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Le Ministre de l’Administration territoriale indique que le Cameroun a suffisamment de ressources pour prendre en charge les déplacés des régions anglophones.

 

Près de 130 000 déplacés internes de la crise anglophone bénéficient de la prise en charge du gouvernement. C’est l’une des informations livrées à la presse par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) lors de son passage dans la région de l’Ouest, la semaine dernière. « Nous avons reçus les instructions fermes et en 24 heures, nous avons apporté de l'assistance à plus de 5000 personnes dans la région. Nous avions identifié environ 152 000 déplacés internes. À ce jour, près de 130 000 sont pris en charge », a-t-il déclaré.

Selon le patron de l’Administration territoriale, l’opinion nationale et internationale doit savoir que le gouvernement a la capacité de prendre en charge les déplacés internes. Et quel que soit leur nombre. Atanga Nji précise que même si le Cameroun bénéficie du soutien de ses partenaires étrangers, il est à même de s’occuper de ces personnes qui ont fui les régions anglophones à cause de la crise socio politique qui y sévit.

Il faut rappeler qu’Atanga Nji s’est rendu à l’Ouest, pour procéder à la distribution des produits alimentaires issus du Plan d’urgence humanitaire. Sur cette descente, le Minat a déclaré : « Le Chef de l'Etat m'a donné de très hautes instructions de venir à l'Ouest pour apporter l'assistance aux déplacés internes, suite à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un rapport a été fait par le gouverneur de la région sur la situation de ces compatriotes. Le Président de la République a jugé opportun de me dépêcher pour rencontrer ces déplacés internes, pour leur délivrer également un message d'encouragement et d'optimisme ».

Lors de cette descente, le Minat avait salué les autorités de la région de l’Ouest à savoir le gouverneur, les préfets pour l’accueil et l’encadrement des déplacés internes qui ont trouvé refuge dans cette partie du pays.

 

Liliane N. 

 

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8253 élèves déplacés de la crise anglophone, soit 416 répertoriés dans la région de l'Adamaoua et 7837 dans le Nord. C'est le bilan qu'a dressé Boniface Bayaola, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires, chargé de l'enseignement normal.

 

C'était au cours de la conférence de presse tenue conjointement par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, Jacques Fame Ndongo, ministre d'Etat, ministre de ['Enseignement supérieur, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l'Education de base et Kilo Vivian Asheri, son secrétaire d'Etat, le 26 août dernier.

Selon le journal L’œil du Sahel, l'objectif de la rencontre de ces membres du gouvernement avec le monde la presse était de rassurer les Camerounais de la reprise effective des classes le 02 septembre prochain sur l'ensemble du territoire en dépit de menaces qui perdurent dans les zones de crise dont le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. D'après ces membres du gouvernement, les parents et les élèves résidant dans ces régions ne devraient donc pas s'en faire, surtout avec la présence des forces de défense et de sécurité qui quadrillent les deux régions depuis le début de la crise.

« Les forces de défense et de sécurité ont été mobilisées pour assurer la sécurité en vue de la reprise effective des classes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a rassuré René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement.

Au le ministre de l'Education de base de poursuivre : « 354 millions Fcfa ont été débloqués pour le paquet minimum au bénéfice des établissements scolaires dans le Nord-Ouest. Dans le Sud-Ouest, le financement s'élève à 253 millions Fcfa. Pour la construction des salles de classe, nous avons déboursé un montant de 982 millions FCfa dans la Nord-Ouest et 712 millions Fcfa dans la Sud-Ouest. A l'attention des établissements scolaires privés, nous avons investi à hauteur de 855 millions Fcfa ». Ce qui fait une enveloppe de 02 milliards 802 millions 000 000 Fcfa.

Dans son exposé allant dans la même lancée que ses prédécesseurs, le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires, chargé des écoles normales a continué en dévoilant lés chiffres du nombre 'd'élèves qui ont déserté le Nord-ouest et le Sud-Ouest pour de raisons sécuritaires, afin de trouver refuge dans les huit autres régions du Cameroun. Le Sud est pour le moment la région la moins sollicitée par ces élèves du Noso. Ils sont seulement 318 élèves enregistrés pour le moment.

