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C’est l’un des éléments sur lesquels il est revenu, en prononçant en cette fin de matinée, le discours de clôture de la session budgétaire du Mois de Novembre 

 

Cavaye Yéguié Djibril a déclaré qu’il “ S’agit d’un véritable joyau architectural, un des meilleurs d’Afrique qui mérite de porter le nom d’un grand bâtisseur et, qui d’autre que le Président paul Biya…Au nom de l’ensemble des députés, j’ai l’insigne honneur de demander avec déférence, que cette somptueuse réalisation soit baptisée Stade Paul Biya”.

 

Autres point abordés dans son allocution de circonstance 

 

Le rappel des tristes évènements qui ont émaillé la scène Camerounaise depuis quelques semaines, notamment l’assassinat barbare des enfants à Ekondo Titi le 24 Novembre dernier, le conflit intercommunautaire Arabes Chos - Mouzgoum Massas.

Relativement à ce dernier point, le président de la Chambre Basse du Parlement Camerounais a déclaré que: “ Cette résurgence de la violence entre les trois communautés pourrait davantage hypothéquer la paix déjà fragile dans cette Région, du fait des exactions de la secte islamiste boko haram…”. 

 

Bilan 

 

Il y’a notamment eu le vote de dix projets de Loi dont celui de la Loi de Finances 2022, ses prévisions s’équilibrent en ressources et en emplois à 5 mille 752 Milliards 400 millions de Fcfa.  

 

Des ateliers et fora, à l’instar de l’Atelier de sensibilisation des Parlementaires sur le Genre et la Budgétisation Sensible du Genre - le Forum sur les Prouesses et Enjeux de la Médecine Traditionnelle - l’Assemblée générale du Réseau des Femmes Parlementaire du Cameroun - Une réunion d’informations et d’échanges entre le réseau des Parlementaires pour la Promotion des droits des humains et de la cyber sécurité et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés….

 

Autre point 


L’organisation dans quelques semaines, de la Coupe d’Afrique des Nations de football et, pour l’honorable Cavaye Yéguié Djibril “ La victoire finale doit être celle des Lions indomptables du Cameroun…”.

Nicole Ricci Minyem

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Un point sur lequel Cavaye Yeguié Djibril a insisté en parlant de l’organisation dans très peu de temps de la Can Total 2021, sans toutefois évoquer le manque criard de patriotisme dont font montre tous ceux qui  s’attèlent à détourner égoïstement d’énormes sommes d’argent, sans penser une seule seconde au Vert-Rouge-Jaune National   

 

Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale : « cette compétition que le pays accueille du 9 janvier au 6 février 2022 appartient à tous les Camerounais. Sa tenue doit flatter l’orgueil de tous et chacun doit jouer sa partition pour que la fête soit belle… ». 

Les Camerounais doivent plus que jamais restés unis notamment ceux de la grande famille du football  

Et pour atteindre cet objectif, les Députés demandent « Que se taisent les querelles intestines et égoïstes qui agitent les milieux du sport en général, celui du football en particulier ;

Que se taisent les réseaux sociaux et les autres professionnels de la désinformation ainsi que de l’intoxication ;

Que seuls parlent en nous, notre patriotisme et notre fierté ;

Que seul parle en nous, notre chauvinisme pour supporter le 11 national, les Lions Indomptables du Cameroun… ».

Covid 19 : Cavaye Yéguié Djibril insiste sur l’importance de la vaccination

C’est sur cet autre point que s’est appesanti le président de l’Assemblée Nationale : « Si la riposte gouvernementale a fait preuve jusque-là de quelque efficacité, la campagne de vaccination quant à elle tarde à décoller… Le Cameroun s’est doté de milliers de doses de vaccins.

Depuis le 12 avril 2021, date de lancement du plan national de vaccination contre le Covid 19 et malgré la multiplication des points de vaccination à travers le pays, des compatriotes hésitent et demeurent réfractaires à l’opération ; Pire, ils se laissent séduire par la propagande anti-vaccin que diffusent à profusion les réseaux sociaux… ».

