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Le Directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom vient de signer avec son homologue, Charles Booto à Ngon, de l’Agence nationale des normes et de la qualité (Anor), une convention visant à améliorer la compétitivité de cette structure portuaire jeune. L’accord qui est d’une durée de cinq ans renouvelable, porte sur cinq points, apprend-on de sources concordantes. 

 

Selon les explications de cette autorité portuaire en activité depuis 2018, le premier point est relatif à l’amélioration et l’homologation des normes des produits, installations, services, compétences, processus et systèmes de management en relation avec le secteur portuaire. 

Quant au deuxième aspect, il concerne le contrôle du respect de la réglementation liée à la gestion du PAK, rentrant dans le cadre du domaine de compétence de l’Anor. En ce qui concerne le troisième point, il s’agit de l’évaluation de la conformité aux normes et la promotion de la démarche qualité dans le secteur portuaire. 

S’agissant de l’avant dernier volet, c’est le renforcement des capacités des personnels du PAK sur les normes nationales et internationales applicables au secteur portuaire qui va être mis en exergue. Le dernier aspect, se penche sur l’opérationnalisation du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun. 

Pour le Directeur général du PAK, Patrice Melom, « l’une de nos attentes est que le partenariat avec l’Anor permette, à terme, d’asseoir la confiance des opérateurs du secteur maritime pour notre plateforme portuaire, en faisant de Kribi une destination attractive pour les partenaires nationaux et étrangers ». 

Le PAK a obtenu une certification au code ISPS en 2018. C’est une reconnaissance de la conformité de ses procédures mises en œuvre pour le traitement des opérations de trafics conteneurs et conventionnels. En rappel, le 07 mai dernier, le Président de la République Paul Biya avait pris un décret portant approbation des statuts du Port autonome de Kribi.

 

Innocent D H

 

Published in Entreprises

Tel est l’axe de réflexion proposé par Anne Feconde Noah, Porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.

 

« Si l'optimisation de la dépense publique a toujours été une préoccupation majeure au Cameroun, la survenance de la crise de la Covid-19 et son inévitable impact économique sur les prévisions budgétaires, en font désormais un impératif.

Au nombre des postes de dépenses à questionner dans l'urgence, il y a ceux issus de la superposition de structures publiques et parapubliques budgétivores, mais ayant soit le même objet, soit des objets raprochables.

Cette superposition est visible dans plusieurs secteurs, mais je prendrais comme exemple d'illustration, celui des petites et moyennes entreprises, dans lequel ce système de doublonnage multiplie les doubles emplois. Un toilettage y est nécessaire.

Il existe au Cameroun :

1- Un ministère des PME

2- Une banque des PME

3- Un bureau de mise à niveau des PME

4- Une agence de promotion des PME

5- Une agence de promotion des investissements dont l'objet est certes plus étendue.

Si la pertinence du ministère des PME est évidente même si l'on essaye encore de mieux cerner son apport réel, tout comme celle de la banque des PME, qui devrait néanmoins être refinancée ; il y a lieu de questionner l'apport des structures 3 et 4. 

Toutes les 2 coûtent chers à l'Etat, en terme de fonctionnement, mais encore leurs missions sont similaires. Même les jeux de mots les plus subtils, ne sauraient faire de différence nette entre les deux structures susvisées.

D’ailleurs c'est très laborieux de leur trouver un impact avéré sur le rayonnement des PME locales. L'agence de promotion des investissements privés quant à elle, interroge sur la traçabilité de ses résultats, au regard des espoirs que sa création a suscités.

Même si elle n'est pas limitée aux seules PME, leur promotion doit légitimement faire partie de ses missions si l'on s'en tient à son objet.

Au lieu de maintenir l'agence de promotion des PME, et le bureau de mise à niveau des PME, l'API dont le potentiel est sous utilisé, pourrait reprendre leurs missions.

La promotion des PME se ferait entre autre par le bénéfice des incitations visées par la loi n0 2013/004 du 18 Avril 2013,et naturellement la formation.

Jusqu'ici l'API même n'échappe pas à l'opacité des procédures désormais naturelle au Cameroun, malgré son incidence négative sur la réputation et l'économie de notre pays. C'est le moment de travailler sur ce point, pour plus d'efficacité.

L'agence de promotion des investissements privés a quelquefois délivré des agréments à des investisseurs étrangers, qui s'en seraient servis pour lever des financements et se fondre dans la nature. Sans égards pour les projets initiaux.

