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L’ancien Président de Côte d’Ivoire est assigné à résidence dans ce pays depuis son acquittement en 2019. La décision a été rendue publique il y’a quelques heures.  

 

Son parti attend son retour

Toutefois, la victoire n’est pas totale pour Laurent Gbagbo. Les juges ont rejeté la demande de liberté sans condition présentée par l’ex-chef d’Etat ivoirien. Ainsi, tout pays dans lequel il souhaitera se rendre devra notamment accepter au préalable de le recevoir, a indiqué un porte-parole de la Cour de la Haye.

Cela rend donc pour le moment incertain, son éventuel retour en Côte d’Ivoire, où le parti qu’il a fondé, le Front populaire ivoirien (FPI), se prépare aux prochaines échéances électorales.

L’heure est pour le moment à la satisfaction pour les partisans de Laurent Gbagbo : « Nous sommes contents, c’était important que ces restrictions soient levées », a réagi Franck Anderson Kouassi, le porte-parole du FPI. « On attend maintenant la date de son retour au pays. On va l’accueillir ».

Pour l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition avec qui le FPI a conclu un accord pour la présidentielle et les législatives, a pour sa part estimé que cette décision est « un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriens ».

 

Plus de sept années de détention

Après plus de sept ans passés en détention à La Haye, Laurent Gbagbo a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3.000 morts en cinq mois.

L’ancien président et son co-accusé Charles Blé Goudé, ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été libérés en février de la même année sous conditions, dont l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI disposé à les accueillir en attendant le procès en appel.

Laurent Gbagbo, 74 ans, vit depuis à Bruxelles tandis que Charles Blé Goudé, 48 ans, est resté à La Haye. Ce dernier, interrogé dans la nuit de jeudi à vendredi et également concerné par la décision de justice, s’est dit « content de retrouver sa liberté de mouvement », ajoutant que « le chemin de la justice et de la vérité est long et lent ».

Il faut dire que la justice ivoirienne attend toujours de mettre la main sur ces deux anciens dirigeants. Début novembre 2019, la justice ivoirienne a ainsi condamné en appel Laurent Gbagbo par contumace à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest. Un mois plus tard, Charles Blé Goudé écopait de la même peine, également par contumace, pour des crimes commis dans le cadre de la crise de 2010-2011.

 

N.R.M

 
 
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Depuis quelques jours, des photos et vidéos sont en circulations. Sur les unes on observe des images montées de célèbres chanteurs de la musique sacrée en République Démocratique du Congo. Sur d'autres, ce sont des déclarations incendiaires et sans preuves de jeunes dames qui ont à un moment ou à un autre côtoyé ces serviteurs de Dieu qui sont mises en exergues.

 

C’est du pain béni pour les magazines à scandale et pour les chercheurs de buzz comme il y en a à profusion à Kinshasa et en Belgique où ils sont encore plus nombreux. La RDC tue ses hommes d’églises. Et ils aiment bien ça. Vivre sur la déchéance d’un leader, surtout quand il s’agit d’un serviteur de Dieu, il n’y a rien d’aussi jouissif pour ces « pasteurophages ». Consommer du pasteur, c’est le plat préféré de ces suppôts de satan qui ne demandent que plus de personnes à abattre. Le plus important pour eux n’est pas de chercher à vérité, recouper l’information et éclairer l’opinion publique sur ce qui se passe. Non ! Ce qui les préoccupe plus que tout c’est de se satisfaire de traîner dans la boue les noms de ceux-là qui ont osé briller dans cet océan de péché et de mal.

Par ailleurs, le fantasme est connu. Elles sont nombreuses dans les églises à se rêver épouser le pasteur de la congrégation, pire encore quand celui-ci est célibataire. Pour elles, le pasteur incarne, la sagesse, la pureté, l’intelligence, la puissance (dû à sa capacité d’influence sur de grandes masses), de notoriété. Et quand il arrive que ce dernier a un peu de sous et aime porter des vêtements à la mode, c’est l’homme parfait.   

Leur bête d’hier, c’était le pasteur Alain Moloto, le Groupe GAEL et d’autres artistes bien connu de la scène gospel. Aujourd'hui, les nouvelles proies c’est Mike Kalambay, Moise MBIYE, Michel Hardi Bakenda, des jeunes qui forcent le respect par leur talent. Et qui n’ont choisi que d’adorer Dieu par la musique. C’est un véritable fantasme chez les adeptes du mal et chez les esprits mal affermis de s’en prendre aux serviteurs de Dieu qui essayent de se distinguer. C’est la logique du panier à crabe. Il faut d’une manière ou d’une autre ramener tout le monde dans la boue, dans la saleté. Aucune présomption d’innocence quand on est serviteur de Dieu. A la moindre évocation d’une quelconque supposition, fondée ou non, on est bon pour la potence. Il n’y a pas de pardon, tout le monde est prêt à jeter la pierre à celui-là qui se fait le pare choc des faibles, le défenseur des veuves et le consolateur des orphelins. Misérable attitude.

