Ce centre d’appel dédié à l’assistance psychologique a été inauguré le 13 octobre dernier à Yaoundé par le Ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie. C’était à la faveur de la cérémonie commémorative de la Journée mondiale de la Santé mentale. Un espace qui revêt une importance capitale quand on sait que la pandémie du coronavirus (Covid-19) et les restrictions imposées pour limiter la propagation du virus ont eu un impact considérable sur la santé mentale des populations.
Selon les affirmations du Dr. Linda Esso, sous-directrice de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté : « Le risque de décès lié à la maladie, la stigmatisation qu’elle a parfois entrainée, les décès survenus au sein des familles, le confinement, la limitation des activités socioéconomiques ayant entrainé une baisse de revenus chez certains sont autant de facteurs de stress pouvant agir sur l’état psychologique des personnes ».
Ainsi, il faut reconnaître que de nombreuses personnes ont vu leur vie chambouler par la Covid-19. Il y a celles qui ont perdu un être cher et qui doivent faire un travail de deuil parfois sans avoir pu dire adieu au défunt. Les travailleurs qui ont perdu leur emploi ou dont les moyens de subsistance sont menacés, pour ne citer que ces quelques cas.
« Ce sont autant de situations qui auraient pu être à l’origine de la dégradation de l’état de santé mentale des uns et des autres, pouvant se manifester par des réactions de stress, d’anxiété, voire même la dépression ou la survenue ou l’exacerbation d’une addiction telle que l’alcool et la consommation de drogues », explique Dr Esso.
Efforts du Gouvernement
L’inauguration de ce centre d’appel participe ainsi des dispositions prises par le Gouvernement camerounais et ses partenaires pour assurer la protection de la santé des personnes rendues vulnérables par cette crise sanitaire. Ce qui rentre en droite ligne de la stratégie nationale de riposte contre le coronavirus, afin de continuer de voler au secours des Camerounais affectées et infectées par la Covid-19 et de minimiser les répercussions psychologiques de cette maladie dans leur vie.
C’est d’ailleurs à juste titre que sous-directrice de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté invite « Nous invitons toute personne ayant besoin d’un suivi ou d’un accompagnement psychologique à recourir au numéro vert 1511 en toute quiétude. Le 1511, qui va au-delà de la Covid-19, est pour tous les Camerounais soucieux de leur bien-être mental ».
Innocent D H
Pour Cabral Libii, leader du Pcrn, « Il faut avoir le courage de le reconnaître : l'équilibre régional tel qu'imaginé et mis en application dans le choix par concours du personnel public depuis le magistère du Président Ahidjo, arrive inexorablement à bout de force…
Les chroniques de népotisme, de clientélisme et de corruption rampante révélées dans sa mise en application lors des différents concours de l'administration publique, en atteste l'essoufflement.
Mais à la vérité, quand même on réussissait à contenir ces dérives, c'est le concept lui-même qui ferait toujours problème, et ce, pour les raisons suivantes :
1- Cet équilibre régional est en fait un équilibre ethnique. Il se base sur la déclaration d'origine du candidat et Surtout la consonance des noms. Ce qui est un critère subjectif et inopérant. Si dans les années 70 quand cet équilibre régional a été mise en place, les noms reflétaient quasiment les origines regionalo-ethniques des citoyens, cette réalité est aujourd'hui surannée.
Les brassages, les amitiés et les mariages interethniques ont explosé depuis 60 ans. Il n'est pas impossible de trouver aujourd'hui un enfant qui s'appelle "Kamga", mais dont les parents sont originaires d'Ebolawa dans le Sud.
Qui peut dire avec exactitude si "Atanga" est un nom de la région du Centre ou du Nord-ouest ? Ateba est un nom de Centre, du Sud ou de l'Est ? Un enfant de "Père Non déclaré" sur un acte de naissance est originaire du village de sa mère ou bien, il doit faire de recherches pour trouver les origines de son père ?
Comment les organisateurs d'un concours administratif peuvent avoir la certitude qu'un candidat qu'ils ont fait échouer appartient effectivement à une région donnée ?
N'y a t il pas un risque d'évaluation au faciès teinté de subjectivité ? Le Ministre de la fonction publique vient de déclarer que les candidats du Grand Nord au concours de L'Enam étaient trop faibles. Quelle déclaration inconséquente et irresponsable !
2- Le problème que tente de résoudre l'équilibre régional tel que pensé par ses pères fondateurs est l'injustice sociale résultant des inégalités géographiques d'accès à l'éducation.