Il est temps de donner la priorité aux investissements privés locaux, dont le suivi est plus aisé, mais dont les activités génèrent également des recettes à l'Etat.

Pour amortir l'impact économique de la COVID-19, la dissolution de l'APM et du BMNPME est une solution, ou tout au moins leur transformation en des directions logées au sein du ministère des PME.

Dans une telle hypothèse, les personnels seraient redéployés au ministère et à l'API. L'ANOR devrait de la même façon être logé au MINMIDT.

C'est une solution applicable à tous les cas similaires ».

 

N.R.M

 

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Deux mois après que le Cameroun se soit engagé à lutter contre cette maladie, et presqu’un mois après la décision du port obligatoire des masques faciaux par tous les camerounais, c’est maintenant que la Cicam met à la disposition des citoyens, des cache-nez. Et à quel prix ?

 

Les masques faciaux conçus par la Cicam sont sur le marché depuis ce jeudi matin 07 mai 2020. Soit deux mois pratiquement après que le Cameroun se soit complètement engagé dans la lutte contre le virus et un mois après que le gouvernement ait décidé du port obligatoire du masque par tous les camerounais ((le 09 avril pour application dès le 13 avril 2020).

Seulement, il s’agit d’un retard qu’on peut comprendre quand on observe la qualité du produit qui vient de sortir des usines de la Cicam. Il était bon dans un premier temps de procéder à la composition du type de tissu approprié. C’est-à-dire un tissu fait avec du coton à 100%. Mais un tissu respectant les conditions techniques de barrage pour les virus au travers de dépôt des projections sur le tissu.

Il fallait également que le dosage du coton permette à la fois de bloquer le virus mais aussi à celui qui le porte de continuer de respirer mieux qu’avec les autres masques en tissu. Une fois cette étape passée, il était nécessaire de procéder à des tests de performances ainsi qu’à des tests de résistances après lavage.

C’est à l’issue de cette batterie de tests que la Cicam peut affirmer avec certitude que le masque facial qu’ils mettent à la disposition des camerounais est 100% coton, lavable à 15 reprises précisément et ce dans des conditions précises. Notamment, à 60° C en 30 minutes. Et vous pouvez le repasser et le reporter. La qualité de ce masque a été validée par le ministère de l’Industrie et par l’ANOR.

Pour le montant de l’unité, il faut le dire, il est exorbitant. Un masque facial à 1300 fcfa par ces temps de crise, c’est cher payé. Puisqu’il ne faut pas oublier que l’activité économique tourne au ralenti et les camerounais sont de plus en plus démunis. Quand bien même ce serait une occasion pour la Cicam de faire du chiffre d’affaire, il faut reconnaître que ce n’est pas judicieux.

En ce temps de crise où tout le monde se serre la ceinture, on se serait attendu à ce que la Cicam y participe. Et à défaut de procéder à des distributions gratuites, il aurait été plus intéressant de le donner aux camerounais à un prix raisonnable. Le cache nez coûte 1300 fcfa l’unité. D’après les arguments défendus par certains proches de la maison 1300 fcfa divisé par 15 lavages revient à 86 f l’utilisation. Un argument spécieux.

Riposte contre le Covid-19 : La Cicam va produire 15 millions de masques sécurisés et normalisés par mois

 

Stéphane NZESSEU

 

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Augustin Tamba le Maire de la Commune de Yaoundé 7 pense qu’avec une subvention de l’Etat aux Collectivités territoriales, cette mesure pourrait s’appliquer facilement. 

 

Augustin Tamba est passé sur les antennes du Poste national ce matin de 14 avril 2020. Il a été questionné sur la mesure du port généralisé du masque décidé par le gouvernement et qui a pris effet hier, 13 avril 2020. Pour l’autorité municipale, les collectivités territoriales décentralisées doivent bénéficier d’une certaine subvention. Parce que tous les camerounais ne sont pas capables de s’offrir un masque. «Toutes les populations n’ont pas 300 FCFA», a déclaré le Maire qui a toutefois indiqué que la mesure est bonne. Pour Augustin Tamba, la subvention dont il parle permettra à ce que la mesure soit mieux implémentée sur le terrain.