Après le Sud, suit la région de l'Adamaoua avec 416 élèves ; puis l'Est avec 1.601 déplacés. Dans l'ensemble, le Littoral bat le record du fait la proximité géographique avec 15.446 élèves répertoriés. Cette région est talonnée de près par l'Ouest, 12.840, le Centre avec 9 842 élèves recensés et enfin la région du Nord, qui accueille 7837 élèves. Pour le moment, aucun établissement de l'Extrême-Nord n'a accueilli les élèves venant du Noso.

 

Otric N.

 

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Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a été le porteur du message et de l'assistance du Chef de l'Etat aux populations touchées par la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a clôturé sa visite pour distribuer l'aide du chef de l'Etat aux personnes déplacées qui ont fui la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et ont trouvé refuge dans la région Ouest, le 28 août 2019 à Foumbot dans le département du Noun dans la région de l'Ouest au Cameroun. 

Le premier jour de la visite, après que le ministre Atanga Nji eut quitté la capitale régionale de l'Ouest, Bafoussam, il s'est rendu directement à Dschang, chef-lieu du département de la Menoua, où il a présidé la cérémonie de distribution de l'aide à quelque 700 familles qui comptent environ 2 000 bénéficiaires.  

Le message était pratiquement le même : il est venu sur instruction du chef de l'Etat, Paul Biya, pour distribuer son aide afin de sauver la situation des populations et leur assurer que le gouvernement a tout mis en place pour que la paix revienne dans les régions touchées afin que les personnes déplacées puissent retourner dans leurs localités respectives.

Mercredi après-midi, il s'est rendu à Foumbot après avoir présidé une réunion de sécurité pour évaluer la situation sécuritaire de la région Ouest à Bafoussam. L'aide était destinée à 700 familles. La directrice de la protection civile du ministère de l'Administration territoriale, Mariatou Yap, a indiqué que 500 des familles se trouvent dans l’arrondissement de Foumbot et 200 dans l’arrondissement de Kouptamo. L'aide comprenait 700 matelas, chacun pour une famille ; 1400 couvertures, 1400 sacs de riz, 175 cartons de savon, 100 cartons de poisson, 234 cartons d'huile et 34 cartons de sucre.

Le ministre Atanga Nji a profité de l'occasion pour dire aux personnes déplacées de faire confiance au gouvernement pour que des mesures soient prises afin que la situation revienne à la normale. Il a déclaré aux autorités éducatives du département du Noun que le Président Paul Biya leur a demandé de donner la priorité aux déplacés dans l'admission des enfants dans les écoles. 

Il a ajouté que la vérité ne peut venir que du gouvernement. Le ministre a dit aux personnes déplacées que l'avenir est avec le gouvernement et non avec les sécessionnistes. Le ministre a annoncé que les 700 familles ont reçu les moyens de transport pour retourner dans leur localité d'accueil.

 

Otric N.
 
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Un bus de la compagnie de voyages interurbaine Vatican Express en cours de chargement, a été l’objet d’agression par des hommes non identifiés au sein de son agence de SONAC Street, au centre-ville de Bamenda mercredi 28 août.

Il s’agirait de représailles contre la compagnie de transport, pour non-respect des villes mortes imposées pour exiger la libération des leaders sécessionnistes et empêcher la rentrée des classes.

Selon le quotidien Le Jour qui relate les faits dans son édition du 29 août 2019, « des coups de feu ont été entendus dans le coin, à cette heure de la matinée. Des individus non identifiés, roulant à moto, ont fait irruption à l’agence et ont tiré plusieurs fois sur le pare-brise du véhicule qui attendait d’accueillir les passagers qui achetaient les billets au guichet. Plus de peur que de mal, il n’y a pas eu de victime ».

« Mais avant de partir, ils ont mis en garde les personnes présentes sur le non-respect des mots d’ordre visant la paralysie des deux régions anglophones du Cameroun, à l’orée de la rentrée scolaire 2019/2020. L’opération Lockdown, synonyme de paralysie, connait un certain succès à Bamenda 2ème tandis que les autres ont tenté de résister, en partie pour trouver à manger. Des hommes armés, à moto, ont tenté de les en dissuader avant l’interposition des forces de défense », note journal.

