C’est le principal défi que compte relever à travers l’opération « zéro accident » lancée par le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Déployée sur le terrain du 05 octobre au 31 janvier 2021, cette opération est menée dans les 10 régions que compte le pays.
Dans un communiqué publié le 02 octobre 2020, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe porte à la connaissance des usagers de la route que cette opération est initiée dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation, de prévention et de contrôle routier qui a pour ambition de mobiliser l’ensemble de la communauté nationale pour des efforts communs afin d’infléchir la courbe des accidents routiers au Cameroun.
L’opération baptisée « zéro accident » se déroule en deux phases. La première qui concerne la période des rentrées scolaires s’étend du 05 octobre au 29 novembre 2020. La seconde phase quant à elle cible les périodes de fin d’année. Elle couvre la période allant du 30 novembre 2020 au 31 janvier 2021. Ces périodes connaissent habituellement plus de cas d’accidents de la circulation du fait de la hausse du trafic routier, apprend-on.
L’opération qui se déploie dans les 10 régions du pays, est placée sous la coordination des gouverneurs de régions. Elle est menée sur le terrain par des équipes constituées des responsables du ministère des Transports qui bénéficient aussi de l’appui des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. « Toute transgression sera sévèrement punie conformément aux sanctions prévues par la règlementation », souligne Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Rappelons qu’en 2019, le Cameroun a enregistré 937 morts sur les routes. Ce qui correspond ainsi à 41% par rapport aux 1 588 morts enregistrés en 2011 au début de la décennie d’action des Nations Unies pour la sensibilisation routière. Cette tendance devrait donc être consolidée selon le Ministre des Transports.
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’un reportage réalisé il y a quelques jours par nos confrères de France 24 qui ont accompagné les Soldats de l’Armée Camerounaise dans les zones dites anglophones.
Un travail de terrain mené par des professionnels d’un média qui, il y a peu présentait le Cameroun comme un Etat qui foule au pied les droits de l’homme, avec des militaires qui assassinent impunément une population civile qui ne possède aucune arme, en dehors de l’arbre de la paix. Pourtant, la réalité est toute autre.
Premier arrêt : Ekona Mbenge ou Ekona Town - Arrondissement de Muyuka - Département du Fako - Sud-Ouest.
Avant l’organisation du Grand Dialogue National et les mesures prises par le Gouvernement pour la reconstruction des zones sinistrées, de même que la réinsertion des ex ambazoniens, cette localité était le théâtre de violents affrontements entre les Forces de Défense et de Sécurité et les terroristes qui envisageaient d’y établir un no man lands.
Mais, grâce à un travail professionnel et, en collaboration avec les populations qui aspirent à retrouver une vie normale, les Forces de Défense et de Sécurité ont réussi à rétablir de l’ordre ; même si elles restent présentes sur cet axe commercial empruntés par des convoyeurs de marchandises et les passagers qui vont d’un coin à un autre.
A Muyuka, la présence permanente des Soldats rassure les populations qui ont peu à peu repris le cours normal de leur vie, à l’instar des chrétiens de l’église Presbytérienne. George, fidèle de cette congrégation affirme qu’il est et demeure Camerounais et ne se reconnaît aucun lien avec cette ambazonie qui a une consonance étrange pour lui.
« Il y a eu tellement de désastres, mais on prie Dieu pour qu’il nous vienne en aide, afin que la paix revienne, que les massacres se terminent ; on veut dire adieu aux tueries. Nous voulons plus que tout, reconstruire notre pays le Cameroun…
Vous savez, j’ai pratiquement 70 ans et je suis un Camerounais et lorsque je vais mourir, c’est dans ce pays qu’on va m’enterrer, moi je ne connais pas ce mot d’ambazonie... ».
Autre lieu, même réalité
Pour partir du Sud Ouest vers le Nord Ouest, les véhicules sont accompagnés par une Unité d’Elites de l’Armée Camerounaise, étant donné que les terroristes, incapables désormais d’affronter de manière frontale les Soldats, déposent des engins explosifs par ci par là.
