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« S’il n’est pas possible pour moi d’être pro-Kamto, il m'est impossible d’être anti-Kamto, nous avons au moins une chose en commun l’ambition de conquérir des hauteurs à première vue trop belles pour nous… »

 

« Chers Tous,

Vous trouverez ci-dessous enfin, ma lettre ouverte au Professeur Kamto. Je ne vis pas sur les réseaux sociaux. Je m’excuse auprès des anglophones de ne pas l’avoir traduite in English... Quelle âme est sans défauts ! L’écriture est une passion impossible sans réflexion et sans travail. Parce que je suis une infirme qui vole, je cultive ma capacité d’indifférence. Je suis donc amusée que trop de gens soient autant vexés ou interloqués par le fait que je ne suis ni K-Tino ni Françoise Foning. Je vais continuer de déranger.

Il se peut que je sois amenée à faire une explication de texte ; son but ne serait pas de me défendre puisqu'il est acquis que j’aime beaucoup trop être incomprise et attaquée. Il est indispensable de dire deux ou trois choses. Ne tolérant plus la malbouffe intellectuelle, je ne sais pas/plus idolâtrer et je ne crois pas en l’homme providentiel. Ma lettre ouverte devient donc du coup aussi une invitation au voyage dans un vieux monde qui je le crains va disparaître parce que tout n’y était pas qu’affect et tapage. Il se peut que je meure avec lui. J'ajouterai une dernière phrase pour câliner les trolls, les haters et les petites gens : s’il n’est pas possible pour moi d’être pro-Kamto, il m'est impossible d’être anti-Kamto, nous avons au moins une chose en commun l’ambition de conquérir des hauteurs à première vue trop belles pour nous.

Toges noires, masques blancs

Lettre ouverte à Maurice Kamto, présent ou futur Président de demain

Eminent Confrère,

Avant tout, je vous salue respectueusement en exprimant humblement le vœu que vos compagnons de route et vous pourrez contribuer librement au développement du Cameroun qui a besoin de l’ensemble de ses enfants.

Nous ne nous connaissons pas bien que des liens chaleureux existent entre ma famille et vous. J’ai donc eu le privilège d’observer de près votre illustre carrière ; vous n’êtes pas pas étranger à ma décision de devenir Docteur en droit tout en obtenant un Masters en Relations Internationales. Sans avoir l’arrogance de me réclamer de vous, il n’est possible de nier ni l’impact que vous avez eu sur notre profession ni le fait que vous êtes un exemple pour ceux qui ont fait du droit leur unique arme pour rendre notre pays, notre continent et notre monde meilleurs

Avec curiosité, j’ai suivi votre campagne sans toutefois participer aux dernières élections présidentielles. L’histoire et l’actualité m’ont convaincue que s’il est vrai qu’une démocratie peut difficilement exister sans suffrage universel, ce dernier peut mettre à mal une population. Longtemps, une question a taraudé mon esprit, savoir en quel politique se transformerait l’exceptionnel juriste que vous êtes. Jusqu'à la semaine dernière, sans me séduire ou simplement me persuader, vos idées, vos discours et vos actes ne ne m’avaient jamais embarrassée.

La conférence de presse de vos conseils, Eminent Confrère, m’a révoltée. Certes, dorénavant, vous êtes avant tout un politique qui ne s’appartient probablement plus mais je n’ose croire que le juriste que vous avez été, ait pu cautionner un tel spectacle. Au delà de son efficacité, il fut momoféérique en ignorant l’historicité de notre pays ; il nous a renfermés dans un système infernal d’un archaïsme colonial qui voudrait qu’au Cameroun, même le présent ou futur président de demain ait besoin d’un sorcier blanc pour exister ou juste ne pas mourir judiciairement et politiquement.