  

Stéphane NZESSEU

 

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Fabien Neretsé, un ancien haut fonctionnaire rwandais,  reconnu coupable il y a quelques heures, a été condamné ce Vendredi  par la cour d’assises de Bruxelles

 

Dans son plaidoyer, le procureur a parlé des crimes de guerre commis au Rwanda, entre avril et juillet 1994. Il a ajouté devant les jurés : « Vous retiendrez la gravité extrême des faits (…) cette volonté d’exterminer l’autre, le caractère sans pitié  de ce Hutu de 71 ans… ».

L’homme qui clame son innocence, est le premier Rwandais reconnu coupable de génocide en Belgique.

« La Belgique ne sera jamais une terre d’impunité pour les génocidaires. Votre signal devra être donné non seulement à M. Neretsé, mais aussi au reste du monde. Le signal sera clair. C’est de dire : monsieur, madame, vous ne dormirez jamais tranquille et la Belgique ne sera jamais une terre d’impunité pour les génocidaires et les criminels de guerre (…) Vous ne serez jamais les bienvenus et on vous traquera jusqu’au bout », a lancé vendredi le procureur aux jurés dans son réquisitoire sur la peine.

Il a également insisté dans son réquisitoire sur « l’absence d’aveux  et de regrets  de M. Neretsé, qui a persisté dans la négation de l’Histoire avec un grand H… ».

« Mon client n’avouera jamais parce qu’il est innocent. Un innocent n’avoue pas », a répondu Me Jean Flamme, l’avocat de Fabien Neretsé. Si son client va en prison, a-t-il ajouté, « ce sera une mort lente, terrible ». Les jurés, qui partiront délibérer dans la matinée, doivent rendre vendredi leur décision sur la peine de Fabien Neretsé.

« Crime de génocide », une qualification rare

A la lecture du verdict de culpabilité, les avocats des parties civiles ont salué un arrêt historique. Fabien Neretsé est lui resté impassible à la lecture de cette décision, rendue après six semaines de débats et 48 heures de délibérations. « Il résulte des débats que l’ensemble des crimes de guerre dont s’est rendu coupable l’accusé s’inscrivent dans le génocide des Tutsis qui s’est déroulé à partir du 6 avril 1994 », est-il souligné dans cet arrêt.

La qualification de « crime de génocide » n’avait pas été retenue lors des quatre premiers procès de génocidaires rwandais qui ont eu lieu à Bruxelles, en 2001, 2005, 2007 et 2009. Elle recouvre le fait de s’être attaqué à un nombre indéterminé de personnes au nom de la volonté de « détruire » le groupe ethnique tutsi. Ce qui a été mis en évidence par des témoignages « accablants » pour Fabien Neretsé, selon l’accusation. L’arrêt de la cour a également relevé « de nombreuses invraisemblances dans les déclarations de l’accusé ».

 

N.R.M

 

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Stéphane Doppagne l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun a eu une séance de travail avec Gervais Bolenga le Directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation. Ladite séance de travail s’est tenue en tout début de cette semaine, dans la ville de Yaoundé.

 

C’est à huis clos et durant près de deux heures, que l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun et le Directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) ont échangé. Un point a conduit ces échanges : les projets d'adduction d'eau potable réalisés au Cameroun par la Belgique en relation avec Camwater.

Des sources du quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que la Belgique passe pour être un partenaire efficace dans les projets d’adduction en eau potable. Son apport est précisément essentiel en matière de développement des infrastructures d'approvisionnement en eau potable. « Ça fait 10 ans que la Belgique est active dans le traitement des eaux et la distribution de l'eau potable. Les entreprises Aspac international et Balteau ont réalisé des travaux dans plus d'une cinquantaine de centres impactant plus de deux millions de personnes. L'apport en don de Finexpo et de l'Etat belge a permis de réduire la facture de l'Etat du Cameroun », a déclaré Stéphane Doppagne au terme de l'audience.

« Parmi ces projets, on peut citer la construction, la réhabilitation et l'extension des systèmes d'approvisionnement en eau potable à travers les 10 régions du pays, ayant impacté plusieurs millions de personnes. Certains de ces projets sont réalisés grâce à des financements de la Belfius Bank de Belgique », a ajouté le Diplomate belge.