Une sorte de guerilla, comme le relève le Capitaine Ibrahim Diop – Chef du bureau de renseignements du Bataillon d’Intervention Rapide :
« Il y a quelques mois à peine, cet axe était truffé d’embuscades. Les sécessionnistes, après avoir chassé les populations, occupaient les bâtiments et se mettaient en embuscade, pour tirer, soit contre les Forces de Défense et de Sécurité, soit sur les convois des Autorités administratives. Nous avons donc travaillé afin de réduire ce type de menaces… ».
En plus, des tireurs sont embusqués tout le long du tronçon et s’attaquent de manière sporadique aux convois de l’Armée, alors que dans les villages qui étaient sensés être sous le contrôle des terroristes, les populations vaquent tranquillement à leurs occupations, comme si ces détonations ne leur causent plus les terreurs d’antan.
Une attitude qu’explique l’Officier Supérieur de l’Armée Camerounaise :
« Au début de ce conflit, nous avions à faire à des sécessionnistes qui réclamaient l’état virtuel d’ambazonie ; mais aujourd’hui, il s’agit beaucoup plus de hors la loi, qui coupent les routes, kidnappent les gens en exigeant des rançons. En fait, nous sommes passés de la sécession au grand banditisme… ».
Déloger les terroristes cachés dans les centres urbains
Dans le reportage de France 24, le reporter vit en direct, la traque que les Forces de Défense et de Sécurité organisent, afin de débusquer des chefs de gang ayant fui les villages pour se réfugier à Bamenda – chef lieu de la région du Nord Ouest.
Ceux-ci sont dénoncés par des populations qui refusent désormais le statut de victimes passives et entendent reconquérir leur liberté.
Une opération délicate confiée au Lieutenant Tamwo Mvondo qui travaille au Centre anti – terroriste du Bir de Kumbo
« Le plus grand danger c’est que les sécessionnistes sont cachés au sein de la population. En ce moment, la manœuvre est compliquée, parce qu’en cas de mauvaise riposte, un civil peut perdre la vie ou alors, recevoir une balle qui le blesse gravement…
Il faut donc opérer avec la plus grande prudence, afin de ne pas éveiller les soupçons de ces terroristes qui prennent juste des cases de passage, dans lesquelles ils passent au plus trois jours… ».
Dans chacun de ces lieux, les Soldats trouvent des armes de guerre, notamment des fusils semi automatiques, qui ont progressivement remplacé les armes artisanales qu’ils utilisaient au début de ce conflit.
« Ces armes proviennent la plupart du temps du Nigéria, à cause de la porosité de la frontière qui sépare le Nord Ouest Cameroun et ce pays… », explique le Colonel Franky Pelene – Commandant du Bataillon d’Intervention Rapide.
Le défi du retour à l’école
Selon le Colonel Franky Pelene « Le problème majeur auquel a dû faire face les populations avant la reprise des villages par l’Armée Camerounaise est celui de la scolarisation des enfants. Les ambazoniens avaient brûlé toutes les écoles, affirmant qu’ils rejettent le système de scolarisation du Cameroun…».
Cependant, alors que la vie reprend peu à peu son cours normal avec le retour des habitants qui regagnent leur demeure, les Soldats Camerounais ont entrepris de reconstruire ces écoles, d’offrir des tables – bancs et autres matériels didactiques à leurs compatriotes qui pensaient avoir été abandonnés à leur triste sort.
Des œuvres sociales entreprises par des populations civiles
Comme celles mises en place par Charlotte Niety Commy – responsable qui a créé un orphelinat à Muyuka, dans lequel elle accueille et encadre des orphelins, au péril de sa vie. Les parents de ces derniers ont été lâchement assassinés par les terroristes à cause de leur refus de se rallier leur camp.
Nicole Ricci Minyem
Raisons évoquées par l’entreprise spécialisée dans la restauration aérienne à l’aéroport de Douala, les conditions de marché difficiles dans le secteur des transports aériens liées à la pandémie de coronavirus. Une situation qui a obligée Doual’air de supprimer plus de 100 emplois à la fin du mois de septembre 2020.
Depuis le début de la crise sanitaire, les conséquences semblent notoires sur cette entreprise. La fermeture des frontières en l’occurrence a imposé une trêve aux plus de 400 collaborateurs que compte Doual’air. Ce qui va obliger cette structure à placer en chômage technique une centaine d’employés dès l’annonce des mesures de restriction. Etaient particulièrement concernés, le personnel intérimaire et les agents possédant des contrats à durée déterminée.
