C’est l’information obtenue à l’issue de l’évaluation faite par Mota Engil Africa ce mardi, 10 décembre 2019 à Garoua. L’entreprise portugaise en charge des travaux de construction de cet ouvrage fait savoir que le stade omnisports de Roumdé-Adjia tout comme son annexe sont quasiment prêts exceptés quelques petits aménagements restants.
Le stade omnisports de Roumdé-Adjia à Garoua ainsi que son annexe sont en chantiers depuis plus d’un an. Rendu au 10 décembre 2019, les travaux sont quasiment terminés à en croire les informations données par l’entreprise Mota Engil Africa chargée de la réhabilitation de cet ouvrage et de la construction de son annexe. De l’évaluation faite par cette entreprise, l’on apprend que ces infrastructures de la CAN 21 dans le Nord sont prêtes à 99%. Il ne reste plus que quelques aménagements pour qu’elles soient opérationnelles. Les différents blocs, la tribune présidentielle ou celle latérale, les accès affichent désormais fières allures. « Notre stade, il est prêt à environ 99%, les travaux sont presque achevés », assure David Silva, responsable sécurité à Mota Engil Africa.
Sur le site des travaux, les dernières retouches sont faites pour que l’ouvrage puisse abriter les matchs dans un bref délai. « Tout le gazon est prêt, l’éclairage est déjà effectif. Nous sommes en train de faire des petits des tests. C'est possible de jouer des matchs au stade principal tout comme à son annexe. On présume que jusqu’au 31 janvier, tout sera prêt à 100% », ajoute David Silva.
Précisons que le stade omnisport de Roumdé-Adjia est d’une capacité de 20.000 places, dont 5.000 d’entre elles sont couvertes.
Innocent D H
La paperasse et autres ordures ont refait surface de la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord au Caameroun, sous le ragard impuissant ds autorités compétentes. Ce phénomène est mal perçu par certains observateurs qui attribuent la responsabilité au manque de bonne moralité des populations qui continuent à déverser des détritus dans les rues.
Pour d’autres, l’insuffisance des bacs à ordures en est la cause. Toute chose qui fait de la ville de Garoua une cité qui a véritablement mal à sa salubrité. Les coins les plus touchés sont les quartiers situés en périphérie, car dépourvus des bacs à ordures et des routes pouvant permettre aux camions d’Hysacam d’y accéder pour collecter les ordures.
« Je me demande si ces bacs à ordures sont uniquement réservés au centre urbain de la ville de Garoua. On a du mal à jeter les ordures par manque de poubelle lorsqu’on se trouve hors du centre commercial », s’indigne Nadège Moune, couturière au petit marché de Roumde Adjia. Comme elle, bon nombre de personnes se posent des questions sur l’entretien effectif de la ville de Garoua par la communauté urbain et les mairies de l’arrondissement de Garoua 1 et 2.
Côté des responsables locaux, on semble se réjouir des travaux menés par les éboueurs de la société en charge de la salubrité qui continuent à mener leur activité aux heures indiquées. Des efforts qui butent sur l’incivisme de certains individus qui ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne, en continuant de déverser des ordures autour de leurs domiciles et même sur la chaussée.
Du coup, les caniveaux et autres espaces publics sont envahis par les poubelles spontanées à l’exemple du marché des vivres situé non loin du centre ville de Garoua où, tomates, légumes et tubercules sont déposés à même le sol sous le regard de tous. « Je ne serai pas surpris qu’un jour, le choléra frappe encore la population de la ville de Garoua qui continue à négliger les règles élémentaires de l’hygiène », confie Hammadou Blaise , un habitant de Garoua .
Le stade Roumde Adjia de Garoua renaîtra de ses cendres dans cette partie du pays. Cette conviction ne fait que se renforcer chaque jour nouveau qui se lève et au vu des engagements du portugais Mota Engil, une entreprise de renommée internationale qui n’a plus rien à prouver, et des employés camerounais et étrangers sur les différents chantiers sportifs et hôteliers attribués à cette entreprise et ce malgré toutes les embûches semées.
Ce stade vieux de 40 ans (construit en 1978) connaît une véritable cure de jouvence qui permettra à terme sa modernisation et son agrandissement et offrira au public de la capitale du Nord du Cameroun un antre de football et autres événements sportifs importants. Un hommage aussi à la plus puissante équipe locale de football depuis des décennies, le Coton Sport de Garoua.
S’il fallait faire une évaluation globale de l’évolution des différents chantiers de la Can à Garoua par l’entreprise Mota–Engil à la date du 06 Mars 2019. Les travaux se poursuivent sereinement, avec une consommation de près de 90% des délais impartis, les différents taux d’exécution oscillent globalement autour de 90% avec une mention plus qu’honorable pour l’entreprise Mota Engil.
L’entreprise portugaise compte une réelle avance sur les autres entreprises dans la ville de Garoua. Au dernier pointage, l’exécution de l’hôtel 70 chambres se trouve autour de 85%, une évaluation qui tient compte de la mobilisation tant sur le plan humain que technique de l’entreprise portugaise. Signaler que le gros œuvre est quasiment achevé et que les travaux de finition sont presque lancés dans les différents chantiers. Selon le dernier pointage effectué par le délégué régional sport pour le Nord, le chantier de réhabilitation du stade omnisport de Roumdé Adjia est à 90% tandis que celui du stade annexe est évalué à 85% également.
A en croire Raoul Kouakam Mbenjo, chargé des relations publiques de l’entreprise Moto-Engil : « Toutes les infrastructures sportives de l’entreprise Mota-Engil devront être livrées et les travaux se poursuivent dans les différents sites. Garoua sera prêt le jour dit ». L’entreprise portugaise rassure des milliers des populations de la région du Nord au vue de l’état d’avancement de la réhabilitation du stade omnisport de Garoua.
Félix Swaboka