Dans une publication ce jeudi, le Ministre délégué auprès du ministre de la justice camerounaise, semble plutôt heureux d’avoir suscité l’intérêt du magazine panafricain. En effet, pour notre confrère, l'ex-opposant est « surtout connu pour ses vidéos, souvent virales, dans lesquelles il se livre sans filtre ni retenue ».
Surnommé « Ministre du peuple » pour certains, « politicard canaille » pour d’autres, le journal dans une publication en version numérique ce mercredi, révèle que Jean de Dieu Momo a passé une enfance heureuse dans une fratrie de 56 enfants dont il est l’aîné. Dans une réaction ce jeudi, le Ministre délégué auprès du Minjustice, semble plutôt heureux d’avoir suscité l’intérêt du magazine français Jeune Afrique. « Ça, c’est quand tu vois un Gaou qui a percé ! Un clin d’œil à mes amis Drogbarien pour leur haute contribution à l’enrichissement de la grammaire politico-sociale », a écrit le ministre délégué.
Notre confrère fait mention de la détermination de son père, artisan tailleur, à les envoyer tous à l’école – même si les filles sont encouragées à se marier dès que possible ; ses pérégrinations de l’université aux prétoires, jusqu’à l’affaire des neuf disparus de Bépanda, qui le révèle Jean de Dieu Momo aux Camerounais.
Et c'est ainsi que le journal raconte, « Nous sommes à la fin des années 1990. Le Cameroun connaît une période de grande insécurité. Pour rétablir l’ordre, le gouvernement crée le Commandement opérationnel, une unité composée de policiers, de militaires et de gendarmes, qui s’illustrera par sa brutalité et ses exactions. Le 23 janvier 2001, neuf personnes sont interpellées dans le cadre d’une enquête ».
Innocent D H
Le journaliste franco-tunisien Béchir Ben Yahmed est décédé à Paris des suites de Coronavirus.
La presse du monde est en deuil. Béchir Ben Yahmed fondateur du journaliste panafricain de renom Jeune Afrique est décédé ce lundi 3 mai 2021, à Paris. Selon les informations glanées à bonne source, le franco-tunisien a chopé le Coronavirus. Et il était interné à l’hôpital Lariboisière, situé à Paris en France. Selon le monde.fr, l’ancien élève de HEC natif de l’île tunisienne de Djerba a délibérément refusé de porter le masque et de se faire vacciner, tout en continuant de vouloir serrer la main à ses interlocuteurs.
Béchir Ben Yahmed qui décède âgé de 93 ans, a fondé Jeune Afrique, depuis une soixantaine d’années. Avant d’arriver à cette dénomination, le journal panafricain a été précédé par L’action en 1956 et Tunis Afrique Action en 1960.
Jeune Afrique indique qu’ « après avoir mené de front ses carrières ministérielle et journalistique, il avait finalement opté pour la seconde et, pour se donner les moyens de son indépendance, avait décidé en 1962 de quitter Tunis pour Rome", puis deux ans plus tard, "pour Paris où le groupe est toujours installé".
Avec son journal Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed a réussi à acquérir une réputation et une renommée qui a franchi toutes les frontières du monde. Le confrère le monde.fr, rapporte que « plusieurs journalistes et auteurs de renom ont démarré leur carrière ou ont longtemps collaboré à Jeune Afrique : Frantz Fanon, l’écrivain Kateb Yacine, le futur académicien Amin Maalouf (Prix Goncourt 1993 pour Le Rocher de Tanios), Josette Alia, Guy Sitbon, Leïla Slimani (Goncourt 2016 pour Chanson douce)... Et surtout Jean Daniel, qui raconte dans ses mémoires combien il doit la vie à Béchir Ben Yahmed, venu à sa rescousse alors qu’il était gravement blessé lors d’affrontements entre soldats tunisiens et français en juillet 1961 à Bizerte ».
Liliane N.
Le journal panafricain Jeune Afrique, indique qu’en dépit des crises socio politiques que le Cameroun connaît, le souhait du président Paul Biya est de réaffirmer le rang de puissance régionale de son pays.
