Ce 31 mai 2021, les populations du quartier Nkwen sont sorties en masse pour défier les Ambazoniens.
Les populations du quartier Nkwen au Nord-Ouest ont ras-le-bol des Ambazoniens et de leur opération baptisée Ghost town, ville morte. Ce matin du 31 mai 2021, elles sont sorties de leur maison et se sont retrouvées sur la place publique. Elles ont manifesté, surtout apprend-on que tout récemment les Ambazoniens ont tué un homme d’affaires qui a refusé de leur payer un impôt.
L’attitude des populations du quartier Nkwen aurait certainement plu à Patrick Ekema le défunt maire de Buea. Il s’est montré de son vivant farouchement opposé à l’opération ville morte des Ambazoniens. Il encourageait les populations à braver le mort d’ordre des groupes séparatistes. Il est arrivé qu'il initie même des récompenses pour ceux des commerçants qui gardaient leurs échoppes ouvertes durant les jours où sont censés se tenir le Ghost Tow.
En plus des commerçants, il avait également offert le carburant aux conducteurs de motos taxis qui n’avaient pas respecté les villes mortes. Patrick Ekema en guise de répression, avait scellé des entreprises qui s’étaient pliées au mort d’ordre des Ambazoniens. Cet engagement du défunt maire à lutter contre le Ghost town lui a valu la réputation de « casseur » des villes mortes.
Il convient de rappeler que les Ambazoniens imposent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de rester dans les maisons en chaque début de semaine. Ceux qui s’hasardent à vaquer normalement à leurs occupations subissent des représailles parmi lesquelles des kidnappings, même des meurtres.
Liliane N.
Cette opération vise à mettre en péril la rentrée scolaire dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
En dépit des appels au retour au calme et à une reprise effective des classes dans les régions anglophones, les groupes séparatistes maintiennent leur désir d’empêcher les enfants de ces parties du pays, d’aller à l’école. En passant par la toile, les réseaux sociaux, ceux-ci viennent de dévoiler leur intention de plonger le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dans un état de paralysie qui va s’étendre du 26 août au 16 septembre 2019. Ils menacent d’organiser leur fameuse opération baptisée « Lock down ».
Une opération qui n’est pas assez éloignée de celle baptisée «ville morte ». Durant celle-ci, les populations sont contraintes de rester chez elles, de fermer leurs commerces. Les villes vivent au ralenti et les rues sont désertes. Cependant, la particularité de ce nouveau « Lock down » est qu’il est question d’empêcher les enfants des régions anglophones de prendre part à la rentrée scolaire prévue pour le 2 septembre prochain.
Selon nos sources, cette opération de « Lock down » n’est pas acceptée par tous les séparatistes. A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que ladite opération n’est pas agréée par tous les dirigeants des groupes sécessionnistes. Le désaccord avait été révélé par un communiqué signé par dix des dirigeants ambazoniens. Dans ledit communiqué datant du 04 août 2019, ils demandaient aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations.
L’organisation de l’opération « Lock down » était refusée au motif, de que cette décision a été prise sans le consentement du haut commandement militaire de la république imaginaire fédérale d’Ambazonie. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain.
Pour revenir au nouveau « Lock down », la faction des séparatistes qui est favorable, fait savoir que c’est une mesure sui intervient comme réponse au verdict du Tribunal militaire condamnant à vie Sisiku Ayuk Tabe et compagnie.
Liliane N.
Les efforts fournis par Patrick Ekema Esunge pour la paix et la stabilité sociale recherchées dans son territoire de commandement, viennent d’être salués par Afrik inform. Le Maire de Buea, ville située dans la région du Sud-Ouest a reçu le 29 juin 2019, le prix spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ». Les organisateurs de cet évènement qui s’est déroulé dans la capitale Yaoundé ont révélé que le Maire a été massivement voté dans cette catégorie. Ils ont souligné que sans les actions menées par Patrick Ekema Esunge, les séparatistes auraient déjà réussi à dicter leur loi à Buea.
Il convient de souligner que Patrick Ekema Esunge s’est toujours opposé à l’opération ville morte initiée par les séparatistes. Le 09 juillet 2018, l’autorité municipale a sorti un communiqué dans lequel, il mettait en garde toute personne qui se pliait aux ordres des séparatistes. Passant de la parole à l’acte, le maire avait décidé de sceller des boutiques de personnes qui ont respecté l’opération suscitée. Descendue en personne sur le terrain, le maire avait sillonné les rues de son territoire de commandement pour apposer des scellés sur les échoppes maintenues fermées par les propriétaires.
Le maire n’a eu de cesse de lutter vivement contre l’opération ville morte, parce que ne voulant pas que les activités commerciales soient au point mort et que son territoire soit paralysé. Lors de la période de la dernière élection présidentielle, en dépit des menaces des séparatistes, Patrick Ekema Esunge a tenu des campagnes et des activités en faveur de Paul Biya président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Tout récemment, le Maire a fait une sortie dans laquelle, il fustige l’idéologie prônée par les séparatistes et dont ils se servent pour enrôler les jeunes.
En parlant de cette idéologie, Patrick Ekema Esunge a demandé aux séparatistes d’arrêter de tromper les jeunes en ce qui concerne la question de l’emploi au Cameroun. « Mon message est que nos frères devraient cesser de tromper nos frères plus jeunes. Il n’y a pas de nation dans laquelle tout le monde travaille et aucune économie dans ce monde où l’État se positionne comme un employeur géant. Nous devrions faire preuve de créativité », a-t-il déclaré.
Liliane N.