C'est le poste de commandement du 31ème Bataillon d'intervention mobile (Bim), qui a servi de cadre ce 01er avril 2019 à la cérémonie très courue, signe de la reconnaissance du mérite des personnels militaires de la Garnison de Tcholliré par la hiérarchie. Ceux-ci ont reçu des nouveaux galons et épaulettes dans leurs différents grades et rangs.
Pour les heureux promus, il s'agit d'une récompense qui vient à point nommé et se présente ainsi comme le fruit d'un dur labeur. "C'est le bon travail que les chefs ont vu et ont pensé, jugé normal de me faire élever au galon supérieur ", a souligné l'adjudant-chef Ngomna. Un état d'esprit que partage le gendarme major Salomon Essogo Bienvenue : " un galon que nous avons attendu depuis pratiquement six ans ".
Les troupes trouvent ici un motif de plus pour les galvaniser au travail. Ils reconnaissent à l'unanimité qu'il faut travailler davantage pour recevoir un galon supérieur dans les prochaines années.
Un défilé militaire à mis un terme à la cérémonie présidée par le colonel Godfrey Yende Saker. Les membres de familles et autres proches connaissances des récipiendaires ont promis de continuer à faire la fête dans les domiciles et bien d'autres lieux de retrouvailles.
Innocent D.H
Ces propos sont tirés d’une interview accordée par la célèbre écrivaine au magazine C’Koment, paru en kiosque le 31 mars 2019. Dans cette dernière, elle est longuement revenue sur sa longue et riche carrière. L’occasion faisant le larron, et bien qu’en d’autres occasions elle ait eu à s’exprimer sur la politique camerounaise et certains de ses acteurs en particulier, elle n’a manqué cette autre offerte à elle pour tancer vertement Maurice Kamto.
« Je n’ai pas beaucoup apprécié Kamto, pas en tant qu’homme, mais par cette espèce de mensonge qu’il environne en permanence. Qui m’a beaucoup interrogé en tant que femme, en tant que citoyenne, en tant qu’intellectuelle. Je l’ai trouvé malhonnête, je n’ai pas apprécié du tout cette déclaration comme quoi il aurait gagné des élections qu’il n’a pas gagné parce que c’est évident qu’il n’a pas gagné. Je veux dire que c’est évident, on n’a pas besoin d’inventer la poudre quand on voit ô combien le RDPC est implanté dans le pays, c’est impossible aujourd’hui. Le RDPC pourrait même présenter un chat que ce chat va gagner. Je suis désolée de le dire », déclare l’auteure du roman « Femme nue, femme noire ».
L’intellectuelle attribue au leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) la responsabilité de la montée du discours tribal. « Je n’ai pas apprécié qu’un homme politique, que j’estimais être un homme politique du futur, pour 2025, mente. Et qu’il entraine avec lui, une frange de la population camerounaise, dans la haine de l’autre, dans le tribalisme, parce que dès que vous dites que Kamto à tort, on dit que vous êtes tribaliste, c’est systématique, tout le monde est tribaliste. C’est-à-dire que 90% des Camerounais, qui n’ont pas été voté Kamto sont des tribalistes », dit-elle.
« L’important pour M. Kamto n’est pas le bien-être du peuple Camerounais ou du Cameroun, l’important pour lui c’est d’être au pouvoir, à n’importe quel prix et par tous les moyens. Et ça, je trouve cela dommage, tandis que le panafricanisme avance, il y a des gens qui veulent nous ramener vers le passé», ajoute Calixthe Beyala.
Une charge contre Maurice Kamto, mais de bons points distribués à Cabral Libii du Mouvement Onze Millions de Citoyens et Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF). « J’ai été passionnée par les élections (présidentielles du 7 octobre 2018 NDLR); j’ai eu des gars comme Cabral Libii qui m’ont beaucoup intéressé de par leurs réflexions, leurs projections, de par le calme aussi parce qu’un homme politique se doit d’être calme et rassurant et ce garçon m’a paru très rassurant quant au futur. Pareil pour celui qui s’appelle Osih qui m’a paru aussi quelqu’un de très pondéré, qui sait reconnaître ce qui est et proposer des choses pour aller de l’avant. C’est de ce genre d’hommes politiques dont le Cameroun a besoin, pour demain », soutient l’écrivaine.
