L’information est révélée par le rapport d’octobre 2020 du Ministère des Finances (Minfi) sur l’amélioration des performances des recettes forestières au Cameroun. Une perte colossale des ressources fiscales dans le secteur forestier camerounais.
Du rapport d’octobre 2020 du Minfi, l’on apprend : « Il s’agit ici de l’écart entre le chiffre d’affaires DSF [Déclaration statistiques fiscales) déclaré par les exploitants forestiers et les valeurs FOB de leurs exportations. Il ressort de cette évaluation que près de 30 entreprises forestières ont été identifiées comme étant à risque de minoration de leur déclaration de chiffre d’affaires sur les exercices 2018-2019. Le volume d’activité non déclaré au vu de leur chiffre d’affaires atteint FCFA 11,4 milliards en 2018 et FCFA 16,7 milliards en 2019, soit un cumul de FCFA 27,8 milliards ».
Un constat similaire est fait en ce qui concerne le non reversement de la redevance forestière annuelle (RFA). Ce risque est appréhendé en comparant la RFA payée par les détenteurs de titre d’exploitation et la RFA contenue dans leurs offres financières, à en croire le même rapport.
« Le calcul de cette variable a permis d’identifier 75 entreprises forestières (sur 158 détenant au moins un titre d’exploitation) potentiellement à risque de non reversement de RFA sur les exercices 2018 et 2019 », découvre-t-on dans ce document. La RFA potentiellement non reversée est de 5,2 milliards en 2018 et de 5,5 milliards de FCFA en 2019, soit un cumul de prêt de 10,7 milliards de FCFA sur les deux exercices, ajoute par ailleurs le Minfi. La somme du chiffre d’affaires non déclaré et la RFA non payée, cela fait un montant total de 38,5 milliards de FCFA distraits au fisc entre 2018 et 2019.
Une situation qui appelle le Gouvernement camerounais à plus d’actions dans la lutte contre l’incivisme fiscal dans le secteur forestier afin de démanteler systématiquement les entreprises qui seraient tenter de fuir devant leurs obligations de payer l’impôt.
Innocent D H
Le président du Social democratic Front (Sdf) de retour en terre camerounaise après avoir séjourner dix mois environ aux Etats-Unis pour des raisons sanitaires. Pour de nombreux observateurs, Ni John Fru Ndi retrouve ainsi sa formation politique affaiblie par des querelles intestines qui semblent déjà entamées son implosion.
Depuis l’après élections législatives et municipales du 09 février 2020, le climat au sein du Sdf est loin d’être celui des beaux jours. Le constat est clair, le double scrutin a vu le parti de Ni John Fru Ndi s’effondrer progressivement parce que traversé par des querelles internes perdant dans la foulée sa représentativité à l’échelle nationale. A ce jour, le Sdf ne compte plus que 5 députés sur 180 à l’Assemblée nationale. Pourtant lors de la dernière législature, il totalisait 18 sièges. De même, le parti de la balance ne contrôle plus que 4 conseils municipaux localisés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, contre 22 en 2013. Pire encore, l’absence du Chairman qui était parti pour les Etats-Unis pour se soigner, va davantage donner libre cour aux cadres du Sdf qui ne parlent plus d’une seule voix.
Toutefois, le retour de Ni John Fru Ndi au Cameroun et partant dans son Social democratic Front va-t-il par une sorte de baguette magique changer la donne ?
Au regard du climat actuel au sein du Sdf, pour certains observateurs de la scène politique camerounaise, son déclin est à la fois progressif et préoccupant. D’aucuns parlent même de trahison quand on sait que plusieurs figures de proue à l’instar du député Jean Michel Nintcheu, donne la nette impression de travailler pour le compte du Mrc sur fond de cacophonie. Cette même attitude est également reprochée au sénateur Tchoumelou et à Jean Robert Wafo, tous accusés par leurs adversaires politiques de militer pour le parti de Maurice Kamto, apprend-on.