Après la condamnation du leader séparatistes Ayuk Tabe et ses compagnons à la prison à vie, la semaine dernière, les sécessionnistes  ont décidé d’instaurer l’opération villes mortes pour exiger leur libération et empêcher la reprise des classes prévue dans quelques jours. Une initiative qui ne fait pas l’unanimité au sein de la population et aux dirigeants.

De fait week-end dernier, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique rassurait les populations que la rentrée scolaire 2019-2020 sera belle et bien effective à Bamenda. Mais, suffit-il de le dire pour qu’on n’y croit ? Que non. Les réalités sur le terrain sont différentes. Ainsi, de nombreux habitants du Nord-Ouest ont décidé, depuis la semaine dernière, de libérer le plancher. On assiste donc à une surpopulation dans les agences de voyage. Conséquence, les agences ne sont plus capables de satisfaire la demande. Le déplacement entre Bamenda et Bafoussam (moins de 100km), a été multiplié par 4, passant de 1.500F à 6000 Fcfa, révèle le journal.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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N’ayant pas réussi à tendre une embuscade, selon notre source, ils ont été pris de cours par la riposte des forces de Défense et de Sécurité et en s’enfuyant, les rescapés n’ont pas réussi à emporter les corps de leurs complices. 

 

« Je ne peux vous donner le nom de la personnalité qui passait et brusquement, les amba boys sont apparus devant le cortège et ont ouvert le feu. Malheureusement pour eux, la riposte ne s’est pas fait attendre. Dans le cortège, il y avait les Gendarmes, les éléments du BIM et ceux du BIR… Vous savez, ils ont décidé d’imiter les boko haram. Quand ils peuvent, ils ne veulent plus abandonner les corps de leurs camarades sur les champs de bataille…».

 

Un regain de violence, malgré les dispositions gouvernementales prises pour un retour à la paix

La condamnation d’Ayuk Tabe et Cie à la prison à perpétuité est aujourd’hui, le prétexte utilisé par ces individus assoiffés de sang. Pour accomplir leur sombre dessein, ils n’hésitent pas à avancer n’importe quelle allégation, pour justifier leurs actes barbares.

Certainement, le cortège qu’ils ont voulu attaquer ce Mercredi, fait partie des caravanes qui sillonnent le Nord et le Sud Ouest, afin d’inciter les parents à envoyer leurs enfants à l’école.

Ces derniers, depuis le début de la crise, n’ont pu avoir accès à la moindre éducation, ce qui, selon le Arsène Onana, Homme politique est une atteinte à leur Droits les plus fondamentaux : « les faits sont là, les actes sont là, nous en sommes tous témoins. Tout enfant a droit à la vie, à l’éducation, à la santé, à la sécurité. Il est donc du devoir des pouvoirs publics, mais aussi de la communauté nationale toute entière de faire tout ce qui est humainement possible pour que ces droits fondamentaux soient assurés… Cette année encore, les apôtres de la division, veulent semer la peur dans les esprits, pour empêcher les enfants innocents d’avoir une année scolaire normale. Force est de regretter, que principalement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des esprits malveillants semblent déterminés à faire usage de violence extrême, au but que le droit fondamental à l’éducation ne soit pas une réalité pour les enfants de ces régions, cette année encore.
C’est inacceptable ! C’est inadmissible ! Je choisis de me tenir loin des considérations socio-politico-judiciaires sous-jacentes, pour décrier ces actes qui mettent en danger, l’avenir de ces enfants qui ne demandent qu’à construire leur avenir… ».

 

Des Forces de Défenses et de Sécurité toujours professionnelles

Ces dernières, en dehors de quelques brebis galeuses, se tiennent à côté des populations, dans un esprit de sacrifice afin de leur donner la possibilité de vivre normalement. Fort heureusement, assure notre source, « Ces dernières ne se laissent pratiquement plus influencer par es annonces de villes mortes. Elles ne demandent qu’à reprendre le cours normal de leur vie et refusent désormais de servir de couverture aux terroristes qui essayent de se fondre dans la masse… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est par voie de communiqué que l’information de cette institution universitaire a été rendue publique.

