Ce dimanche 1er novembre 2020, le premier secrétaire du Peuple uni pour la Rénovation sociale (Purs) était l’un des panélistes de l’émission Club d’Elites, l’émission de débat diffusé sur les antennes de Vision 4. Profitant de cette tribune, Serge Espoir Matomba n’a pas manqué d’annoncer d’ores déjà son désir d’être candidat à la présidentielle de 2025.
Serge Espoir Matomba rêve grand pour sa carrière politique au Cameroun. Cette fin de semaine, l’homme politique a annoncé lors de l’émission Club d’élites présenté par Jean jacques Ze sur Vision 4, une chaîne de télévision privée émettant depuis Yaoundé dans la capitale, « Dans les prochaines années, je serai président de la République du Cameroun ».
Aussitôt sur la toile, la déclaration du premier secrétaire du Purs suscite moult réaction chez les internautes. L’un d’entre eux n’a pas par exemple manqué d’écrire : « Il n’a pas pu être député mais veut être président. Vraiment voilà des personnes qui découragent les jeunes. Vraiment, il y a beaucoup de blagueurs dans le pays ci hein. Et le « boom » est même sérieux hein…Vraiment… !», s’exclame-t-il. Une affirmation que semble corroborer un autre internaute. Pour ce dernier, pas de surprise Matomba est un habitué de ce genre de déclaration. Il se demande : « Après 300 maires et 100 députés c’est maintenant président ».
En rappel, Serge Espoir Matomba était candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Sur les 09 candidats en lice, Matomba était arrivé en dernière position. Indiquons également que lors des municipales et législatives du 09 février 2020 au Cameroun, le Peuple Uni pour la Rénovation sociale le parti de Matomba a présenté des candidats dans plusieurs villes. A l’arrivée, il n’a enregistré qu’un seul conseiller municipal à la mairie d’arrondissement de Douala IV.
Innocent D H
Seulement quelques jours après l’accord conclu avec GIA International la présidence de la République y voit également une nouvelle opportunité pour relancer le dossier d’acquisition de l’avion présidentiel.
Les participants conviés à cette réunion étaient : Michel Meva’a M’Eboutou, ministre de l’Economie et des finances, Yves Michel Fotso, Administrateur, directeur général de la Camair, le colonel Justin Mitlassou, pilote à l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, le général de brigade Blaise Benae Mpecke les rejoindra en cours de réunion.
L’ordre du jour portait sur « l’acquisition de cet avion et surtout le versement d’un acompte de 02 millions de Dollars Us (environ 1 milliard Fcfa)», confie Justin Mitlassou. Il poursuit : « La décision finale sur ce point était de passer par la banque de Yves Michel Fotso, c’est-à-dire la CBC pour verser cet acompte. L’explication de cette démarche a été donnée par le ministre des Finances qui a dit qu’avec les négociations entamées avec le FMI et la Banque Mondiale, il n’était pas possible de débloquer des fonds à partir des comptes du MINFI ».
Cette réunion est présidée par le secrétaire général de la présidence de la République, en la personne de Marafa Hamidou Yaya. Après un mot introductif où il expose la volonté du chef de l’Etat d’acquérir un avion et dresse un bilan de l’état d’avancement du dossier, il passe la parole à l’assistance. C’est d’abord l’Etat-major particulier qui prend la parole et fait une présentation de l’appareil.
Les participants sont informés que Boeing est prêt à mettre à la disposition de l’Etat du Cameroun un BBJII 737 conçu et équipé techniquement pour le chef de l’Etat. L’Etat-major suit ce dossier depuis bientôt une dizaine d’années. En ce qui concerne l’avion du président de la République trois organes de la présidence sont directement associés : la garde présidentielle, la direction de la sécurité présidentielle et l’Etat-major particulier. Tous travaillent en synergie.
Après l’Etat-major particulier du chef de l’Etat, la parole est donnée à l’administrateur directeur général de la Camair. Yves Michel Fotso doit exposer sur le mécanisme « innovant » de financement de l’avion présidentiel proposé par GIA International. La Camair avait été invitée à cette réunion pour son expertise technique et du fait qu’elle avait déjà une idée sur les offres financières formulées par Boeing. Mais, c’est dans cette salle et pendant les discussions qu’il viendra à l’esprit du ministre des Finances de faire établir le contrat au nom de la Camair.
Retranscription : Félix Swaboka