Mais pas forcément de l'inégalité ethnique d'accès à l'éducation. Tout enfant quelque soit sa tribu peut se retrouver dans une zone d'accès difficile à l'éducation. Un enfant qui a du potentiel à Nguelemendouka, à Kolofata ou à Fongo Tongo a besoin d'être aussi soutenu par la république comme ceux, autres, qui résident à Yaoundé et Douala.
La sélection des meilleurs du moment habillée sous le terme de "méritocratie" peut développer le pays, mais aussi, sans garde-fous, le conduire à une aristocratie et aggraver les inégalités sociales et la reproduction sociale des élites.
Il est donc de loin préférable la stimulation des potentiels et l'équité des chances. D'ailleurs, la méritocratie, même appliquée dans les conditions les plus rigoureuses n'est pas un gage de réussite professionnelle et de probité morale.
Ce ne sont pas tous les meilleurs de la classe qui font des carrières exceptionnelles. D'ailleurs, il y a de nombreux majors dans des écoles de formation (ENAM, IRIC, ENS...) qui ont mis le pays à genoux.
D'autres ont des carrières médiocres ou fantomatiques. On connaît tous des premiers de la classe dont on a plus les nouvelles pendant que les anciens élèves moyens cartonnent. La méritocratie se base sur la notation. Mais la notation n'est pas forcément la correction. On note pour classer les personnes dans un contexte de places limitées.
Mais on peut corriger pour faire apprendre, pour montrer à l'apprenant ses erreurs, pour qu'il les rectifie et soit une meilleure personne. Les grandes success stories sont souvent faites des personnes qui ont échoué plusieurs fois avant de réussir.
Ils ont une force mentale, une résilience et une envie de réussir plus forte que des personnes qui font un parcours brillant ou sans fautes. Par conséquent nous sommes favorable, non pas à la sélection des seuls élèves brillants, mais aux candidats à Fort Potentiel.
Et il y en a dans tout le pays. Je pense qu'un enfant qui a 11/20 de moyenne au Baccalauréat à Tcholliré, où l'énergie électrique est rare, où l'accès à Internet est un luxe et où il n'a difficilement eu accès aux cours de Mathématiques a au moins le même potentiel, voir supérieur, qu'un enfant qui a 15/20 de moyenne à Yaoundé ou à Douala. Ces deux profils doivent être sélectionnés.
Nous proposons d'installer une discrimination positive sur l'obtention géographique du dernier diplôme scolaire, voire universitaire (CEP, BEPC, PROBATOIRE, BACCALAURÉAT...).
C'est le lieu de déroulement des études secondaires, voire primaires qui détermine le plus la difficulté d'accès a l'éducation. C'est cette difficulté qui doit être prise en compte dans la sélection des écoles de formation pour l'emploi public.
Et non l'origine ethnique. On sélectionnera ainsi les meilleurs des zones géographiques du pays que nous proposons de segmenter de la manière suivante :
Zone 1 : Yaoundé-Douala-Bafoussam et diplômes scolaires obtenus à l'étranger.
Zone 2 : Tous les chefs lieux de région (sauf Yaoundé, Douala et Bafoussam)
Zone 3 : Tous les chefs lieux de département (sauf Yaoundé, Douala, et Bafoussam)
Zone 4 : Tous les chefs lieux d'arrondissement
Zone 5 : Tous les villages du Cameroun + Les chefs lieux d'arrondissement des zones d'éducation prioritaire (ZEP) des régions septentrionales de l'Est et du Noso.
On attribuerait des quotas d'admis selon que le dernier diplôme scolaire est issu de l'une de ces zones. Bien entendu, cette proposition est perfectible et peut même être repensée un peu différemment.
Mais l'idée est de changer de paradigme dans la fabrication des Ressources humaines du pays. Un pays se construit avec des Ressources humaines de qualité, tout en évitant de transformer en "rebus" de la société ceux qui ont l'apparence faible sur le moment.
L'influence de l'ethnie est un élément subjectif d'évaluation de l'intelligence et du potentiel. C'est également une source de crispation entre les citoyens.
Ce facteur doit être mitigé, voire isolé. Tout en poursuivant une politique d'aménagement du territoire ambitieuse qui permet de combler le gap en infrastructures éducatives du pays, l'Etat doit faire montre de performance et d'équité dans la sélection des agents publics.
C'est justement la trame de fond de notre projet de société d'un Cameroun qui protège (les faibles) et qui libère les énergies (détenues par des personnes à haut potentiel) ».