Le trafic étant resté faible malgré, la levée des mesures de restriction, l’entreprise se trouve dans l’obligation de prendre la mesure la plus forte. A en croire Léopoldine Ngoh, ancienne employée de Doual’air : « C’est mercredi le 23 septembre qu’on nous appelle pour nous annoncer notre licenciement. Moi personnellement, on m’a appelé à 21 heures. Donc j’étais priée de partir le lendemain pour prendre connaissance de mon tout solde de compte ». Comme cette employée, une soixantaine d’autres ont perdu leur emploi, apprend-on.
L’entreprise fait aujourd’hui face à une fronde des licenciés dont les états de services au sein de la structure varient entre 5 et 20 ans. Léopoldine Ngoh confie à nouveau : « A notre arrivée là-bas le 24 septembre, le tout solde compte n’était pas prêt mais ce sont les lettres de licenciement qui étaient prêtes. Les textes de Doual’air disent que quand un employé est licencié, il doit rentrer en possession de son argent de la mutuelle le même jour, suivant le nombre d’années de service. De 0 à 5 ans, c’est 500 000 francs, de 6 à 10 ans, c’est 1 000 000 de francs CFA, ainsi de suite. A ce jour, nous n’avons reçu ni les frais de la caisse mutuelle, ni le montant à percevoir pour nos indemnités ».
Les licenciés se sont ainsi constitués en collectif pour réclamer le paiement de leurs droits. Cinq délégués ont été mandatés le 1er octobre pour rencontrer la direction. Des informations fournies par un cadre au sein de l’entreprise, il en ressort que sur la centaine licenciée, plus d’une centaine a été rappelé. A partir du 07 octobre 2020, le top management s’est engagé à payer 25% de la mutuelle à titre d’indemnisation. Le titre se fera de manière progressive, informe la même source.
Innocent D H
Le ministère camerounais des Finances (Minfi) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt international aux près des cabinets, bureaux d’études ou de groupements dans l’optique de la présélection des prestataires spécialisés en prévision d’un appel d’offres sur une liste restreinte pour la réalisation d’une étude de faisabilité économique et financière de cette future agence. Celle-ci devrait être mise en place d’ici 2022 afin de faire du Cameroun un pays émergent fondée sur le développement économique.
A travers cette étude de faisabilité, il est question d’évaluer l’impact économique du Conseil agropastoral délivré par l’agence sur le secteur agricole et l’économie, notamment par le biais des taxes parafiscales sur les produits agricoles (import, export, marché interne etc.). La future Agence nationale du conseil agropastoral (Anca) est destinée à institutionnaliser et pérenniser le dispositif public de conseil agropastoral mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) dans le cadre du programme de consolidation du conseil agropastoral (PCP-Acefa).
Etant donné que le PCP-Acefa est la phase 3 du programme d’Amélioration de la Compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), l’institutionnalisation du dispositif par l’entremise d’un organisme indépendant sur le plan juridique et financier alimenté sur fonds publics et privés (gouvernement, filières et aide au développement) participe d’un objectif d’efficacité et d’efficience des fonds alloués au développement agricole. Elle vise ainsi à offrir des services performants répondant aux problèmes des agriculteurs et éleveurs.
Il faut souligner qu’au Cameroun, l’essentiel de la production agricole provient des exploitations agricoles familiales (EFA) de petite taille. Leur nombre est évalué à 1,5 million et leur taille moyenne est de 2,4 ha, selon les données rendues disponibles par le Minader et le Minepia. Malgré leur contribution significative au PIB, les revenus des actifs qui pratiquent cette forme d’agriculture restent faibles, 55% des ménages vivant en zones rurales étant pauvres avec un revenu qui n’atteint pas 1,25 dollars par jour.
Selon la Stratégie de développement du secteur rural, « compte tenu de leur poids et de leur potentiel productif, accroître la valeur ajoutée au niveau des exploitations agricoles familiales est le principal levier existant pour faire accroître le PIB du secteur. Cette augmentation de la valeur ajoutée est également un levier important de lutte contre la pauvreté ».