Source : actucameroun.com
Le parti politique dont le Pr Maurice Kamto est le président national ne marchera plus le 6 avril 2019 tel qu’annoncé il y a de cela une semaine par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), lors d’un point de presse donné au siège de la formation sis à Yaoundé. D'après la correspondance de Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc, les marches du 6 avril sont reportées au 13ème jour du mois en cours. Ce nouveau calendrier a été validé lors de la réunion de concertation tenue au siège du Parti, sis au quartier Odza à Yaoundé le 31 mars dernier. A cet effet, le secrétaire General du Mrc «instruit de veiller à déposer les déclarations de manifestation dès mardi 2 avril 2019».
A titre de rappel, le Mrc prévoyait marcher le 6 avril prochain pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. «Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques», avait déclaré Me Emmanuel Simh lors de son point de presse.
Le 3e vice-président du Mrc avait profité de ce point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. «Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », avait-il déclaré.
Lors du même point de presse, Emmanuel Simh avait aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. «On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient», avait-il ajouté.
Liliane N.
Exit donc le troisième stage de formation des moniteurs en franchissement opérationnel (Mfo). Les stagiaires étaient issus du Bénin, du Congo-Brazzaville, de Côte d’Ivoire, de Djibouti, de Guinée, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, de la République centrafricaine, du Sénégal et du Cameroun.
Encadrés par une équipe pédagogique constituée essentiellement de policiers et de gendarmes, les dix-neuf stagiaires ont été outillés en techniques et tactiques dans la gestion des situations opérationnelles du niveau de groupe en franchissement opérationnel.
Selon Cameroon Tribune, cette méthode du maintien de l’ordre permet aux bénéficiaires de devenir de véritables conseillers du commandement sur les plans pédagogique, technique et tactique dans la recherche d’individus en zone dangereuse, accompagnement des techniciens en identification criminelle et secours sur un site difficile d’accès.
Les connaissances acquises font d’eux des pédagogues aptes à préparer, diriger ou à construire des séances d’instruction et à garantir une pratique sûre et efficace en matière de sécurité. Au nom du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et président du Conseil d’administration de l’Eiforces, le général de brigade André Patrice Bitoté, directeur général de cette institution, a tenu à souligner le bien-fondé de ce troisième stage qui a bénéficié du soutien financier de la coopération française.
« Ce stage fait partie d’un ensemble de formations mises en œuvre par le Pôle ordre public de l’Eiforces dans l’optique de contribuer à améliorer les aptitudes tactiques des forces de sécurité africaines », a-t-il indiqué. Pour le maréchal de logis Souley Labo Mahaman Salissou du Niger, major de cette promotion avec 17,06/20 de moyenne, c’est la satisfaction : « Nous avons acquis plein de connaissances et de techniques en franchissement horizontal et vertical ».
Née de la volonté politique du président Paul Biya, l’Ecole Internationale des forces de sécurité (Eiforces) poursuit depuis lors un triple objectif : Contribuer au renforcement de la stabilité régionale, améliorer la gouvernance sécuritaire des pays africains, promouvoir des standards communs au sein des forces de police et de gendarmerie destinées aux opérations de paix dans le cadre de missions onusiennes et de Union Africaine.
Ainsi, elle a pour objectif de développer et disséminer des standards professionnels communs conformes aux exigences des nations sur le maintien de la paix, pour l'accomplissement des missions de police dans un cadre international ou national.
Otric N.
Image: Photo d'archives
Depuis quelques années, le Cameroun fait face aux assauts du terrorisme à travers la secte Boko Haram dans la partie septentrionale et des bandes armées sécessionnistes dans les régions du Sud-Ouest et le Nord-Ouest. Sans oublier les menaces sécuritaires venant d’un pays voisin à l’Est.
Plusieurs fois, le pays a été interpellé par les organisation étrangères sur le comportement des militaires aux fronts. Face à cette situation qui remet en cause l’exercice des droits de l’Homme et des libertés publiques, les magistrats civils et militaires prennent part à un atelier de formation sur le thème: « L’accès à la justice et la lutte contre le terrorisme » depuis lundi à Yaoundé. Et c’est la salle des Actes de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) qui sert de cadre à cet événement, rapporte Cameroon Tribune.