Pourquoi est-il nécessaire de se faire vacciner ?

Quatre raisons ont été données par le Député : Se protéger soi-même ; Protéger votre entourage ; Limiter la propagation du virus ; Mettre le Cameroun à l’abri d’une nouvelle vague de la pandémie.

Autre bilan

La deuxième Session Ordinaire qui s’achève ce Mercredi a connu l’Examen et l’Adoption de sept projets de Loi. En outre, l’hémicycle a accueilli une série de séances plénières spéciales portant sur des thématiques spécifiques et relatives à des questions d’intérêt national ;

A l’instar du débat d’orientation budgétaire qui a réuni les élus de la Nation et les responsables du ministère des Finances. Sur ce point précis, Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale a relevé qu’ «En vigueur depuis 2019, cet exercice permet désormais aux Députés de faire des propositions dans le cadre de l’élaboration du Budget de l’Etat… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

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C’est ce qui ressort du bilan des trois années après le lancement du plan en 2017 sur hautes instructions du Chef de l’Etat Paul Biya. Ce chiffre et plusieurs autres disponibles sur la page Facebook de Crtv Web, révèlent les avancées dans le processus de mise de cette politique présidentielle au profit de l’insertion socio-économique des jeunes.

 

Le bilan de la mise en œuvre du Plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes) à mi-parcours vient d’être publié par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). Les chiffres qui montrent des avancées significatives sont relayés depuis ce mercredi, 30 juin 2021 par la Cameroon Radio Television sur sa page web. L’on découvre qu’après 3 ans depuis son lancement, le Plan affiche : 100 milliards de FCFA accordés ; 1,6 millions de jeunes touchés ; 7 300 projets réalisés ; 22 000 emplois directs créés et 66 villages pionniers développés.

Controverse

Toutefois, depuis sa publication, ce bilan fait l’objet d’une controverse sur la toile. Si d’aucuns saluent les résultats présentés par le Minjec, Mounouna Foutsou, d’autres internautes émettent des réserves. S’agissant de ceux qui qualifient ces chiffres de réalistes, ce jeune qui commente : « Je connais plusieurs bénéficiaires dans divers domaines. Les financements concernent les jeunes qui ont des comportements et esprit civique. Ils ont au préalables ont été réarmés moralement par les CMPJ », témoigne-t-il.

Dans le camp de ceux qui sont sceptiques, cet internaute : « Tous les Camerounais savent que ces chiffres ne reflètent pas la réalité ! Ce sont les statistiques falsifiées pour justifier le détournement de 100 milliards par un groupe d’amis », critique-t-il.

Indiquons que le PTS-Jeunes a été lancé depuis 2017 avec une enveloppe initiale de 102 milliards de FCFA. Selon les informations fournies par le Minjec en février dernier, il a permis le financement de 5 485 projets. Le Plan présidentiel vise à faciliter l’insertion socioéconomique des jeunes dont l’âge varie entre 15 et 35 ans. 

Innocent D H

 

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Célestine Ketcha Courtès était devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement ce lundi, 30 novembre 2020. La Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) défendait le Plan de performance du département ministériel dont elle a la charge pour le compte de l’exercice budgétaire 2021.

 

Etaient au cœur de l’exposé présenté par Célestine Ketcha Courtès : le bilan des réalisations du Mindhu au cours de l’exercice finissant, mais aussi la présentation du Plan de performance pour l’exercice 2021 qui sera bientôt sur les rails. Malgré le contexte économique difficile dû à la pandémie Covid-19, ayant engendré la réduction des budgets de l’Etat, l’on apprend que le Mindhu a réalisé un total de 253,6 km de voiries entretenues, soit 138,3 km de routes entretenues dans une trentaine de communes à travers le Cameroun.

