N’ayant pas réussi à tendre une embuscade, selon notre source, ils ont été pris de cours par la riposte des forces de Défense et de Sécurité et en s’enfuyant, les rescapés n’ont pas réussi à emporter les corps de leurs complices.
« Je ne peux vous donner le nom de la personnalité qui passait et brusquement, les amba boys sont apparus devant le cortège et ont ouvert le feu. Malheureusement pour eux, la riposte ne s’est pas fait attendre. Dans le cortège, il y avait les Gendarmes, les éléments du BIM et ceux du BIR… Vous savez, ils ont décidé d’imiter les boko haram. Quand ils peuvent, ils ne veulent plus abandonner les corps de leurs camarades sur les champs de bataille…».
Un regain de violence, malgré les dispositions gouvernementales prises pour un retour à la paix
La condamnation d’Ayuk Tabe et Cie à la prison à perpétuité est aujourd’hui, le prétexte utilisé par ces individus assoiffés de sang. Pour accomplir leur sombre dessein, ils n’hésitent pas à avancer n’importe quelle allégation, pour justifier leurs actes barbares.
Certainement, le cortège qu’ils ont voulu attaquer ce Mercredi, fait partie des caravanes qui sillonnent le Nord et le Sud Ouest, afin d’inciter les parents à envoyer leurs enfants à l’école.
Ces derniers, depuis le début de la crise, n’ont pu avoir accès à la moindre éducation, ce qui, selon le Arsène Onana, Homme politique est une atteinte à leur Droits les plus fondamentaux : « les faits sont là, les actes sont là, nous en sommes tous témoins. Tout enfant a droit à la vie, à l’éducation, à la santé, à la sécurité. Il est donc du devoir des pouvoirs publics, mais aussi de la communauté nationale toute entière de faire tout ce qui est humainement possible pour que ces droits fondamentaux soient assurés… Cette année encore, les apôtres de la division, veulent semer la peur dans les esprits, pour empêcher les enfants innocents d’avoir une année scolaire normale. Force est de regretter, que principalement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des esprits malveillants semblent déterminés à faire usage de violence extrême, au but que le droit fondamental à l’éducation ne soit pas une réalité pour les enfants de ces régions, cette année encore.
C’est inacceptable ! C’est inadmissible ! Je choisis de me tenir loin des considérations socio-politico-judiciaires sous-jacentes, pour décrier ces actes qui mettent en danger, l’avenir de ces enfants qui ne demandent qu’à construire leur avenir… ».
Des Forces de Défenses et de Sécurité toujours professionnelles
Ces dernières, en dehors de quelques brebis galeuses, se tiennent à côté des populations, dans un esprit de sacrifice afin de leur donner la possibilité de vivre normalement. Fort heureusement, assure notre source, « Ces dernières ne se laissent pratiquement plus influencer par es annonces de villes mortes. Elles ne demandent qu’à reprendre le cours normal de leur vie et refusent désormais de servir de couverture aux terroristes qui essayent de se fondre dans la masse… ».
Nicole Ricci Minyem