Dans son numéro 3099, Jeune Afrique propose à ses lecteurs et abonnés un dossier qui parle du Cameroun. Le premier article dudit dossier fait la part belle au président de la République Paul Biya, qui pour le journal panafricain est l’influenceur en chef de notre pays. Entre objectif et défis, le journal note qu’il tient à cœur à l‘influenceur en chef, de consolider le rang de son pays de puissance régionale. Cependant, il faut à tout prix relever le défi de la communication.
Crise anglophone
«Le Palais d’Etoudi a le triomphe modeste». Cette affirmation de Jeune Afrique pourrait bien être prise comme un compliment pour le sommet de l’Etat. Parce qu’il y a souvent eu d’amalgame entre les déclarations faites par certains membres du gouvernement et le Palais d’Etoudi sur la réelle situation en zone anglophone. D’ailleurs, le reporter auteur de l’article de Jeune Afrique indique que «la présidence camerounaise ne crie pas victoire alors que, selon un haut responsable, «la guerre en zone anglophone est quasiment finie. Mis à part quelques heurts survenant généralement les jours de Lock down, il ne se passe plus rien».
Jeune Afrique précise que la présidence ainsi que les autres milieux de prise de décisions pensent que le projet sécessionniste connait une défaite dans les deux régions anglophones. Le dire n’est pas un déphasage de la réalité. Car ces derniers temps, on a eu des sons discordants entre les soi-disant leaders du mouvement sécessionniste. Le mouvement qui au début de la crise s’est présenté comme étant structuré avec un leader connu au nom de Sisiku Ayuk Tabe agit aujourd’hui avec de nombreuses factions.
L’image du pays
Qu’on soit en train de parler de la crise anglophone, ou de la guerre contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, on arrive à la conclusion que l’image du Cameroun s’est retrouvée écorchée. Jeune Afrique note que le pouvoir veut donc aujourd’hui reprendre en main sa communication. Les Organisations non gouvernementales qui ont l’habitude de taper sur l’armée pour ce qui est de la crise anglophone, ont pour la première fois condamné les exactions des séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Jeune Afrique note que le 12 mars 2021, «Human Rigths Watch a dénoncé les violences commises par les séparatistes», en précisant que ces derniers «ont délaissé leurs revendications et sont devenus des criminels agissant en bandes organisées».
Jeune Afrique croit savoir aussi que, pour faire revenir les investisseurs, Yaoundé mise sur la décrispation du climat politique. Le journal panafricain pense que l’influenceur en chef peut bien parvenir à faire que son pays tienne son rang d’économie phare de la sous-région, s’il parvient à surmonter ses problèmes de gouvernance.
Liliane N.
Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad savait qu’il allait être suspendu.
Jeune Afrique le journal de Bechir Ben Yahmed a parlé de l’actualité autour d’Ahmad Ahmad : sa suspension à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), prononcée par le Comité d’éthique de la FIFA. Le journal dit savoir qu’Ahmad savait déjà qu’il allait être suspendu et c’est ce qui justifierait le fait que jusqu’ici, il n’ait fait aucune sortie.
« Pour Ahmad Ahmad, cette sanction est tout sauf une surprise. Selon nos informations, le patron de la Confédération africaine de football avait été informé dès le mois d’octobre du fait que le rapport interne de la Fifa ne lui était pas favorable. Il a alors su qu’il ne pourrait pas prétendre à sa réélection, en mars 2021, d’autant que Gianni Infantino lui cherchait déjà un successeur. Les deux hommes sont en délicatesse depuis l’arrestation d’Ahmad Ahmad en juin 2019, lors d’un congrès de la Fifa organisé en marge de la Coupe du monde féminine », a écrit Jeune Afrique.
Le journal de Bechir Ben Yahmed affirme même que l’arrivée de Fatma Samoura pour un audit de la CAF n’était pas le fruit du hasard. Il s’agissait d’une manœuvre de Gianni Infantino pour remplacer le malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF. Cependant, « le mandat de cette dernière a été abrégé au bout de six mois, en raison de la dégradation des relations entre Infantino et Ahmad », peut-on lire dans le magazine.
Jeune Afrique ajoute « Samoura, qui manquait de soutien dans le monde du football, n’aurait de toute façon pas obtenu celui du président sénégalais Macky Sall, qui appuie son compatriote Augustin Senghor. Infantino a alors jeté son dévolu sur le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, qui est immédiatement entré en campagne », ont poursuivi nos confrères.