Pour d’autres observateurs, le retour du Chairman est porteur d’espoir pour les fervents militants du Sdf, ceux-là qui restent viscéralement attachés aux valeurs de ce parti d’opposition. Pour ramener de l’ordre dans la maison, Ni John Fru devra donc être intransigeant en vers les cadres de fait qui n’ont pour seul ambition que de voir mourir définitivement le parti. C’est d’ailleurs pourquoi, la rentrée politique du président sera de tous les enjeux.
Innocent D H
Bourse Ghislaine Dupond et Claude Vernon : Charles Abossolo Oba premier journaliste camerounais à remporter le prix RFI
Le prix lui a été attribué par Radio France internationale (RFI) ce lundi 02 novembre 2020, date décrétée par les Nations Unies pour la « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal au Nord du Mali.
Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’organisme public de radio-télévision, le journaliste en service la station régionale de la Cameroon Radio Television (CRTV) dans le Sud a réagi : « C’est une joie indescriptible (…) Cela montre que les efforts que l’on fait chaque jour ne tombent pas à l’eau. C’est bien évidemment la victoire de la Crtv et du Cameroun tout entier ».
C’est à l’issue de trois semaines de formation à distance dispensée par l’Académie France Médias Monde que le nom de Charles Donatien Abossolo Oba a été choisi dans la catégorie « journaliste ». Afin de départager les 20 professionnels (10 journalistes et 10 techniciens) venant de 13 pays d’Afrique francophones choisis parmi plus de 300 candidatures, il a été demandé aux journalistes de réaliser un reportage sur le thème « dialogue et tolérance », apprend-on. Ce titulaire d’une licence en journalisme obtenu à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) de Yaoundé a focalisé son travail sur la polygamie.
Selon le lauréat, « La seule réalité sociale où je pouvais ressortir ce thème, c’était la polygamie. J’ai parlé du dialogue et de la tolérance dans ces couples polygamiques où il y a la jalousie et toutes sortes de rivalités. J’ai aussi montré la jeune fille africaine et camerounaise en particulier qui n’accepte plus vraiment la polygamie », indique-t-il.
Atouts du lauréat
Le journaliste camerounais, « s’est distingué par la clarté de son travail, son professionnalisme et la multiplicité et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage de 3m30sec qu’il a choisi de focaliser sur la question de la polygamie à Ebolowa dans la région du Sud », a expliqué RFI. Précisons qu’en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19), c’est par téléphone, dans l’émission « 7 milliards de voisins » diffusée ce lundi sur RFI, que les noms des deux lauréats de la 7e édition ont été annoncés. Le Burkinabé Romain Bouda a remporté le prix dans la catégorie « technicien ».
Créée en 2014 par RFI en hommage à ses deux reporters assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal, dans le Nord du Mali, la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Vernon récompense chaque année un jeune journaliste radio et un jeune technicien de reportage.
Innocent D H
Ce dimanche 1er novembre 2020, le premier secrétaire du Peuple uni pour la Rénovation sociale (Purs) était l’un des panélistes de l’émission Club d’Elites, l’émission de débat diffusé sur les antennes de Vision 4. Profitant de cette tribune, Serge Espoir Matomba n’a pas manqué d’annoncer d’ores déjà son désir d’être candidat à la présidentielle de 2025.
Serge Espoir Matomba rêve grand pour sa carrière politique au Cameroun. Cette fin de semaine, l’homme politique a annoncé lors de l’émission Club d’élites présenté par Jean jacques Ze sur Vision 4, une chaîne de télévision privée émettant depuis Yaoundé dans la capitale, « Dans les prochaines années, je serai président de la République du Cameroun ».
Aussitôt sur la toile, la déclaration du premier secrétaire du Purs suscite moult réaction chez les internautes. L’un d’entre eux n’a pas par exemple manqué d’écrire : « Il n’a pas pu être député mais veut être président. Vraiment voilà des personnes qui découragent les jeunes. Vraiment, il y a beaucoup de blagueurs dans le pays ci hein. Et le « boom » est même sérieux hein…Vraiment… !», s’exclame-t-il. Une affirmation que semble corroborer un autre internaute. Pour ce dernier, pas de surprise Matomba est un habitué de ce genre de déclaration. Il se demande : « Après 300 maires et 100 députés c’est maintenant président ».
