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Dans les colonnes de nos confrères du « Messager », les membres de cette organisation de la société civile constituée des ressortissants camerounais de la diaspora pour la promotion des valeurs démocratiques ont saisi le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Paris.

 

Le résumé des motifs de cette plainte contenue dans cinq pages

« Mettre en cause l’État du Cameroun, certains de ses dirigeants, les autorités militaires ainsi que tous les autres acteurs impliqués dans la crise dite anglophone et dans les violences ayant suivi le contentieux de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018…

Depuis fin 2016, il se vit dans les régions anglophones du Cameroun notamment les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise dite anglophone, qui remonte à la période où les avocats, les étudiants et des enseignants anglophones ont commencé à protester contre leur sous-représentation au sein du gouvernement central et leur marginalisation culturelle par ce dernier ».

Doigts accusateurs pointés contre les Forces de Défense et de Sécurité  dans les zones en crise

Dans le document, ils prétendent que : « La réponse des forces de sécurité gouvernementales a notamment consisté à tuer des civils, à incendier des villages et à recourir à la torture et à des détentions arbitraires. La crise anglophone, aux dires de certaines ONG, auraient fait 12 000 morts depuis la fin de l'année 2016… ».

Prétendue promotion des valeurs démocratiques

Les rédacteurs de cette plainte se sont basés, selon certains hommes de loi, sur l'universalité du droit en matière de Dénonciation de Crimes contre l’humanité, Crimes de guerre et Génocide au Cameroun.

Installés au niveau de la diaspora, ils disent qu’ils se sont uniquement basés sur les rapports des Ong afin de porter toutes ces accusations contre le Gouvernement Camerounais, ainsi que sur les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.

Dans ce qui apparaît comme une volonté manifeste d’installer une certaine classe politique à la tête du Cameroun, ils n’ont eu de cesse de multiplier des actions, afin de ternir l’image de ce pays que nombreux ont toujours considéré comme l’Afrique en miniature.

Ils disent promouvoir les « valeurs démocratiques » cependant, à aucun moment, ils n’ont fait mention des actions qu’ils ont menées : la Casse des ambassades, l’agression verbale et physique des Camerounais en France avec en tête le Chef de l’Etat… Leur implication dans l’insécurité qui règne dans les régions du Nord et du Sud Ouest à travers l’achat des armes qu’ils offrent aux terroristes ».

Il est fort probable que les membres du Conseil des Camerounais de la Diaspora attendent des mois, voire des années avant de voir prospérer une telle plainte.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Judiciaire

La nouvelle Miss Cameroun vient de la région du Nord-Ouest. Seulement, si on s’arrêtait à elle, notre interrogation n’aurait pas tout son sens. Le fait est que sur le podium final du concours Miss Cameroun 2020, elles sont en tout trois filles sur six (soit 50% des vainqueurs) qui viennent des régions en crise. Les camerounaises seraient-elles subitement devenues belle et intelligente uniquement dans les régions en crise ?

 

La 14e édition du concours de beauté Miss Cameroun semble revêtir quelques couleurs politiques. Certainement le drapeau blanc de l’apaisement. Peut-être que les organisateurs de cette rencontre des plus belles filles du Cameroun ont souhaité distribuer des gratifications aux habitants de ces régions du Cameroun qui sont en crise depuis 4 ans aujourd’hui.

Le podium du concours se présente comme suit :

-          Vainqueur : Audrey Nabila Monkam numéro 07 (Miss Nord-Ouest).  Elle est âgée de 24 ans et titulaire d’une licence en banque et finance. Elle est désormais la reine de beauté, la Miss Cameroun 2020. Elle est une femme belle et intelligente, digne de représenter notre pays. 

-          1ere Dauphine : Marguerite Dieunie Kilama, numéro 01 (Diaspora Canada),

-          2e Dauphine :  Rose – Noëlla Moyou Arrey numéro 11 (Dauphine Sud-ouest),

-           3e Dauphine :  Charline Nkoa Amougou numéro 18 (Dauphine Centre),

-          4e Dauphine : Adama Ruth Ule Ayanuru numéro 19 (Miss Sud-ouest) et

-          5e Dauphine : Duchess Irène Kolle numéro 13 (Miss Littoral). Des résultats qui sont satisfaisants selon les organisateurs.

