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Les populations de la ville de Bamenda n'ont pas pour intention de boycotter les élections locales. Une marche de protestation a eu lieu le 07 février à Bamenda pour contester la décision des sécessionnistes.

 

Les informations selon lesquelles les habitants des régions dites anglophones au Cameroun veulent boycotter les élections locales de ce dimanche sont fausses. 

Depuis la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat en vue des élections municipales et législatives, les sécessionnistes n'ont cessé de proférer des menaces et de multiplier des attaques. Objectif, empêcher la tenue des élections dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où ils sèment la terreur depuis plus de trois ans. Une semaine avant la tenue dudit scrutin, ils ont annoncé une opération de Lock Down dans ces région, ce qui empêcherait les citoyens d'exprimer leurs choix.

Mais cette menace ne suffit pas pour arrêter les citoyens. Ils sont bien engagés à accomplir leur devoir citoyen qui est celui de voter leurs représentants. C'est dans ce sens qu'ils étaient dans la rue vendredi 07 février. Dans la localité de Wum, les populations ont continué de vaquer à leurs occupations protestant ainsi cette mesure qui les invite à rester confinées chez elles.

En ce jour de clôture de campagne électorale Populations et autorités administratives de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest Cameroun, ont marché dans les rues de la ville en signe d'opposition aux instructions des leaders séparatistes. L'objectif de cette marche de protestation était d'emmener la population à circuler et à voter sans craintes.

Les camerounais sont conscients de l'enjeu que représente ce double scrutin et des risques auxquels s'opposent les acteurs du boycott actif. Des mesures de sécurité ont été prises dans ces deux régions sinistrées afin d'assurer la sécurité des électeurs le jour du vote. 

Lire aussi : Municipales et Législatives 2020 : Voici pourquoi les Camerounais doivent accomplir leur devoir citoyen 

 

 

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L’armée a sillonné quelques artères du chef-lieu de la région du Nord-Ouest, ce lundi 27 janvier 2020.

 

C’est une action qui visait à contrecarrer le Lock down des groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). L’armée a décidé de marcher dans quelques artères de la ville de Bamenda. Elle a ainsi dit non à l’opération plus connue sous le nom de villes mortes et qui est imposée aux populations par les séparatistes. Les populations la plupart du temps contraintes à se plier à ladite opération, a salué cette marche, en poussant un ouf de soulagement.

A titre de rappel, les séparatistes ont appelé les populations anglophones, les parlementaires du Noso, les élus locaux des régions suscitées, à boycotter les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Ils ont produit un communiqué dans lequel, ils menacent les populations. Ils menacent toute personne qui irait aux urnes le jour du vote du double scrutin susmentionné. Ils ont même promis de perturber les élections locales, pour lesquelles les partis politiques en compétition se battent depuis le 25 janvier 2020, sur le terrain. Ils ont indiqué dans leur communiqué qu’ils feront un Lock down entre la période allant 07 au 12 février prochain.

L’armée a donc décidé de barrer la route aux séparatistes ce matin de lundi. Un ras-le-bol partagé par une bonne frange de la population de Bamenda qui n’en peut plus des exactions des sécessionnistes. On se souvient qu’au tout début de ce mois de janvier, les habitants de Balikumbat, localité du Nord-Ouest, très fâchés, ont détruit des camps détenus par les sécessionnistes. Selon Quetong Anderson Kongueh le Préfet du NgoKetunjia, les habitants de Balikumbat avaient réussi à mettre ma main un important stock d’armes appartenant aux séparatistes. Cette action des populations de Balikumbat faisait suite au fait qu’un conducteur de moto s’était vu arraché son engin par les Amba boys qui lui demandaient de l’argent avant de le laisser passer. Ayant dit qu’il n’avait pas de sou, ils avaient alors pris sa moto.

 

Liliane N.

 

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Entre assassinats, rapts, destruction des édifices publics, la violence se manifeste sous toutes ses formes dans les deux régions anglophones.

 

Comme si c’était hier, on se rappelle que la crise sociopolitique a débuté en fin novembre 2016. Tout a commencé par des revendications corporatistes. Ces revendications étaient portées par les enseignants, les avocats et les étudiants de l’Université de Buéa. La marginalisation étant le point central de ces revendications, les avocats et les enseignants étaient descendus dans la rue pour manifester. Cependant, les premières réponses du gouvernement n’avaient pas suffi à calmer la tension et apaiser les parties prenantes.

