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Les chefs traditionnels du grand Sawa, peuple vivant dans les régions du Sud, du Sud-Ouest, du Littoral, ainsi que leurs pairs du Cameroun sont conviés à une mobilisation générale le 31 octobre 2020 à Buea, la capitale du Sud-Ouest. C’est la substance d’une note que vient de signer sa Majesté Essombey Ndambwe, président en exercice des chefs traditionnels du département du Wouri, dans la région du Littoral.

 

Cette mobilisation sera marquée par l’organisation d’un rituel visant à conjurer la violence sur les terres du peuple sawa et la guerre au Cameroun. Elle sera conduite par les chefs traditionnels du Sud-Ouest, encadrés par leurs homologues sawa du département de la région du Littoral et du département de l’Océan dans le Sud.

 L’évènement auquel ces notabilités traditionnelles attachent du prix trouve toute sa résonnance dans la mesure où le Cameroun est le théâtre des attaques de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord depuis bientôt dix années. Il y a surtout la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis fin 2016. Le Cameroun fait également face aux attaques sporadiques des groupes armés centrafricains la région de l’Est.

Martelons que le rituel convoqué par les Chefs sawa pour ce 31 octobre 2020 coïncide avec la journée de deuil national décrétée par le Président de la République, Paul Biya le 28 octobre dernier à la suite du massacre des élèves dans une école de Kumba, région du Sud-Ouest, le 24 octobre 2020.

En rappel, cette attaque terroriste a fait 07 décès et 12 blessés selon les informations rendues disponibles par des sources officielles.  Le Gouvernement camerounais a attribué les exactions aux combattants sécessionnistes, qui luttent pour l’indépendance de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Un massacre condamné avec véhémence de l’intérieur comme de l’extérieur du Cameroun.

Innocent D H

Published in Société

Dans une tribune consacrée au chapitre de la violence au Cameroun, Franck Essi le Secrétaire général du Cameroon people’s party appelle à la mobilisation de tous. Il plaide pour l’action des gens de bien. C’est ce qui de son point de vue empêchera le mal de triompher.

La vidéo présentant l’assassinat d’une jeune femme dans la ville de Muyuka a suscité une vague d’indignation pareille à ce qu’on avait vu pour la gardienne de prison Florence Ayafor décapitée à Bamenda par les Amba boys. Les nouvelles de meurtre, d’agression dont on note une recrudescence ces derniers temps ne laissent personne indifférent. Chacun y va de ses moyens et de sa sensibilité pour dénoncer ce qui se passe. Pour Franck Essi le Secrétaire général (Sg) du Cameroon people’s party, l’heure est à l’action. Il y a un besoin d’agir. Et ceux qui doivent passer à l’action ce sont ceux qui se considèrent comme des gens de bien. Car, ne pas le faire, c’est devenir complice de la violence qui tire des larmes de nos yeux. Le Sg du parti politique d’Edith Kah Walla précise que ne pas agir c’est rendre indécent aux yeux des victimes, leurs protestations et condamnations.

Retrouvez ci-dessous la publication intégrale de Franck Essi

Ces dernières semaines, une fois de plus et une fois de trop, des images insoutenables nous sont parvenues de nos régions en crise. Des images de mort et de destruction. Des images qui ne sont pas nouvelles. Des images qui nous donnent un aperçu de l’horreur de la guerre et des abysses dans lesquelles des êtres humains peuvent tomber.

Que ce soit dans la lutte contre Boko Haram ou dans le conflit dans les régions du Nord – Ouest et du Sud – Ouest, l’accentuation du chaos, le basculement dans la folie et l’ensauvagement des esprits sont des tendances désormais dominantes. Des tendances qui s’installent et s’enracinent un peu plus tous les jours.

Ces dérives, ces violences, ces morts sont atroces. De tels actes sont évidemment à condamner. De tels actes sont évidemment inacceptables ! De tels actes n’honorent personne et ne sont pas en accord avec les valeurs traditionnelles, culturelles ou spirituelles de nos communautés.

Ces violences sont les indicateurs d’un profond et grave effondrement de nos sociétés. Un effondrement qui n’est certes pas inédit dans l’histoire humaine mais qui ne devrait pas nous laisser indifférents lorsqu’il survient dans notre société. Surtout qu’avec les être humains que nous sommes, la barre du pire ne semble jamais atteinte.

