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Le 16 décembre dernier, les douze nouveaux commissaires de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), ont sacrifié au rituel de prestation de serment devant la Cour de justice communautaire (CJC) siégeant en audience ordinaire à N'djamena au Tchad. 

 

Les douze nouveaux commissaires sont constitués de six titulaires et six suppléants. Julienne Elanga Ngaporo, présidente de la Cour de justice communautaire a recommandé aux récipiendaires de prendre garde à ne « pas donner à la Cosumaf, l’image d’un conglomérat d’hommes et de femmes dont l’égoïsme de la conception de leur mission, jure avec les ambitieuses missions de la Cosumaf et qui pourrait faire naître un sentiment de désordre et d’incohérence dont la Cosumaf n’a pas besoin ». 

La cérémonie de prestation de serment intervient après celle qui a eu lieu en mois de juin 2019. Les justifications se trouvent dans les changements intervenus dans les différents pays et institutions que les commissaires représentent dans le Cosumaf. Les nouveaux membres du collège de cette commission représentent le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Tchad. D'autres interviennent au nom des institutions que sont la Beac, la Cobac, la CJC. Les deux autres membres sont des experts comptables et nommés par le président de la Cosumaf. 

Les commissaires ont pour rôles, de garantir l’exécution des missions de l’autorité de tutelle, de régulation et de contrôle du marché financier de l’Afrique centrale. Une fonction qu’ils exercent en assurant la protection de l’épargne investie par des valeurs immobilières, et la mise à disposition des investisseurs, de l’information. Ils garantissent enfin, le bon fonctionnement du marché. 

 

Innocent D H

 

Published in Finances

126%, c’est le taux de souscription enregistré dans le cadre du dernier emprunt obligataire de l’Etat gabonais, pour lequel la période des souscriptions s’est étendue du 20 septembre au 02 octobre 2019. 

 

Un supplément de 26 milliards a été également alloué au Gabon, sur autorisation de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), et à la demande de l’Etat gabonais. Avec ce complément, le trésor public gabonais empoche finalement 126 milliards de FCFA, alors que 100 milliards de FCFA était le besoin initial exprimé. 

Si l’on s'en tient au résultat révélé par la Cosumaf, l’on constate le succès de cet emprunt obligataire gabonais, accompagné d’un taux d’intérêt de 6,25% et d’une maturité de 5 ans (2019-2024), est principalement rendu possible grâce aux investisseurs installés sur le territoire camerounais. Selon la Cosumaf, le pays a procuré au Gabon 60% de l’enveloppe requise. 

Trois banques camerounaises, notamment Afriland First Bank, UBA et SCB ont pourvu 59,4% du montant global, grâce à des prises fermes. Pour ce qui est du reste, il est constitué des souscriptions de personnes physiques et morales de droit camerounais. 

La force du Cameroun sur la place financière

Faisons remarquer que cet emprunt gabonais, est le tout premier sur le marché financier unifié dans la sous-région Afrique centrale. Il permet surtout au Cameroun de confirmer son statut de place forte de la finance dans l’espace Cemac. En effet, en décembre 2013, l’emprunt obligataire « Etat du Tchad 6% 2013-2018 », avait déjà été souscrit par les investisseurs du Cameroun à une valeur de 58,3 milliards de FCFA, ce qui représentait près de 85 milliards de FCFA alors recherchés par le Tchad. 

L’année 2011, a connu le premier emprunt obligataire de l’Etat du Tchad. Un emprunt qui s’élevait à un montant total de 100 milliards de FCFA, avait été accordé au pays d’Idriss Deby souscrit à plus de 50% par les investisseurs camerounais. 

Soulignons également que selon des sources bien informées, 85% des souscriptions aux titres publics émis par les Etats de la Cemac sur le marché de la banque centrale (Beac) depuis fin 2010, sont le fait des institutions financières, entreprises et autres investisseurs camerounais. 

 

Innocent D H 

 

Published in Finances

Ce qui était effectif depuis le 01er mars 2019 a connu une phase formelle dimanche dernier. Il s’agit de la signature de la convention d’unification de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et de la Commission des marchés financiers du Cameroun (Cmf). Désormais donc, l’Afrique centrale compte un seul régulateur officiel de son marché financier.

 

Après la signature de la convention d’unification des régulateurs, le prochain préalable à l’union physique est l’adoption du traité de fusion entre la Bvmac et la Dsx. Tous les regards sont à présent tournés vers la prochaine union : celle de la Bourse des valeurs mobilières de Libreville (Bvmac) et la Douala Stock Exchange (Dsx). Une fusion qui va assurément permettre de dynamiser l’économie de la sous-région.

