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Gaston Eloundou Essomba affirme que cela pourrait être possible, vu que l’une des principales causes du délestage est la rupture d’approvisionnement des centrales thermiques en gasoil.

 

En rappel, c’est mardi 16 avril 2019, hier, que Gaston Eloundou Essomba en sa qualité de Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a présidé la cérémonie de mise sous tension du barrage hydroélectrique de Memve’ele. Un jour après ladite cérémonie, le Minee dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, a tenu à expliquer la portée et l’impact que ledit barrage peut avoir entre autres sur le plan économique. La première des choses qu’on retient des explications du Ministre est que, le Cameroun pourrait se retrouver avec des économies de 350 millions de F chaque semaine.

«Nous puisons encore énormément à partir des centrales thermiques. Ces centrales à gasoil nous coûtent un milliard de F par semaine. Rien que pour la soirée d’hier, le système a fait des économies de l’ordre de plusieurs millions de F. Une évaluation faite, nous projetons une économie de 350 millions de F par semaine avec la mise en service de Memve’ele. L’une des principales causes de délestage est parfois la rupture d’approvisionnement des centrales thermiques en gasoil. Depuis hier, on a arrêté la centrale d’Ebolowa, de Mbalmayo mais aussi d’Oyomabang et d’Ahala. Avec cette tension supplémentaire, nous allons réduire de manière substantielle l’impact des délestages», explique Gaston Eloundou Essomba.

Il convient de souligner que le barrage hydroélectrique de Memve’ele fait partie du Plan de Développement du Secteur en Energie (PDSEN). Ce programme d’aménagement du secteur énergétique a été conçu et mis sur pied pour résoudre le déficit en énergie électrique que connait le Cameroun. La construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele fait également partie des grands projets structurants du pays.

Il est construit sur le fleuve Ntem dans la région du Sud-Ouest, à proximité de la frontière avec la Guinée Equatoriale. Le site de Memve’ele se trouve en zone périphérique du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), et fait partie du plateau sud-camerounais, zone de forêt dense, caractérisée par une diversité biologique extrêmement riche. En gros, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est le seul en construction capable de résorber le déficit énergétique sur le réseau interconnecté Sud à cause de la vétusté du barrage de Song Loulou. Memve’ele demeure jusqu’à l’heure actuelle, le seul barrage capable de seconder Song Loulou.

 

Liliane N.

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Les participants, venus  de plusieurs administrations et organismes publics et privés, vont réfléchir sur les questions liées à  la Protection Sociale des Travailleurs de l’Economie Informelle et Rurale

 

Dans le cadre de la vision sociale impulsée par le Président de la République, le Cameroun ambitionne plus que par le passé, à accélérer la lutte contre la pauvreté, à travers l’insertion professionnelle et, l’encadrement de tous ceux qui entreprennent, qu’ils soient en zone rurale ou urbaine, mais aussi indépendamment de leur secteur d’activités. Ce qui intègre la protection sociale des travailleurs et, de leurs familles.

C’est dans cette logique que se tient l’atelier qui s’est ouvert ce matin, dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Merina. Il est question, selon Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité Sociale qui ouvrait les travaux : « le gouvernement continue de renforcer son dispositif de protection sociale, par l’extension  aux champs non encore couverts, à travers la formulation d’approches et, la mise en œuvre d’actions susceptibles de garantir notamment la protection sociale des groupes vulnérables… ».

Le membre du gouvernement, dans son allocution de circonstance, a par ailleurs insisté sur le fait que l’Etat du Cameroun se penche « sur les préoccupations de ces couches de la population, axe prioritaire du Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi ».

 

Les avancées du Cameroun

Afin de permettre une extension de la sécurité sociale aux travailleurs indépendants, notamment à ceux de l’économie informelle, le gouvernement a mis en place un système d’assurance volontaire, géré  par la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale. Ce dernier fixe les conditions et modalités de prise en charge des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès.

