Doté d'une enveloppe substantielle de 1352 milliards de FCFA, ce taux d'exécution demeure faible, selon les experts. Evaluation a été faite au cours de la première session d’évaluation du Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public tenue le 10 novembre dernier.
Il s'agit néanmoins d'une performance en hausse par rapport à la même période lors de l’exercice 2020 dont le taux se situait à 34 % environ. Cette première session d'évaluation du Comité national de suivi de l'exécution physico-financière de l'investissement public révèle que la région de l'Adamaoua fait office de meilleur élève avec un taux d’exécution de 76,39 %, contre 44,99 % pour le Nord-Ouest qui ferme le classement des régions du pays.
A en croire les justifications du président du Comité régional du suivi du BIP de l’Adamaoua, Mohamadou Mahdi : « Depuis un moment, nous gardons la barre haute en maintenant notre performance. Que ce soit au niveau des collectivités territoriales décentralisées ou des crédits délégués aux services déconcentrés, nous gardons toujours le flambeau. Nous sommes une zone handicapée et pauvre. C’est pour cela que nous y mettons du nôtre pour que l’exécution soit faite à temps ».
Les experts du Comité national observent que l’exécution des projets est plombée notamment par la mise à disposition tardive des dossiers d’appels d’offres ou le paiement tardif des décomptes qui ne favorise pas l’engouement des prestataires.
Innocent D H
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a présidé mardi 27 octobre 2020, la première session du Comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les maîtres d’ouvrage.
« Les résultats des travaux de suivi-évaluation de l’investissement public nous invitent à nous pencher résolument sur la préparation de nos projets d’investissement avant leur inscription dans le budget de l’Etat », a rappelé le Ministre Alamine Ousmane Mey aux experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public.
Le Minepat relève qu’il apparait dans le dispositif de préparation des projets, une insuffisance rigueur dans la préparation, la réalisation et l’exploitation desdits projets. « Il est à remarquer pour le déplorer, des insuffisances dans la conduite des études, surtout celles dites socioéconomiques », indique fort opportunément Alamine Ousmane Mey.
Précisons que la politique de maturation des projets à inscrire au Budget d’investissement public (BIP) repose sur le guide de maturation des projets d’investissements publics élaboré en 2010 et révisé en 2014 ; et sur le décret du Premier ministre datant du 21 juin 2018 régissant le processus de maturation des projets d’investissement public.
Les travaux de cette première session du Comité technique interministériel ont connu la participation de certains Secrétaires généraux et Directeurs généraux. Cette rencontre a ainsi permis aux experts de procéder à l’évaluation du nouveau processus de maturation des projets et porter une appréciation sur le niveau de préparation de certains grands projets d’investissement public préparés par les maîtres d’ouvrages.
En rappel, le Budget d’Investissement public du Cameroun exécuté au 15 juin 2020 se situe seulement à 17%, à en croire les statistiques rendues disponibles par le Ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire relayées par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. Il s’agit d’une baisse drastique de 25%, un glissement annuel enregistré à cause de la crise sanitaire imposée par la pandémie du coronavirus, apprend-on.
Innocent D H
Les pays africains parmi lesquels le Cameroun, feraient face à un risque de stress de la dette, une situation qui inquiète à plus d’un titre le Fonds Monétaire International(FMI). Selon cette institution multilatérale chargée de la stabilité financière, la dette du pays devrait atteindre les 40% de son produit intérieur brut, d’ici la fin de l’année 2019.
Plusieurs facteurs plombent considérablement la capacité du Cameroun à générer les avoirs extérieurs et accroissent le déficit courant. Parmi ces facteurs, il y a la conjoncture internationale morose pour les prix du pétrole ; une baisse de la production de l’or noir à 70 000 barils jour contre 100 000, deux ans plus tôt, sans oublier la baisse des exportations de cacao et de café causée par les conflits dans la partie anglophone du pays.
Rappelons-nous, l’Agence de notation Standard & Poors, dans une analyse publiée le 11 octobre 2019, a eu à préciser : « Les dépenses publiques continueront à subir diverses pressions, incluant les risques sécuritaires, les élections de 2020, les subventions énergétiques et les plans d’infrastructures ».
Pour que le Cameroun puisse atteindre son émergence à l’horizon 2035 avec un produit intérieur brut (BIP) par habitant de 4035 $, la Banque mondiale (BM) estime que le pays doit pouvoir réaliser une croissance moyenne du PIB par habitant de 5,7% entre 2015 et la date d’échéance de cette vision. L’accumulation des dettes des sociétés publiques où l’État est actionnaire à plus de 10%, de même que des emprunts contractés et non encore décaissés parce que les projets y relatifs ne sont pas encore exécutés, inquiètent également Standard & Poors. Les discussions s’annoncent donc houleuses lors de la prochaine session budgétaire qui se déroule en novembre.
Innocent D H
Le constat a été fait à l'issue de la réunion du Comité de coordination et de maintien de l'ordre au terme du 2ème trimestre couplé au Comité de coordination administrative au terme du premier semestre. Les assises régionales présidées par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i viennent de se tenir à Guider dans le département du Mayo-Louti.
La région du Nord est l'une des preuves palpables des bénéficiaires de la politique des grandes opportunités du Président de la République Son Excellence Paul Biya qui se poursuit avec sérénité et dans la prospérité. Les efforts conjugués par les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité dans une parfaite harmonie avec les populations, ont permis aussi de juguler le phénomène d'enlèvement avec demande de rançons, l'insécurité transfrontalière, mais également de contrecarrer la consommation et la vente illicites de drogues.