En rappel, Serge Espoir Matomba était candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Sur les 09 candidats en lice, Matomba était arrivé en dernière position. Indiquons également que lors des municipales et législatives du 09 février 2020 au Cameroun, le Peuple Uni pour la Rénovation sociale le parti de Matomba a présenté des candidats dans plusieurs villes. A l’arrivée, il n’a enregistré qu’un seul conseiller municipal à la mairie d’arrondissement de Douala IV.
Innocent D H
L’annonce a été rendue publique sur le site officiel de l’entreprise camerounaise en charge de distribution de l’électricité. Objectifs principaux de Eneo à travers le Guichet unique des Clients industriels (Guci), assurer une meilleure maîtrise des besoins des industries et la réduction des délais de raccordement au réseau de distribution de l’énergie électrique.
Il convient de savoir que le Guci apparait désormais comme l’unique porte d’entrée des demandes d’alimentation des unités industrielles. Il rassemble dans le même processus, plusieurs unités d’Eneo Cameroun intervenant dans le traitement des demandes et la gestion des industries.
L’entreprise camerounaise chargée de la distribution de l’énergie électrique a opté pour la mise en place du guichet unique dans le but principal de résoudre de nombreux problèmes relevés pendant le traitement des dossiers. Selon les explications du directeur commercial d’Eneo, Eric Pambe : « Par le passé, il arrivait que le traitement d’une demande industrielle soit trop long parce qu’à la base sa demande n’avait pas été faite au bon endroit, ou encore que différentes fonctions n’avaient pas accès aux dossiers au même moment ».
L’on apprend qu’avec ce nouveau processus, Eneo procède à la centralisation de ses demandes sur une même plateforme et garantit par la même, un meilleur créneau de circulation de l’information entre agents des différentes directions. Ce qui permet désormais de limiter les risques de pertes de temps.
Le Guci fonctionnel depuis plusieurs semaines déjà, a pour missions : d’assurer la maîtrise de la demande industrielle sur plusieurs années, de manière à induire des investissements conséquents sur le réseau de distribution par Eneo et sur celui de transport par Sonatrel. Pour assumer pleinement cette mission, Eneo met en place des plateformes de collaboration avec les ministères en charge de l’Industrie, le Patronat, les Chambres consulaires et l’Agence de Promotion des Investissements, afin de capturer à l’avance les besoins.
Innocent D H
Les chefs traditionnels du grand Sawa, peuple vivant dans les régions du Sud, du Sud-Ouest, du Littoral, ainsi que leurs pairs du Cameroun sont conviés à une mobilisation générale le 31 octobre 2020 à Buea, la capitale du Sud-Ouest. C’est la substance d’une note que vient de signer sa Majesté Essombey Ndambwe, président en exercice des chefs traditionnels du département du Wouri, dans la région du Littoral.
Cette mobilisation sera marquée par l’organisation d’un rituel visant à conjurer la violence sur les terres du peuple sawa et la guerre au Cameroun. Elle sera conduite par les chefs traditionnels du Sud-Ouest, encadrés par leurs homologues sawa du département de la région du Littoral et du département de l’Océan dans le Sud.
L’évènement auquel ces notabilités traditionnelles attachent du prix trouve toute sa résonnance dans la mesure où le Cameroun est le théâtre des attaques de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord depuis bientôt dix années. Il y a surtout la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis fin 2016. Le Cameroun fait également face aux attaques sporadiques des groupes armés centrafricains la région de l’Est.
Martelons que le rituel convoqué par les Chefs sawa pour ce 31 octobre 2020 coïncide avec la journée de deuil national décrétée par le Président de la République, Paul Biya le 28 octobre dernier à la suite du massacre des élèves dans une école de Kumba, région du Sud-Ouest, le 24 octobre 2020.
En rappel, cette attaque terroriste a fait 07 décès et 12 blessés selon les informations rendues disponibles par des sources officielles. Le Gouvernement camerounais a attribué les exactions aux combattants sécessionnistes, qui luttent pour l’indépendance de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Un massacre condamné avec véhémence de l’intérieur comme de l’extérieur du Cameroun.