Soit trois jeunes demoiselles sur les six nommés comme vainqueurs. Dans un concours où on retrouve les Miss des 10 régions du pays et de leurs dauphines, sans oublier les nombreuses Miss venues de la diaspora camerounaise. Au milieu de cette flopée de candidate, la probabilité pour que les deux régions en crise repartent avec 50% des vainqueurs de la compétition est mince.

 

Le jury que présidait Marie Paula Obiang, ancien mannequin et épouse du conseiller du président de la république de Guinée Équatoriale, a dévoilé les noms lauréats du concours de beauté Miss Cameroun 2020 peut-être dans la naïveté de ce qui aurait été concocté à l’avance. Toute chose qui a permis à Aimée Caroline Nseke, après deux ans de règne, de remettre la couronne. D’ailleurs à propos, Mme Solange Ingrid Amougou félicite le jury pour l’excellent travail accompli. Car pour elle, toutes ses filles sont belles. Le rendez-vous est pris dans quelques jours pour la remise des récompenses aux heureuses gagnantes. Cette 14e édition était placée sous le thème : « la beauté au service de l’Excellence, du vivre Ensemble et de la Cohésion Nationale ».  le COMICA a aussi choisi cette circonstance pour honorer Mme Honorine AYISSI, celle qui fût la toute première Miss Cameroun en 1960.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

Published in Tribune Libre

De la création du Ministère de la Décentralisation et du Développement local à la réforme de la Cour suprême en passant par la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, Paul Biya a opté pour la mise en place d’un certain nombre de structures pour répondre aux attentes des camerounais des régions anglophones.

 

Depuis le début de la crise dite anglophone au Cameroun en octobre 2016, Paul Biya le président de la République s’est résolu de répondre aux sollicitations des plaignants. En première position, il y a eu la création du ministère de la Décentralisation et du Développement local lors du réaménagement du gouvernement survenu le 2 mars 2018. Les 6 et 7 février 2019 dans la capitale Yaoundé, se sont tenues les premières assises générales de la Commune.

Les Collectivités territoriales décentralisées ont été placées au cœur des enjeux du développement local. La création dudit ministère qui a présidé ces assises a été la concrétisation de la volonté de Paul Biya de résoudre les problèmes liés à la crise. Car rappelons que lors son discours de fin d’année 2017, il déclarait « les consultations que j’ai menées mais aussi les multiples avis et suggestions que j’ai recceuillis m’ont conforté dans l’idée que nos concitoyens souhaitent participer davantage à la gestion de leurs affaires, notamment au niveau local ».

Le président de la République a aussi procédé à la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) aujourd’hui dirigée par Peter Mafany Musonge. Lors de son adresse à la jeunesse de la 52ème édition de leur fête, Paul Biya a indiqué que cette Commission est là pour « s’attaquer au cœur du problème ». Depuis lors Peter Mafany Musonge et les autres membres de la Commission ont initié des descentes dans les administrations et les structures publiques pour s’assurer de l’effectivité du bilinguisme. Car rappelons qu’entre autres, l’une des missions de cette structure est d’œuvrer à la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme au Cameroun dans l’optique de maintenir la paix, de consolider l’unité nationale.

Paul Biya a également créé le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration actuellement dirigé par Faï Yengo Francis. La structure qui a vu le jour le 30 novembre 2018, a récemment tenu ses premières assises pour évaluer son travail sur le terrain. Ce Comité à la charge de d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui souhaitent déposer les armes comme voulu par le Président de la République.

Une autre réponse institutionnelle du Chef de l’Etat est la mise en place d’un Plan d’assistance humanitaire d’urgence. C’est le 20 juin 2018 que ledit Plan a été lancé par Philemon Yang le Premier Ministre à cette époque. Le coût global de l’opération est d’un peu plus de 12,7 milliards de FCFA. Le 13 juillet 2018 a eu lieu le lancement officiel de la distribution des aides. Rendu à ce jour, d’après les autorités plus de 60 000 personnes ont bénéficié de ces aides.

Paul Biya a par ailleurs procédé à la réforme de la Cour suprême. Cette action avait pour but de s’assurer du respect de la Common Law à la Cour. Il y a donc eu la création de la section de ladite Common Law dans cette juridiction. Il y a eu la promulgation de la loi 2017/014 du 12 juillet 2017 modifiant certaines dispositions de la loi du 29 décembre 2006 portant organisation et fonctionnement de la Cour suprême. A ces mesures institutionnelles, il faut ajouter la réforme de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.

Liliane N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01