Les positions se radicalisant, on a assisté comme un jeu d’enfant à la naissance d’un nouveau mouvement. Il se fait appeler mouvement sécessionniste. Ses partisans, membres sont appelés les séparatistes. Ils prônent l’idée de la sécession. Ils sont entrés dans la crise sociopolitique et ont rendu sa résolution quasiment difficile. Voulant rectifier le tir après que certains membres du gouvernement aient déclaré qu’il n’y avait pas de problème anglophone au Cameroun, il y a eu pour répondre aux besoins des enseignants, un redéploiement du personnel. Et du côté des avocats, la traduction du texte Ohada, l’inscription à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature une section Common law.

Malheureusement cela n’a pas suffi. Car les séparatistes décidés à implanter dans les esprits l’idéologie de la partition du Cameroun, ont eu recours à la terreur. Les opérations de ville morte, Lock down sont nées. Les rapts avec demande de rançon, les kidnappings avec assassinat ont vu le jour. Les édifices publics comme les établissements scolaires, les hôpitaux ont été incendiés et le sont toujours. Dans toute cette violence, les couches défavorisées comme les enfants et les femmes ne sont nullement épargnées.

L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch parle d’au moins 130 civils tués au cours de plus de 100 incidents. Des milliers de personnes ont été contraintes de fuir les régions anglophones. La violence s’est accrue au point où les sécessionnistes se réclamant de la république fantôme d’ambazonie s’en prennent aujourd’hui ouvertement à ceux qui ne partagent pas leur idéologie.

Malgré la tenue du Grand dialogue national, la situation n’a pas changé sur le terrain.

Lire aussi : Le Cameroun 6e dans le Top 10 des pays africains exposés aux massacres de masse

 

Liliane N. 

 

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Le train de la rentrée scolaire 2019-2020 a quitté la gare ce matin. Mais, en prélude à celle-ci, l’honorable Fritz Ngeka Etoke a payé la pension de 200 enfants à Tiko.

 

La semaine dernière, l’honorable Fritz Ngeka Etoke a fait un don pour la rentrée des classes à Tiko, une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et le département de Fako ou règne depuis plus de deux ans la crise dite anglophone. Il a offert 10 000 cahiers d’exercices d’une valeur de 3 millions de francs CFA aux victimes de la crise dite anglophone. Plus précisément aux orphelins et aux enfants des écoles de sports de Fako. A-t-on appris de plusieurs sources.

De même, la grande famille de l’éducation de base n’a pas été oubliée. Fritz Ngeka Etoke lui a offert des cartons de livres, de craies et des stylos à partager avec les enseignants ce 2 septembre 2019. Le député a également payé les frais de scolarité de 200 enfants déplacés à Fako. « L’éducation de nos enfants ne devrait pas être sacrifiée à l’alter de la politique », a déclaré le parlementaire.

Il a également encouragé les parents à envoyer leurs enfants à l’école ce lundi 02 septembre malgré que, les activités soient bloquées dans plusieurs localités anglophones du pays en raison du mot d'ordre lancé la semaine dernière par les séparatistes appelé « Lockdown ». Les « lockdown » étant des villes mortes de plus de dix jours, pour les séparatistes, c'est une façon de couper les régions anglophones, du Cameroun, du réseau des autres régions du pays.

Pendant cette période de villes mortes, il n’existe pas d'activité, pas de circulation : les habitants sont appelés à rester chez eux. Et pour veiller à ce que ce lock down soit respecté les groupes armés s'attaquent à ceux qui ouvrent les commerces. Des coups de feu retentissent souvent et l'armée est déployée sur le terrain pour se lancer aux trousses des hommes armés.

Mais cette fois-ci, il règne cependant une confusion sur la durée du « Lockdown » car trois communiqués ont été rendus publics par trois factions armées. Le premier mentionne trois semaines de ville morte à compter de mardi 27 août 2019, le second évoque deux semaines à compter du 2 septembre, qui est la date de la rentrée scolaire, et la dernière faction parle plutôt d'une rentrée morte en zone en anglophone.

Si rien n’est fait, le nouveau lockdown devrait aggraver la crise de l’éducation qui frappe les régions anglophones depuis le début du conflit. Selon des chiffres publiés par l’ONU en février dernier, 4437 écoles avaient été fermées en raison des violences. Selon la même source, près de 600 000 enfants seraient aujourd’hui non scolarisés, soit près d’un élève sur trois. Ce qui fait du secteur de l’éducation, l’un des plus touchés par les affres du conflit.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le campus du collège Christ Roi de Tiko dans la région du Sud-Ouest est ouvert aux élèves depuis quelques semaines déjà et, certaines sources annoncent que pas moins de 650 élèves ont regagné les dortoirs de cet internat anglophone, où la reprise des cours est effective depuis lundi 26 août.

 

Dans les salles de classe, les enseignants sont tous présents, l’ambiance est studieuse. L’établissement est discrètement surveillé par des agents du Bataillon spécial amphibie (BSA) habillés en civil, afin de ne pas effrayer les apprenants.

