La personne décédée revenait d’un voyage dans la ville de Madiri. Le Dr Vaissaba Emmanuel chef de district de santé de Tcholliré est aussitôt descendu au CMA de Madingring, pour une prise en charge rapide et efficace des cas suspects. Des prélèvements ont été faits et ont été envoyés au Centre pasteur de Garoua. Les résultats sont encore attendus mais, entre temps, le corps médical du district de santé a pris toutes les mesures afin de sauver la vie des deux cas suspects.
A Madingring, l’on déplore un manque criard de points d’eau potable. Au mois d’Avril dernier, les responsables sanitaires regrettaient déjà la recrudescence des cas de choléra, malgré une courte période d’accalmie dans certaines zones, notamment dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er.
Le décès de ce 10 Mai, vient porter à 20, le nombre de personnes qui ont perdu la vie à cause des affres de cette infection diarrhéique aiguë, provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae.
Des mesures prises pour éradiquer complètement cette maladie
Un dispositif de riposte a été mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la santé publique dans les zones touchées. Ceux-ci travaillent en collaboration avec des partenaires et, tous œuvrent au renforcement du système sécuritaire, même s’il est encore difficile de savoir avec précision les facteurs qui ont favorisé le retour de l’épidémie en cette période.
Ces acteurs ont, depuis le début de l’année, mis un accent particulier sur la sensibilisation dans les communautés, la promotion de l’hygiène et l’assainissement à travers la distribution des kits dans les districts de santé, les désinfections systématiques de tous les sites en contact avec les patients suspects, entre autres
Le délégué régional du Minsanté a également prescrit aux populations de respecter les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible, toute personne présentant des symptômes suspects, dans la formation sanitaire la plus proche.
D’après le dernier rapport de la situation de gestion de l’Epidémie de choléra au Cameroun, publié le 7 janvier 2019, par le Ministère de la Santé publique, quatre des dix régions du Cameroun ont été touchées par la dernière épidémie. Quatre vingt deux victimes avaient été confirmées, dont 69 au Nord, qui demeure la région la plus touchée, 5 à l’Extrême-Nord, 4 au Littoral et 4 au Centre. Plus de 60 décès ont été enregistrés depuis le début de l’infection. Le taux de létalité au niveau national est de 5,8% avec 6,3% au Nord d’après ce dernier rapport.
Nicole Ricci Minyem
Sur des prévisions et autorisations spéciales de 689.849.993 FCFA, les conseillers municipaux ont au cours des travaux d'adoption du compte administratif et de gestion 2018 constaté que la commune a recouvré la somme de 493.676.993. Les conseillers municipaux après des échanges constructifs ont adopté le dit compte. L'un des points importants de la session ordinaire du conseil municipal de ce jeudi 28 Mars 2019, consacré à l'approbation du compte administratif et de gestion de l'exercice 2018, est. La construction dans un futur très proche de l'hôtel de Ville de Tcholliré. La population de cette commune est très cosmopolite, on distingue les Dii ou Dourous, les Mboums, les Lamé, les Lakas, les Foulbés et autres les Bororos pour ne citer que ceux-là. A ces populations autochtones s’ajoutent quelques ethnies allogènes telles les Toupouris, les Moundangs, les Guizigas, les Mafas, les Massas et les Madas.
Jusqu’en 2008, la population de la Commune de Tcholliré estimée à 63.467 habitants avec une densité de 6,41 habitants au km² contre 32.303 habitants en 1987 soit le double en 20 ans. Cette population est caractérisée par sa jeunesse 41,6% de la population de plus de 15 ans.
On note dans cette population, une proportion importante d’immigrés venus de l’Extrême nord Cameroun quelque peu aride à la recherche des terres plus fertiles : ces peuples sont Toupouri, Massa, Moundang, Mafa, Mada, Guiziga etc.… d’autres peuples sont venus du NIGER et du NIGERIA à la recherche des pâturages : les BORORO et quelques Peuhls
L’agriculture
Une large majorité de la population de Tcholliré (80%) pratique de l’agriculture. L’ensemble des productions céréalières (maïs, Mil/Sorgho et Riz). Cette production céréalière fait de la Commune de Tcholliré l’un des viviers en matière de céréales dans la province du Nord.
En marge de ces cultures céréalières, les populations s’attèlent à la production du coton tout au long de l’année, sous la supervision des encadreurs de la Sodecoton. Les outils de production sont rudimentaires et sont constitués de : houe à longue manche, houe à courte manche, machette, hache, faux, faucille, quelques charrues pour la culture attelée…
Les récoltes sont transportées sur la tête pour de faible distance, ou charriées au moyen de charrette bovine, asine, porte tout, bicyclette ou brouette
En dépit des possibilités qu’offrent l’établissement de crédit de la place, les organisations de producteurs refreinent à faire des demandes de crédits. Les subventions accordées par l’Etat au titre d’appui aux intrants sont limitées à quelques GICs. Les informations disponibles au niveau des chefs de postes et de la délégation d’arrondissement d’agriculture sur les opportunités qu’offrent les projets tels que : le projet Maïs, le projet de valorisation des bas-fonds, les autres projets de développement, ne sont pas saisies par les organisations.
L’élevage
La disponibilité du pâturage est très contrastée. Tandis que les pâturages sont rares dans les zones de plaines, ils sont très abondants dans les zones de plateau. Ces localités constituent des zones de transhumance par excellence pour le bétail en période de saison sèche.
Les espèces élevées sont : les Bovins, les petits ruminants, la volaille (canard, poules), les porcins pour ne citer que les plus importantes. Le système d’élevage extensif est le plus pratiqué dans la région.
Félix Swaboka
C'est le poste de commandement du 31ème Bataillon d'intervention mobile (Bim), qui a servi de cadre ce 01er avril 2019 à la cérémonie très courue, signe de la reconnaissance du mérite des personnels militaires de la Garnison de Tcholliré par la hiérarchie. Ceux-ci ont reçu des nouveaux galons et épaulettes dans leurs différents grades et rangs.
Pour les heureux promus, il s'agit d'une récompense qui vient à point nommé et se présente ainsi comme le fruit d'un dur labeur. "C'est le bon travail que les chefs ont vu et ont pensé, jugé normal de me faire élever au galon supérieur ", a souligné l'adjudant-chef Ngomna. Un état d'esprit que partage le gendarme major Salomon Essogo Bienvenue : " un galon que nous avons attendu depuis pratiquement six ans ".
Les troupes trouvent ici un motif de plus pour les galvaniser au travail. Ils reconnaissent à l'unanimité qu'il faut travailler davantage pour recevoir un galon supérieur dans les prochaines années.
Un défilé militaire à mis un terme à la cérémonie présidée par le colonel Godfrey Yende Saker. Les membres de familles et autres proches connaissances des récipiendaires ont promis de continuer à faire la fête dans les domiciles et bien d'autres lieux de retrouvailles.
Innocent D.H