Pour essayer donc de contrecarrer les plans du président de la FIFA, Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad a voulu placer la candidature de Samuel Eto’o Fils, sachant que la sienne n’aboutirait pas en raison de la suspension qui arrivait.
Liliane N.
Parmi ces camerounais classés par Jeune Afrique dans le top 100 des africains les plus influents, figure entre autres Vera Songwe la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies.
Les camerounais sont bel et bien présents dans le top 100 des africains les plus influents. En tête de file de nos compatriotes, arrive Vera Songwe, la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies. Il convient de noter qu’au niveau continental, elle occupe la 21ème position. Elle est suivie par John Nkengasong qui est virologue et Secrétaire Exécutif de Africa CDC. Il est classé 33ème dans le top des 100. Jeune Afrique cite également Baba Ahmadou Danpullo, l’homme d'affaires toujours présenté comme la première fortune d'Afrique francophone. Il est à la 49ème place du classement continental.
Paul Kammogne Fokam le président directeur général d’Afriland first bank suit l’homme d’affaire Baba Danpullo. Il occupe la 55ème place du classement continental. Il y a aussi le consultant Acha Leke, que Jeune Afrique classe 60ème africain influent. L’entrepreneure Rebecca Enonchong fondatrice d'Apps Tech est à la 87ème. L’universitaire Achille Mbembe est à la 93ème et le styliste Imane Ayissi contre toute attente est à la 99ème place du classement.
Critères
Les critères sur lesquels Jeune Afrique s’est basé pour faire ce classement sont structurés en trois grandes catégories. Il y a l’influence proprement dite. Cette influence doit être mesurée sur la capacité qu’a la personne à peser sur des décisions politiques. Il convient de noter que du fait dudit critère, les chefs d’État et de gouvernement ont été exclus. Selon Jeune Afrique, la raison étant qu’ils influencent forcément du fait de leur fonction. L’autre critère est la capacité à peser sur les décisions économiques, ou bien à modeler l’opinion publique. Jeune Afrique regarde aussi la notoriété, qui est mesurée par l’exposition médiatique et la popularité sur les réseaux sociaux. Et enfin la trajectoire, la dynamique du parcours de chacun.
Le tout premier du classement des 100 africains les plus influents est l’éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le classement en question a été publié dans le numéro 3091 du journal panafricain.
Liliane N.
Le ministre camerounais des Finances rappelle la soutenabilité de la dette du Cameroun qui s’élève à hauteur de 8 826 milliards de francs CFA. Il s’agit ainsi de la réplique de Louis-Paul Motaze, à la suite d’un article publié récemment par Jeune Afrique, et dans lequel les auteurs ont qualifié le Cameroun « d’Etat stationnaire ».
A la suite des inquiétudes exprimées par certains dans le journal Jeune Afrique sur le niveau d’endettement du Cameroun, le ministre des Finances réitère plutôt la soutenabilité de la dette du pays. Partant des chiffres actuels qui affichent cette dette à 8 826 milliards de FCFA, soit 40% du Produit intérieur Brut (PIB), Louis-Paul Motaze argue : « le taux d’endettement du Cameroun reste largement en deçà d’endettement de 70% fixé par les critères de convergence en vigueur pour la zone Cemac ».
Le ministre des Finances fait également savoir : « le Cameroun honore régulièrement les échéances de sa dette en dépit d’un contexte de marasme économique mondial couplé à un environnement national complexe où les autorités font face à d’importants défis sanitaires et sécuritaires ».
En juillet 2019, devant le Parlement au cours de la présentation du projet de budget 2020 initial de l’Etat, en prélude tout premier débat d’orientation budgétaire de l’histoire des Finances publiques au Cameroun, Louis-Paul Motaze s’était déjà expliqué sur la célérité avec laquelle, le pays s’est endetté ces dernières années. Il soulignait en effet, « le risque de surendettement élevé se justifie par le dépassement, depuis l’année 2018, des deux ratios de liquidité que sont le ratio service de la dette sur recettes d’exportations, d’une part, et le ratio service de la dette sur recettes publiques, d’autre part. Ce qui indique qu’à partir de 2018, et jusqu’en 2026, le trésor public rencontrera d’énorme difficultés pour honorer ses engagements, notamment le règlement du service de la dette à bonne date ».