 A ce stade des conflits dans notre pays, devant la récurrence des actes de violence, les dangers les plus grands qui nous guettent sont l’aveuglement volontaire, l’accoutumance à l’horreur et l’indifférence au malheur d’autrui.

 L’aveuglement volontaire est cette attitude qui consiste à ne voir qu’une partie de la réalité, celle qui nous arrange, celle qui s’accommode à nos intérêts et celle qui ne bouscule aucune de nos certitudes.

L’accoutumance à l’horreur est cette attitude de relativisation et de banalisation des actes de violence sous le prétexte qu’ils se produisent régulièrement et depuis assez longtemps. L’indifférence au malheur d’autrui est cette posture qui nous amène, de manière illusoire, à croire que tant que ça ne concerne que les autres, ça ne nous concerne pas. Attitude d’autant plus justifiée que nous ne sommes pas directement frappés par ces tragédies.

Nous ne devons donc pas céder aux démons de l’aveuglement volontaire, de l’accoutumance à l’horreur et de l’indifférence au malheur d’autrui.

Face à la récurrence des cas de violence et d’inhumanité, au – delà de l’indignation et de la condamnation qui sont des premiers pas nécessaires, il s’impose à nous l’urgente nécessité d’essayer de faire face.

Pour faire face, nous devons nous certaines questions :

▶️ Notre attitude actuelle est – elle suffisante ? Est – elle à la hauteur des enjeux ?

▶️ Si nous étions les personnes directement concernées par ces violences, qu’est – ce que nous aurions aimé que les autres fassent ?

▶️ Que pouvons – nous faire pour contribuer à stopper cette violence ?

▶️ Avec qui d’autres pouvons – nous joindre nos forces pour peser positivement sur la situation ?

▶️ Quels actes devons – nous et allons – nous poser ?

Nous ne pouvons affirmer faire société, être « uns et indivisibles » si, en période de péril grave comme c’est le cas actuellement, nous ne nous levons pas pour éteindre l’incendie qui consume notre pays. Ne l’oublions pas, tel un incendie et tel un cancer, cette situation empoisonne l’ensemble de la communauté nationale.

Ceux et celles qui estiment qu’il y a un problème profond d’injustice, de mal gouvernance et de contentieux historique non évacué dans ce pays ; ceux et celles qui croient que ce problème peut se résoudre par des voies non – violentes de pression et d’action ; ceux et celles qui estiment qu’en conservant l’unité et l’intégrité de notre pays, nous pouvons y apporter des solutions doivent pouvoir se parler, s’accorder, agir et peser sur le cours des choses.

 Ne pas le faire, c’est à la longue, devenir des complices de ce démantèlement de notre société.

Ne pas le faire rend nos protestations et nos condamnations indécentes aux yeux des victimes. Ne pas le faire, c’est nous exposer à subir, un jour ou l’autre, les drames et les malheurs que vivent les autres. Le mal doit son triomphe à l’inaction des gens de bien.

Liliane N.

 

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Les écoliers en question sont âgés de 6 et 10 ans. 

 

C’est l’actualité qui bat son plein dans la ville de Bertoua. Deux enfants inscrits à l’école publique Groupe 1 de Bertoua, ont été arrêtés avec des couteaux de cuisine. Les faits remontent au tout début de cette semaine. Les couteaux qui ont été saisis se trouvaient dans leurs sacs d’école. Entendus par la police, les enfants ont fait comprendre qu’ils voulaient tuer leurs maîtresses. Ils ont juste été entendus et ont été relâchés. Il faut préciser que les deux écoliers sont des frères. L’aîné âgé de 10 ans est en classe de Cours élémentaire 1. Son petit-frère âgé de 6 ans est en classe de Sil à l’école suscitée. 

 

Il faut souligner que depuis l’année dernière, l’actualité au Cameroun est marquée par des faits comme ceux sus mentionnés. Des élèves qui viennent dans les enceintes des établissements scolaires avec des objets pouvant causer la mort s’ils sont utilisés. L’un des cas récents est celui du défunt professeur de mathématiques Njomi Tchakounté du Lycée classique de Nkolbisson. Ce dernier a été poignardé à mort par son élève en plein cours. Son décès a suscité le courroux de certains syndicats d’enseignants qui ont réclamé que les hommes de craie bénéficient d’une certaine protection dans l’exercice de leur fonction.