« La justice est un maillon essentiel dans la lutte contre le terrorisme. A côté de l’aspect sécuritaire, il a été reproché aux pays qui font face à la menace terroriste de souvent privilégier la réponse sécuritaire au détriment de l’aspect des droits de l’Homme », a expliqué Philippe Nsoa, chef de la section judiciaire à la division de la magistrature et des greffes de l’Enam.
D'où l’idée de renforcer les capacités de tous les acteurs de la chaîne de justice pénale en matière de respect de droits humains. Il s’agit de rappeler le cadre juridique auquel le Cameroun a souscrit et qu’il faut rendre concrètement opérationnel sur le terrain.
Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Melissa Lefas, directrice de la justice pénale et de l’Etat de droit du Global Center On Cooperative Security a rappelé que cette formation a pour objectif de doter les magistrats des compétences et de la compréhension du profil du terrorisme au Cameroun, des cadres juridiques applicables et des considérations de procédure régulière qui découlent des enquêtes et jugements dans les affaires de terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord, fondés sur le respect des droits de l’Homme et l’état de droit.
Pour Brian Morgan, conseiller juridique à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, l’action militaire doit collaborer avec la justice de façon que les poursuites engagées soient basées sur les preuves.
Otric N.
En 2015 et 2017 déjà, au plus fort des épidémies de méningite qui frappaient le Niger, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait mis en garde contre un faux vaccin qui circulait non seulement dans ce pays mais à travers l'Afrique de l'Ouest. D'après l'organisation, certains flacons ne contenaient que de l'eau.
Au Cameroun, l’alerte contre ces faux vaccins a été donnée ce 1er avril. Elle émane du Directeur général des douanes, monsieur Fongod Edwin Nuvaya qui dans un message a prescrit la « vigilance maximale » des douaniers aux frontières du pays, notamment en ce qui concerne les cargaisons de médicaments et produits pharmaceutiques importés.
Cette vigilance maximale prescrite par le patron de la douane à ses collaborateurs est en lien, avons-nous appris avec la mise en garde de l’Organisation mondiale de la santé sus citée, faisant état de la circulation, dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, de faux vaccins contre cette maladie.
A l’effet de s’assurer de ne laisser aucun faux vaccin entrer dans notre pays, Fongod Edwin Nuvaya exige des douaniers aux frontières, de vérifier systématiquement, en plus des documents commerciaux et douaniers, les autorisations d’importation de tous les importateurs de médicaments et produits pharmaceutiques entrant sur le territoire camerounais.
Ceci étant, est-ce suffisant pour ne pas voir nos officines pharmaceutiques être inondées de « poudre de perlimpinpin » pouvant causer plus de dommage à la santé que la maladie elle-même ? Car disons-le, nous ne sommes à l’abri de rien, contre espèces sonnantes et trébuchantes, certains peuvent trouver le moyen d’acquérir ces documents. Si non, comment expliquer que de fausses boissons alcoolisées, de fausses cigarettes, de faux produits de beauté… marqués du sceau de la douane se retrouvent à achalander des commerces dans nos villes et campagnes ?
En partant de l’hypothèse que la prescription du Directeur général de la douane relèvera le niveau d’intégrité de nos douaniers, il nous semble que les outiller scientifiquement ou alors leur adjoindre des équipes scientifiques à même d’effectuer des tests sur les produits à l’entrée soit pertinent.
Pour rappel, chaque année au Cameroun, des cas de méningite foudroyante sont à l’origine de plusieurs décès. La maladie existe sous la forme bactérienne et sous la forme virale. Comme son nom l’indique, c’est une inflammation des méninges. Celle virale, la plus répandu (plus de 70% des cas) présente selon les spécialistes très souvent peu de risques. Touchant communément les enfants et les jeunes adultes, sa guérison est souvent spontanée. Celle bactérienne pour sa part est beaucoup plus grave et nécessite un traitement d’urgence. Fortement contagieuse, elle se transmet via un contact étroit et prolongé avec une personne infectée.
Ce qui était effectif depuis le 01er mars 2019 a connu une phase formelle dimanche dernier. Il s’agit de la signature de la convention d’unification de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et de la Commission des marchés financiers du Cameroun (Cmf). Désormais donc, l’Afrique centrale compte un seul régulateur officiel de son marché financier.
Après la signature de la convention d’unification des régulateurs, le prochain préalable à l’union physique est l’adoption du traité de fusion entre la Bvmac et la Dsx. Tous les regards sont à présent tournés vers la prochaine union : celle de la Bourse des valeurs mobilières de Libreville (Bvmac) et la Douala Stock Exchange (Dsx). Une fusion qui va assurément permettre de dynamiser l’économie de la sous-région.