Lors du débat d’orientation budgétaire de l’exercice 2021 tenu il y a quelques semaines, le ministre a été également amené par les élus de la République à expliquer le niveau d’endette croissant du Cameroun. De l’intervention du membre du Gouvernement, l’on retient, « le pays devra plutôt investir dans des projets qui permettent d’engranger des bénéfices en vue des remboursements ».
Innocent D H
En fin de semaine dernière, le journal Jeune Afrique (JA) a publié en sa Une principale la première Dame du Cameroun, Chantal Biya, qu’il présente comme celle qui dirige désormais le pays, auprès de son époux Paul Biya, 86 ans.
Peut-on confirmer que Paul Biya tient encore le pouvoir au Cameroun?
Au Cameroun, le titre de Première Dame est celui que l'on reconnait à l'épouse du président de la République, Chef de l'Etat que ce dernier s'appelle comme aujourd'hui Paul Biya ou qu'il soit demain quelqu'un d'autre. S’il est vrai que Chantal Biya l'épouse actuelle du Chef de l'Etat exerce bien, comme toute épouse auprès de son mari un rôle d'influence qui ne devrait être ni surestimé ni sous estimé mais pris à juste mesure, il est en revanche faux de laisser croire comme le fait Jeune Afrique que le Cameroun serait subitement passé sans qu'il y ait eu un changement de constitution et hiérarchie au sommet de l'Etat au Cameroun dans laquelle Paul Biya partagerait le Pouvoir Suprême avec son épouse Chantal Biya. Non, Paul Biya exerce bel et bien tout seul à l'heure actuelle et ce jusqu'en 2025 la plénitude de ses pouvoirs constitutionnels et la légitimité qui en découle.
Pourquoi le journal Jeune Afrique présente Chantal Biya comme celle qui dirige le Cameroun et pourquoi une telle attaque du journal vis-à-vis de la première dame du Cameroun Chantal Biya ?
Il faut d'abord comprendre que les attaques de Jeune Afrique contre la Première Dame visent en réalité à punir Paul Biya de sa décision d'avoir fermé le robinet des public reportages qui était jadis presqu'exclusivement réservé à ce journal au Cameroun. Il me souvient qu'a l'époque, il suffisait que le rédacteur en Chef actuel de ce journal qui est reste le même depuis des décennies vint au Cameroun rencontrer les responsables du Cabinet Civil ,des principales entreprises publiques et des banques pour se voir octroyer la quasi exclusivité du marche publicitaire dans le pays. C’est une réalité indéniable qu’a eu cours dans le pays pendant de longues années. Pour se convaincre paradoxalement, il suffirait que le Président Paul Biya reverse sa politique pour voir aussitôt une nouvelle lune de miel s'instaurer dans nos relations avec cet hebdomadaire panafricain. C'est donc dire que sa stratégie actuelle obéit essentiellement à des intérêts purement mercantilistes.
Qui est derrière cette campagne, à la frontière de la diffamation, de la manipulation, et de la propagande et comment comprendre ce changement de position de Jeune Afrique vis-à-vis du Cameroun?
Une fois ceci dit les attaques ciblées contre Chantal Biya obéissent à la stratégie qui consiste à s'acharner sur l'épouse qu'on considère comme le maillon faible à plusieurs égards pour atteindre et faire plier le conjoint. Ici toutes les stratégies de diabolisation de la Première Dame vont être cyniquement utilisées. On l'accuse de bric à bras d'être responsable de l'échec de la CAN 2019 en même temps qu'on instrumentalise en son encontre toutes les frustrations nées du dernier remaniement ministériel. A cela s'ajoute enfin une campagne éhontée d'allégations mensongères visant à faire croire a une cohabitation au sommet de l'Etat entre le Président Paul Biya et son épouse.
Pensez vous que le journal panafricain Jeune Afrique se livre à des pratiques qui "bafouent les valeurs du journalisme.