N.R.M
Alors que les débats concernant les Taxes sur les téléphones se font de plus en plus âpres sur la toile et sous les chaumières, Cabral Libii - président National du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale remet une couche en donnant une liste des « postes sur lesquels l’Etat devrait mettre la pression pour optimiser la collecte des recettes ».
• « D’abord supprimer les exonérations diverses de TVA pour le lait et produits laitiers non destinés à l’alimentation infantile en complément du lait maternel (soit des aliments à base de lait et produits laitiers destinés aux personnes de plus de 3 ans), dans la même veine il faudra supprimer les exonérations sur les importations de riz parfumé afin d’alléger le coût exorbitant sur la balance de paiement ;
• Rationaliser l’imposition à la TVA de la dépense non contingente et non obligatoire : il s’agit d’arrêter par exemple de confondre tout bien vendu en pharmacie à un médicament, des tisanes amincissantes à la lunetterie de mode en passant par les compléments alimentaires en vente libre (sans prescription médicale) ;
• Asseoir des droits d’accises sur les produits de beauté importés dès lors que nous disposons des produits locaux de très bonne qualité et que cette industrie est sujette à des risques structurels de contrebande ;
• Veiller à assurer une taxation uniforme entre les véhicules d’occasion importés par les frontières terrestres et les véhicules débarqués par Douala et Kribi ;
• Assurer une taxation rigoureuse et un suivi métrique des logiciels importés via des codes vendus en ligne ;
• Assurer une application rigoureuse des prescriptions de l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 ou de la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 aux fins de collecte optimale de la Taxe Spéciale sur le Revenu ;
• Mettre en place d’une véritable synergie entre la DGI et la DGD en annihilant la persistance d’importations effectuées par des personnes ne figurant pas au fichier en ligne de la DGI et un meilleur suivi des importations de stocks de marchandises effectuées par les commerçants chinois et indopakistanais. Où et sous quels noms dédouanent-ils leurs marchandises ? La Douane doit se faire le devoir de transmettre ces précieux renseignements à la DGI ;
• Surtout mettre en place au Cameroun, un système intégré de gestion des opérations financières (DGI-DGD-DGB-DTCFM) qui devra sous tendre un système sécurisé de facturation de la TVA. Ce qui permettra non seulement de sécuriser la TVA collectée par le vendeur tout en jugulant les déperditions de TVA liées aux crédits fictifs de TVA qui contribuent à limiter la productivité de cet impôt ».
N.R.M
L’instance faîtière du football mondial s’inquiète d’une potentielle ingérence du Gouvernement camerounais dans les affaires du football local. C’est fort de cette inquiétude que la Fédération internationale de football association (Fifa) dans un courrier de son directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba, daté du 08 octobre dernier fait planer l’ombre de suspension sur le Cameroun.
« Nous souhaitons rappeler à la Fecafoot, la teneur des articles 14 et 19 des statuts de la FIFA, selon lesquels les associations membres de la FIFA sont statutairement tenus de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue d’un tiers. Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions, pouvant aller jusqu’à la suspension pure et simple de l’association membre concernée et ce, même si l’influence d’un tiers n’est pas imputable à l’association membre », indique Veron Mosengo Omba dans le courrier de la FIFA.
De sources crédibles, l’élément déclencheur de la menace de l’instance faîtière du football mondial, est la mise en place d’un « Groupe de travail ministériel » par le ministère en charge des Sports, pour le suivi de l’application de la sentence du Tribunal arbitral du sport (Tas), dans le différend qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Selon la Fifa, ce groupe de travail « remettrait potentiellement en cause la décision de l’AG de la Fecafoot du 25 septembre dernier », alors que celle-ci « dans un souci d’apaisement » a entre autres, accepté de laisser le président de la Lfpc, Pierre Semengue à son poste jusqu’au 31 juin 2021, malgré qu’il ait largement dépassé l’âge requis pour ces fonctions, et que son mandat soit « échu ». En contrepartie, la Fecafoot devait nommer le prochain secrétaire général de la Lfpc. Une désignation aussitôt rejetée par la Lfpc.
Le directeur des associations membres de la Fifa prévient, « Dans le cas où le Groupe de travail ministériel, n’apporterait pas seulement un soutien à la Fecafoot mais s’avèrerait donner des directives à celle-ci, nous serions contraints de rapporter ces évènements aux organes compétents de la Fifa pour prise de décision ».
