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Alors qu’il fait face à toutes sortes diatribes sur les réseaux sociaux, le premier vice président du Social Democratic Front joint par téléphone affirme que :

 

« Le Nec a transmis le dossier à la commission juridique afin qu’il examine le fond. J’ai assisté aux travaux jusqu’au moment où ceux-ci sont parvenus aux divers. A ce moment, j’ai dû sortir à l’effet de rattraper un vol à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ».

Intervention du Comité exécutif national

C’est le 8 mai dernier que cette information circule sur les réseaux sociaux : « Joshua Osih chassé du Sdf, a claqué la porte du Nec, alors que les travaux se poursuivaient… ».

Ses camarades, considérés par certains comme des diffamateurs, s’appuient sur ce qu’ils considèrent comme des éléments de preuve pour soutenir qu’ils ont: « Constaté, avec amertume, que les derniers développements de l’actualité politique au Cameroun prouvent que le camarade Joshua Osih Nabangui, militant de la région du Littoral, premier vice-président national, s’est engagé depuis 2018 dans des actes politiques qui nuisent gravement à la réputation du Sdf, embarrassent le parti et le discréditent…

Toutes choses que crédibilisent le règlement intérieur du Sdf, en sa cinquième partie, portant sur le règlement ainsi que sur la discipline des membres établis en application des articles 8.2 et 8.3 des statuts du parti, et l’article 3. Ce dernier stipule qu’après la présentation du dossier au comité exécutif national, une sous-commission chargée d’apprécier la régularité de la procédure est immédiatement mise sur pied».

Qui veut la peau du premier vice président du Social Democratic Front ?   

Pour le premier vice président du Social Democratic Front, certains, au sein de cette formation politique ne cherchent qu’à faire des buzz par conséquent, il est évident que cette histoire ne va point prospérer. « Il reste serein » dit-il alors que les commentaires vont bon train et pendant que les membres de la commission juridique siègent.    

Considéré comme le principal challenger de Jean Michel Nintcheu, Joshua Osih Nabangui après la présidentielle d’octobre 2018, fait face à de nombreuses attaques au sein du Sdf, beaucoup plus depuis que le chairman Ni Jonh Fru Ndi a annoncé sa retraite. Il fait partie de l’aile moderne qui pense qu’on peut remplacer le pouvoir actuel en passant par les urnes, alors que son vis-à-vis, très proche de Maurice Kamto, estime que ce n’est que par la force que le changement peut se faire.

C’est l’une des causes, voire la principale raison de la guerre de succession qui oppose les deux cadres du Parti.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Parti politiques
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Les chefs traditionnels du grand Sawa, peuple vivant dans les régions du Sud, du Sud-Ouest, du Littoral, ainsi que leurs pairs du Cameroun sont conviés à une mobilisation générale le 31 octobre 2020 à Buea, la capitale du Sud-Ouest. C’est la substance d’une note que vient de signer sa Majesté Essombey Ndambwe, président en exercice des chefs traditionnels du département du Wouri, dans la région du Littoral.

 

Cette mobilisation sera marquée par l’organisation d’un rituel visant à conjurer la violence sur les terres du peuple sawa et la guerre au Cameroun. Elle sera conduite par les chefs traditionnels du Sud-Ouest, encadrés par leurs homologues sawa du département de la région du Littoral et du département de l’Océan dans le Sud.

 L’évènement auquel ces notabilités traditionnelles attachent du prix trouve toute sa résonnance dans la mesure où le Cameroun est le théâtre des attaques de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord depuis bientôt dix années. Il y a surtout la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis fin 2016. Le Cameroun fait également face aux attaques sporadiques des groupes armés centrafricains la région de l’Est.

Martelons que le rituel convoqué par les Chefs sawa pour ce 31 octobre 2020 coïncide avec la journée de deuil national décrétée par le Président de la République, Paul Biya le 28 octobre dernier à la suite du massacre des élèves dans une école de Kumba, région du Sud-Ouest, le 24 octobre 2020.

En rappel, cette attaque terroriste a fait 07 décès et 12 blessés selon les informations rendues disponibles par des sources officielles.  Le Gouvernement camerounais a attribué les exactions aux combattants sécessionnistes, qui luttent pour l’indépendance de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Un massacre condamné avec véhémence de l’intérieur comme de l’extérieur du Cameroun.

Innocent D H

Published in Société

Depuis quelques semaines, Galax Etoga et Beti Assomo renforce les mesures de dissuasions à l'égard des personnels de leurs différents corps quant à la publication de leurs informations personnelles sur les réseaux sociaux.

 

Il nous souvient cette image devenue virale de ce gendarme camerounais qui était présenté sur la toile comme étant un gendarme de la République en journée et ambaboys dans la nuit. En effet, il n'en était rien. Il s'agissait juste d'une manipulation des données photos de ce jeune gendarme pour déstabiliser sa personne mais davantage entamer l'esprit des troupes qui croiraient alors que des ambaboys seraient infiltrés dans leurs rangs.

Sur Facebook, il n'est pas rare de voir certains soldats qui se prennent en photo en uniforme, en armes ou alors dans des postures opérationnelles qui trahissent parfois les positions et partant les déploiements opérationnels de forces de défense camerounaise. Ou encore, certains militaires qui se permettent de filmer leurs camarades en tenue ou en situation opérationnelle. Des comportements qui rompent avec l'idée de grande muette qu'on se fait de l'armée et exposé l'armée à des ennemis.