 

Dans la norme, le concours d’entrée à l’Ecole de Technologie de l'Université de Bamenda devait se dérouler du 14 septembre au 06 octobre 2019. Ledit concours n’aura plus lieu à cette période. Il est reporté à une date ultérieure. C’est la substance du communiqué de presse que vient de signer Tani Victor Banlilon, le Chef de service de l’administration centrale de l'Université de Bamenda.

Dans ledit communiqué cependant, l’autorité ne donne pas les raisons de ce report. Toutefois, des sources indiquent que cette décision de reporter à une date ultérieure le concours d’entrée à l’Ecole de Technologie de l'Université de Bamenda, est la conséquence de l’opération Lock down lancée par les groupes séparatistes. La date initiale de l’examen suscité  coïncide avec les périodes durant lesquelles les sécessionnistes veulent maintenir les villes des régions anglophones en mode paralysie. Ces régions étant bien évidemment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Il faut noter que d’après certaines de nos sources, cette opération de Lock down a bel et bien débuté hier, mardi 27 août 2019 dans la ville de Bamenda. Il faut rappeler que ladite opération vise à perturber une fois de plus la rentrée scolaire qui aura lieu sur toute l’étendue du territoire camerounais, le 2 septembre prochain. Elle est prévue se tenir du 26 août au 16 septembre 2019.

Les populations ont été informées de sa tenue par un message qui a circulé sur la toile. Certains habitants des deux régions anglophones qui tiennent à scolariser leurs enfants, ont choisi de fuir leurs zones d’habitation. L’exode a eu lieu le weekend dernier. Avec donc ce Lock down le retour à l’école des enfants des zones anglophones reste hypothétique, malgré le fait que le gouvernement rassure. Il indique que des mesures sécuritaires vont être prises.

 

Liliane N. 

 

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Après l’annonce de la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe, de nombreuses milices ambazoniennes éparpillées dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ont décidé de deux semaines de villes mortes dans toute la partie anglophone. L’objectif est d’empêcher par tous les moyens l’effectivité de la rentrée scolaire dans lesdites régions.

 

Les rues de Bamenda sont vides depuis les premières heures de cette matinée. Les boutiques, les magasins et les surfaces sont tous fermés. Pas l’ombre d’un homme ou même d’une bicyclette dans la ville. Les transporteurs ont tus rangés leurs véhicules de peur de représailles. L’activité économique est complètement à l’arrêt. Ceux qui n’ont pas encore pu quitter la ville sont enfermés dans les maisons. Impossible de sortir. Ils sont cloîtrés chez eux attendant pour certains la bonne occasion pour fuir ce qui s’annonce comme une sorte d’Armageddon. La plupart des familles ont réussi à se faire quelques provisions pour tenir durant quelques jours.

Il faut rappeler que les habitats de Bamenda étaient habitués aux lundis morts sur l’ensemble de la région. Mais cette fois, les choses sont plus corsées. Au lieu d’un jour par semaine, la paralysie va durer sur six (06) jours, avec un seul jour donné aux populations pour se ravitailler. La dernière fois que la ville de Bamenda a connu une telle paralysie, c’était les lendemains d’indépendance. Sauf que le contexte était différent. Il n’était pas alors question de séparation des deux Etats. Aussi on ne comptait pas plus de 2000 morts dans le conflit, les uns et les autres n’étaient pas aussi armés. De toute évidence, les contextes sont complètements différents.

 Les populations qui sont coincées dans les principales villes contrôlées par les milices ambazoniennes ont la peur au ventre. Les tensions sont de plus en plus vives entre les camps qui s’opposent. D’un côté les forces armées républicaines et de l’autre les milices ambazoniennes qui ont l’avantage stratégique de la maîtrise du terrain et des tactiques de guérilla urbaines employées. De plus, le contexte de guerre asymétrique ne facilite pas l’identification des assaillants. Toutes choses qui peuvent donner lieu à plusieurs travers dans ledit conflit.