 

A titre de rappel, c’est la semaine dernière, que Joseph Dion Ngute au terme d’une réunion d’évaluation de la stratégie de riposte contre la pandémie du Coronavirus, a indiqué que 7 nouvelles mesures ont été adoptées. Parmi ces nouvelles mesures, figure en premier lieu, relative au port généralisé du masque dans tous les espaces ouverts au public. Le chef du gouvernement dans la déclaration sanctionnant cette reunion interministérielle, a indiqué que “le Ministre de l’industrie a été instruit de publier les normes et spécifications techniques, en vue d’une production massive et locale des masques”.

 

Et justement, suivant cette instruction, Gabriel Nkodo le Ministre de l’Industrie vient de signer un arrêté qui fixe la norme de production des masques et autres équipements de protection. Dans cet arrêté, le Ministre précise que tous les types de produits définis dans les présentes normes et vendus sur le territoire national sont soumis à la procédure de certification au préalable, avant toute mise en circulation et distribution. Et le certificat de conformité à la norme, s’obtient auprès de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), à la demande du producteur. Ce qui renvoie à dire que toute vente de masque et équipement de protection qui ne respectent pas les normes prescrite est interdite sur le territoire, sous peine des sanctions prévues par la réglementation.

 

Liliane N.

   

 

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Une opération de contrôle du secteur des cosmétiques est en cours dans les villes de Yaoundé, Douala et bientôt Bafoussam. 

 

Cette opération est menée par les agents de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce. En effet, elle vise le respect des dispositions législatives et réglementaire en matière de normes et de qualités chez les opérateurs locaux, renseigne Cameroon Tribune.

Selon le chef de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes, Aline Elemva-Amana, il est question de faire un état des lieux du marché des cosmétiques. « On procède actuellement au recensement des producteurs locaux, voir comment ils sont installés et dans quelles conditions ils travaillent. Il s’agit aussi de vérifier si les produits fabriqués sont conformes aux normes prescrites », a-t-elle indiqué.

Notons que, ces contrôles portent sur la conformité d’une quinzaine de normes liées aux produits cosmétiques. Il s’agit notamment de la norme générale des produits cosmétiques, des normes relatives aux caractéristiques des pâtes d’dentifrices et des savons de toilettes, des normes concernant des propriétés des bains dermatologiques, des gels de douche, des parfums, des lotions et des crèmes. Des normes sur les bonnes pratiques de fabrication des cosmétiques, sur la détection et la recherche de certains microbes et bactéries et la norme générale d’étiquetage et d’hygiène.

Lire aussi : Qualités des produits de santé proposés pour la consommation : Les entrepreneurs des PME outillés

Si la plupart des producteurs des cosmétiques sont au courant de l’existence de ces normes, beaucoup rechignent à acquérir auprès de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), les différents certificats de conformité aux normes en vigueur dans le secteur de la cosmétique. Ils invoquent la cherté desdits certificats.

Un argument balayé par Aline Elemva-Amana qui dit que les services de l’Anor sont attentifs et réceptifs à ce type de sollicitation. « La majorité des locaux préfèrent travailler dans la clandestinité. Beaucoup ne sont pas déclarés. Il est aussi question pendant ces opérations de les débusquer. » Explique le chef de la brigade.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est le nombre de référentiels réglementaires que l’Agence des normes et de la qualité a élaboré depuis sa création en 2009. Parmi elles, 305 sont d’application obligatoire.

 

Depuis sa création, l’Agence des normes et de la qualité (Anor) a déjà entériné quelque 2 732 normes, sous l’impulsion de comités techniques qui sont au nombre de 56 à ce jour. Parmi ces normes, rapporte Eco Matin, 180 ont récemment été érigées en règlements techniques. Ajoutées aux 125 premières, cela fait un total de 305 règlements techniques, qui sont en fait des normes d’application obligatoire.

Celles-ci concernent plusieurs domaines, entre autres, la technologie et les produits alimentaires, la construction et le BTP, l’énergie, le génie chimique ou encore l’industrie. Ces informations ont été communiquées au cours du Business Networking Forum organisé à Yaoundé le 18 septembre, par le représentant de l’Agence, lors de son intervention qui faisait le point sur le processus d’implémentation des normes au Cameroun.

Comme les autres panélistes, Luc Claude Mamba échangeait avec une centaine de représentants des Pme et Pmi camerounaises sur les procédures administratives ou techniques relevant des compétences de l’Anor dans le processus de création et de développement des entreprises au Cameroun. Selon le sous-directeur de la promotion, l’agence intervient dans la création de l’entreprise en délivrant aux locaux un certificat de conformité valide 3 ans, tandis que pour l’extérieur, le processus passe par le Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae).