 

En tenant compte des cas de violence en milieu scolaire qui deviennent récurrents dans les établissements, le gouvernement s’est récemment penché sur le sujet. C’était lors du dernier Conseil de cabinet qui s’est déroulé le 5 mars 2020. Lors dudit Conseil, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a instruit la fouille systématique des élèves et de leurs cartables. Il a également demandé aux Ministres des Enseignements secondaires, de l’Enseignement supérieur et de l’Education de base de veiller à la sécurisation physique des établissements scolaires et universitaires.

 

Liliane N.

  

 

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Le 10 février dernier, le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya s’est adressé à la jeunesse en mettant un point d’honneur sur l’urgence d’éradiquer la violence en milieu scolaire. Au lendemain de ce discours retentissant, enseignants et leaders religieux dans la région du Nord s’engagent à accompagner le Président de la République dans la lutte. 

 

Depuis un certain temps, la violence tend à devenir un effet de mode dans nos établissements scolaire. Face à la recrudescence du phénomène, les hommes de Dieu et les enseignants militent en faveur de la mutualisation des efforts dans l’éducation des élèves. 

C’est du moins ce que pense, Dany Ngomé, responsable d’un établissement d’enseignement secondaire à Garoua qui déclare, « nous devons savoir que tout enseignant est un parent. Quand l’enfant vient à l’école le matin il doit savoir ne se reste que dire bonjour à son enseignant et à ses camarades comme il le fait chaque jour avec ses parents à la maison, ça c’est la moindre des choses que les parents doivent apprendre à leurs progénitures. A l’école ce sera la continuité, et les enseignants n’auront pas trop de problèmes ». 

Les enseignants estiment qu’au lendemain de l’adresse du Chef de l’Etat à la jeunesse, des réformes importantes dans la pédagogie doivent être entreprises pour mieux faire face à la violence en milieu scolaire. 

« Je pense qu’il faut revenir aux temps anciens et les élèves doivent savoir qu’il est normal que les enseignants se donnent la peine de leur enseigner des leçons de morale pour qu’ils deviennent des hommes intègres dans la vie », ajoute Dany Ngomé. 

« Les actions que nous menons au quotidien dans les établissements scolaires reposent plus sur la sensibilisation dans les salles de classe à travers des thèmes qui fustigent les comportements déviants et les troubles de personnalité », suggère pour sa part, Madame Daïrou, conseillère d’orientation au lycée bilingue de Koléré pour sa part souligne, 

De son côté l’Abbé Alexandre Kono, professeur d’instruction morale et religieuse au Collège Sainte Thérèse de Garoua, épouse la position de la Conférence nationale épiscopale favorable à l’instauration de la religion et de la morale comme discipline à part entière dans les établissements scolaires.

 « Le contenu étant déjà d’encourager les élèves à mettre Dieu au Centre de leur vie. De la 6ème en Tle, il faut des programmes spécifiques pour que l’enfant ayant fait tout ce parcours ait une base en morale et en connaissance religieuse pour que les élèves soient moins violents et moins délinquants », propose l’Abbé Alexandre Kono. 

 

Innocent D H

 

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Dans son traditionnel discours radio-télévisé s’adressant à la jeunesse de son pays ce 10 février, Paul Biya fait instruit que les dérives en milieu scolaire ne doivent plus se reproduire. Il invite la société en générale et la jeune génération en particulier à plus de responsabilité pour un Cameroun nouveau. 

 

Il y a quelques semaines l’actualité sociale au Cameroun a été dominée par la monté de la violence en milieu scolaire. Sur la question, on avait alors qu’eu droit au silence du président. Saisissant la tribune de son adresse à la jeunesse ce lundi soir, le Chef de l’Etat a décidé de rompre ce silence condamnant au passage la violence en milieu scolaire. 

Pour conclure son discours, le Chef de l’Etat évoque fort opportunément : « un évènement récent qui bouleverse nos consciences, le meurtre à Yaoundé d’un jeune professeur de mathématique par un de ses élèves. Cet acte à peine croyable en dit long sur les dérives de nos sociétés modernes »

Face à cette situation, le président appelle les parents, hommes de religion et enseignants afin que désormais à travers l’éducation qu’ils dispensent, des faits de cette nature ne puissent plus se reproduire. 