L’on apprend également l'achèvement de la construction de plus de 580 logements sociaux, suivi de la remise des clés aux bénéficiaires dans les villes de Yaoundé, Douala, Maroua, Bafoussam, Ngaoundéré, Bertoua, Garoua, Ebolowa. A mettre également à l’actif de ce ministère dans ses réalisations, la mise à disposition de plus de 600 logements à la SIC, dans le cadre de la signature d'un mandat de gestion. Est mentionné l’avancement significative des travaux de finalisation de la phase pilote des 1675 logements confiés aux PME locales, sur instructions du Chef de l'État.

Dans le registre des perspectives du Mindhu figurent en bonne place, l’intensification une fois de plus de la contribution de l’institution sur les chantiers de l’amélioration du cadre de vie des populations. Il faut ajouter à ce défi, l’intensification de l’offre en logements décents, de la mobilité urbaine, de l’hygiène et la salubrité. Il ne faut surtout pas oublier l’organisation du concours national Villes propres 2021 et bien d’autres projets dans le pipe.

Innocent D H

 

Published in Finances

Dans une tribune libre relayée sur les réseaux sociaux, Saint Eloi Bidoung, cadre du RDPC fait son bilan de 34 ans d’existence du parti au pouvoir. Pour l’homme politique qui a toujours voulu prendre les rênes du RDPC, le bilan de son parti est négatif, tout est parti en flamme durant ce temps. Intégralité de cette chronique publiée sur lebledparle.com.

 

Paul Biya lors du meeting de campagne présidentielle à Maroua – DR

Rdpc – Ce que je crois : 34 ans de flammes et de fumée

Déjà 34 bougies. 34 flammes allumées pour éclairer, devenues des brasiers ravageurs. La fumée monte. Les pompiers arriveront encore en retard.

Il y a des images et des symboles qu’il vaut mieux ne pas choisir pour se faire identifier. C’est le cas de la flamme ou du feu. Mettez-y votre main, juste un doigt ou tenez mal la torche : vous regretterez d’avoir joué avec. L’image était prémonitoire, lourde de signification dès sa parution, en 1985 à Bamenda. Deux années après qu’une flamme se fût éteinte, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) se choisira une identité et une signification : la flamme ; le feu.

D'autres chantent dans les stades : « Ce soir on vous met le feu !» Le parti des flammes venait de nous donner son programme. Le départ de feu était là. L’incendie était annoncé, dévastateur. Et il l’a été.

 

Le bilan est lourd en dégâts matériels et en victimes humaines.

Le Fonds de garantie des petites et moyennes entreprises (Fogape), la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc), l’Office national de commercialisation des produits de base (Oncpb), la Mission de développement des cultures vivrières (Mideviv). Le garde-manger est parti en flammes. Le Fonds pour le développement de l’industrie cinématographique (Fodic), où était logé le téléviseur, a été totalement calciné. Carbonisées aussi, la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun (Regifercam), la Cameroon Airlines (Camair), la Cameroon Shipping Lines (Camship) et la Société camerounaise de tabac (Sct), l’Office national de commercialisation des produits de base (Oncpb), la Societe de distribution du Cameroun (Sodicam), la Banque internationale pour l’Afrique Occidentale (Biao), la Cameroun Bank, le Crédit agricole du Cameroun…

Dans les cendres, on identifie à peine le Fonds national pour le développement rural (Fonader), la Société des sacheries du Cameroun (Ssc) et, dans un amas de ferraille noirci par la fumée, la Cameroon Sugar Compagny (Camsuco) et la Société camerounaise de banque (SCB). Spectacle effroyable, que celui de cet incendie ayant consumé jusqu’à la Société d’aluminium du Cameroun (Alucam), qui garnissait les cuisines et les toitures, la Loterie nationale du Cameroun (Lonacam), l’espace de jeux et la Banque camerounaise de développement (BCD), où était gardé l’argent. Combien d’entreprises parties en fumée ? Le bilan est encore difficile à clôturer à ce jour. Les flammes sont parties trop vite, provoquant un gigantesque brasier qui s’est étendu dans tous les secteurs.