Confrère, vous avez d’excellents avocats.... avec brio, ils vous représenteront ; ils porteront efficacement votre voix auprès de ceux qui comptent. Trop infirme et insignifiante pour comprendre les enjeux, affligée, je ne peux me désencombrer de la lourde suspicion que vous avez manqué un rendez-vous avec l’histoire en oubliant non pas vos racines mais en occultant ce qui fait la force de votre parcours. Jeune camerounais devenu juriste, vous n’avez point rejoint la négraille, vous avez compris que, bien qu’ayant la peau noire, qu’il fallait refuser de porter un masque blanc et dire le droit rien que le droit pour clamer haut et fort que c’est aux Camerounais qu’il appartient de sauver et de faire le Cameroun !

Confrère, vous n’avez point, la semaine dernière, une fois encore, saisi l’opportunité rarissime de permettre à notre pays de découvrir ses innombrables talents en mettant en avant d’admirables et admirés confrères tels que Maître Ndoki. Cela aurait calmé l’angoisse existentielle et perpétuelle d’une nation mais aussi celle de générations de juristes et d’avocats que vous avez en grande partie formées qui se désespèrent de devoir aujourd'hui même sur leurs terres convaincre les leurs qu’ils sont les égaux de collègues nés avec le masque de la compétence.

Le Cameroun vit un moment singulier. Les Camerounais sont nus et vont devoir apprendre à dialoguer sans s’invectiver. Il est aussi déchirant que problématique que vous qui devez donner l’exemple fassiez un choix qui dénature le combat que nous menons pour avoir encore un avenir commun radieux. Je vous écris, Eminent confrère, avec humilité certaine que le juriste engagé que vous avez été n’aurait pu se taire après la conférence de presse de vos illustres conseils en ayant le vague à l’âme lorsque le plus distingué d’entre eux affirma qu’il n’avait nullement l’intention de se familiariser avec le code camerounais tout en se hissant au niveau des autorités d’un pays qu’il connaît comme Tintin connaissait le Congo en exprimant avec le paternalisme d’un Béké Christique de la Rue Cases-Nègres ou de Texaco devant une audience subjuguée par son jeu des revendications devenues bancales parce que décapées !

C’est oui, Eminent Confrère, cela que je vous reproche en tant que femme, juriste et avocate, d’avoir légitimé le décapage juridique en confirmant à votre peuple que noir c’est noir et que plus la cause est belle, noble et existentielle, il faut la blanchir, tuer son épiderme, devenir orange, rouge, plus blanc que blanc, et perdre sa camerounité au pays d’Ernest Ouandié pour l’internationaliser sans l’habiller de la sublime mondialité d’Edouard Glissant.

Osez le Cameroun jusqu'au bout, Professeur Kamto ! Vous aviez si bien commencé... Ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Camerounisez jusqu'à la lie ! Tel Césaire, je suis de retour au pays natal et je me tourne vers vous, mon ainé, pour avoir une réponse à la plus importante des questions : qui sommes-nous ?  

 

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Après deux semaines passées à Dubaî, dans le cadre d’une formation Caterpillar Train the Trainers, une équipe de techniciens en service dans cette entreprise vient de regagner la capitale économique du Cameroun

 

Pour l’un des responsables de Tractafric Equipment, cette formation de deux semaines a permis aux équipes « de se familiariser avec les nouveautés Caterpillar et d’obtenir des informations qu’ils pourront transmettre à nos équipes ».

Il ajoute par ailleurs que : « L'apprentissage continu est la clé du succès dans notre société actuelle. Chaque individu quittant les bancs d'école pour se rendre sur le marché du travail peut vous le confirmer. L'apprentissage ne s'arrête pas au moment où l'on obtient un diplôme. On pourrait même dire qu'à ce moment, l'apprentissage intensif ne fait que commencer ! Le professionnel accompli de l'avenir se distinguera des autres par sa compétence à apprendre plus vite, mieux et de façon plus efficace. Et, c’est ce que nous avons comme politique au sein de notre entreprise ».

Dans la même logique, il est précisé que : « Un apprentissage efficace ne peut être réalisé sans une formation solide et réfléchie. Chaque formateur, même s'il a un diplôme didactique en poche ou s'il a suivi un 'Train the Trainer' intensif, apprend quelque chose de nouveau lors de chaque leçon, lors de chaque formation. Un élément qui résulte en un apprentissage plus approfondi ».