« Je vous demande également de réfléchir à ce qui s’est passé d’en mesurer la gravité et de prendre l’engagement de ne jamais commettre de tels actes », instruit Paul Biya. Saisissant la même tribune, le Chef de l’Etat renouvelle ses très sincères condoléances aux malheureux parents concerné par le drame. 

Et pour que la jeunesse puisse jouer son rôle en toute convenance, le président de la République mise beaucoup sur la lutte contre la consommation de la drogue et des stupéfiants par les jeunes. 

« Il n’y a pas si longtemps lors d’un conseil ministériel, j’avais demandé au Gouvernement d’envisager la mise en œuvre d’un plan national de lutte contre contre la consommation des drogues et de l’alcool. Celle-ci avait alors atteint la côte d’alerte au sein de la jeunesse camerounaise. J’invite encore aujourd’hui le Gouvernement à se mobiliser davantage pour lutter contre ce fléau », souligne-t-il en outre. 

Paul Biya a alors certainement compris que la prise de la drogue et des stupéfiants par les élèves serait l’une des causes immédiates des comportements d’indiscipline et de violences développés par ceux-ci en milieu scolaire. 

 

Innocent D H

 

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Cet atelier aura pour de rechercher des solutions aux problèmes de sécurité rencontrés par les enseignants et les élèves au sein des établissements scolaires. 

 

Dans le communiqué qu’elle signe, Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) indique que dans les prochains jours, un atelier qui va traiter des violences en milieu scolaire sera organisé. Comme sus mentionné, lors de cet atelier, il sera question de trouver des solutions aux problèmes d’insécurité auxquels font face les enseignants dans l’exercice de leur fonction. Mais aussi les élèves dans les enceintes des établissements scolaires.

Il convient de préciser que l’idée de l’organisation d’un atelier sur la question de la violence en milieu scolaire, est la résultante de la rencontre que le Minesec a eu avec des syndicats des enseignants. Cette rencontre elle-même, a été initiée du fait du mécontentement et le ras-le-bol des enseignants devenus depuis quelques temps, des cibles de leurs propres élèves. Seulement, le Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic), n’a pas été convié à la rencontre. Pourtant c’est ledit Collectif qui a porté les revendications des professeurs après le meurtre de leur confrère Boris Kevin Tchakounté, poignardé par son élève de la classe de 4e au Lycée classique de Nkolbisson.

« Nous n'y avons même pas été conviés. On devait normalement avoir une rencontre avec le ministre lundi dernier (03 février) mais elle ne l’a pas respecté. Maintenant nous avons été surpris de constater sur les réseaux sociaux qu’elle a eu un entretien avec certains syndicats d’enseignants. Nous n'en savons rien », a-indiqué Elong Ngando François, vice-président du Ceic, dans les colonnes du journal Le Messager.

Toutefois, il faut noter que Nalova Lyonga a convenu avec les syndicats qu’elle a rencontré de la tenue périodique des concertations entre le Minesec et eux.

 

Liliane N.

 

 

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Ils prévoient faire grève dès le 30 janvier prochain.

 

L’affaire relative à l’arrestation d’un enseignant du Lycée bilingue d’Ayos a été la goutte d’eau qui a débordé le vase. Les enseignants n’en peuvent plus d’être victime de violence. Ils décident de ce fait, de lancer un mouvement d’humeur. Pour être plus précis, ce sera une grève qui va débuter le 30 janvier 2020. Regroupés au sein du Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic), ils appellent à une mobilisation générale à Yaoundé. En rapport avec ce mouvement, ils ont produit un document qui circule sur les réseaux sociaux. Il est signé par Jacques Bessala Ngono, le président du Ceic.

Dudit document, on apprend que la grève aura deux phases. La première va se dérouler le mercredi 29 janvier 2020. Ladite phase a été baptisée « No chalk day » (journée sans craie, Ndlr). Les enseignants prévoient arborer un tee-shirt rouge. Le choix de cette couleur n’est pas anodin. Le rouge est sensé représenté le sang versé, la torture, le sacrifice. Durant cette journée, il y aura des causeries éducatives avec des élèves. Le sujet qui sera en débat portera tout naturellement sur les violences faites en milieu scolaire. Pour le Ceic, il y a urgence de sauver l’école.  