D’ailleurs, selon un expert de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) interrogé par Cameroon Tribune, c’est à dessein que le Cameroun a été choisi pour abriter cette institution parce que ce pays dispose du tissu économique le plus dense de la sous-région, en plus d’être le leader de la zone en matière de dynamisme économique. Cette fusion, il faut le dire, s’imposait un peu pour atteindre l’objectif de diversification de l’économie sous régionale.
« Si vous voulez diversifier votre économie pour tirer les financements longs conséquents et appropriés aux entreprises afin d’investir convenablement, la solution la plus appropriée est le marché financier, les banques étant limitées dans leurs capacités à faire des prêts longs et importants. Alors qu’avec le marché financier, on peut attirer les capitaux extérieurs», explique l’expert.
Il faut dire que sous d’autres cieux, les marchés financiers sont les principaux moteurs de l’économie, contrairement au Cameroun où les banques restent les principaux interlocuteurs des entreprises. Explications à l’appui, l’expert de la Beac rajoute que l’expérience de fragmentation des marchés a montré ses limites (faible nombre des entreprises cotées, faible taux de transactions boursières, etc.). Il fallait penser à fusionner pour prendre un nouvel élan.
« Le nouvel élan, c’est d’abord la création de la synergie comme d’habitude au niveau de la Cemac. Puis il y a la restructuration de la bourse, du régulateur unique et du dépositaire central pour amener le marché à être dynamique », poursuit l’expert.
En ce moment, il reste attendu la validation du traité de fusion par la Bvmac le conseil d’administration de la Dsx l’ayant fait, pour sa part, le 19 mars dernier. La Bvmac, actuellement sous administration provisoire, devrait également se prononcer dans les prochains jours.
Un pas qui va marquer la fusion juridique des deux bourses avant la poursuite du processus jusqu’au transfert du siège de la bourse régionale à Douala, note le journal. Le bout du tunnel serait déjà visible. Il faudrait ensuite, pour véritablement redynamiser les institutions chargées d’administrer le marché financier, restructurer les différentes entités pour les fixer aux meilleurs standards internationaux.
Otric N.
La sélection camerounaise des moins de 17 ans est été tenue en échec lundi dernier par la Tanzanie dans un duel amical. Les Lions Indomptables U17 sont tombés sur un score de 1-2 lundi, 1er avril dernier à Dar es Salam, en Tanzanie.
« Nous continuons tranquillement notre préparation et je pense qu’il n’y a pas de problème. Nous avons encore quelques matchs amicaux pour essayer de corriger nos erreurs, en espérant que nous allons récupérer nos joueurs qui sont malades. Il y a eu des manquements pendant ce match, je pense que les gamins ont cru qu’ils avaient gagné le match avant, ils ont perdu un peu de concentration et les autres en ont profité. On a perdu et je pense que le plus important, ce de ne pas de se focaliser sur le match perdu, mais de se concentrer sur ce qui n’a pas marché et de penser à la compétition qui nous attend », explique Thomas Libiih, le sélectionneur national des Lions U17.
Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale du Cameroun pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 Total Tanzanie 2019 qui aura lieu du 14 au 28 avril 2019, à Dar es Salam, en Tanzanie.
Les Lions ont quitté le Cameroun le 27 mars dernier, pour Kigali la capitale du Rwanda, où ils effectuent un stage d’acclimatation. Logé dans le groupe B, le Cameroun affrontera le Maroc, la Guinée et le Sénégal. Dans le Groupe A, le pays hôte du tournoi, la Tanzanie, sera aux prises avec l’Angola, le Nigeria et l’Ouganda.
Marie MGUE
En procédant à l’installation de nouveaux responsables de son département ministériel nommés par décret présidentiel, Joseph Le, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a rappelé à ses collaborateurs que le défi est de satisfaire au mieux les usagers. Le slogan de ce département ministériel étant « Au Minfopra, l’usager est roi ».