Ce n’est pas la première vague des employés de la société Tractafric Equipment qui bénéficie de cette formation. Train the Trainers est l’un des programmes phares du constructeur américain Caterpillar. Chaque année, plusieurs concessionnaires et constructeurs y envoient leurs équipes pour développer leurs techniques de vente. Dans un secteur qui voit entrer chaque année de nouveaux produits sur le marché.

Sur la page web de Caterpillar, on peut lire : « Nous proposons trois types de formation aux opérateurs d’équipements lourds : Instructor-Led, E-Learning, et Cat Simulator Operator Training. Avec la suite des formation d’opérateurs, vos opérateurs acquerront les compétences nécessaires pour optimiser les niveaux de production et améliorer la sécurité sur le chantier ».

Filiale du groupe Optorg, Tractafric Equipement Corporation est spécialisé dans l’équipement industriel, minier et BTP. Leader au Maroc et en Afrique centrale, cette société accompagne les plus grands opérateurs, grâce à  un large choix de matériel parmi lesquels les  équipements miniers, BTP et forestier, des pièces de rechange, des moteurs industriels et marins, des centrales électriques, des groupes électrogènes, des chariots de manutention…

Au Cameroun, Tractafric Equipement Corporation représente des constructeurs comme Caterpillar, Hyster, Terex Cranes, Manitou, et Perkins.

 

Nicole Ricci Minyem

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La session ordinaire consacrée au vote et adoption des comptes 2019 a eu l’assentiment de l’organe délibérant le 29 mars denier. Ces économies ont été faites sur une prévision budgétaire 304.241.576 Fcfa

 

« Sur une prévision budgétaire 304.241.576 Fcfa, la commune a pu réaliser  une économie de 26.774.082 Fcfa de recettes sur les dépenses. Telle est le montant de l’excédant budgétaire relevé au terme des travaux du conseil municipal de Ngoura qui a statué sur les comptes administratif du receveur et de gestion du Maire, Me Michel Mada », indique Cora Mbele, conseiller municipal à la commune de Ngoura dans le département du Lom et Djerem à l'Est du Cameroun. D'après le rapport de la commission des finances, il ressort qu'il y a concordance entre le compte de gestion du maire et celui du receveur. Seulement, a relevé cette commission : un faible taux de recouvrement ou la non perception d’un certain nombre de taxe à savoir : la taxe d’abattage qui se chiffre à 09% sur une prévision de quatre millions, alors que sur l’étendue de la commune, il a beaucoup de bétail qui est abattu. Les droits sur le permis de construire ou d’implanter avec un taux de réalisation de 08% sur une projection de 1.500. 000 francs, la redevance forestière qui donne un taux de 16,31% pour une prévision de 5.435.661 Fcfa. 

Par contre, le stationnement ou la gestion du parc à gros porteur de Tongo Gandima qui devait produire 1.000.000 Fcfa, enregistre zéro franc, pareil pour les recettes issues de la location des meubles à 0%.  Une prévision de 500.000 Fcfa qui na rien apporté dans les caisses de la commune. A l’origine de cette perte des recettes, l’attitude de certains conseillers ou proches associés dans la collecte qui distraient les recettes, ou qui font le marché noir.  

Dans une salle des actes relookée à la taille et aux ambitions de cette commune qui attend toujours de voir la voie d’accès ouverte sur 40 km, le maire Michel Mada a indiqué : « Je suis satisfait de la qualité des observations qui ont été faites. Cela démontre l’intérêt que le conseil a envers le travail abattu par l’exécutif. Bien plus, avec peu, nous avons réalisé ce que nous avions pu, ensemble dans la collégialité.» Pour le sous préfet de Ngoura, Sébastien Lavenir Essouma Zoua, qui représentait le préfet du Lom et Djérem Yves Bertrand Awounfac Alienou : « Il va falloir maximiser les recettes propres de la commune. Car avec la décentralisation qui est déjà là, les Cac et les autres dotations de l’Etat ne suffisent pas pour impulser le développement local. Ces fonds qui sont distraits et non collectés risquent vous pénaliser dans l’avenir ». A ce sujet conclut le maire Michel Mada : « Nous devons chacun des conseillers dans sa zone veiller à ce que les recettes à collecter le soient effectivement, et quelles soient aussi reversées dans les caisses de la mairie.