Les flammes n’ont d’ailleurs pas encore été circonscrites, le feu couvant sous la cendre dans plusieurs entreprises d’Etat et autres sociétés du secteur privé.

Quelques biens ont été retirés des flammes, en lambeaux, calcinés en grande partie par la flamme géante. C’est le cas de l’Office national des ports du Cameroun (ONPC), du Laboratoire national de génie civil (Labogénie), de la Société des palmeraies du Cameroun (Socapalm), de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Plus pitoyable encore, la Société nationale des eaux du Cameroun (Snec), fortement endommagée par l’eau des pompiers que par les flammes de l’incendie et la Société nationale d’électricité (Sonel), qui n’a pas pu être sauvée à temps pour cause d’obscurité.

La Société de développement du coton (SODECOTON) a été défigurée par les flammes ; des opérations de chirurgie esthétique ne lui ont jamais redonné son visage d’antan. Les Chantiers navals (Cnic) resteront estropiés à vie, brûlés aux trois-quarts comme la CAMTAINER.

Le feu couve toujours sous les cendres des Cimenteries du Cameroun (Cimencam), partiellement brûlées par la concurrence. C’est le même cas pour la Société des télécommunications du Cameroun (Camtel), qui porte aussi des marques de graves brûlures.

 

Les dégâts collatéraux de l’incendie

Les victimes de cet incendie, gentiment nommés «ex-employés des sociétés d’Etat liquidées», ont les mains noires de suie et les cœurs en charbon à force de fouiller dans les décombres de l’incendie quelques effets personnels. Se brûlant les doigts ici, les orteils là-bas, ils fouillent dans les cendres, dans une froideur généralisée. Ils pleurent à chaudes larmes depuis de près de 20 ans, devant les décombres de leurs entreprises consumées. Tous leurs espoirs sont partis en fumée, de retrouver leurs pension et arriérés de pension ; leurs soldes et arriérés de solde ; leurs indemnités diverses emportées par les flammes du parti des flammes.

Les pompiers sont encore arrivés en retard. La corruption a déjà ravagé la police, et pas une épaulette n’a été épargnée par les flammes. Le corps judiciaire rôtit sous les flammes de la corruption, des braises ardentes qui ont incinéré la cause des pauvres et des faibles devant l’aloi vicié de la loi camerounaise. La flamme a suivi l’odeur de l’argent, ce combustible qui fait tant de ravages dans la justice camerounaise. La douane, déjà exposée aux courts-circuits, s’est embrasée. Sous le feu de l’action, les douaniers s’enrichissent sans allumer les feux arrière. Certains témoins de l’incendie affirment que les bons chiffres de la douane camerounaise de ces dernières années ne sont qu’un écran de fumée. Derrière, vous n’y verrez que du feu !

 

Politique de la terre brûlée

Même les bâtiments scolaires ont été atteints par les flammes. Tout a brûlé. L’école primaire gratuite, l’accès non monnayé dans les établissements publics, le respect des tarifs officiels des manuels scolaires ; les frais indus extorqués aux parents et élèves, tous cela est parti en fumée. Les pompiers n’ont pas pu retrouver, dans les décombres, les projets de construction d’écoles et de salles de classe dans plusieurs zones rurales du Cameroun. Du fait du désastre, des centaines d’enfants fréquentent sous les arbres en plein air au nord, au sud, à l’est et à l’ouest. Quelques instituteurs sont des rescapés des flammes de la corruption, à travers des affectations dans un secteur qui a embrasé le primaire, secondaire et le supérieur. Les seuls compartiments épargnés par les flammes sont la corruption et le zèle dans la gestion des fonds publics.