Les promoteurs de ces établissements confessionnels ont établi leur programme, en tenant compte de la situation de crise qui prévaut dans ces zones, depuis un peu plus de trois ans maintenant.  Cette année, peut être plus que par le passé, le grand enjeu reste celui du retour en classes, des jeunes élèves du Nord et du Sud Ouest.

Ce n’est malheureusement pas la même affluence qu’on a remarqué ce lundi, jour de rentrée des classes au sein des autres établissements scolaires de la région, de même qu’à Bamenda et ses environs. Dès les premières heures de la matinée, quelques informations faisaient état des affrontements entre sécessionnistes et Forces de Défense et de Sécurité dans le Lebialem.

 

Un secteur éducatif impacté

Sur Facebook, Mark Bareta affirme que « les élèves ne peuvent rien apprendre lorsque les balles fusent au dessus de leurs têtes ». Ses compères sont dans la même logique et disent que l’école ne peut reprendre dans le contexte sécuritaire actuel.

Une position qui a trouvé un nouveau point d’ancrage : La condamnation d’Ayuk Tabe et de ses complices. Les milices sécessionnistes ont décrété un  « lock down ». Une campagne de terreur qui prend effet ce 02 Septembre et s’achève le 16 du mois en cours.

Une attitude de défiance de l’autorité de l’Etat qui a amené l’Unesco à accuser les terroristes ambazoniens de violer l’un des Droits Fondamentaux des enfants : l’Education.

Une sortie qui a amené Mark Bareta, très actif dans les réseaux sociaux, notamment Facebook, à présenter d’autres revendications, dont l’instauration des écoles communautaires, placées sous l’égide de l’ONU : « Nous attendons que l’ONU intervienne et crée des zones franches pour les écoles, a lancé Mark Bareta, ce n’est que de cette manière que les classes pourront reprendre ».  

 

La campagne « Back to school »

Sans tenir compte des élucubrations de ces individus sans foi ni loi, conscients d’avoir derrière lui la grande majorité de la population, lasse de subir une violence dont elle ne perçoit plus les véritables enjeux, le gouvernement a lancé la campagne « Back to school ». De nombreuses personnalités sont descendues sur le terrain, ces dernières semaines, afin d’inviter les parents, à prendre conscience du tort qu’ils causent à leur progéniture, en protégeant et en respectant les mots d’ordre de villes mortes initiées par les ambazoniens.

La terreur est certes toujours présente. Les responsables et chefs d’établissements se gardent de prendre part au débat ; ils ont peur d’être victimes des attaques sournoises, des enlèvements et autres assassinats. C’est certainement la raison pour laquelle, au cours des prochains jours, l’on va remarquer une  rentrée à plusieurs vitesses : « Si les campus tels ceux de St Francis de Kumba, Repaccol de Mutengene, Lady of lourds, Sacred heart de Bamenda ou encore Bishop Rogan de Buea où loge désormais le célèbre collège Sasse ont déjà la tête à l’école, la reprise dans les lycées, cibles privilégiés des milices, demeure une incertitude.

 

Depuis le début de la crise, les statistiques présentent un bilan très lourd  

Près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame et font de l’éducation, l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est par voie de communiqué que l’information de cette institution universitaire a été rendue publique.

 

Dans la norme, le concours d’entrée à l’Ecole de Technologie de l'Université de Bamenda devait se dérouler du 14 septembre au 06 octobre 2019. Ledit concours n’aura plus lieu à cette période. Il est reporté à une date ultérieure. C’est la substance du communiqué de presse que vient de signer Tani Victor Banlilon, le Chef de service de l’administration centrale de l'Université de Bamenda.

Dans ledit communiqué cependant, l’autorité ne donne pas les raisons de ce report. Toutefois, des sources indiquent que cette décision de reporter à une date ultérieure le concours d’entrée à l’Ecole de Technologie de l'Université de Bamenda, est la conséquence de l’opération Lock down lancée par les groupes séparatistes. La date initiale de l’examen suscité  coïncide avec les périodes durant lesquelles les sécessionnistes veulent maintenir les villes des régions anglophones en mode paralysie. Ces régions étant bien évidemment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Il faut noter que d’après certaines de nos sources, cette opération de Lock down a bel et bien débuté hier, mardi 27 août 2019 dans la ville de Bamenda. Il faut rappeler que ladite opération vise à perturber une fois de plus la rentrée scolaire qui aura lieu sur toute l’étendue du territoire camerounais, le 2 septembre prochain. Elle est prévue se tenir du 26 août au 16 septembre 2019.