Lire aussi : En 2020, 60 villages camerounais seront dotés des points d’eau potable

 

Liliane N.

 

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Au Cameroun, depuis bientôt trois ans, une guerre a éclaté loin des regards extérieurs. Tenues à l’écart des médias, les deux régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest ont basculé dans un conflit d’où ne sont dévoilées sur les réseaux sociaux que quelques rares et horribles images d’exactions. Entre les groupes armés qui combattent pour l’indépendance de ces deux régions et les forces armées camerounaises, les civils paient le prix fort. Selon le quotidien Cameroon Tribune et d’autres journaux parus le 26 août, la Belgique et la Norvège sont accusées de soutenir les sécessionnistes.

 

Selon le quotidien Info Matin, la Norvège est accusé de soutenir le terrorisme au Cameroun et de soutenir les sécessionnistes. « Le premier ministre norvégien, Erna Solberg, et son gouvernement ont octroyés la nationalité de leur pays à un homme qui a du sang sur la main et qui est également sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice camerounaise. » A écrit le journal.

De même, l’hebdomadaire L’indépendant soutient que, « Lucas Ayaba Cho, le leader de la branche armée séparatiste, depuis son exil norvégien, intensifie des menaces pour une non reprise de l’école lors de la rentrées scolaire 2019-2020, sous un mutisme ambiguë de sa terre d’asile. »

« Au mépris du mandat d’arrêt international émis contre lui, le terroriste Lucas Ayaba Cho coordonnateur de deux camps de mercenaires dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, commanditaire des viols sur mineures, de l’exécution des policiers, gendarmes et militaires, des incendies des écoles et des hôpitaux  est tranquillement hébergé par le premier ministre norvégien. » Ecrit pour sa part la République Presse.

La Belgique lui aussi sur le banc des accusés…

Le premier ministre belge est lui aussi sur le banc des accusés. Le journal Sans Détour a indiqué « Mark Bareta et le premier ministre belge sont sur le banc des accusés ». De même, dans une lettre, Marcus Ngwa, un élève de Bamenda interpelle le terroriste réfugié en Belgique et le premier ministre belge pour qu’ils laissent les enfants aller à l’école dans les régions dites anglophone et exige la mise en application du mandat d’arrêt international  lancé contre ce séparatiste.

« Comment la Belgique soutient les ambazoniens. En donnant la nationalité à Mark Bareta le gouvernement belge laisserait il comprendre tout simplement qu’il soutient les terroristes qui ont mis le Nord-Ouest et le Sud-Ouest à feu et à sang ? » S’interroge Génération Libre.

De part ces quelques extraits, on comprend désormais le rôle que joue la Norvège et la Belgique dans la crise anglophone qui sévit et qui a déjà poussé plus de 530.000 personnes à quitter leur foyer,  a fait 1.850 morts en vingt mois, selon l’ONU et le centre d'analyses géopolitiques International Crisis Group (ICG).

Notons ici que, ce qui débuta comme une lutte des citoyens du Sud du Cameroun pour leur souveraineté a dégénéré en crise générale. Des groupes rebelles cherchant à mettre fin à ce qu’ils considèrent comme la domination du Sud anglophone par le Nord francophone ont pris les armes contre les forces de sécurité du gouvernement, provoquant des centaines de morts et forçant des milliers de personnes à fuir. Les usines ont fermé, les routes sont devenues impraticables, les entrepôts ont été détruits et les chauffeurs de camion sont victimes d’enlèvements contre rançons.

La rentrée scolaire 2019-2020 est menacé, malgré l’appel des autorités administratives et religieuses de reprendre les cours.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La Belgique, par la voix du premier ministre Charles Michel, a présenté jeudi 4 avril, à la tribune de la Chambre, les excuses aux métis pour les « injustices » subies par les milliers d'enfants métis nés en Afrique de père belge pendant la période coloniale, et arrachés à leurs mères, congolaises, rwandaises et burundaises, pour être placés à l'écart de la population.

 

« Au nom du gouvernement fédéral, je reconnais la ségrégation ciblée dont les métis ont été victimes sous l'administration coloniale du Congo belge et du Ruanda-Urundi jusqu'en 1962 et suite à la décolonisation, ainsi que la politique d'enlèvements forcés y afférente », a déclaré le Premier devant la Chambre.