La deuxième phase va se dérouler le 30 janvier. Elle va permettre aux enseignants de rendre hommage au professeur de mathématiques du Lycée de Nkolbisson récemment poignardé à mort par son élève. Le collectif demande au corps enseignant d’arborer leurs toges ou tenues de la journée mondiale de l’Enseignant.

Aussi dans le même document le Ceic exige que des sanctions soient prises à l’encontre de toute personne qui va agresser un enseignant. Il veut qu’un statut particulier soit accordé à l’enseignant au Cameroun, « avec emphase sur la revalorisation des conditions de travail de l’enseignant ».

 

Liliane N.

 

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Au cours de sa communication dans le cadre des travaux du 6e synode pour la région synodale du Wouri Sud, son Président le Pasteur NONO Joseph a relevé les causes des drames que nous observons aujourd’hui dans établissements scolaires.

 

Alors qu’il faisait le point sur le fonctionnement de chaque compartiment de la région synodale dont il a la responsabilité, le Révérend Pasteur NONO Joseph a tenu à interpeller l’administration publique et l’Etat sur sa responsabilité quant aux drames sans fins qu’on vit ces derniers jours dans les différents établissements scolaires de la République. Mais le serviteur de Dieu commence naturellement par balayer dans sa propre maison. Dans le début de son propos, il fustige la négligence administrative dont font preuves les aumôniers de l’église auprès des organisations académiques.

Il déclare « Nous encourageons les activités des aumôniers scolaires, universitaires et pénitentiaires. Toutefois, nous déplorons le fait qu’ils ne transmettent pas de rapport d’activités surtout pour ceux du collège, pourtant c’est le lieu où le gros du travail est vraiment fait. Et nous constatons aujourd’hui, que les déviances et les violences en milieu scolaire émanent aussi de l’absence de l’aumônerie et du civisme. Il est donc important que les autorités prennent leur responsabilité en main pour restaurer les cours d’aumônerie et de civisme dans les établissements scolaires. » les causes sont donc identifiées et les solutions ont le mérite d’être simples et claires.

L’Eglise Evangélique du Cameroun qui possède de nombreux établissements scolaires se donne le devoir d’accorder dans leurs écoles, collèges et centres de formation universitaires, une place prépondérante à la culture des valeurs spirituelles et chrétiennes susceptibles de former des camerounais qui craignent Dieu et s’éloignent au maximum du mal. Dans un commentaire à la suite de ces propos, le Pasteur NONO Joseph déplore : « à cause de la laïcité, nos dirigeants ont banni les cours de religion et de catéchèse dans nos établissements scolaires ». Et pourtant, ces prélats au sein des établissements scolaires étaient des oreilles à l’attention de ces enfants qui se sentent oppressés par leurs camarades et qui fautes d’oreille pour les écouter et les conseiller se retrouvent à franchir malgré eux les portes de la maison du mal. Au grand dam de la santé de la société. Vivement que les suggestions du Rev Pasteur NONO Joseph trouvent bonne oreille auprès de nos gouvernants. Ceci pour le bien de la Nation dans l’esprit du développement durable.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Réaction du journaliste au Journal le Sputnik. Dans une grande interview il donne les axes pour éviter les élections contestées au Cameroun.

 

Le journaliste Jean Bruno Tagne est de ceux qui pensent qu'il est plus que impératif de repenser les élections au Cameroun. En commençant notamment par la révision du code électoral. C'est le seul gage de paix et de stabilité dans un pays ouvert aux crises multiples. « Tout doit commencer par une prise de conscience globale. Tous les camerounais peu importe leur sensibilité politique doivent comprendre que la gouvernance dans un pays, le rapport d'un dirigeant au peuple est très souvent lié à la manière dont il arrive au pouvoir», argumente ce dernier. 

Pour l'homme de média, si le dirigeant est vraiment le choix du peuple, par le biais d'une élection juste et transparente, il ne peut que suivre sa volonté puisque sa réélection en dépend. Par contre poursuit celui-ci, « lorsqu'un dirigeant se maintient au pouvoir par la violence et des fausses élections, le peuple ne compte pas. Il engraisse son armée et s'assure que le jeu électoral est bien verrouillé. Il peut alors dormir tranquillement. Comment peut-on être déclaré vainqueur d'une élection à 71% sans avoir fait campagne, sans avoir accordé la moindre interview, en se faisant représenter partout?», s'interroge le journaliste.