Ce qui va nous permettre de maximiser nos interventions pour le plus grand bien de nos populations.» Dans les divers, l’inauguration de l’hôtel de ville a meublé les échanges ainsi que les préparatifs d’importantes échéances électorales à venir. C’était en présence de tous les conseillers et du chef de canton Sa Majesté Justin Bello. 

 

Bossis Ebo'o, à Ngoura

 

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La salle des actes de la mairie de Ouli, département de la Kadey dans la région de l'Est au Cameroun, a servi de cadre à la session ordinaire du conseil municipal le 28 mars dernier. Le compte administratif est équilibré à 420.000.000 F CFA.

 

Les travaux présidés par Abah Levy, magistrat municipal de ladite commune, ont connu une adhésion totale des membres du conseil municipal. 21 conseillers municipaux sur les 25 élus, le conseil ayant déjà perdu trois conseillers municipaux. « Pour faire preuve de responsabilité, de convivialité et de travail d'équipe pendant cette séance afin d'aboutir à l'adoption d'un compte administratif et d'en faire bonne usage pour les projets qui permettront à coup sur à la mairie de décoller pour l'émergence à l'horizon 2035. Comme point d'honneur également du jour la lecture du procès verbal de la session du conseil du 15 novembre 2018, travaux en commission répartis en quatre parmi lesquelles commission finances, des grands travaux, des affaires sociales et de la coopération décentralisée pour étudier les propositions et quelques points d'ombres sur le cahier de ligne budgétaire ». Introduit Abah Levy, maire de Ouli. 

C'est à 14h55 lorsque le premier magistrat municipal de la commune de Ouli annonce la reprise de la 2e phase des travaux de la séance plénière de clôture avec l'arrivée de  Aboubakar Iyawa, préfet du département de la Kadey, avec à ces côtés Eugène Dimbele Boui, sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro et Emmanuel Gbanga, maire de la commune sœur Ketté. La présentation des rapports de commission et débat est engagée et met au goût du jour, l'ensemble des effets qui participent au ralentissement de l'éclosion et à la politique de développement du maire Abah Levy.

« Il était important pour nous d'amener les membres du conseil à la politique de développement », témoigne un conseiller. Un développement qui est freiné suite à l'instabilité permanente des proches collaborateurs auprès du chef de l'exécutif; le détournement des fonds de la commune recouvré par le receveur qui affirme régulièrement rendre compte au secrétaire général qui selon des sources non-officielle résiderait à Bertoua de le verser auprès de la Cnps malheureusement qui n'est déverser ; le plan d'urbanisation de la ville de Ouli d'un comptant de 72 millions de FCFA qui n'apparait pas dans le budget d'investissement public (Bip) dont le dossier doit être relancé.

La commune de Ouli fait face à plusieurs difficultés dont l'exécutif communal doit trouver des solutions entre autres la subvention de la commune au centre de santé pour encourager le recrutement du personnel soignant, la gestion efficiente des logements sociaux et l'auberge municipal, la gestion des points d'eau qui fonctionnent et d'autres ne fonctionnent pas, la participation communautaire pour le processus de développement, la mise en disponibilité des 230 millions financé par le Feicom pour la construction de l'hôtel de ville de Ouli dont les travaux ont été entamés.

le compte administratif de la commune de Ouli est équilibré en recette fonctionnel et d'investissement à la valeur de 229 millions et en dépense de fonctionnement et d'investissement de 191 millions pour une enveloppe globale de 420 millions a été voté à l'unanimité et par acclamation par l'ensemble des 21 conseillers municipaux présents. Pour clôturer ces travaux, le premier magistrat municipal de la commune de Ouli, Abah Levy, s'est remis à la fine sagesse du préfet pour panser les plaies afin d'évoluer à l'émergence que le chef fait son cheval de batail à travers le transfert des compétences aux communes. Il a terminé par remercier le sous préfet, et les chefs traditionnels pour leur appui et conseil constant comme réconfort, féliciter également ses conseillers pour le travail ardent qui a prévalu par un travail d'équipe et a invité le préfet et sa suite à visiter les logements sociaux abritant les services du bataillon d'intervention rapide (Bir) base de Ouli et le site de construction de l'hôtel de ville de Ouli.