Version du Gouvernement à travers le Minsep
Pour le Ministre camerounais des Sports et de l’Education physiques (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, lors de l’installation du Groupe de travail, le 02 octobre dernier, « Il s’agit pour le gouvernement d’assurer la préservation de l’harmonie entre des entités œuvrant dans le secteur et de trouver une solution à l’amiable qui permette à chaque partie de jouer pleinement sa partition dans son domaine de compétence ». Le Minsep indique par ailleurs que la Fecafoot participe à l’exécution d’une mission de service public et reçoit à ce titre, délégation du ministère. « Le Groupe de travail qui n’a même pas encore rendu ses conclusions et n’a pris aucun acte manifeste, ne saurait être perçu comme remettant potentiellement en cause les résolutions de l’AG de la Fecafoot », a répondu Narcisse Mouelle Kombi à la Fecafoot dans un courrier datant du 09 octobre dernier. Le Ministre rappelle tout de même, « La crise actuelle entre la Fecafoot et la Ligue n’est pas le fait de l’ingérence de l’Etat, mais résulte d’une faute de la Fecafoot, dans ses rapports avec la Ligue. Faute qui a été sanctionnée par la sentence du Tas dans laquelle la responsabilité de l’Etat n’est aucunement engagée ».
Innocent D H
C’est connu, la décision du Gouvernement camerounais de faire collecter les droits de douane sur les téléphones portables et les tablettes par voie numérique à travers la société dénommée Arintech entre en vigueur dès le 15 octobre 2020. Sur la toile notamment sur Twitter, plusieurs hashtags ont été créés par les internautes pour dénoncer cette mesure.
Parmi les hashtags créés il y a : #EndPhoneTax, #EndPhoneTax, # EndPoneTaxBrutally, #MobileTax237, #NotePhoneTax. Pour ce qui est précisément de l’hashtag #EndPhoneTax, plus de 13 000 tweets ont été postés en quelques heures seulement dans la journée du samedi, 10 octobre 2020, apprend-on. L’un des chefs de file est l’entrepreneuse technologique, fondatrice et PDG d’AppsTech, Rebecca Enonchong. Celle-ci critique : « Les opérateurs télécoms vont envoyer un fichier avec des dizaines de millions de données à une société inconnue avec un mode de sécurité inconnu. Cette société va traiter les données et voir si ce téléphone a déjà été déclaré comme étant dédouané. Pour les téléphones sans IMEI (numéro d’identification d’un portable), la société parle de faire une triangulation utilisant d’autres éléments de compte. Cette méthode n’est pas techniquement fiable. Cela voudra dire que nombreux téléphones dédouanés normalement se verront absents de cette liste et seront facturés ».
Non loin, un autre internaute s’interroge : « Il se pose un problème. Si moi je vais acheter un nouveau téléphone, ne sachant pas que ce dernier n’a pas été dédouané, pourquoi c’est à moi l’acheteur de payer les taxes à la place d’un importateur ? ».
Face à cette montée de polémique sur la toile, la Ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng ne pouvait rester indifférente. Elle a fait une sortie ce dimanche 11 octobre dans l’optique de rassurer l’opinion publique. Selon la ministre, la question de la protection des données est prise très au sérieux par le Gouvernement camerounais. C’est dans ce contexte que plusieurs mesures ont été prises. Elle cite entre autres, le lancement de la campagne nationale contre la cybercriminalité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux.
Minette Libom Li Likeng précise que le Cameroun n’est pas une exception dans la collecte numérique de la taxe douanière. « C’est une modalité dématérialisée de recouvrement des droits et taxes. L’environnement technologique facilite juste la collecte et fait un peu mal aux utilisateurs qui échappaient jusque-là », écrit pour sa part, Patrice Amba Salla.
Innocent D H
C’est la bonne nouvelle issue de la réunion hebdomadaire de suivi et d’évaluation de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus en place au Cameroun, après un mois de trêve. C’était ce jeudi, 08 octobre 2020 à Yaoundé, siège des institutions républicaines.
Au regard du taux de guérison, le Gouvernement se félicite de sa stratégie de riposte contre la pandémie du coronavirus. Le Cameroun se présente ainsi comme l’un des pays de la planète, ayant le taux de létalité au virus des plus bas.
Il ressort des chiffres sur la propagation de la Covid-19 dans le pays que, le taux de guérison s’établit à 95%, pour 21 203 cas positifs détectés et 20 117 personnes guéries. Toutefois, le pays enregistre 423 décès et 663 cas actifs, dont 03 sous oxygène.