Par ailleurs, des réflexions ont été engagées au cours des deux  dernières années et, les participants à cet atelier trouvent les conclusions permanentes. Il s’agit de :

-         L’Etude sur la redéfinition des rôles et responsabilités des mutuelles sociales, dans le cadre de l’extension de la protection sociale dont l’une des recommandations principales est que ces institutions soient spécialisées en priorité dans les fonctions de proximité liées à l’affiliation, la collecte des cotisations et la mobilisation sociale des travailleurs de l’économie informelle.

-         L’Elaboration de l’architecture globale du système de protection sociale, notamment en santé, par l’identification des mutuelles sociales et autres organisations socio professionnelles comme porte d’entrée des travailleurs de l’économie informelle et rurale.    

-         La Conception des mécanismes automatiques d’affiliation des travailleurs de l’économie informelle et rurale à la protection sociale, résultats d’une étude conduite dans le cadre du Projet Spirework…

Des avancées certes importantes malheureusement, le système actuel de protection sociale au Cameroun reste relativement faible et, le déficit en couverture sociale est particulièrement élevé au niveau des travailleurs de l’économie informelle et des populations rurales.

En clôturant son propos, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale a émis le vœu que cet atelier « aboutisse à des propositions innovantes et concrètes, pour l’amélioration de la protection sociale des travailleurs de l’économie informelle et rurale et, de manière générale à l’extension de la protection sociale aux couches non encore couvertes ».  

 

Nicole Ricci Minyem

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Dans une interview accordée à la Crtv Radio, le sélectionneur national de l’équipe féminine de volleyball apporte des précisions sur le planning  des Lionnes Indomptables, championnes d’Afrique en titre,  qui débuteront  dans quelques jours en France une série de stage  préparatoire.   

 

Concernant la liste des 20 joueuses convoquées,  qu’est-ce qui a changé par rapport aux joueuses que vous avez souvent  dans vos grandes batailles ?

Je voudrai d’abord dire un petit mot pour celles qui ont quitté l’équipe nationale, comme Theorine Christelle Aboa et Victorine Ngon. Je voudrai leurs rendre un vivant hommage pour tout ce qu’elles ont fait pour le Cameroun. Elles ont été des actrices principales de nos victoires passées. Ce n’est pas toujours facile ou évident d’arrêter, ou de ne plus faire partie de la liste.  Je ne  garde  qu’un très bon souvenir, sincèrement, pour toutes ces années, pour la collaboration que nous avons eu.

Pour ce qui est des non-nouveaux de la liste, je sais exactement, que vous voulez que  je parle de Sherilyne  et de Victoire, Blandaï qui est au Cameroun, ou bien la petite Olomo. Victoire Nama est une fille que je suis depuis maintenant plusieurs années, parce que nous évoluons dans le même championnat. Je  n’ai pas arrêté de lui dire de venir avec nous, et c’est dernièrement,  qu’elle a décidé de donner l’accord pour pouvoir jouer avec l’équipe du Cameroun, ce qui est  tout à fait normal. Elle  faisait partie des listes France 2024, et dernièrement, elle a compris que peut-être, elle n’était plus trop dans les petits papiers des sélectionneurs, et c’est ça aussi qui l’a motivé à venir chez nous. Il faut être honnête, pour ces filles-là qui sont  nées ici (Europe Ndr), qui ont aussi la  nationalité du Cameroun, c’est un grand honneur de pouvoir jouer d’abord avec la France qui les a formés et où elles ont grandi. Donc ça se comprend.