 

C'est donc ces comportements que le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense et son collègue de la gendarmerie nationale travaillent à corriger depuis quelques semaines. Au cours du mois de juin dernier, Galax Etoga a signé une note confidentielle interdisant aux gendarmes d'avoir par devers eux des téléphones permettant la connexion sur les réseaux sociaux. Le 15 juillet dernier le ministre Joseph Beti Assomo a lui aussi fait savoir aux hommes et femmes de l'armée que des sanctions seront infligées à tous ceux qui ne se plieront pas aux obligations des personnels de la défense et précisément l'interdiction de publier sur les réseaux sociaux les informations en rapport avec l'armée. Qu'il s'agisse des hommes ou même des documents qui ont souvent fuités sur la toile. Désormais, l'armée est en guerre contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les militaires.

 

Il est vrai que les forces armées camerounaises doivent utiliser les moyens de leurs temps. Mais il est question de savoir toute proportion gardée, respecter l'éthique et la déontologie des armées chaque fois qu'ils sont en contact avec les réseaux sociaux. Manifestement, il faut un code d'utilisation des réseaux sociaux par les hommes de troupe. Pour permettre aux personnels des armées de savoir précisément quoi faire et quoi ne pas faire. Mais aussi, leur enseigner comment ne pas tomber dans les pièges de vols d'information sur leurs terminaux dans leur interaction, même privée, avec la toile.

 

Stephane NZESSEU

Published in Institutionnel

Malgré les démarches allant dans le sens de l’apaisement mis en œuvre par les dirigeants iraniens, le président américain a évoqué, hier mercredi, l’éventualité d’une guerre contre la république islamique d’Iran.

 

Le président Donald Trump a évoqué l’éventualité d'une guerre contre l'Iran. Une guerre qui selon Trump  « ne durerait pas très longtemps », tout en assurant ne pas espérer un tel conflit, alors que la tension va crescendo entre la République islamique et les États-Unis sur la situation dans le Golfe, « J'espère que non, mais nous sommes dans une position très forte si quelque chose devait arriver », a déclaré le président américain dans une interview accordée au magazine Fox Business Network, en réponse à une question sur le risque de guerre avec Téhéran. « Je ne parle pas d'envoyer des troupes sur le terrain. Je dis juste que si quelque chose arrivait, ça ne durerait pas très longtemps. »

 

Prenant le contre-pied des propos tenus par son homologue Hassan Rohani, ces déclarations sonnent comme un nouvel avertissement à l'Iran. Un peu plus tard, il a estimé que les dirigeants iraniens seraient « stupides » et « égoïstes » de ne pas chercher un accord pour se délester des sanctions américaines. « L'Iran peut faire ce qu'il veut, cela m'est égal, j'ai tout le temps qu'il faut. Mais leur pays est en détresse économique. Leurs dirigeants devraient prendre soin de la population », a précisé Donald Trump. En fait, quelques heures avant la sortie de Trump, plus tôt dans la journée, le président iranien a assuré par téléphone son homologue français Emmanuel Macron, que son pays « n'a aucun intérêt à faire croître les tensions dans la région et ne cherche la guerre avec aucun pays, États-Unis compris ».

 

Hassan Rohani a évoqué en Conseil des ministres l'accord sur le nucléaire iranien, conclu avec six grandes puissances en 2015 à Vienne et menacé depuis que les États-Unis en sont sortis unilatéralement en mai 2018. « Je le dis aux Américains : vous avez choisi le mauvais chemin. Je le dis aux Européens : vous faites fausse route avec votre inaction », a-t-il déclaré, « et je leurs dis [à tous] de revenir à leur serment et à leurs engagements ». Les membres européens du Conseil de sécurité de l'ONU ont publié mercredi une déclaration commune critiquant le comportement des États-Unis, mais aussi de l'Iran concernant l'accord de 2015.

 

Dans une note publiée mardi, l'amiral Ali Shamkhani, secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, fait savoir que Téhéran mettra en œuvre la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements en matière nucléaire à partir du 7 juillet. En d'autres termes, l'Iran recommencerait à enrichir de l'uranium à un degré prohibé par l'accord de Vienne (la limite est fixée à 3,67%) et relancerait son projet de construction d'un réacteur à eau lourde à Arak (centre ouest), mis en sommeil.

 

Par cet accord, l'Iran s'est engagé à ne jamais chercher à se doter de l'arme atomique et à limiter fortement son programme nucléaire en échange d'une levée de sanctions internationales asphyxiant son économie. Téhéran a également donné aux autres États du pacte (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) jusqu'au 7 juillet pour l'aider à contourner les sanctions américaines, faute de quoi l'Iran passerait à la deuxième phase de son « plan de réduction » de ses engagements. La République islamique a déjà indiqué que ses réserves d'uranium (faiblement) enrichi devraient dépasser la limite des 300 kg ce jeudi. Cela risque d'amener l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à constater, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de l'accord, un manquement de l'Iran à ses engagements. Pour Paris, une telle « violation iranienne serait une grave erreur ».

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01