Les populations ont été informées de sa tenue par un message qui a circulé sur la toile. Certains habitants des deux régions anglophones qui tiennent à scolariser leurs enfants, ont choisi de fuir leurs zones d’habitation. L’exode a eu lieu le weekend dernier. Avec donc ce Lock down le retour à l’école des enfants des zones anglophones reste hypothétique, malgré le fait que le gouvernement rassure. Il indique que des mesures sécuritaires vont être prises.

 

Liliane N. 

 

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Cette opération vise à mettre en péril la rentrée scolaire dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

 

En dépit des appels au retour au calme et à une reprise effective des classes dans les régions anglophones, les groupes séparatistes maintiennent leur désir d’empêcher les enfants de ces parties du pays, d’aller à l’école. En passant par la toile, les réseaux sociaux, ceux-ci viennent de dévoiler leur intention de plonger le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dans un état de paralysie qui va s’étendre du 26 août au 16 septembre 2019. Ils menacent d’organiser leur fameuse opération baptisée « Lock down ».

Une opération qui n’est pas assez éloignée de celle baptisée «ville morte ». Durant celle-ci, les populations sont contraintes de rester chez elles, de fermer leurs commerces. Les villes vivent au ralenti et les rues sont désertes. Cependant, la particularité de ce nouveau « Lock down » est qu’il est question d’empêcher les enfants des régions anglophones de prendre part à la rentrée scolaire prévue pour le 2 septembre prochain.

Selon nos sources, cette opération de « Lock down » n’est pas acceptée par tous les séparatistes. A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que ladite opération n’est pas agréée par tous les dirigeants des groupes sécessionnistes. Le désaccord avait été révélé par un communiqué signé par dix des dirigeants ambazoniens. Dans ledit communiqué datant du 04 août 2019, ils demandaient aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations.

L’organisation de l’opération « Lock down » était refusée au motif, de que cette décision a été prise sans le consentement du haut commandement militaire de la république imaginaire fédérale d’Ambazonie. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain.

Pour revenir au nouveau « Lock down », la faction des séparatistes qui est favorable, fait savoir que c’est une mesure sui intervient comme réponse au verdict du Tribunal militaire condamnant à vie Sisiku Ayuk Tabe et compagnie.

 

Liliane N.

 

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 Cette opération villes mortes pénalise et met en mal les opérateurs économiques desdites régions.

 

C’est depuis le 5 février 2019 que les groupes séparatistes présents au Nord-Ouest et au Sud-Ouest ont lancé l’opération Lock down, ce qui signifie en français, verrouillage. Ladite opération vise à empêcher les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à prendre part aux activités de célébration de la 53e édition de la Fête de la Jeunesse qui aura lieu le 11 février 2019. Les ambazoniens ont donc de ce fait indiqué que le Lock down va prendre fin le 15 février prochain.

En attendant, ce sont les populations qui paient le plus lourd tribut. Car avec cette opération similaire à celle des villes mortes, il est question de ne laisser ni entrer ni sortir les personnes dans les deux régions. D’après l’une de nos sources, ça fait déjà trois jours qu’aucun voyageur ne s’est rendu à une gare routière. Les chauffeurs visiblement impuissants ne savent plus à quel saint se vouer et appellent à l’aide. Ils demandent aux autorités d’intervenir pour rassurer la population car depuis qu’aucun véhicule n’entre ou ne sort de la gare, c’est un grand manque à gagner pour ces agences de transport qui desservent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

Il faut noter que c’est la première fois que les populations vivant dans les régions anglophones font face à cette nouvelle opération. Elles ont été habituées aux villes mortes. Une opération vivement combattue par les autorités à l’instar de Patrick Ekema Esunje le Maire de Buea. Son objectif est de mettre totalement fin aux villes mortes en 2019. En décembre 2018, il avait par conséquent réuni les chefs d’entreprises, les chauffeurs de taxis et les transporteurs routiers, qui ont pris l’engagement de mener leurs activités sans crainte durant la nouvelle année. Le Maire avait pour sa part fait la promesse d’entreprendre des actions afin que les entreprises ayant subi des pertes depuis le début des villes mortes, en fin d’année 2016 au plus fort de la crise anglophone, soient dédommagées.

Pour contrecarrer l’opération des villes mortes, Patrick Ekema Esunge est allé jusqu’à prendre comme mesure, la mise à la disposition de 10 litres de carburant à chaque conducteur de taxi, qui braverait cette interdiction des groupes séparatistes armés. Toutefois nos sources révèlent que par crainte de représailles, les conducteurs de taxis de la ville de Buea qui saluent au passage la mesure du Maire, préfèrent tout de même, utiliser la dotation de carburant pour les autres jours.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01