Il est impossible de rabaisser les femmes camerounaises à un certain niveau quand on sait qu’elles aspirent désormais à la grandeur. Très actives, elles sont devenues les vraies « rivales » des hommes et elles sont aussi là pour montrer le chemin.
Madame Chantal Biya, une dame de cœur.
Elle fait sans aucun doute l’unanimité auprès de la quasi-totalité de la population camerounaise. La première dame a un « cœur gros comme le monde » car elle est toujours à l’écoute de la population. Ainsi, dans le but de sensibiliser l’opinion nationale et internationale pour la lutte contre la pauvreté, la maladie, la misère et les exclusions de toute nature en milieu urbain et rural, elle a décidé de créer la Fondation qui porte son nom afin de venir en aide aux couches sociales défavorisées et de lutter contre les souffrances avec des objectifs spécifiques. Il s'agit notamment de : la prévention et le soulagement des souffrances humaines, la protection, l’éducation et es actions sociales et sanitaires en faveur de la mère et de l’enfant, l’assistance et l’encadrement des enfants abandonnés, l’assistance aux personnes âgées, la protection de a famille etc. Des actes comme ceux là, on en compte plus avec elle. Mère, épouse et femme d’affaires, elle est toujours prête à aider les nécessiteux. La première dame reste un modèle à suivre au sein de la nation camerounaise et au-delà.
Gaëlle Enganamouit, le talent au bout des pieds
Gaëlle Enganamouit est une femme camerounaise forte et capable. Celle qui se démarque dans le football féminin a cru en elle et en son talent malgré les moqueries et les brimades, elle ne s’est pas laissée intimider et surtout pas décourager. Elle a plutôt été motivée afin de sortir sa famille de la pauvreté. Gaëlle a fait parler d’elle pendant la CAN féminine 2016. Aujourd’hui, elle est fière d’elle et de ce qu’elle est devenue. Ainsi, elle appelle à une prise de conscience de la jeunesse mais surtout de la femme à qui elle demande de croire en elle, à son talent, de tourner le dos au gain facile et de travailler dur pour atteindre ses objectifs. La fille qui se fait appeler « l’enfant des rails » a ouvert il y a plusieurs mois déjà une école de football pour les filles qui veulent faire carrière dans le football comme elle.
Célestine Ketcha Courtes, une vraie battante
C’est une femme qui s’illustre comme un exemple à suivre. Célestine Ketcha épouse Courtès, née le 13 octobre 1964 à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord au Cameroun, est une femme politique et opératrice économique camerounaise. Femme d'affaires, présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), présidente de la section REFELA-CAM, ancien maire de la commune de Banganté, et depuis le 04 janvier 2019, ministre de l'Habitat et du Développement urbain dans le gouvernement Joseph Dion Ngute, Ketcha Courtes est désormais celle là que toutes les femmes camerounaises veulent ressembler. Agé de 55 ans, l’ancienne étudiante de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) de Douala est admirée non seulement pour son dynamisme affiché à la tête de la mairie de Bangangté mais aussi pour ses valeurs morales. Citée en exemple au Cameroun et en Afrique, son charisme a récemment favorisé sa réélection pour trois ans à la Présidence du Réseau des Femmes élues locales d’Afrique (REFELA), une organisation regroupant toutes les femmes exerçant une fonction élective au sein des collectivités locales de toutes les cinq régions d’Afrique. C’était le 22 novembre 2018 à Marrakech au Maroc, dans le cadre du 8ème salon des Africités. Une femme aux multiples casquettes qui fait la fierté de toutes les femmes.
Ces femmes sont des véritables combattantes, chacune dans son domaine et elles font la fierté de la gent féminine au Cameroun
Danielle Ngono Efondo