L’ANOR est créé par Décret Présidentiel N°2009/296 du 17 septembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR). Cet établissement public administratif, qui assure le contrôle de la qualité des produits dans tous les secteurs d’activités, en liaison avec les administrations de tutelle, ne s’arrête pas qu’au niveau de l’établissement des normes. Elle met également en œuvre des stratégies d’accompagnement des Pme/Pmi, à travers par exemple des séances de formation et d’information, ainsi que des programmes spécifiques au bénéficie des femmes entrepreneures et des jeunes.

L’ANOR a pour ambition de construire avec les parties prenantes une économie structurée, performante, compétitive, respectueuse de l’environnement et du bien-être des camerounais pour une émergence en 2035. L’ANOR est membre du Codex Alimentarius, de la Commission électrotechnique internationale (IEC), l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation Africaine de Normalisation (ORAN), le Réseau Normalisation et Francophonie (RNF), Standards and Metrology Institute for the Islamic Countries (SMIIC), et l’American Society for Testing and Materials (ASTM) International.

 

Otric N.

 

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La Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco) a publié un rapport d’enquête où elle assomme les produits de l’agroalimentaire Chocolateries et confiseries du Cameroun (Chococam). Selon la fondation, ce n’est pas de la pâte à tartiner que contiennent les produits Chococam à travers sa marque Tartina.

 

« Il a été vérifié que la pâte à tartiner Tartina ne contient pas de chocolat, malgré l’indication en grand du slogan ‘‘Goût chocolat unique’’ sur son emballage et l’allégation mensongère sur le site », lit-on dans l’enquête. L’association rappelle que le terme chocolat est réglementé par le Codex Alimentarius qui prévoit qu’on ne peut l’utiliser que lorsque le produit contient un certain pourcentage de matière sèche totale de cacao, dont du beurre de cacao et du cacao sec dégraissé (un minimum de 25% pour le chocolat au lait et un minimum de 30% pour le chocolat noir).

Selon le président de la Focaco, Alphonse Ayissi Abena, interrogé par le magazine Investir au Cameroun, la marque Tartina met en avant sur l’emballage la mention « poudre de cacao » alors que cette pâte à tartiner contient plus d’arachides que de poudre à cacao. Ce qui, selon lui, est une entorse à la norme d’application obligatoire NC 04 sur l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées au Cameroun. Elle dispose que « l’étiquette apposée sur les denrées préemballées ne devra pas décrire ou présenter le produit de façon fausse, trompeuse, mensongère ou susceptible de créer d’une manière quelconque, une impression erronée au sujet de sa nature ».

Selon la Fondation, l’étiquetage des pâtes à tartiner « Tartina » et « Choconut » n’indique ni le pourcentage d’arachides ni celui de la poudre de cacao que ces produits contiennent. On ne retrouve aucune mention du type d’huile végétale utilisée (palme ? tournesol ? coco ?).

Ce rapport d’enquête n’a pas laissé Chococam indifférente. Dans une correspondance, la filiale du groupe agro-alimentaire sud-africain Tiger Brands proteste contre le dit rapport. « Tous les ingrédients utilisés dans la fabrication de nos produits susvisés sont listés conformément à la norme NC 04 : 2000-20 sur l’étiquetage des données alimentaires préemballées. Nos pâtes à tartiner chocolatées, tout comme l’ensemble des produits commercialisés par Chococam, y compris leur étiquetage, ont fait l’objet d’évaluation de la conformité par l’Agence des normes et de la qualité (ANOR) qui a délivré un certificat de conformité », réagit dans la note Sandra Tchoukoudjeu, Marketing manager au sein de cette entreprise.

Elle ajoute que l’expression « goût de chocolat » se justifie bien par la présence de la poudre de cacao dans leurs produits. Il nous semble qu’ici, il y a confusion entre « goût chocolat » et « au chocolat ». A ce niveau, la société dit n’avoir pas bien assimilé la préoccupation de la Fondation camerounaise des consommateurs sur le choix de ses noms de marques. Cependant, concernant la sollicitation de Focaco, exigeant à Chococam de changer la mention « pâte à tartiner au cacao » par « pâte à tartiner à l’arachide et au cacao » sur ses marques, la filiale camerounaise de Tiger Brands affirme avoir pris bonne note et prendra soin de faire l’ajustement nécessaire.

 

Otric N.