Le Gouvernement camerounais dans sa stratégie de développement en cours de finalisation prévoit ainsi de renforcer l’accompagnement des producteurs dans la gestion de leurs exploitations de producteur pour l’approvisionnement, la transformation et la commercialisation.
Innocent D H
Pour l’effectivité de cette collecte le Ministères des Postes et Télécommunications (Minpostel) passe par les opérateurs. Il s’agit ainsi du nouveau dispositif de collecte par voie numérique des droits et taxes relatives à l’importation de téléphones. Cette disposition contenue dans la loi de finances de 2019 est rendue effective depuis ce 1er octobre 2020.
L’entrée en vigueur de cette disposition est rendue effective sous l’impulsion conjointe du Minpostel et celui des Finances (Minfi). Ainsi, à compter du 15 octobre prochain, les services des douanes entreront en possession des premiers versements effectués à titre de la collecte par voie numérique des taxes à l’importation de téléphones et terminaux téléphoniques.
Par cette démarche fiscale, le payement des frais de douanes à l’entrée de téléphones portables et tablettes incombe au acquéreurs qui le font d’une traite ou suivant plusieurs échéances en fonction des types de téléphones.
Au Cameroun, les valeurs imposables à l’importation des téléphones simples sont de 3000 francs CFA pièce bas de gamme et 10 000 francs CFA moyen de gamme. Les téléphones multimédias quant eux sont imposés à hauteur de 15 000 FCFA pour les produits bas de gamme et 25 000 FCFA pour ceux de bonne qualité. Pour les smartphones, les impositions se situent à 25 000 FCFA en bas de gamme, 75 000 FCFA en moyen, 100 000 FCFA haut de gamme et 200 000 FCFA en super gamme.
Il convient d’indiquer que les prélèvements sont effectués lors des émissions téléphoniques. Néanmoins, ils ne sont pas applicables aux téléphones déjà connectés au moins une fois au réseau local avant la date du 1er octobre 2020 apprend-on. Ne sont pas aussi imposés les téléphones ayant déjà faits l’objet des procédures de dédounament. Aux rangs de ceux qui sont aussi dispensés du prélèvement, il y a les expatriés utilisant leurs téléphones en mode roaming.
De sources bien renseignées, ce nouveau dispositif de collecte d’impôts a été mis en place dans l’optique de permettre à l’administration de tordre le coup au phénomène d’importations sans déclaration et la lutte contre les contrebandes des marchandises visées. C’est pourquoi les services de douane le présentent comme un moyen de sécurisation des recettes douanières.
Innocent D H
L’artiste musicien Ama Pierrot affirme que pour l’instant, il n’y a pas meilleur que le Président de la République Paul Biya.
C’est un soutien qu’il apporte à Paul Biya Président de la République donné vainqueur de la dernière Présidentielle avec un suffrage de plus de 71%. De passage à l’émission «Entrevue le Mag» diffusée sur la Cameroon radio television (Crtv), l’artiste Ama Pierrot qui n’a pas manqué de souligner que musique et politique ne fait pas bon ménage, a réitéré que son choix reste porter sur le Président de la République Paul Biya. Même avec le fait qu’il ait été interdit de prester en Europe, aux Etats-unis par la Brigade anti-sadinards (Bas), il ne change pas de choix. Pour lui le Chef de l’Etat est le seul qui peut maintenir le Cameroun en paix. Et la paix est essentielle dans un pays.
«Ceux qui nous observent doivent comprendre, l’artiste est comme un avocat. Il défend tout le monde. Vous allez voir, il y a un phénomène qu’on appelle la Bas qui interdit à Ama Pierrot de ne plus jouer en Europe, aux Etats-Unis, au Canada. Que ça soit moi, que ça soit Grace Decca, que ça soit K-Tino et tout ça et Coco Argentée. Je trouve ça injuste. Jouer dans un meeting politique ne veut pas dire qu’on est adepte de ce parti politique. Bon en tout cas moi je prends mes choix et je les assume…J’ai joué au Palais des Sports le 6 octobre 2018 pour soutenir la candidature de son Excellence M. Paul Biya et ça me vaut tous les coups que je reçois aujourd’hui. Je ne changerai jamais de position. Je supporte ce Monsieur parce que je trouve que pour le moment, il n’y a pas meilleur que lui. Au moins, il nous apporte la paix au Cameroun. Nous faisons l’émission là aujourd’hui, nous ne sommes pas dans un contexte où il y a l’arme qui pète par ci par là. Et un pays sans paix, ne vaut rien du tout.
