L’annonce a été faite ce Marti par François Legault - Premier ministre québécois : « Je suis triste de savoir qu’une femme de 54 ans en pleine forme (…) est décédée parce qu’elle a été vaccinée. C’est dur à prendre ».
La femme, dont l’identité n’a pas été révélée, « est décédée d’une thrombose cérébrale suite à une vaccination d’AstraZeneca », a indiqué de son côté le Dr Horacio Arruda, directeur de la Santé publique du Québec. Elle avait reçu un traitement médical, qui n’a pas « fonctionné », a-t-il précisé.
Le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, a pour sa part tenté de ne pas laisser s’amplifier les doutes envers ce vaccin et la vaccination en général.
« On savait que des complications graves, il y a en avait une sur 100.000 (doses administrées), mais il faut penser qu’à date, on a eu plus de 400.000 personnes qui ont été vaccinées avec AstraZeneca », a-t-il déclaré. Ce décès « ne devrait pas changer » la stratégie d’utilisation de ce vaccin au Québec, recommandé pour les plus de 45 ans, a d’ailleurs précisé le Dr Arruda.
Trudeau vacciné avec AstraZeneca
En fin de semaine, les autorités canadiennes avaient indiqué qu’un peu plus de 1,1 million de doses du vaccin d’AstraZeneca, l’un des quatre autorisés par Ottawa, avaient été administrées au Canada.
Seuls quatre cas de caillots sanguins associés à de faibles plaquettes avaient jusque-là été signalés dans le pays. Le Premier ministre Justin Trudeau a lui-même reçu vendredi une première dose du vaccin.
Pendant ce temps, l’Union Européenne réclame ses doses de vaccin
Une information donnée par la Commission européenne ce lundi : « Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en œuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure ».
25 % des doses livrées au premier semestre
AstraZeneca n’a livré au premier trimestre que 30 millions de doses à l’UE sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévus.
L’action en justice a été lancée vendredi « au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept Etats membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure », a-t-il ajouté, sans préciser la juridiction saisie.
Le contrat de l’Union européenne avec AstraZeneca, dont une version censurée a été rendue publique, est un contrat de droit belge, précisant que le laboratoire, la Commission et les Etats s’engagent à régler tout litige éventuel « devant la juridiction exclusive de tribunaux établis à Bruxelles ».
N.R.M
Le projet intitulé «Partenariat en actions universités-communautés locales pour le développement de systèmes agro forestiers résilients aux changements climatiques au Cameroun (Padesar3c) », va contribuer à la formation du personnel camerounais, notamment trois PhD et six Masters 2. Ces derniers seront outillés sur des sujets tels que la séquestration du Carbone forestier reposant sur la gestion durable des systèmes agro forestiers, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, on va leur donner des arguments afin qu’ils puissent réaliser les objets de développement durable des Nations Unies d’ici 2030.
De ce fait, l’Université Laval et ses nouveaux partenaires (ABIOGet et l’Université de Dschang) vont travailler au renforcement des capacités des agriculteurs camerounais, ils auront l’opportunité de collaborer afin de rendre effectif, le développement local. Des travaux de recherche seront par ailleurs menés sur la notion de séquestration du Carbone dans le cadre de la gestion durable des systèmes agro forestiers, ce qui va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Avant la rencontre de ce lundi, le ministre de l’environnement et de la Protection de la Nature Hélé Pierre avait au préalable, organisé un atelier d’imprégnation. A cet effet, il a eu à préciser qu’ « Il s’agit d’un atelier extrêmement bénéfique et rentable pour le Cameroun. Les différents acteurs y trouveront concrètement des éléments à capitaliser. Le partenariat que nous avons signé avec ABIOGet consiste à amener les acteurs du système agro forestier à prendre des actions qui son résilientes aux changements climatiques. Un deuxième avantage que je relève et, qui est bénéfique pour notre pays, c’est ce côté encadrement académique qui nous est apporté par les Universités de Dschang et LAVAL du Québec. Nous avons également ABIOGet qui est une ONG camerounaise, qui va s’étendre sur terrain avec les populations, pour le reboisement et qui va donc viser à réduire et à l’acte ».
Le projet « Partenariat en actions universités-communautés locales pour le développement de systèmes agro forestiers résilients aux changements climatiques au Cameroun (Padesar3c) va aller au-delà de deux ans. Il est financé sur fond vert, par le gouvernement du Québec, comme l’indique Myriam Fortin, Conseillère à la coopération et à la Francophonie et représentante du Gouvernement du Québec : « Ce projet a véritablement été lancé en 2015, lors de la Cop 21 à Paris, par le Premier Ministre du Québec de l’époque. Il y a eu deux appels à projets et une douzaine ont été financés par le fond vert du Québec, dont les revenus proviennent de notre marché du carbone. Présentement, il y a une analyse en cours, en vue de poursuivre ce programme de coopération climatique internationale. Pour le moment ce sont des programmes qui sont en démarrage. On souhaite dès à présent, voir les résultats concrets de ces projets-là, en adaptation aux changements climatiques. Notre ambition est de vivre concrètement les impacts souhaités dans les pays où ils sont mis en œuvre. Jusqu’ici, nous sommes très satisfaits de l’engagement du Ministère de l’Environnement du Cameroun, qui ne ménage pas ses efforts dans la mise en œuvre ainsi que la capitalisation de ce projet. Nous continuons, quant à nous, à la mise en place d’une coopération climatique avec les autres pays francophones d’Afrique, qui sont nos partenaires privilégiés pour atteindre le développement durable ».
Cette responsable est également revenue sur l’aspect financier du projet : « Il est aussi important de souligner que la contribution du Gouvernement du Québec pour ce projet est de l’ordre de 860 000 dollars canadien. C’est un projet en partenariat avec l’Université LAVAL ce qui fait un total d’environ 1 200 000 de dollars canadien, soit une contribution de près de 375 millions de Fcfa».
Nicole Ricci Minyem