Innocent D H
Les spécialistes des fake news, certainement dans l’intention de renchérir en mettant une couche supplémentaire face à la tragédie que le Cameroun a connu Samedi dernier ont partagé sur les réseaux sociaux cette grave information
« A peine entrée à la maison, j’apprends le décès de la sœur de ma voisine qui a perdu ses 04 enfants dans le massacre ! Elle venait constamment à Douala pour acheter la marchandise et rentrer vendre là bas à Kumba ! Elle est morte sur le champ après avoir appris la nouvelle ».
L’instigatrice de ce malheureux message, comme pour y apporter une certaine crédibilité, l’a accompagné par une photo et, c’est sous cette image que les Camerounais et même des personnes compatissantes de part le monde, suite à cette tragédie ont mis des messages de condoléances.
Récupération morbide
Certains individus semblent en avoir fait un style de vie et, les atrocités qui se déroulent dans les Régions du Nord et du Sud Ouest leur donnent du grain à moudre et, l’on en vient à se demander s’ils n’attendent pas cela avec impatience, afin de se repaître du malheur de leurs concitoyens.
C’est dans la même veine que d’autres ont lancé une fausse information ce Mardi, faisant croire que des criminels ont lancé une autre attaque contre certaines écoles ; créant de fait, une panique générale au sein des établissements scolaires de Limbe – chef lieu de la région du Sud Ouest.
Ne pas se laisser entraîner par ce vent malsain
Et encore moins envahir par la terreur qui va faire naître le désespoir dans l’esprit des habitants des régions en crise ; et, c’est ce désespoir qui va les faire abandonner tout espoir pour un avenir meilleur, le leur et celui de leurs enfants.
« Il faut tenir ferme, arrêter de pleurer et surtout, ne plus donner accès aux terroristes, bref, tout mettre en œuvre pour que le sang des enfants qui a coulé Samedi dernier ne l’est pas été en vain. Il faut puiser au fond de soi et, continuer à vaquer aux occupations quotidiennes, encourager les enfants à aller à l’école… Il est plus que jamais important de collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité, en dénonçant ceux de leurs parents qui sont des ambazoniens ».
C’est la quintessence des messages que les membres du Gouvernement, dépêchés par le Premier ministre – Chef du Gouvernement sont allés porter à leurs concitoyens, touchés dans ce qui leur est le plus, leurs enfants.
Nicole Ricci Minyem
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a présidé mardi 27 octobre 2020, la première session du Comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les maîtres d’ouvrage.
« Les résultats des travaux de suivi-évaluation de l’investissement public nous invitent à nous pencher résolument sur la préparation de nos projets d’investissement avant leur inscription dans le budget de l’Etat », a rappelé le Ministre Alamine Ousmane Mey aux experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public.
Le Minepat relève qu’il apparait dans le dispositif de préparation des projets, une insuffisance rigueur dans la préparation, la réalisation et l’exploitation desdits projets. « Il est à remarquer pour le déplorer, des insuffisances dans la conduite des études, surtout celles dites socioéconomiques », indique fort opportunément Alamine Ousmane Mey.
Précisons que la politique de maturation des projets à inscrire au Budget d’investissement public (BIP) repose sur le guide de maturation des projets d’investissements publics élaboré en 2010 et révisé en 2014 ; et sur le décret du Premier ministre datant du 21 juin 2018 régissant le processus de maturation des projets d’investissement public.
Les travaux de cette première session du Comité technique interministériel ont connu la participation de certains Secrétaires généraux et Directeurs généraux. Cette rencontre a ainsi permis aux experts de procéder à l’évaluation du nouveau processus de maturation des projets et porter une appréciation sur le niveau de préparation de certains grands projets d’investissement public préparés par les maîtres d’ouvrages.
En rappel, le Budget d’Investissement public du Cameroun exécuté au 15 juin 2020 se situe seulement à 17%, à en croire les statistiques rendues disponibles par le Ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire relayées par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. Il s’agit d’une baisse drastique de 25%, un glissement annuel enregistré à cause de la crise sanitaire imposée par la pandémie du coronavirus, apprend-on.