« Au nom du gouvernement fédéral, je présente nos excuses aux métis issus de la colonisation belge et à leurs familles pour les injustices et les souffrances qu’ils ont subies », a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration, il a détaillé les injustices et les souffrances subies par ces personnes dès leur naissance dans les colonies belges. Les milliers d'enfants nés d'un homme blanc, agent de la colonie, et d'une femme noire étaient considérés comme une menace par le système colonial qui ne tolérait pas de telles unions. Les enfants étaient alors enlevés à leur mère et confiés à des religieux. L’Église de Belgique a d’ailleurs elle-même présenté ses excuses pour cela il y a deux ans. Entre 1959 et 1962, les trois dernières années de la présence belge en Afrique centrale, ces enfants ont même été envoyés en nombre en Belgique, placés dans des familles voire des orphelinats, sans le souci de préserver les fratries.

« En mettant en place dans l’Afrique coloniale belge un système de ségrégation ciblée à l’encontre des métis et de leurs familles, l’État belge a posé des actes contraires au respect des droits humains fondamentaux, » a souligné le Premier ministre belge.

Le gouvernement s'est concerté avec l'Association des métis de Belgique pour prendre une série de mesures, en particulier dans le domaine administratif pour faciliter la consultation d'archives et la réalisation d'une étude. En ce qui concerne les difficultés liées à la nationalité belge et aux actes de l’état civil, un point de contact sera créé au SPF Justice. De nombreux métis ont longuement applaudi la déclaration du premier ministre Charles Michel.

Selon l’un des fondateurs de l’Association des métis de Belgique, c’est la première fois que la Belgique se confronte à sa mémoire coloniale. 

 

Danielle Ngono Efondo

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L’Office des étrangers de Bruxelles a lancé une campagne d’information sur les conséquences des séjours irréguliers des étudiants en Belgique.

 

En Belgique, le Cameroun occupe la première place du classement des nationalités introduisant le plus grand nombre de demandes de visa pour études. De par le monde, une demande de visa pour études en Belgique sur 5 est introduite par un ressortissant camerounais.

La Belgique encourage l’arrivée d’étudiants étrangers sur son territoire. Ces échanges permettent à une partie de la jeunesse camerounaise de suivre des spécialisations n’existant pas dans leur pays et contribuent à la vitalité des relations belgo-camerounaises.

Les autorités belges tiennent néanmoins à éviter que ne se développent des filières d’immigration irrégulière. L’accès et le séjour sur le territoire belge sont conditionnés au respect des procédures légales, de la transparence et de la sincérité. Les autorités belges sont particulièrement attentives à ce que de faux documents ne soient produits à l’appui des demandes de visa d’études.

Etre proactif. C’était le but visé par l’Office des étrangers de Bruxelles, à travers sa séance d’informations sur l’immigration clandestine, le 15 mars dernier à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala. «Une session qui, comme l’a rappelé Vincent Bodson, consul du Royaume de Belgique au Cameroun, s’adressait en général à toutes les personnes souhaitant migrer Outre-Quiévrain, mais de façon particulière, aux étudiants », rapporte Cameroon Tribune. Cette session  s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’information et de prévention lancée dans plusieurs pays par cet Office, service fédéral belge chargé de la gestion de la population immigrée et dépendant du ministère de l’Intérieur.

Proactif, c’est le terme utilisé par Marlies Elebaut, fonctionnaire à l’immigration à l’Office, qui a reconnu que le problème d’immigration clandestine des Camerounais «n’est pas grave », même s’il est «très difficile de donner des statistiques correctes » sur le phénomène. Les chiffres disponibles sont plutôt ceux des arrestations des Camerounais en situation irrégulière: autour de 200 individus en 2018.

Toutefois, la présence du service fédéral belge au Cameroun se justifie par un fait: «On s’est aperçus qu’il y a beaucoup d’étudiants qui utilisent des documents frauduleux, ce qui montre le désir de vouloir entrer ou rester de façon irrégulière en Belgique. Et nous aimerions les prévenir des conséquences », a expliqué Dame Elebaut.

Ces conséquences, c’est bien entendu une interdiction d’entrée sur le territoire belge, qui peut aller au-delà de trois ans. Mais en plus, une fois qu’on est à nouveau autorisé en Belgique, il faudra rembourser les frais de son rapatriement et de son séjour en centre de rétention. « Ce sont des coûts énormes », prévient Marlies Elebaut.

Autre coût important: celui de la vie dans ce pays. Pour les étudiants par exemple, le coût moyen par mois se situe dans une fourchette de 450 000 à 500 000 FCFA, entre nourriture, hébergement et matériel. Vaut mieux donc être parfaitement préparé. Pour cela, les candidats aux études supérieures dans le Royaume doivent se diriger vers « Campus Belgique », où ils recevront toutes les informations correctes dont ils ont besoin.

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01