 

Bossis Ebo'o

 

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L'éditorial du directeur de publication du journal Mutations  du lundi 01er avril 2019, Georges Alain Boyomo parle de nos malheurs de Deïdo.

 

En cette fin du deuxième trimestre de l’année scolaire 2018-2019, le bulletin de notes du système éducatif et le bulletin de santé du système sanitaire camerounais ont été brutalement révélés au grand jour, à l’opinion nationale et internationale. Le drame survenu au Lycée bilingue de Deïdo et son prolongement affreux à l’hôpital public du même quartier, où l’agonie du jeune Bleuriot, poignardé quelques minutes plus tôt, a été filmée et postée sans ambages sur les réseaux sociaux par des infirmières, éclaire au lampadaire la jungle que sont devenus les écoles et hôpitaux publics au Cameroun.

Voilà donc un lycée à la réputation établie dans la capitale économique camerounaise, et au-delà, où des élèves exclus de longue date, selon les responsables de l’établissement scolaire, peuvent y revenir incognito, en uniforme, pour commettre froidement un acte odieux au nez et à la barbe des surveillants généraux. La défaillance du dispositif de sécurité en vigueur au lycée de Deïdo, qui a causé la mort d’un élève, interroge encore plus lorsqu'on s’aperçoit qu’en face de ce lycée se trouve un commissariat. S’il est établi que cette enceinte scolaire est régulièrement infiltrée par d’impénitents délinquants, il aurait été sans doute logique que la police soit appelée à la rescousse pour enrayer ou du moins contenir l’insécurité ambiante. Cela n’a pas été fait et l’irréparable s’est produit.

Mais la chaîne de responsabilités ne s’arrête pas au niveau de l’administration du lycée de Deïdo. Elle embrasse d’une étreinte accablante toute la communauté éducative, du gouvernement aux parents d’élèves, en passant par les enseignants. La disparition de Bleuriot devrait nous parler, à nous tous. Mais au premier chef, aux pouvoirs publics. Si la délinquance à l’école prospère, c’est bien parce que l’environnement scolaire est devenu particulièrement permissif et perméable aux déviances de toutes sortes. C’est bien parce que la société camerounaise a décidé de ruser avec la morale et la norme. A ce cocktail explosif est venu se greffer le vent d’une modernité mal maîtrisée. Face à la rafale de la technologie, les jeunes camerounais apparaissent très souvent comme des girouettes, qui peuvent aller jusqu'à dégoupiller une grenade sans s’en rendre compte, à leurs risques et périls.

Deïdo nous a servi un double drame vendredi dernier. L’hôpital qui a accueilli Bleuriot a administré la preuve que de plus en plus, nos formations sanitaires publiques sont des lieux d’inhospitalité et d’inhumanité. On croyait pourtant avoir touché le fond avec l’affaire Monique Koumatekel, de sinistre mémoire… L’épisode des infirmières cruellement androïdes nous replonge dans un monde glauque où on fait peu de cas de l’éthique et de la déontologie. Nous sommes en plein dans une jungle où le serment d’Hippocrate a fait place nette au serment d’Hypocrite.

C’est une évidence. Des enquêtes seront prescrites pour faire la lumière sur ce qui s’est passé au lycée de Deïdo et plus tard, à l’hôpital de district. Les ministres concernés consentiront sans doute un de ces quatre matins à descendre (enfin) à Douala pour avoir le cœur net sur la situation. Mais en l’absence de transformations structurelles dans les secteurs scolaire et sanitaire, après réception des rapports d’enquêtes, il y aura, hélas, d’autres Deïdo. Des Deïdo de nos malheurs !