La lutte contre la corruption, quant à elle, est un écran de fumée. Derrière cet écran, c’est le boucan et le roussi. D’ailleurs, le chef d’une cellule ministérielle de lutte contre la corruption enflamme les boîtes de nuit, ces derniers temps à Yaoundé, avec l’argent détourné dans la subvention allouée au fonctionnement de la cellule de lutte contre la corruption dudit ministère. Mais rassurez-vous, il ne lui arrivera rien : il porte un manteau à l’épreuve du feu des flammes ; comme ceux que revêtent les bandits à col blanc du Cameroun. Avec une partie de cet argent, il a corrompu… son ministre. Dans l’incendie, c’est le sauve-qui-peut.

 

Les flammes de l’amour

Les hommes se sont enflammés de désirs envers leurs semblables ; les femmes brûlent de désir envers leurs semblables. Les flammes de l’amour ont tout brûlé. Il n’y a plus d’hommes pour les femmes ; il n’y a plus de femmes pour les hommes. Les hommes, désolés, entrent en chaleur avec des hommes ; les femmes se mettent au chaud avec les femmes. La flamme a tout rasé, il ne reste que « l’homo sapiens». C’est l’homo sapiens, le franc-maçon, qui construit les carrières et les fortunes sur les décombres de l’incendie provoqué par les flammes. Toutes les victimes des ravages des flammes n’ont pour seul recours que l’homo sapiens pour un emploi, un stage, une bourse d’études, une nomination ou une promotion. Pour vivre comme grand homme, c’est à l’homo sapiens qu’il faut se donner. Au risque de mourir de froid et de famine comme ces milliers d’étudiants formés dans les grandes écoles et les facultés, carbonisés par les flammes sur le marché de l’emploi.

Tous les marchés sont d’ailleurs victimes d’incendies, Mboppi, Congo, Marché B et plusieurs autres du Cameroun ont été plusieurs fois rasés par des flammes. Les pyromanes sont partout avec la camisole de sapeur-pompier. Ils brûlent même des cabinets ministériels. Dans les marches de soutien, on les voit avec des torches rougeoyantes en main. Pyromanes et pompiers en même temps, ils crient «Rdpc oyé !» et le feu se déclenche. La flamme ravage tout, la fumée noire envahit l’économie, la santé publique, l’éducation, l’armée, l’administration publique et autres institutions. On suffoque, on marche sur les cendres. On brûle encerclés par les flammes et la fumée.

Même à l’intérieur du Rdpc, on n’est pas à l’abri des flammes. C’est d’ailleurs l’un des endroits les plus incandescents. C’est comme si vous étiez à un pas d’un grand brasier. On n’exagérera pas la comparaison en pensant au lac de feu, la géhenne où brûlent les pécheurs. C’est le feu en permanence et partout, chaque pécheur se battant comme un beau diable pour brûler les autres pécheurs en croyant pouvoir se mettre au frais. C’est ça le Rdpc ? En tout cas, c’est ça l’enfer. Les militants échauffés et réchauffés diront que le Rdpc n’est pas un enfer. Nous croyons, au vu des dégâts des flammes, que la politique de la terre brûlée est pratiquée dans ce paradis. D’ailleurs les discours, lors des meetings, les motions de soutien et les « appels du peuple », ne sont là que pour nous enfumer l’air. Intoxications politiques par la fumée des flatteries et des mensonges.

Qui nous délivrera de cet enfer ? Combien de temps serons-nous encore dans la flamme et la fumée ? Les pompiers arriveront-ils encore en retard ? Nous brûlons de le savoir. Depuis 34 ans.

 

Published in Tribune Libre

Face au Minepat venu recueillir leurs avis dans le cadre de la seconde phase des questions – réponses, les sénateurs n’ont pas manqué d’affirmer que ce sont les agents publics qui bloquent les projets.