Selon  l'écrivain, il appartient au peuple de faire un sursaut patriotique. « Lorsque les camerounais auront pris conscience de l'incongruité de tout cela, ils se battront pour avoir le cadre légal juste et consensuel pour des élections acceptables. Cela passe par la modification en profondeur du code électoral, un changement substantiel de la composition des membres d'Élections Cameroon et du Conseil constitutionnel ».

Au Cameroun actuellement, le président de la République vient de convoquer le corps électoral, pour les municipales et législatives de 2020. Les candidats ont jusqu'à ce lundi pour déposer leurs dossiers à Elecam. Cela se passe dans un contexte où le code électoral reste le même, les tensions persistent dans les zones anglophones. Des clichés qui sommes toutes peuvent entacher ces élections d'irrégularités.

De l'avis de Jean Bruno Tagne, faire des élections législatives et municipales dans le contexte actuel est «une insoutenable provocation». « Aujourd'hui, nous avons deux régions du Cameroun, le Nord-ouest et le Sud-ouest, qui sont en crise. Là bas, les compatriotes ont pris des armes pour revendiquer la sécession. Il est évident que les élections ne peuvent pas se dérouler de façon normale dans ces deux zones où les armes crépitent ».

L'urgence pour lui,  doit être la pacification de ces deux régions avant de penser à une élection quelconque. Cela permettrait aux compatriotes qui se plaignent de marginalisation de participer au processus électoral de façon sereine. Ainsi, donc en allant aux élections forcées, quasiment sans eux on acte une sécession de fait de ces deux régions.

 

N.O

 
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Des citoyens rencontrés ce dimanche matin dans les rues de la capitale camerounais ont accepté de s’exprimer sur les troubles en cours en Suisse.

 

Quartier Odza, nous sommes dans  le sud de la ville de Yaoundé. Alors que du côté de Genève de nombreux camerounais s’attèlent à « mettre mal à l’aise » le Chef de l’Etat, les citoyens de la ville de Yaoundé vaquent à leurs occupations comme d’ordinaire. Les mototaximens du lieu-dit Auberge bleue, pour la plupart, ne sont même pas informés de ces mouvements initiés à Genève pour déloger Paul BIYA de l’hôtel Intercontinental. Alexis A. est conducteur de mototaxis : « c’est vous qui m’informez qu’il y a des camerounais qui veulent chasser Paul BIYA de son hôtel. » Ce qu’il en pense : « Est-ce que ce qu’ils ont faire la-bas va changer les choses ici ? »

 

Non loin de là, le petit marché d’odza grouille de monde. Les ménagères et les bayam–sellam marchandent autour des produits qui sont présentés. Personnes n'a de temps  à nous consacrer. Elles sont nombreuses les dames qui ont entendu parler de la  marche sur Facebook.  Micheline est une jeune dame, son panier encore vide elle vient d’arriver au marché et s’apprête à faire ses achats. « Ah je crois que chacun est libre de ses opinions. S’ils veulent marcher il faut les laisser marcher. Mais ce que je n’aime pas avec ces gens de la diaspora c’est la violence dans leurs propos. Ils sont presque tout le temps en train d’insulter les autorités et parfois ils s’insultent entre eux. Moi je ne peux pas encourager des gens qui sont violents comme ça ».

 

Les chauffeurs de taxis, les tenanciers de commerces sont en train de poursuivre leurs activités. De manière générale, la plupart de ceux qui nous ont livrés leurs sentiments sur la question sont unanimes. On peut revendiquer, on peut protester contre la manière dont les choses sont gérées, mais il ne faudrait en aucun cas franchir le cap de la violence. De plus, au lieu de vouloir humilier le Chef de l’Etat comme ils entendent le faire, il est mieux de s’organiser pour battre le président et son parti pendant les élections. Ce d’autant plus que les municipales et les législatives pointent à l’horizon. Pourquoi ne pas venir gagner des postes de députés ou de magistrats municipaux pour développer le Cameroun comme ils entendent le faire ?

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01