D’ailleurs, selon un expert de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) interrogé par Cameroon Tribune, c’est à dessein que le Cameroun a été choisi pour abriter cette institution parce que ce pays dispose du tissu économique le plus dense de la sous-région, en plus d’être le leader de la zone en matière de dynamisme économique. Cette fusion, il faut le dire, s’imposait un peu pour atteindre l’objectif de diversification de l’économie sous régionale.

« Si vous voulez diversifier votre économie pour tirer les financements longs conséquents et appropriés aux entreprises afin d’investir convenablement, la solution la plus appropriée est le marché financier, les banques étant limitées dans leurs capacités à faire des prêts longs et importants. Alors qu’avec le marché financier, on peut attirer les capitaux extérieurs», explique l’expert.

Il faut dire que sous d’autres cieux, les marchés financiers sont les principaux moteurs de l’économie, contrairement au Cameroun où les banques restent les principaux interlocuteurs des entreprises. Explications à l’appui, l’expert de la Beac rajoute que l’expérience de fragmentation des marchés a montré ses limites (faible nombre des entreprises cotées, faible taux de transactions boursières, etc.). Il fallait penser à fusionner pour prendre un nouvel élan.

« Le nouvel élan, c’est d’abord la création de la synergie comme d’habitude au niveau de la Cemac. Puis il y a la restructuration de la bourse, du régulateur unique et du dépositaire central pour amener le marché à être dynamique », poursuit l’expert.

En ce moment, il reste attendu la validation du traité de fusion par la Bvmac le conseil d’administration de la Dsx l’ayant fait, pour sa part, le 19 mars dernier. La Bvmac, actuellement sous administration provisoire, devrait également se prononcer dans les prochains jours.

Un pas qui va marquer la fusion juridique des deux bourses avant la poursuite du processus jusqu’au transfert du siège de la bourse régionale à Douala, note le journal. Le bout du tunnel serait déjà visible. Il faudrait ensuite, pour véritablement redynamiser les institutions chargées d’administrer le marché financier, restructurer les différentes entités pour les fixer aux meilleurs standards internationaux.

Otric N.

Published in Economie

L’information non encore officielle a été rendue publique par le site d’information Investir au Cameroun dans un article paru en ligne ce jour.

 

C’est le 11 avril 2018 à Brazzaville au Congo qu’avait été signée la convention de coopération et d’échanges d’informations entre la Commission des marchés financiers du Cameroun  (Cmf) et la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf). Cette dernière marquait une avancée décisive du processus d’unification du marché financier sous régional conformément à la décision de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etats de la Cemac du 31 octobre 2017 à N’Djamena au Tchad.

Selon toute vraisemblance, d'après des sources concordantes, l’avancée dont il était question hier se serait traduite ce mois en cours, par la fusion-absorption des deux entités au profit d’une Cosumaf new-look dont le siège est à Libreville au Gabon. Le délai initial d'unification des marchés financiers d'Afrique centrale était prévu le 30 novembre 2018.

Toujours selon les mêmes sources, Le tchadien Nagoum Yamassoum nommé lors de cette même conférence des chefs d'Etat de Ndjamena, le 31 octobre 2017, va présider la Cosumaf new-look pour une période de cinq ans, au détriment du Camerounais Jean Claude Ngbwa. Se référant à des informations « fiables » récoltées à bonne source, Investir au Cameroun nous fait savoir que quelques cadres camerounais travaillant jusque-là à la Cmf à Douala ont été incorporés dans la nouvelle Cosumaf à Libreville. L’autre partie du personnel camerounais ayant été remerciée, y compris Jean Claude Ngbwa.

Continuant dans la même veine, investir au Cameroun nous apprend, d’une source ayant suivie la fusion des deux régulateurs que le schéma initialement prévu de cette fusion n’a pas prospéré. Ladite source révèle : « Dans le schéma cible de la nouvelle Cosumaf, l'idée d'un poste de vice-président ou de CEO qui reviendrait au Cameroun et qu’aurait pu occuper logiquement le président de la Cmf n’a pas prospéré. Encore moins l’idée selon laquelle la Cmf soit une antenne nationale de la nouvelle Cosumaf ».

En dehors de la décision d’unification des marchés financiers d'Afrique Centrale prise en octobre 2017 par les chefs d'Etat de la Cemac, en date du 19 février 2018, le Président en exercice de la Cemac, prenait un acte additionnel du traité de l’institution portant unification du marché financier en Afrique centrale. Le Cmf et la Cosumaf seraient, si information confirmée, les premières institutions concernées à matérialiser leur fusion physique. Restent les bourses et autres avec pour date butoir le 30 juin 2019.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01