De belles prouesses qui ne doivent aucunement faire dormir les autorités de la région du Nord qui entendent mettre les bouchées doubles. Jean Abate Edi'i, le gouverneur de la région du Nord a saisi l'occasion pour indiquer que, la région vit un calme relatif, des efforts sont faits par les forces de sécurité et de défense, les comités de vigilance et d'autres partenaires que sont les autorités traditionnelles et autres leaders religieux.
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Ces assises régionales du Comité de coordination de maintien de l'ordre couplées au Comité de coordination administrative étaient aussi un moment opportun d'inviter les responsables régionaux, les ordonnateurs de crédits sur la nécessité de promouvoir la bonne exécution du budget d'investissement public (Bip) afin de restaurer la rigueur et la discipline dans les dépenses publiques, et qui constituent des principes fondamentaux des finances publiques du Cameroun.
Innocent D H
Le secteur tertiaire demeure le moteur de la croissance économie au Cameroun. D’après le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (INS) sur les Comptes Nationaux au quatrième trimestre, ce secteur d’activité, qui présente une croissance de 3,6 %, impulsé par les performances des branches commerce et activités financières, a contribué à hauteur de 2,0 point à l’amélioration de l’activité économique, traduite par une croissance du PIB de 4,5 % par rapport au trimestre correspondant en 2017. Malgré son apport dans l’économie locale, le secteur tertiaire a observé une évolution au ralenti, passant de 5,1% à la même période en 2017 à 3,6%.
Selon l’INS, La bonne tenue du secteur tertiaire au 4e trimestre de 2018 est principalement imputable aux activités de commerce, des services financiers et des transports. Les activités de commerce et réparation affiche une contribution de 0,9 point à la croissance, impulsées par la forte demande pour les fêtes de fin d’année. Les activités financières enregistrent une contribution de 0,3 point, en liaison avec l’accroissement des crédits à l’économie, en particulier au secteur privé. Les activités de transport, entreposage et communication se sont également bien comportées avec une contribution de 0,2 point à la croissance. Les autres activités du secteur tertiaire, en particulier les activités de l’information et télécommunication, d’hébergement et restauration, les services non marchands des administrations publiques enregistrent des ralentissements dans leur rythme de croissance.
Le secteur secondaire au cours de cette période, a poursuivi sa progression et s’établit à 6,9% par rapport à la période correspondante de 2017. L’INS explique que La contribution du secteur secondaire est de 1,7 point à la croissance du PIB. Cette évolution est portée par les branches des bâtiments et travaux publics (BTP), des industries extractives, des industries agroalimentaires, et des autres industries manufacturières. La dynamique de la branche des BTP, qui contribue de 0,7 point à la croissance, s’explique par la forte demande de matériaux ayant induit une augmentation importante des importations de ciment et de bitumes, en lien avec la poursuite des travaux de construction des infrastructures de la CAN 2019. En effet, malgré le report de la compétition à 2021, les instructions du Chef de l’Etat au Gouvernement ont été de conduire les travaux à leur terme. La bonne tenue du secteur secondaire est aussi liée à la poursuite de la reprise dans les industries extractives qui contribuent de 0,3 point à la croissance. Par contre, dans le secteur primaire, on relève un ralentissement. Sa croissance actuelle est estimée à 2,8% contre 4,1% il y a un an. Cette situation résulte, souligne l’INS, de la morosité affichée par certains produits agricoles d’exportation tels que la banane, le café et le caoutchouc.
Du côté de la demande, l’amélioration de la croissance économique est essentiellement soutenue par la consommation finale et l’investissement qui ont contribué respectivement de 2,1 points et 3,7 points à la croissance. Malgré l’augmentation du volume des échanges extérieurs (6,6% pour les importations et 2,6% pour exportations), le solde de la balance commerciale demeure déficitaire, soutien l’INS.
Marie MGUE
Le centre de santé intégré dont il est question a été financé par le budget d'investissement public (Bip), à hauteur de 58.000.000 de francs Cfa. Cette formation hospitalière bien équipée vient à coup sûr répondre aux soucis des populations en améliorant les conditions d'accès à un soin de qualité. Ce qui n'échappe pas à Alim Madi, le Lawane (chef traditionnel de 2ème degré) de Mayami : "ça va aider beaucoup de gens à plus de dix kilomètres du village Pomla hamayero et de ses environs. Il y a Laddé Koléré, Laddé Nakon, Ouro Garga, Mayo Ndjarendi, toutes les populations vont venir au centre de santé".
L'inauguration de ce centre de santé intégré a permis au représentant du délégué régional de la santé publique pour le Nord Dr. Djamilatou, de procéder par la même occasion à l'installation du tout premier chef du centre de santé de Mayami. "Travailler dans une parfaite collaboration avec la communauté, d'être patient et de faire son travail avec dévouement dans ce centre totalement équipé", a recommandé le représentant du délégué régional de la santé au nouveau nouveau Chef de centre.
Une nouvelle ère qui vient donc de s'ouvrir pour les populations de Mayami qui ont promis faire bon usage de cette prestigieuse formation sanitaire.
Une réalisation qui vient mettre en œuvre la volonté émise par le chef de l'Etat lors de son adresse le 10 février 2019 à la jeunesse de faire enrichir la carte sanitaire du pays.
Innocent D.H