 

C’est René Ze Nguele qui est d’abord monté au perchoir, pour interroger le ministre Alamine Ousmane Mey : « J’ai constaté que les ambitions sont grandes, mais les résultats sont modestes. Est-ce que c’est par manque d’hommes, d’argent, des idées ? »

A ses questions, il sera péremptoire dans ses conclusions quand il déclare : « l’administration camerounaise est la cause des problèmes, car le bon travail est inhibé, il est anesthésié par l’administration. Les fonctionnaires sont devenus un problème pour notre pays, ce n’est pas 1000 Fcfa, 2000 Fcfa, 10 000 Fcfa qui sont volés mais à partir d’un milliard Fcfa. Ils ont une préoccupation antinationale, les fonctionnaires sont devenus véreux ».

Après avoir fait part des conclusions auxquelles il est parvenu, le parlementaire fait des propositions en allant chercher dans l’histoire de la Chine durant la période du président Mao, pour préconiser de suivre cet exemple, dans le cadre de la purge de l’administration : « La grande réforme c’est purger l’administration pour la renouveler, sinon réformer l’administration camerounaise pour que les projets ne restent pas lettre morte ».

Dans la même logique, le sénateur Dakolé Daïssala va accuser les fonctionnaires de mener le culte du diplôme à tous les niveaux, beaucoup étant détenteurs de faux diplômes, c’est pourquoi il va conclure que « Les fonctionnaires qui n’ont pas tout dans la tête, mais un peu dans le cœur doivent être accompagnés car ils peuvent apporter un peu à leur pays ».

Charles Salé, dans son intervention va poser la question suivante : « Depuis qu’on parle de Dsce, on parle de transformation, mais qui ne vient pas. Comment émerger avec toutes ces entorses ? Comment développer avec les éparpillements d’énergies ? »

Pour le Sénateur Feuze, « comment se développer, comment émerger sans routes, sans transformation des produits locaux sur place ? »

Le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, quant à lui, va se demander pourquoi l’augmentation de la croissance mais avec peu d’emplois ?

Les plaintes des sénateurs vont toucher les domaines de l’énergie, de l’emploi, de l’agriculture, de services du secteur tertiaire, des marchés publics, etc. Ceux-ci exigent plus de gouvernance, de décentralisation dans le choix et l’implémentation des projets, la mise en œuvre des infrastructures attendues telles les barrages, les postes de péage automatisés, etc.

Face à ces sénateurs, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey est resté serein et logique dans ses explications, en précisant que : « En effet, les avis des sénateurs sont indiqués et louables car le gouvernement est dans une démarche qui vise à consulter ceux qui ont à dire pour que le plan de voyage soit solide et nous mène à destination ».

Rappelons que le gouvernement est engagé depuis janvier dernier dans des consultations sur la mise en œuvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce). Il s’agit durant ces rencontres avec les acteurs de divers ordres, de faire d’une part le bilan franc de la première phase du Dsce et d’autre part, de recueillir les doléances sur les besoins par rapport à la phase 2 qui entre en vigueur en janvier 2020 et s’étendra jusqu'en 2027.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Politique

En dressant son bilan, le Ministre a opté de parler précisément des activités relatives entre autres au traitement des dossiers disciplinaires.

 

En procédant à l’installation de nouveaux responsables de son département ministériel nommés par décret présidentiel, Joseph Le, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a rappelé à ses collaborateurs que le défi est de satisfaire au mieux les usagers. Le slogan de ce département ministériel étant « Au Minfopra, l’usager est roi ».

Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Joseph Le a fait une rétrospective de son action à la tête de ce département ministériel. Parlant de ce qu’il faut retenir de sa première année passée  au sein du  Ministère de la Fonction publique, il déclare «je m’appesantirai essentiellement sur les activités phares susceptibles d’intéresser le grand public. A cet effet, nous avons : le traitement de 5385 dossiers disciplinaires par la Division de la Discipline et du Contentieux, dont 3619 issus du processus de migration vers le Sigipes II, et les agents concernés suspendus de solde pour diverses raisons; notamment les absences irrégulières; la poursuite de la mise à jour du fichier des personnels de l’Etat dont l’effectif s’élève à 259 063 agents publics (161 401 fonctionnaires, 84 543 contractuels, 13 119 décisionnaires).