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Joseph Le a fait une rétrospective de son action à la tête de ce département ministériel. Parlant de ce qu’il faut retenir de sa première année passée au sein du Ministère de la Fonction publique, il déclare «je m’appesantirai essentiellement sur les activités phares susceptibles d’intéresser le grand public. A cet effet, nous avons : le traitement de 5385 dossiers disciplinaires par la Division de la Discipline et du Contentieux, dont 3619 issus du processus de migration vers le Sigipes II, et les agents concernés suspendus de solde pour diverses raisons; notamment les absences irrégulières; la poursuite de la mise à jour du fichier des personnels de l’Etat dont l’effectif s’élève à 259 063 agents publics (161 401 fonctionnaires, 84 543 contractuels, 13 119 décisionnaires).
Ce décompte n’inclut pas les effectifs des corps de l’Etat dont la gestion échappe à la compétence du Minfopra (personnels de l’armée, de la police, de la justice etc) ; l’organisation du recrutement spécial à l’Enam de la deuxième vague de 30 élèves-greffiers et 50 auditeurs de justice d’expression anglaise, destinés aux juridictions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest; le traitement à ce jour d’environ 30 000 dossiers de carrières sur les 33 235 courriers y afférents reçus.
On peut donc estimer le taux de traitement des dossiers de carrière à 90,27%. S’agissant des instances soit 3 235 dossiers non traités, en raison des insuffisances techniques du Sigipes que nous nous attelons à corriger ou à cause de leur complétude, voire de toute autre raison indépendante de nos services, notamment le non-respect des délais et procédures, principalement des mises en stage et des liquidations de droit soumises à la prescription quadriennale ».
A titre de rappel, Joseph Le a été porté à la tête du Ministère de la Fonction publique lors du remaniement ministériel survenu le 2 mars 2018. Dès son arrivée dans ce département ministériel, il a procédé à la création d’une boite e-mail personnelle où les usagers pourront directement s’adresser pour poser un problème.
Liliane N.
Pour cette campagne apicole, l’objectif est de rendre le miel et la cire camerounais plus compétitifs sur le marché international. Et pour atteindre ce but, les apiculteurs et les acheteurs qui ont réfléchi sur la question durant deux jours, sont arrivés à la conclusion, selon laquelle, il est indispensable de mettre fin aux méthodes artisanales d’exploitation du miel.
Lesdites méthodes sont entre autres l’utilisation des moustiquaires lors de la filtration du miel. Celle-ci expose les consommateurs à diverses intoxications et maladies. Certains apiculteurs se servent de la fumée pour récolter le miel. Cela donne à ce nectar une couleur foncée et un goût de fumée. En ce qui concerne la cire, les producteurs parfois se retrouvent en train de mélanger la cire jaune et la cire noire. Ce qui conséquemment rend leur utilisation difficile, voire même impossible.
Toutefois les acteurs de la filière apicole reconnaissent qu’il s’agit d’une filière économiquement rentable. Ce qu’il faut c’est de pouvoir faire un minimum d’investissement pour accroître le bénéfice. La rencontre entre les apiculteurs et les acheteurs tenue dans le cadre de la campagne apicole Guiding Hope, a été le lieu indiqué pour convenir de la nécessité d’une formation à faire aux acteurs de la filière. Ils ont besoin d’être formé par exemple sur l’extraction de la cire à l’eau chaude pour obtenir la cire jaune. Ladite rencontre a aussi permis que les uns et les autres soient sensibilisés sur les dangers liés à l’utilisation des moustiquaires lors de la filtration du miel et de la cire.
Il convient de noter que le miel camerounais se consomme dans plusieurs pays africains à l’instar du Nigéria, de la Côte d’ivoire. Dans certains pays d’Europe, les Etats-Unis et même le Canada, on le retrouve. En 2015 le Cameroun a produit 3341 tonnes de miel. Le tiers dudit miel a été exporté. Notre confrère Cameroon Business Today dans une de ses éditions parue en février 2018, faisait remarquer que depuis la labellisation du miel Oku par l’Organisation Africaine de la Protection Intellectuelle en 2013, son prix n’a cessé d’augmenter. Il est passé de 1 500 F le litre à 5 000 F environ. Et il a encore de beaux jours devant lieu puisque son label lui confère une garantie de qualité et partant, une augmentation des revenus des producteurs, ainsi qu’un meilleur accès aux marchés internationaux. Toutefois, à la jouissance optimale des avantages de la labellisation, doivent succéder l’extension des surfaces cultivées, la création des usines de conditionnement et la mise en place du circuit de transport.
Liliane N.