L’enjeu cette fois, c’est la rentrée scolaire. Les milices d’en face sont déterminées à poursuivre avec des années blanches dans lesdites régions alors que le gouvernement souhaite de tout cœur permettre aux enfants de reprendre avec les cours dès le 02 septembre prochain. Le ministre de la communication et les ministres de l’éducation ont affirmé au cours d’une conférence de presse qu’il y aura cours dans es régions du Nord ouest et du Sud Ouest dès le 02 septembre 2019. Dans tous les cas attendons voir.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Cette opération vise à mettre en péril la rentrée scolaire dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

 

En dépit des appels au retour au calme et à une reprise effective des classes dans les régions anglophones, les groupes séparatistes maintiennent leur désir d’empêcher les enfants de ces parties du pays, d’aller à l’école. En passant par la toile, les réseaux sociaux, ceux-ci viennent de dévoiler leur intention de plonger le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dans un état de paralysie qui va s’étendre du 26 août au 16 septembre 2019. Ils menacent d’organiser leur fameuse opération baptisée « Lock down ».

Une opération qui n’est pas assez éloignée de celle baptisée «ville morte ». Durant celle-ci, les populations sont contraintes de rester chez elles, de fermer leurs commerces. Les villes vivent au ralenti et les rues sont désertes. Cependant, la particularité de ce nouveau « Lock down » est qu’il est question d’empêcher les enfants des régions anglophones de prendre part à la rentrée scolaire prévue pour le 2 septembre prochain.

Selon nos sources, cette opération de « Lock down » n’est pas acceptée par tous les séparatistes. A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que ladite opération n’est pas agréée par tous les dirigeants des groupes sécessionnistes. Le désaccord avait été révélé par un communiqué signé par dix des dirigeants ambazoniens. Dans ledit communiqué datant du 04 août 2019, ils demandaient aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations.

L’organisation de l’opération « Lock down » était refusée au motif, de que cette décision a été prise sans le consentement du haut commandement militaire de la république imaginaire fédérale d’Ambazonie. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain.

Pour revenir au nouveau « Lock down », la faction des séparatistes qui est favorable, fait savoir que c’est une mesure sui intervient comme réponse au verdict du Tribunal militaire condamnant à vie Sisiku Ayuk Tabe et compagnie.

 

Liliane N.

 

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Au Cameroun, depuis bientôt trois ans, une guerre a éclaté loin des regards extérieurs. Tenues à l’écart des médias, les deux régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest ont basculé dans un conflit d’où ne sont dévoilées sur les réseaux sociaux que quelques rares et horribles images d’exactions. Entre les groupes armés qui combattent pour l’indépendance de ces deux régions et les forces armées camerounaises, les civils paient le prix fort. Selon le quotidien Cameroon Tribune et d’autres journaux parus le 26 août, la Belgique et la Norvège sont accusées de soutenir les sécessionnistes.

 

Selon le quotidien Info Matin, la Norvège est accusé de soutenir le terrorisme au Cameroun et de soutenir les sécessionnistes. « Le premier ministre norvégien, Erna Solberg, et son gouvernement ont octroyés la nationalité de leur pays à un homme qui a du sang sur la main et qui est également sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice camerounaise. » A écrit le journal.

De même, l’hebdomadaire L’indépendant soutient que, « Lucas Ayaba Cho, le leader de la branche armée séparatiste, depuis son exil norvégien, intensifie des menaces pour une non reprise de l’école lors de la rentrées scolaire 2019-2020, sous un mutisme ambiguë de sa terre d’asile. »

« Au mépris du mandat d’arrêt international émis contre lui, le terroriste Lucas Ayaba Cho coordonnateur de deux camps de mercenaires dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, commanditaire des viols sur mineures, de l’exécution des policiers, gendarmes et militaires, des incendies des écoles et des hôpitaux  est tranquillement hébergé par le premier ministre norvégien. » Ecrit pour sa part la République Presse.