Nous pensons en effet que ce journal panafricain en se livrant a haute échelle à un tel business bafoue les valeurs cardinales du journalisme qui devraient être fondées sur la recherche permanente de l'équilibre et entre la recherche permanente de l'information, l’intérêt des lecteurs et le souci de sa propre rentabilité sans chercher à privilégier l'un des facteurs au détriment de l'autre.
Peut –on reprocher tout le mal du monde à Chantal Biya de prétendre à diriger le Cameroun un jour?
La réponse ici est clairement que oui, Chantal Biya comme d'ailleurs toute autre citoyenne camerounaise peut légitimement nourrir l'ambition à terme de diriger notre pays. Lui denier une telle ambition relèverait du sexisme une attitude qui serait condamnable dans un pays qui se veut démocratique et qui aspire à l'égalité des sexes. Chantal Biya assure déjà la Présidence du Cerac depuis de longues années ainsi que sur le plan international les destinées des Synergies Africaines contre le SIDA. Nous pensons et les camerounais dans leur immense majorité avec nous que l’action humanitaire de cette Dame de Cœur gagnerait à être amplifie par son élévation au titre symbolique de PRINCESSE DU PEUPLE pour s'occuper au delà des camerounais d'en haut des couches les plus démunies de la population.
Propos recueillis par Félix Swaboka
Décidément, l'émission produite par Vision 4 tous les dimanches se sera illustrée cette semaine par les déclarations fracassantes qui s'y font. Dans un style tout à lui, le présentateur du programme "Club d'élite", par ailleurs directeur général de la chaîne de télévision, a dit son point de vue sur la "Une" de Jeune Afrique Numéro 3032.
Ernest Obama Nana, modérateur du débat télévisé "Club d'élite" sur Vision 4, prescrit l'interdiction de Jeune Afrique sur l'ensemble du territoire camerounais. Le journaliste avait choisi de poser comme sujet d'entrée, le titre à la Une du magazine panafricain Jeune Afrique : Cameroun, Madame la Présidente.
Rappelons que le journal Jeune Afrique annonce par son titre, que ce serait la première dame et épouse de Paul Biya qui serait l'instigatrice de toutes les décisions de nominations observées dans les cercles du pouvoir. Selon Jeune Afrique, " A l'ombre de son époux, la première dame, Chantal Biya, développe avec méthode ses réseaux d'influences, nominations, disgrâces, promotions, limogeages ".
Des soupçons qui ont fait l'objet d'analyses sur le plateau de Ernest Obama. Parmi ces analystes, le professeur Mathias Éric Owona Nguini. D'après lui, Jeune Afrique voudrait laisser croire que Chantal Biya est une autre Grâce Mugabe. Du nom l'épouse de l'ancien Chef de l'État Zimbabwéen. Elle qui voulut garder le pouvoir présidentiel malgré les incapacités de son mari à diriger du fait de son âge avancé. Seulement, pour Owona Nguini, Chantal Biya n'est ni présidente positionnelle et elle n'a aucun pouvoir décisionnel. L'appellation de madame la Présidente ne renvoie qu'à la qualité d'épouse du Président de la République du Cameroun.
C'est donc dans cette coulée d'arguments que le journaliste présentateur a jugé nécessaire de donner son point de vue sur la question. Sauf que Ernest Obama va plutôt interpeller le CNC (Conseil National de la Communication). Il demande l'interdiction de la commercialisation du nouveau numéro du journal Jeune Afrique qui traite de Chantal Biya, sur l'étendu du territoire camerounais. Il précise que le patron du CNC devrait faire tout ce qui est en son pouvoir, avec l'accompagnement des autorités de l'État pour que dès ce lundi, Jeune Afrique ne soit pas trouvable au Cameroun.
Selon Jeune Afrique N0 3032 de ce dimanche (édition qui a motivé cette sortie du journaliste) Chantal Biya, l’épouse du Chef de l’Etat Camerounais est actuellement " la vraie présidente du Cameroun ", développe désormais des " réseaux d'influence " sur les secteurs stratégiques de l'Etat. Ceci en raison de la " fatigue " et l’âge avancé (86 ans dont plus de 36 à la tête du Cameroun) de Paul Biya.
Stéphane Nzesseu