Ce décompte n’inclut pas les effectifs des corps de l’Etat dont la gestion échappe à la compétence du Minfopra (personnels de l’armée, de la police, de la justice etc) ; l’organisation du recrutement spécial  à l’Enam de la deuxième vague de 30 élèves-greffiers et 50 auditeurs de justice d’expression anglaise, destinés aux juridictions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest; le traitement à ce jour d’environ 30 000 dossiers de carrières sur les 33 235 courriers y afférents reçus.

On peut donc estimer le taux de traitement des dossiers de carrière à 90,27%. S’agissant des instances soit 3 235 dossiers non traités, en raison des insuffisances techniques du Sigipes que nous nous attelons à corriger ou à cause de leur complétude, voire de toute autre raison indépendante de nos services, notamment le non-respect des délais et procédures, principalement des mises  en stage et des liquidations de droit soumises à la prescription quadriennale ».   

A titre de rappel, Joseph Le a été porté à la tête du Ministère de la Fonction publique lors du remaniement ministériel survenu le 2 mars 2018. Dès son arrivée dans ce département ministériel, il a procédé à la création d’une boite e-mail personnelle où les usagers pourront directement s’adresser pour poser  un problème.

Liliane N.

Published in Politique

Après le passage du cyclone Idai dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mars au Mozambique, l’heure est au décompte. Le bilan pourrait dépasser les 1.000 morts selon le président mozambicain Filipe Nyusi.

 

Dans la nuit de jeudi 14 à vendredi 15 mars, le cyclone Idai a touché la côte est-africaine près de la ville de Beira, au Mozambique. Les vents violents, associés à des pluies torrentielles qui ont touché la côte avant de poursuivre leur course folle au Zimbabwe et au Malawi ont fait, pour le moment, 173 morts dans les deux pays dont 84 au Mozambique. Ce bilan pourrait considérablement s'aggraver, selon les autorités mozambicaines, notamment à Beira, la deuxième ville du pays.

Dans un communiqué, la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, indique que la ville de Beira, qui compte un demi-million d'habitants, a été dévastée. L'étendue des dégâts y est « énorme et terrifiante ». Les images postées sur les réseaux sociaux montrent des rues de Beira jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre, de tôles emportées. « 90 % de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits », écrit la FICR.

Selon plusieurs témoignages des habitants, les rues de la ville sont jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre et de tôles emportées. Des images aériennes, transmises par l'organisation Mission Aviation Fellowship, montrent aussi des dizaines de personnes bloquées sur les toits de bâtiments en dur, entourés d'eau.

Un bilan provisoire de l'Institut mozambicain de gestion des désastres fait état de 873 maisons emportées dans la région de Beira, 24 hôpitaux détruits et 267 classes d’école partiellement ou complètement englouties.

D’après le président mozambicain, cette situation pourrait encore empirer. Filipe Nyusi était lundi matin à Beira. Et dans une intervention télévisée, à Maputo, il a déclaré « Pour le moment, nous avons officiellement 84 morts mais quand on a survolé la zone, tôt ce matin, pour comprendre ce qui se passe, tout laisse à penser que le bilan pourrait dépasser les 1 000 morts ». Le chef de l'Etat mozambicain en appelle au renforcement des opérations de sauvetage et a également demandé à ses concitoyens qui habitent près des rivières, de quitter la zone pour sauver leurs vies. Plusieurs barrages ont en effet déjà lâché, alors que d'autres ont atteint leur niveau maximum.

Rappelons que, le Mozambique est régulièrement frappé par les intempéries. En 2000 déjà, des crues avaient causé la mort de 800 personnes. Mais selon les météorologistes, Idai serait le cyclone le plus puissant que l’Afrique australe ait connu ses dix dernières années.

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01