 

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Le Directeur Général de l'ANOR, Charles Booto A Ngon, a tenu lundi 01er juillet une réunion avec les membres du Syndicat des Employeurs, le GICAM pour les édifier sur la nécessité de la certification selon les normes et standards du pays.

 

La réunion qui s'est tenue sur le thème "normalisation, compétitivité des entreprises, professionnalisme des acteurs et assainissement des marchés" a porté sur les nouveaux domaines d'action et enjeux de l'ANOR pour les entreprises, le système national de qualité au Cameroun, l'appropriation du processus d'élaboration des normes par le secteur privé, le processus de certification ainsi que la représentation du secteur privé dans les instances sociales de l'ANOR.

 

S'exprimant lors de la réunion, le patron de l'ANOR a déclaré que le respect des normes contribue à une croissance économique durable. C'est pour cette raison qu'il a initié cette rencontre afin de familiariser les membres du GICAM avec le concept et les avantages de la certification. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale de sensibilisation sur la nécessité de respecter les normes et standards.

 

Le Président du GICAM, Célestin Tawamba, a déclaré que le Syndicat des Employeurs était conscient de l'importance des normes et des standards et qu'il a contribué à l'adoption de la charte des investissements qui a donné naissance à l'Agence Nationale pour les Normes et la Qualité. Le GICAM est allé plus loin en signant une convention avec l'ANOR dans le but d'améliorer la compétitivité du secteur privé par la promotion et le développement de normes et de démarches qualité.

 

Il a cependant déploré que l'ANOR soit comme un obstacle aux affaires en raison du coût de ses services et de la procédure de certification. Il a déclaré que de nombreux produits sur le marché ne respectent pas les normes nationales et que les produits importés ont un avantage sur les produits locaux. Le GICAM a donc recommandé le renforcement du mécanisme de contrôle et de surveillance du marché, une réforme du processus de certification et l'utilisation des normes camerounaises comme barrière non tarifaire pour certains secteurs sensibles.

 

Au terme des échanges, plusieurs recommandations ont été adoptées et constitueront la trame du nouveau partenariat scellé entre le GICAM et l’ANOR. Elles portent sur :

 

-la motivation de la conversion de certaines normes en règlements techniques, y compris à des fins de protection de l’industrie locale

-l’inclusion de normes sur les services (assurances, banques, …) dans les priorités du Programme Nationale d’Élaboration des Normes (PNEN) ainsi que celles sur les carburants et sur les échafaudages ;

-la publication et la mise à jour régulière, sur le site de l’ANOR, de la liste des entreprises disposant d’un certificat de conformité à jour ;

-l’organisation de concertation avec le secteur privé sur les modalités d’implémentation de la nouvelle mission de contrôle des marchés confiée à l‘ANOR ;

-l’organisation de concertations sur la mise en place d’un partenariat public/privé pour la construction de laboratoires de contrôle ;

-la mise en place d’un cadre d’échanges entre l’ANOR et GICAM sur le respect des exigences normatives par les entreprises bénéficiaires de certificats de conformité ;

-l’ouverture à une plus grande concurrence dans la sélection des prestataires intervenant dans le PECAE ;

-la publication d’un référentiel des délais de traitement des dossiers des usagers à l’ANOR ;

-la mise en place d’un cadre partenarial de suivi du partenariat entre l’ANOR et le GICAM.

 

Otric N.

 

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Cette opération de contrôle fera suite à un arrêté interdisant la vente de produits textiles (Pagne et linge) comportant certaines substances toxiques sur le marché national, signé le 29 janvier 2019, par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique.

 

Dans le but d’appliquer la mesure du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (Minmidt), rendant d’application obligatoire les normes camerounaises dans la filière textile, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a annoncé aux acteurs de la filière qu’une équipe de contrôle sera bientôt déployée sur le marché national. C’était au cours d’une réunion d’imprégnation et de sensibilisation organisée à leur attention, la semaine dernière, au sein de son département ministériel, rapporte le journal Eco Matin.

Lors de cette réunion, le ministre du Commerce a fait savoir que « nous sommes dans un processus partenarial, il ne fallait pas que vous soyez surpris que les gens débouchent chez vous et viennent vous contrôler sans que vous n’ayez été tenus informés. J’ai donc pris le bon soin de vous convier à cette réunion pour vous informer que nous allons nous déployer sur le terrain ».