En ce qui concerne les mesures barrières imposées depuis mars 2020, elles restent officiellement en vigueur. Même si à la réalité, l’observance de ces mesures semble depuis quelque temps être peu suivie par les populations, le Gouvernement les maintient, notamment, le port du masque de protection individuelle dans les espaces publics qui reste obligatoire jusqu’à nouvel ordre.
Les Camerounais dans leur ensemble gagneraient donc à continuer dans la prévention du coronavirus dans leur différent cadre de vie afin que le taux de guérison satisfaisant enregistré actuellement soit préservé voire amélioré pour une éradication totale de la maladie dans le pays, surtout quand on sait que les conséquences néfastes de la pandémie sont perceptibles à toutes les sphères sociales.
Innocent D H
C’est ce qui ressort des données publiées par le Ministre des Finances (Minfi). Ces recettes pétrolières se chiffrent à 197,1 milliards de FCFA, soit une régression de 79,4 milliards, comparativement à fin juin 2019.
« Le faible niveau des cours mondiaux du pétrole, qui se relèvent difficilement après la chute enregistrée en mars 2020, et dont le cours moyen du baril est estimé à 39,9 dollars, en deçà des 54,4 dollars retenus dans la loi de finances, affecte négativement les recettes pétrolières », explique le Minfi, Louis-Paul Motaze dans une correspondance.
Selon notre confrère Investir au Cameroun, au cours de la période sous revue, ces recettes pétrolières du Cameroun comprennent 152,8 milliards de redevance pétrolières SNH (Société nationale des Hydrocarbures) et 44,3 milliards d’impôts sur les sociétés pétrolières. Par rapport à la prévision semestrielle de 122,3 milliards de FCFA, elles enregistrent un taux de réalisation de 161,2%.
En juin 2020, le journal l’œil du Sahel avait pu obtenir l’information d’une source officielle au sein de la SNH, l’entreprise qui gère les intérêts de l’Etat dans le secteur pétrolier et gazier. « En prévision du collectif budgétaire (loi de finance rectificative) en gestation, la SNH a d’ores et déjà informé le Gouvernement de ce qu’au regard de la conjoncture actuelle, elle ne pourra transférer au trésor public que 30% des recettes initiales contenues dans la loi de finances 2020 », pouvait-on lire dans les colonnes du journal de Guibaï Gatama.
Innocent D H
La position du premier secrétaire du Peuple uni pour la Rénovation sociale (Purs) sous la forme d’indignation est contenue dans une note publiée ce mardi, par sa porte-parole, Minouche Ngo Bissohon. L’homme politique exprime sa crainte au moment où plusieurs vidéos de mise en garde circulent sur les réseaux sociaux pour dénoncer les effets secondaires de ce vaccin à base de Gardasil et de Cervarix.
« Le premier secrétaire du Purs, Serge Espoir Matomba est un homme serein qui a toujours su traverser les péripéties de sa vie d’homme politique. Pour revenir sur des sujets plus sérieux et plus importants pour la société camerounaise, il s’insurge contre la campagne de vaccination systématique des jeunes filles de moins de 10 ans contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme ; telle qu’imposée actuellement par le ministère de l’éducation de base dans nos établissements scolaires », a écrit Minouche Ngo Bissohon, la porte-parole du premier secrétaire du Purs.
La prise de position de Serge Espoir Matomba intervient dans un contexte où plusieurs vidéos de mise en garde dont celle du professeur Henri Joyeux, cancérologique et chirurgien français, circulent sur les réseaux sociaux pour dénoncer les effets secondaires de ce vaccin à base de Gardasil et de Cervarix.
C’est en septembre 2020 que le Gouvernement camerounais a introduit le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales liées aux papillomavirus humains (PVH), dans le Programme élargi de vaccination (PEV) sur des filles de 9 à 13 ans avec pour objectif de vacciner environ 400 000 jeunes filles.
L’on apprend que depuis l’introduction de ce vaccin, sa fiabilité suscite la crainte de plusieurs personnes. Certains estiment que le vaccin entraînerait l’infertilité chez les jeunes filles. Ce qui aurait d’ailleurs pousser de nombreux parents à refuser le vaccin pour leurs enfants.
Innocent D H
Ces églises disent être plutôt favorables à la prière qui procure la protection de Dieu. Des attitudes affichées par ces chapelles alors que la rentrée scolaire est effective au Cameroun depuis lundi, 05 octobre 2020 dans un contexte de lutte contre la pandémie de coronavirus.