La Belgique lui aussi sur le banc des accusés…

Le premier ministre belge est lui aussi sur le banc des accusés. Le journal Sans Détour a indiqué « Mark Bareta et le premier ministre belge sont sur le banc des accusés ». De même, dans une lettre, Marcus Ngwa, un élève de Bamenda interpelle le terroriste réfugié en Belgique et le premier ministre belge pour qu’ils laissent les enfants aller à l’école dans les régions dites anglophone et exige la mise en application du mandat d’arrêt international  lancé contre ce séparatiste.

« Comment la Belgique soutient les ambazoniens. En donnant la nationalité à Mark Bareta le gouvernement belge laisserait il comprendre tout simplement qu’il soutient les terroristes qui ont mis le Nord-Ouest et le Sud-Ouest à feu et à sang ? » S’interroge Génération Libre.

De part ces quelques extraits, on comprend désormais le rôle que joue la Norvège et la Belgique dans la crise anglophone qui sévit et qui a déjà poussé plus de 530.000 personnes à quitter leur foyer,  a fait 1.850 morts en vingt mois, selon l’ONU et le centre d'analyses géopolitiques International Crisis Group (ICG).

Notons ici que, ce qui débuta comme une lutte des citoyens du Sud du Cameroun pour leur souveraineté a dégénéré en crise générale. Des groupes rebelles cherchant à mettre fin à ce qu’ils considèrent comme la domination du Sud anglophone par le Nord francophone ont pris les armes contre les forces de sécurité du gouvernement, provoquant des centaines de morts et forçant des milliers de personnes à fuir. Les usines ont fermé, les routes sont devenues impraticables, les entrepôts ont été détruits et les chauffeurs de camion sont victimes d’enlèvements contre rançons.

La rentrée scolaire 2019-2020 est menacé, malgré l’appel des autorités administratives et religieuses de reprendre les cours.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les évêques de la circonscription ecclésiastique du Nord ouest se sont réunis en fin de semaine dernière à Bamenda. Au cours de ces assises, ils ont demandé aux sécessionnistes de cesser la guerre et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre les cours.

 

C’est le 23 août dernier que les évêques de la province ecclésiastique du Nord-Ouest se sont séparés après plusieurs jours de conclaves. Le principal point à l’ordre du jour, trouver les voies et moyens pour instaurer un climat de dialogue dans la région. Dialogue entre les ambazoniens et le gouvernement de la République.

Selon plusieurs sources, au cours de ces prises de paroles lors de ces échanges, Monseigneur George Kuo a de nombreuses fois interpellé les sécessionnistes en les exhortant à permettre aux enfants de reprendre les cours dès la rentrée prochaine. Un discours qui corroborait simplement les propos tenus quelques jours auparavant par le curé de la paroisse de Saint-Paul de Kikaikom, par Kumbo, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest Cameroun.

Il faut rappeler que Mgr George Nkuo, évêque de Kumbo, avait alors temporairement fermé la paroisse Saint-Paul de Kikaikom, après l'enlèvement du curé par les combattants d' « Ambazonie » Mgr George Nkuo avait pour un temps fermé les portes de la paroisse Saint-Paul à Kikaikom et emporté le Saint-Sacrement. Cette décision était intervenue après l’enlèvement du curé de la paroisse, le révérend Dieudonné Bomye, le mardi 06 août 2019 par des combattants séparatistes alors qu'il se trouvait à son domicile. Il a ensuite été retenu captif jusqu'au samedi 10 août, date à laquelle ses agresseurs l'ont libéré. D'après certaines sources, il a été kidnappé après avoir exhorté ses chrétiens, à l'église, à envoyer leurs enfants à l'école. L'assistant du prêtre a été également enlevé mais libéré le même jour.

Une situation par laquelle est aussi passé le patron du Diocèse de Kumbo qui sera kidnappé à son tour par les combattants séparatistes. Il sera lui également relâché quelques temps après. Mais la position de l’Eglise sur a question est claire : il faut que les enfants des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne connaissent pas une autre année blanche. Et l’église compte continuer à procéder à la sensibilisation des acteurs question d’encourager le maximum de militants ambazoniens à épouser la cause. Seulement, le pari est encore loin d’être gagné.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01