En effet, apprend-on, l’arrêté signé par le Minmidt rend d’application obligatoire les normes camerounaises du textile. Elaborées conformément aux procédures ISO/CEI, celles-ci interdisent certains produits chimiques dans la fabrication des produits textiles (Pagne et linge), notamment les « colorants azoïques, formaldéhyde, alkyl phénol (ethoxylate de nonyphénol, nonyphénol 1), phtalates, métaux lourds (plomb et nickel) », et donc la vente ou la distribution quelconque des produits issus de ceux-ci sur l’étendue du territoire national.

« C’est inévitable. Maintenant elle va se faire. En matière de normes, tant qu’une norme n’est pas rendue d’application obligatoire, elle est facultative par définition. Mais si elle est d’application obligatoire, personne ne peut s’y opposer », a indiqué Luc Magloire Mbarga Atangana.

Toutefois, avant cette mise en application sans appel, un calendrier des descentes sur le terrain établi par l’Agence des normes et de la qualité (Anor) en collaboration avec le ministère du Commerce, sera communiqué aux acteurs de la filière dans les prochains jours au cours d’une conférence de presse, a précisé le directeur de l’Anor.

Pour être en règle, les opérateurs importateurs ou producteurs locaux de produits textiles sont tenus de disposer d’un certificat de conformité à la norme, avant toute mise en circulation et distribution de leurs produits sur le territoire national. Les vendeurs au détail des produits soumis aux normes doivent obligatoirement obtenir copies de ces certificats de conformité auprès de leur fournisseur avant toute distribution, sous peine de sanctions.

Eco Matin rappelle que cette mesure vise non seulement à encourager la production locale, mais aussi à « protéger les Camerounais et l’environnement » qui sont menacés par l’utilisation des couches de bébé, serviettes et pagnes par exemple, souvent faits à base de textiles jugés non convenables à notre écologie.

À titre d’illustration, le président directeur général de l’interprofession Coton textile confection cuir, Edouard Ebah Abada, a évoqué au cours de la réunion, la présence de produits textiles non adaptés pour les milieux chauds comme le Cameroun, car ayant un faible pourcentage de coton (25% seulement) contre un fort pourcentage de tissus à base de fibre de pétrole.

 

Otric N.

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Les concepts des normes et de  qualité, préoccupent les parties prenantes des normes et qualité  dans  la région du Nord.

 

Sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la normalisation et de la qualité dans l’amélioration des conditions de vie des populations ; Présenter l’Agence des Normes et de la Qualité et ses missions aux principaux acteurs socio-économiques ; Sensibiliser les acteurs socioéconomiques sur les concepts des normes et de  qualité ; Inciter les parties prenantes à s’impliquer aux travaux de normalisation.

Assurer une large sensibilisation à l’échelle nationale, de toutes les parties intéressées par le PECAE ainsi que par les Programmes de Certification des Produits Locaux ; Assurer la sensibilisation des importateurs et des administrations du Gand Nord du Cameroun sur la procédure de mise en œuvre du Programme d’Evaluation de la Conformité des marchandises Avant Embarquement (PECAE) ; Assurer la formation des fabricants sur la procédure de Certification des Produits Locaux.

Tels sont les objectifs visés par, l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) dans la partie septentrionale du Cameroun. Le développement socioéconomique et politique envisagé par l’état du Cameroun à l’horizon 2035 rejoint les fondamentaux inscrits dans le Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) à travers les axes majeurs qui y sont développés portant sur l’amélioration qualitative et quantitative du potentiel humain, des infrastructures et des ressources ; mais aussi et surtout de la mobilisation qui passe par une vulgarisation et une sensibilisation tout azimut des populations, et des acteurs économiques à l’appropriation des outils standards nécessaires à la réalisation de  ce vaste projet.

Pour matérialiser cet ambitieux projet, l’entrée en vigueur des  APE-UE (Accords de Partenariat Economique entre le Cameroun et l’Union Européenne) signé le 04 Août 2016 contribue à cette vision,  mais également permet de préserver nos recettes fiscales. Nul a besoin de rappeler l’impact sensible au motif de mieux structurer le tissu économique national en le  rendant plus compétitif.

Fort de tous ces aspects, la nécessité en besoin d’information des masses sur les notions de qualité et du respect des normes trouve  son importance accrue dès lors que la prise en compte par les  populations pourrait impacter  leur émancipation. C’est dans le but de jouer pleinement ce rôle qu’elle a décidé organiser les campagnes de sensibilisation à la normalisation et la qualité dans les 10 régions du Cameroun. Et dans la région du Nord–Cameroun en particulier.

Félix Swaboka

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01