 

Propos transcrits par Félix Swaboka

 

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Il s’agit d’une innovation technologique révolutionnaire conçue pour les environnements à faible technologie, qui implique un système de traitement de l’eau alimenté par l’énergie solaire

 

Avec la solution : « De l’eau propre avec seulement du soleil et du sel », le système breveté Red Bird est une approche révolutionnaire, qui vise à apporter  de l’eau potable aux communautés mal desservies du monde entier. Il se pose un problème de qualité qu’on n’arrive pas à satisfaire, dans les pays en développement et à revenus intermédiaires.

Aujourd’hui par exemple, l’on compte plus de 850 millions de personnes, soit plus d’une personne sur dix dans le monde, qui n’ont pas accès à de l’eau potable. La plupart de ces personnes vivent dans des zones rurales ou alors, dans la périphérie de zones urbaines. Ce sont des sites dans lesquels les services sont limités. Les enfants ne sont pas épargnés, ils subissent plus les effets de ce manque d’eau potable.

Les statistiques font état de ce que près de 42 000 personnes, dont plus de 31 000 enfants, meurent chaque semaine en raison de la mauvaise qualité de l’eau ainsi que du manque d’assainissement.

C’est une situation dont les impacts ne se limitent pas uniquement  sur la santé humaine. L’on ressent les répercussions au sein des entreprises dont l’essentiel des activités ne peut se faire sans la présence de ce précieux sésame. La qualité de l’eau fournie impacte également l’économie mondiale. On fait ici référence à sa disponibilité, au coût et à la qualité de l’eau.

La corvée quotidienne de collecte de l’eau, lorsqu'on réussit à en trouver dans les zones impactées, empêche les femmes et même les enfants, à s’adonner à toutes les autres activités, par exemple aller à l’école pour les petits enfants. C’est un phénomène qui se vit dans de nombreuses régions du monde.

Les pays en développement en général et les pays d’Afrique Sub-saharienne où la qualité et la quantité fournie par des concessionnaires du secteur public en matière d’approvisionnement et de potabilisation d’eau pour les populations, ont été invités, au cours des allocutions qui ont meublé cette rétrocession, à saisir cette opportunité afin d’assurer l’efficacité de même que la sécurité du service à travers la combinaison de plusieurs procédés. Ce,  dans la perspective de l’atteinte de l’objectif N° 6 pour le développement durable à l’horizon 2030, car à la réalité, l’eau c’est la vie.

 

Nicole Ricci Minyem

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Le champion du Cameroun de volleyball, Fap de Yaoundé est tombé (2-3) ce lundi face aux Congolais de Vc Espoir, lors de la première journée de la 38e édition du Championnat d’Afrique des clubs de volleyball Messieurs qui se déroule au Caire en Egypte.

 

L’Équipe  des Forces armées et police (Fap) de Yaoundé de volleyball Messieurs fait partie des clubs qui participent  depuis   ce lundi 1er  avril 2019 au Caire en Égypte à la 38e édition du Championnat d’Afrique des clubs de volleyball. Les Spartiates ont enregistré leur première  défaite (2-3)  ce lundi 1er  avril 2019, face aux Congolais de CV Espoir lors de leur première sortie de la phase de groupe.  

Unique ambassadeur du Cameroun à ce tournoi, Fap de Yaoundé a quitté le Cameroun le 29 mars dernier pour l’Égypte avec pour  objectif d’améliorer ses performances par rapport à sa dernière participation et  de remporter le trophée en jeu. « On espère que cette année on fera mieux que l'année dernière. Nous visons  le podium. La préparation s’est très bien déroulée, il n’y a pas de blessure. On se sent bien très confiant par rapport à la compétition », explique le capitaine de  Fap de Yaoundé, Carlos Wabo.  

Logés  dans le groupe C, les Camerounais après cette première défaite, doivent battre,  les Libériens de   Swehly,  les Éthiopiens  de Wolaita,  les Kényans de Prisons et les Burundais de   Rukinzo pour espérer une place au prochain tour du tournoi. L’équipe Camerounaise  fait partie des 22 autres clubs africains en lice pour ce tournoi continental  réservé aux meilleures équipes.  Le club le plus titré et détenteur du titre, Al Ahly d’Égypte, défendra son 22e titre  dans poule A. Le club camerounais sera aux prises mardi prochain contre  les  Burundais et bouclera la phase de poule face au champion du Kenya, le club de Prisons.  