Dans la réalité, le port du masque à l’école en cette période de rentrée, n’est pas la chose la mieux partagée par certaines églises pentecôtistes au Cameroun alors que la pandémie du coronavirus n’est pas totalement éradiquée. Cas pratique, dimanche dernier, 04 octobre 2020, veille de rentrée scolaire 2020. Au quartier Simbock, une des grandes agglomérations du 6ème arrondissement de Yaoundé. Dans une villa située là-bas, se tient depuis 7 heures un culte dominical de l’église pentecôtiste dénommée « Divine Glory of Jesus ». « Demain sera jour de rentrée scolaire dans notre pays. Confions nos enfants à la protection de Jésus-Christ, le seul sauveur du monde. Il y a le coronavirus qui sévit toujours dans notre société. C’est une grave pandémie. Ce ne sont pas les masques qu’on demande aux enfants de porter pendant qu’ils sont à l’école qui peuvent les protéger de cette maladie. C’est le Dieu de Jésus-Christ seul qui peut protéger nos enfants. Les masques que l’on vend dans toutes les rues de nos villes au Cameroun sont un gros business des riches. Acceptons plutôt la protection du Dieu Jésus-Christ que nous servons que ces masques qui sont d’ailleurs souillés », conseille le pasteur Martin Mfor aux fidèles dans un prêche en français et en anglais.
Dans une autre chapelle pentecôtiste, même sons de cloche. C’est celle de « Service Spirituel de Jésus-Christ » au quartier Nkolbisson, cette fois-ci dans le 7ème arrondissement. Là-bas aussi, le port du masque à l’école est loin d’être encouragé. Notre confrère La Croix du Sud a pu avoir les explications du Pasteur modérateur Paul Morgan Bessala : « On a privilégié la sensibilisation contre cette pandémie notamment le port du masque à l’école plutôt que le volet spirituel. Le masque ne protège pas vraiment. C’est Dieu qui protège. Il faut bien le dire. Notre gouvernement est allé jusqu’à nous interdire de louer Dieu sous prétexte que la pandémie de Covid-19 qui n’est pas née au Cameroun va nous décimer. Les enfants qui vont à l’école sont innocents, ils n’ont pas besoin de masque à l’école. Ils ont la protection divine ».
En rappel, au mois d’août dernier à Yaoundé, trois élèves de classe de terminale qui devaient passer l’examen du baccalauréat avaient refusé de composer parce que les examinateurs avaient exigé le port du masque, comme le recommande une mesure du gouvernement. Ces élèves avaient expliqué que les pasteurs de leurs églises leur avaient recommandé de ne pas porter le masque qui serait contraire à la foi chrétienne. Des propos confirmés par les parents de ces enfants convoqués à l’école. Les trois élèves n’ont pas pu être admis en salle d’examen. Le gouvernement camerounais avait alors interpelé l’un des pasteurs responsables cités.
Innocent D H
Le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie vient de rendre publics, les états des contributions financières et matérielles des différents donateurs ayant répondu favorablement à l’appel à la solidarité nationale lancé par le Gouvernement sur hautes instructions à l’initiative du Président de la République pour la lutte contre le coronavirus au Cameroun.
A en croire le document en circulation sur la toile depuis lundi dernier, le Fonds de la solidarité nationale a récolté globalement des contributions dont le montant se chiffre à 02 milliards 246 millions 917 mille 287 FCFA au 28 septembre 2020. Cette somme s’ajoute à la dotation initiale d’un milliard de FCFA alloué par le Chef de l’Etat, Paul Biya à cet effort national de lutte contre la pandémie. Ce qui fait ainsi un total de 03 milliards 246 millions 917 mille FCFA.
Le 29 juillet 2020, le Ministre de la Santé publique avait publié un précédent état des caisses de ce fonds de solidarité. Il en ressortait que les mobilisations se chiffraient à 02 milliards 47 millions de FCFA.
A travers le récent document, le Minsante dresse la liste des donateurs (individuel, entreprises, et autres organisations). Dans cette publication, est également perceptible, un inventaire exhaustif des apports en matériels nécessaires à la lutte contre la nouvelle grippe virale à laquelle le Cameroun fait face depuis le 06 mars 2020. Dans une sortie en juillet dernier, Dr. Manaouda Malachie avait communiqué sur quelques postes de dépenses sur lesquels les avaient été décaissés. Il s’agissait notamment de l’achat des équipements d’assistance respiratoire, de protection individuelle etc. Les matériels reçus avaient « été mises à la disposition des régions », informait également le Ministre camerounais en charge de la Santé.
Innocent D H