Innocent D H
La réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de de l’Administration pénitentiaire des 10 régions du Cameroun, s’est tenue le 26 octobre dernier à Yaoundé. Figure parmi les recommandations à l’issue de cette rencontre, la relecture du Code procédure pénale, ainsi que de la loi du 29 décembre 2006 portant organisation judiciaire du pays.
Selon les informations reçues, cette relecture du Code de procédure pénale camerounais devrait inclure une actualisation des dispositions du code de procédure civile et commerciale sur le paiement des frais d’enregistrement. Dans ce cadre, la règlementation du prononcée de l’astreinte et de sa liquidation, une prise en main accrue des personnels judiciaires par les chefs de Cour d’appel en vue du respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie.
L’harmonisation du coût des actes judiciaires est également l’une des recommandations à l’issue de la réunion annuelle des chefs de Cours d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire. Est également recommandée, la rationalisation par les chefs de Cours d’appel du prononcé des mesures de transport judiciaire et des frais y relatifs., ainsi que des différentes consignations à payer pour la saisine des juridictions.
A en croire le Ministre d’Etat, garde des sceaux Laurent Esso, « Les recommandations lues ont pour objectif de vous redire que vous êtes au front pour le rayonnement de l’administration de la Justice et de l’administration pénitentiaire. Vos besoins en financement et en moyens nouveaux seront mis à l’étude ».
Le membre du Gouvernement fait savoir que toutes les recommandations formulées seront évaluées pour une suite à donner. Globalement, l’on apprend que les participants aux échanges ont examiné trois thématiques : la gratuité des services judiciaires, la gestion des services pénitentiaires en période de crise sanitaire et l’impact de la mise en œuvre des recommandations formulées lors des réunions des chefs de Cour d’appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire en 2018 et 2019.
Innocent D H
Les cinq « bonnes pratiques » pouvant améliorer le climat des affaires prescrites par l’Union européenne, sont contenues dans son rapport 2020 sur les investissements européens au Cameroun. Elles visent à inciter davantage les entreprises à investir dans le pays qui doit poursuivre assurément sa marche vers l’émergence à travers la création des richesses, apprend-on.
Selon le rapport 2020 de l’UE, la première recommandation concerne l’accès au financement. Dans ce cadre, l’Union européenne propose de soutenir les banques locales avec des fonds et une assistance technique pour accroître l'accès des entreprises au crédit, à des coûts et conditions raisonnables.
L’organisation constituée de 27 pays européens précise tout de même qu’il faudrait créer des lignes de financement avec remboursement sur le long terme pour accélérer la reprise économique et améliorer l’environnement des affaires. Elle conseille également, la création d’un financement alternatif aux nouveaux services (par exemple l'innovation ou les industries vertes) pour favoriser le développement durable et une économie numérique.
S’agissant de la seconde instruction, elle vise la simplification commerciale. Elle pourrait se matérialiser grâce à la « simplification des procédures administratives » et la « numérisation des processus pour augmenter la vitesse et la responsabilité ».
La troisième recommandation quant à elle concerne l’assistance technique pour simplifier l'administration des taxes et donc réduire les coûts et augmenter la transparence. A ce titre l’UE propose au Cameroun, de prolonger le délai de paiement des impôts, tout en raccourcissant le délai de remboursement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
L’avant dernière recommandation (quatrième) s’inscrit dans le cadre du droit commercial. Ici, l’Union européenne envisage, soutenir le droit international de l'investissement et l'arbitrage pour améliorer le climat des affaires ; dématérialiser les litiges commerciaux pour raccourcir et suivre le processus afin d'augmenter l'efficacité et la transparence. Dans ce cadre, l’Union souhaite assure le contrôle de la bonne application des lois sur la concurrence, notamment dans le secteur des services ; la mise en place de structures de médiation commerciale indépendantes et l’accroissement de la sécurité juridique.
Enfin, l’UE prescrit la bonne gouvernance au Cameroun pour l’amélioration du climat des affaires. Dans cette optique, il est question de procéder à la dématérialisation des appels d'offres publics.
Innocent D H