Cette  édition a été boycottée par  des équipes tunisiennes, notamment le  Club Sfaxien, Espérance de Tunis et  Étoile du Sahel, ainsi que le clubs algérien, NR Borj Bouaririj, qui reprochent au pays hôte, la mauvaise gestion de la compétition. Il faut noter que le  championnat africain des clubs masculins a débuté en 1980.

Les différents groupes

Pool A:  Al Ahly (EGY), AS INJS (CIV), Police IV (BOT), Mugher (ETH), Ahly T (LBA)

Pool B:  Smouha (EGY), Gisagare (RWA), Christian (UGA), Gendemarie (MED), El Etihad (LBA),

Pool C: Swehly (LBA), Rukinzo (BDI), Wolaita (ETH), Prisons (KEN), VC Espoir (COD), FAP (CMR)

Pool D: GSU (KEN), University (ZIM), AS FAG (GUI), Mwangaza (COD), Nemo Stars (UGA), Asaria (LBA) 

 

Marie MGUE 

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Ce concours d’ingéniosité dans les pratiques communales de développement local a été lancé vendredi dernier.

 

La compétition pour la 3e édition du Prix national Feicom est déjà ouverte. Elle a été officiellement lancée le 29 mars 2019, au cours d’une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local. Il convient de préciser que cette compétition qui met en avant et récompense les bonnes pratiques communales de développement local est une initiative du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Les cibles de ce concours sont les communautés urbaines et leurs regroupements qui ont bien évidemment une existence légale.

Cette 3e édition arrive avec une innovation dans les domaines à récompenser. Ladite innovation est le développement économique local. Elle retrouve les autres domaines existants depuis les deux premières éditions à savoir la gestion des ressources, la gestion des équipements et des infrastructures, la gouvernance locale et le développement durable.

Le prix à gagner est une enveloppe de 100 millions de FCFA. L’enveloppe est partagée entre treize récipiendaires sur les critères relatifs à l’effet/impact, la participation, la transférabilité, la durabilité et l’innovation. L’enveloppe remise doit permettre aux récipiendaires de procéder à l’amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d’autres projets.

Lors de la cérémonie de vendredi dernier, nous avons appris que les communes et les communautés urbaines ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers. Et c’est le 23 août 2019 que la liste des lauréats sera dévoilée.

A titre de rappel, le prix national Feicom identifie, évalue, récompense et promeut les projets des communes, des communautés et de leurs regroupements. Lesdits projets doivent avoir contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable.

Les partenaires qui accompagnent le Feicom dans cette initiative étaient eux aussi présents vendredi dernier. Il s’agit du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-HABITAT) représenté par Doudou Mbye par ailleurs partenaire technique. Il y avait également les acteurs nationaux du développement local au Cameroun.

Il faut en outre savoir que « chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Toute initiative soumise doit être conforme aux domaines de concours et opérationnelle depuis au moins deux (02) ans. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions ».

Liliane N.

 

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Le patron du Littoral indique qu’en exemple, le Stade de Japoma peut même déjà accueillir des matchs d’exhibition.

Selon Dieudonné Ivaha Diboua, les populations de la ville de Douala vont hériter d’infrastructures sportives de qualité. Le gouverneur de la région du Littoral présente un satisfécit par rapport au niveau d’avancement des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) logés dans son territoire de commandement. Il faut noter qu’il y  en a quatre principaux qui sont: celui du stade de la Réunification et son annexe situé au quartier Bépanda. Les quartiers Makepe et Bonamoussadi disposent d’un stade d’entraînement. Akwa a le stade Mbappe Leppe et Japoma a son complexe sportif présenté par le gouverneur comme une véritable destination touristique.

« Le Cameroun tout entier sera fier de ces investissements…Le Chef de l’Etat a pensé positif et la jeunesse du Littoral lui en sait gré. Ce tableau m’amène à dire qu’à date, les chantiers évoluent à un rythme très encourageant. Comme vous le savez, le mois de mars avait été retenu pour nous permettre de voir sur nos divers stades, la pose du gazon et le gazon a été posé dans tous les stades bien avant le mois de mars. Le développement des infrastructures sportives est satisfaisant », confie le gouverneur à Cameroon tribune.

