Un communiqué dévoile le désaccord existant entre les généraux de la république imaginaire d’Ambazonie.
C’est une information relayée par Journal du Cameroun. Les généraux de la république fantôme d’Ambazonie sont en désaccord. Dans un communiqué signé par dix d’entre eux, certains leaders demandent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations. Le communiqué en question date du 04 août 2019. C’est une grande surprise alors qu’on sait que généralement les séparatistes contraignent les habitants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à respecter leurs opérations qui visent à paralyser les activités dans ces deux régions anglophones.
Au sujet de l’objet du désaccord, le communiqué dans lequel le haut commandement militaire de la république fédérale d’Ambazonie annonce rejeter les 10 jours de l’opération « Lockdown », révèle que, cette décision a été prise sans son consentement. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain. « Les « généraux » affirment avoir discuté longuement avec la population. Celle-ci aurait décidé de déclarer nulle et non avenue cette autre opération Lockdown. D’où cette décision des « généraux ambazoniens » d’annuler cette opération », écrit notre confrère.
Il convient de rappeler que les populations des régions anglophones n’en peuvent plus de ces opérations initiées par les séparatistes et qui mettent en mal leur bien-être. Parmi lesdites opérations, il y a le Ghost town en français Ville morte. Celle-ci empêche les populations de vaquer à leurs occupations. Elles sont tenues de rester chez elles tous les lundis, les mercredis et les jeudis.
En rappel le 30 juillet dernier, les habitants de Buea par exemple ont décidé de boycotter le Ghost town. « Nous respections les villes mortes hier. Nous souffrons vraiment sous le poids de ces villes mortes. Le confinement reviendra juste pour nous tuer. On a besoin d'un peu de répit. Nous avons des factures à régler et nous devons travailler pour subvenir à nos besoins », a déclaré un habitant de Mile 17 Motor Park.
Liliane N.