Liliane N.
Dans une circulaire signée ce jeudi, 1er octobre 2020, le Ministre camerounais des Sports et de l’Education physique (Minsep), le Pr. Narcisse Mouelle Kombi vient d’autoriser à compter de ce jour, la reprise des activités physiques et sportives sur l’ensemble du territoire camerounais. Cette circulaire est adressée aux délégués régionaux, départementaux, d’arrondissement du Minsep, ainsi qu’aux présidents des fédérations sportives civiles nationales et autres associations sportives.
« Est autorisée, à compter de la date de signature de la présente circulaire, la reprise des activités physiques et sportives sur toute l’étendue du territoire national », écrit le Pr. Narcisse Moelle Kombi dans cette circulaire relative à la reprise des activités physiques et sportives dans le contexte de la pandémie du coronavirus. Pour continuer à mener le combat contre cette maladie, le Minsep prescrit que ces activités devront se dérouler dans le respect des mesures sanitaires et des autres mesures barrières édictées par le Gouvernement de la République.
« Dans un premier temps et jusqu’à nouvel ordre, conformément à la directive du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, contenue dans la correspondance n°B70/d-32/SG/PM du 29 septembre 2020, le nombre de participants (sportifs, officiels, éventuellement spectateurs) ne devra pas excéder 200 (deux cents) pour chaque rencontre ou évènement sportif », précise Narcisse Mouelle Kombi.
Pour que tout se passe comme sur les roulettes et afin de sécuriser la reprise des activités sportives, le ministre chargé des Sports, invite les présidents des fédérations sportives civiles nationales et autres associations sportives, à veiller au respect des protocoles spécifiques élaborés par leurs instances faîtières internationales.
Le membre du Gouvernement attache du prix à cette circulaire adressée aux délégués régionaux, départementaux, d’arrondissement du Minsep, ainsi qu’aux présidents des fédérations sportives civiles nationales et autres associations. Il précise par ailleurs que sont abrogées toutes les « dispositions antérieures contraires notamment celles de la circulaire n°20/005/MINSEP/CAB du 19 mars 2020 ».
En rappel, c’est depuis mars 2020 que les activités physiques et sportives ont été suspendues au Cameroun dans le cadre de l’application des mesures adoptées par le Gouvernement dans la riposte contre la propagation de la pandémie du coronavirus. La circulaire du Minsep intervient après que la Fecafoot ait décidé de la reprise des championnats professionnels pour le 18 octobre prochain alors qu’elle venait de recevoir la demande expresse du Ministre des Sports et de l’Education physique de surseoir à la suspension de la Ligue professionnelle de football.
Innocent D H
L’information est révélée dans un communiqué officiel signé le 30 septembre 2020 par le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam. Une régularisation d’arriérés de salaires qui intervient à la veille de la tenue des premières élections régionales au Cameroun.
« Depuis le 21 septembre 2020, les exécutifs municipaux (maires) ayant régulièrement constitué et déposé les dossiers de rémunération au ministère de la Décentralisation et du Développement local, ont reçu un virement représentant leurs salaires des mois de mars à août 2020 », informe Georges Elanga Obam dans son communiqué.
Le Minddevel invite par ailleurs les exécutifs municipaux n’ayant pas reçu leur solde, bien qu’ayant déposé les dossiers y relatifs, à les compléter. Le membre du Gouvernement émet aussi une recommandation à l’endroit de ceux qui ne se sont pas encore soumis à cette formalité, à le faire auprès de son département ministériel « dans les meilleurs délais ».
L’on apprend que depuis leur institution en 2015, les salaires des magistrats municipaux ont été payés pour la première fois en 2017. L’Etat du Cameroun vient de régulariser les salaires des maires pour les mois de mars à août 2020. Un paiement qui intervient au moment où les élus locaux (maires et conseillers municipaux) ont déjà le pied à l’étrier pour l’élection des conseillers régionaux.
