Les administrateurs de la Banque mondiale ont approuvé le 28 mai dernier, un prêt de 376 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA, au titre du quatrième financement additionnel du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD, un acronyme anglais). Dans cette enveloppe, 44 milliards de FCFA sont mis à la disposition du Cameroun.
Selon des informations officielles, il s’agit de la deuxième phase du projet qui fait l’objet du financement de la Banque mondiale. Il permettra ainsi d’assurer l’intensification des activités en cours dans les pays africains tels que la Côte d’Ivoire, le Mali et le Tchad, puis l’extension des activités similaires au Cameroun et en Guinée. A en croire la Banque mondiale, l’enveloppe accordée au pays de Paul Biya est d’une valeur de 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA.
Les précisions du directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck sont claires à propos de la cible ce financement, « l’ambition du Cameroun à l’horizon 2035 mise sur une population en bonne santé et instruite pour concrétiser l’énorme potentiel du pays au service d’une prospérité partagée (…). Toutefois, en raison des mariages d’enfants, des grossesses précoces et fréquentes et des abandons scolaires prématurés, les filles, de même que les futurs enfants sont exposés à un risque accru de problèmes de santé et une diminution importante de leur accès à l’éducation et de leurs perspectives de revenus à l’âge adulte. Le SWEDD 2 agira comme un levier d’autonomisation des filles et de renforcement du capital humain et se focalisera dans un premier temps sur trois régions : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua, où environ 700 000 filles âgées de 10 à 19 ans sont exposées à ces risques ».
Innocent D H