Pour spécifiquement parler du stade de Japoma, il faut rappeler que le 13 mars 2019, lors de la descente d’Ibrahim Talba Malla le Ministre des Marchés publics, il avait été dit que le taux d’avancement de ce chantier est de 90%. Ledit taux concerne le stade et ses deux terrains d’entraînements. L’entreprise turque Yenigün en charge de la construction de cette infrastructure avait indiqué que la pose entière de la toiture sera faite d’ici le mois d’avril qui débute ce jour.

« Je pourrais concrètement dire que le stade de Japoma par exemple, à l’occasion de la Can 2019 qui se déroulera dans quelques mois en Egypte, pourrait déjà accueillir des matchs d’exhibition. C’est un stade aux normes Fifa. Les sièges sont fixés, la façade principale affiche sa baie vitrée et ce stade a déjà sa toiture. Ceci pour montrer qu’un effort sérieux a été fait. Je parlerai aussi du stade de la Réunification qui a connu une véritable métamorphose. Je dirai la même chose pour les stades d’entraînement de Bonamoussadi et de Mbappe Leppe. Le gazon est posé, il est vert et bien arrosé. Il ne reste que les toitures pour ces stades annexes. Mais vous savez que le stade la Réunification a déjà tous ses sièges…», affirme Dieudonné Ivaha Diboua.

Liliane N.

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Cela a été dit lors de l’Assemblée générale de cette institution.

 

L’Union africaine de radiodiffusion (Uar) qui sera toujours dirigée par le Camerounais Grégoire Ndjacka souhaite retransmettre les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, qui va se dérouler en Egypte, cette année. Dans une interview accordée à notre confrère Cameroon tribune en kiosque ce jour, le Directeur général de l’Uar Grégoire Ndjacka, dont le mandat a été prorogé jusqu'en 2024, l’a indiqué. En fait, il faut dire que lors de la 12e Assemblée générale (Ag) de cette institution, qui s’est tenue à Marrakech au Maroc du 25 au 29 mars 2019, l’un des points saillants sur lequel la réflexion a été portée, était l’accès des chaînes de télévision africaines aux droits de retransmission des évènements sportifs, notamment la Can.

« C’est une question qui reste d’actualité parce que le sport et singulièrement le football est le contenu le plus prisé sur les chaînes de télévision, et comme il faut payer pour accéder à ces contenus, cela suscite des problèmes. D'abord parce que les gens n’aiment pas dépenser, ensuite parce que les montants exigés ne sont pas à la portée des chaînes africaines. Sur ce plan, l’Uar a entrepris un certain nombre d’actions qui se sont concrétisées avec, l’année dernière, lors de l’Ag, la visite d’Ahmad Ahmad, président de la Caf et cette fois avec la participation de l’Uar à l’appel à candidatures lancé par la confédération. Une transparence à féliciter. Et si nous sommes retenus, cela voudra dire que toutes les chaînes membres pourront diffuser la compétition. Puisque l’Union a été mandatée pour les représenter », déclare Grégoire Ndjacka.

Pour brièvement parler du maintien du camerounais Grégoire Ndjacka à la tête de l’Uar, cela est fait « à titre exceptionnel pour la qualité du travail abbatu, la justesse des réformes engagées pendant les trois dernières années et qui commencent à porter des fruits », renseigne le communiqué final de l’Ag. Il est relevé que c’est sous l’impulsion du camerounais que les chaînes de télévision et de radio privées sont intégrées progressivement au sein de l’Uar (trois en 2018 et deux en 2019).

On reconnait également à Grégoire Ndjacka les négociations avec la Confédération africaine de football, afin que les chaînes africaines puissent avoir des droits de retransmission des événements sportifs au point où l’institution est short listée pour les droits de la Can 2021, la mise sur pied d’une plateforme numérique échange de contenus entre les chaînes membres de l’Uar, pour ne citer que ça.

Liliane N.  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01