En rappel, le 07 septembre dernier, le Président de la République Paul Biya a signé le décret portant convocation des collèges électoraux en vue de l’élection des conseillers régionaux pour le 06 décembre prochain dans les chefs-lieux de départements du pays. Cinq jours avant, le Chef de l’Etat avait pris deux textes, le premier décret fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie, ainsi que le second fixant les modalités de prise en charge.
Innocent D H
Le président de l’Union des Populations africaines (UPA) est passé de vie à trépas ce mercredi 30 septembre 2020 à Yaoundé des suites de maladie. Trois fois candidat aux élections présidentielles camerounaises, Hubert Kamgang était un panafricaniste établi qui a milité pendant de longues années pour l’abandon du francs CFA.
Avant son décès, l’ingénieur statisticien et économiste avait publié le 24 septembre dernier sur son compte Facebook en guise de testament, quelques lignes sur ses batailles panafricanistes notamment, l’institution d’une monnaie unique au Cameroun. En effet, l’homme politique plaidait pour l’abandon du FCFA au profit d’une monnaie 100% camerounaise dans la perspective des Etats-Unis d’Afrique, pierre angulaire de son rêve politique.
L’illustre disparu a été trois fois candidats aux élections présidentielles de son pays, le Cameroun en 1997, 2004 et 2011. Dans le testament publié récemment sur la toile, il soulignait, « J’ai fait campagne sur le panafricanisme tout en insistant sur l’articulation Cameroun-Etats-Unis d’Afrique. Mon discours sur la monnaie camerounaise dans un premier temps vers la monnaie unique africaine dans le cadre des Etats-Unis d’Afrique est connu de tous ».
Hubert Kamgang lègue à la postérité plusieurs ouvrages, fruits de ses écrits. Parmi ces productions intellectuelles : « Au-delà de la conférence nationale-pour les Etats-Unis d’Afrique », publié aux éditions l’Harmattan en 1993 et « Le Cameroun au XXIème siècle-quitter la Cemac, puis œuvrer pour une monnaie unique dans le cadre des Etats-Unis d’Afrique », publié aux éditions Renaissance en 2000.
Selon JDC TV, l’homme politique annonçait en janvier dernier sur les antennes qu’il envisageait, d’organiser une grève de la faim au Cameroun pour protester contre la rareté des pièces de monnaie et la nécessité de tourner le dos au FCFA. Marié à une antillaise de la Guadeloupe, Hubert Kamgang, natif de Batié était père de 04 enfants, apprend-on.
Innocent D H
L’actuelle directrice de la Protection civile au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) a été officiellement présentée ce mardi, 29 septembre 2020 à l’ensemble du corps diplomatique accrédité. C’était au cours d’un dîner offert par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella.
A travers la candidature de Mariatou Yap, le Cameroun affiche son ambition de succéder au russe Vladimir Kuvshinov, secrétaire général démissionnaire de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC). L’on apprend que, l’élection d’un nouveau secrétaire général va avoir lieu lors de la prochaine assemblée générale de l’institution.
Outre ses fonctions de directrice de la Protection civile, la candidate est point focal Cameroun à la cellule Gestion Risques et catastrophes, et adéquation aux changements climatiques de l’Afrique centrale (GRC/ACC-CEEAC).
L’organisation internationale de la Protection civile basée à Genève compte une soixantaine de pays membres dont aucun du continent occidental. Pour de nombreux observateurs, les pays occidentaux, voient une méfiance envers cette institution qui prend ses ordres à Moscou et qui puise une bonne partie de son financement du trésor russe. L’OIPC est d’ailleurs régulièrement accusée par les autres pays de servir les intérêts russes et d’être un centre d’espionnage de Moscou. En effet, au mois de juillet dernier, un journal russe avait révélé les connexions de l’OIPC avec Moscou et les soupçons de détournement de fonds qui pèsent sur l’organisation.
Il faut indiquer que la protection civile désigne la protection des populations contre les accidents et les calamités naturelles. Ainsi, l’OIPC mène plusieurs activités à savoir : le renforcement des capacités nationales, la formation, l’audit et conseil, l’assistance technique et humaine, la coopération internationale, la sensibilisation à sécurité et veilles résilientes.
Innocent D H