 

Et Sherilyne alors…

Pour Sherilyne, je l’entraîne depuis plusieurs années, la saison dernière encore je l’entraînais, elle a toujours émis le souhait de jouer avec le Cameroun. Son papa m’avait confié que sa maman est du Cameroun, sa grand-mère vient de Bamenda. Le regret de son père, c’était de n’avoir pas connu le Cameroun. Donc, quelque part, elle réalise le vœu de son père. Je n’ai pas donné suite durant toutes ses années,  parce que, comme elle joue chez moi, je ne voulais pas qu’on croit qu’on l’accepte chez nous parce qu’elle joue dans mon club et surtout aussi dû  au fait de ses dernières performances. Elle est dans un club qui joue la  montée cette année et où elle a un gros volume   de travail par rapport à chez nous où on avait un volume de travail moindre et des ambitions peu élevées. Donc, c’est tous ces résultats qui ont motivé sa convocation, et aussi le fait que je souhaite qu’on puisse avoir un gros volume de joueuses qui vont  amener la concurrence au niveau de l’équipe du Cameroun.

 

On note également le retour de la meilleure libero d’Afrique, qui pour des raisons professionnelles n’a pas participé au dernier championnat du monde, Raïssa Nasser…  

Compte tenu de son cursus scolaire, elle avait des stages à faire. C’est avec un grand plaisir qu’elle revienne. C’est quand-même la meilleure libero d’Afrique, et j’espère surtout qu’elle vienne pour défendre son titre. Ce qui sera bénéfique pour nous, comme toutes les autres qui ont eu des titres individuels la dernière fois. Donc, le  discours que je vais tenir, c’est les encourager à défendre ces titres-là. Si elles sont à fond pour défendre leur titre, leur apport ne sera que bénéfique pour l’équipe.

 

Vous avez un programme de préparation très chargé, avec deux rencontres avec l’équipe de France. Que peut-on savoir à ce sujet ?

Nous avons notre premier regroupement, le 12 mai prochain, deux jours après la fin du championnat français à  Bourgoin Jailleu (France Ndr) où nous allons faire trois jours de préparation avant de prendre la direction de la Pologne où nous avons la chance d’assister  à un tournoi international du 16 au 18 mai. Nous revenons de la Pologne le 20  mai pour  la France, où l’équipe de France féminine sera en stage. Nous jouerons contre cette équipe, le 20 et 21 mai. Après ces rencontres, nous allons rester en France pour continuer notre préparation en vue des qualifications pour les Jeux africains, le 31 mai, le 1er et 2 juin à Yaoundé. Après ce tournoi, nous allons revenir en France, où nous allons nous préparer du 5 au 23 juin, date à laquelle  nous allons  aller finir notre préparation en Slovénie et c’est de là,  que nous partirons pour l’Egypte pour la Can 2019. Nous n’avons pas pu partir cette année en Italie, où nous partons tous les ans parce qu’on n’a pas pu avoir les matchs amicaux à cette période de juin, pourtant c’est ce que nous recherchons le plus. C’est pour cette raison que nous avons changé notre destination pour la Slovénie. J’espère que nous aurions, comme par le passé, les moyens à notre disposition pour mieux nous préparer  et pour pouvoir défendre honorablement notre titre.

 

La Coupe du monde est-elle  déjà en vue ?

Pour ce qui est de la Coupe du monde, on a eu le bonheur grâce à tous le travail  qui a été fait  par la Fecavolley,  le gouvernement et les joueuses, d’être directement qualifié pour la Coupe du monde. C’est très honorable pour le Cameroun, et on va défendre, comme on l’a toujours fait par le passé, les couleurs du Cameroun. J’espère que cette fois-ci, le tirage au sort sera  un peu à notre faveur et qu’on parviendra à franchir le cap du deuxième tour qu’on a raté lors de la dernière édition face à l’Argentine.  

 

Interview retranscrite par M.M.

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Les journées du 11 et 12 avril 2019 ont été marquées à Batouri chef-lieu du département de la Kadey à l'Est du Cameroun, par le séminaire de "sensibilisation et formation des  entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière".

 

Cette initiative de l'ONG- ORLUCCEJA (Organisation pour la lutte contre la clandestinité et l'épanouissement de la jeunesse africaine) a consisté à réunir à la fois les acteurs artisans du secteur minier de Batouri et ses environs et les populations riveraines afin de les sensibiliser et de les éduquer sur les procédures légales inscrites dans le code minier camerounais. En présence de Aboubakar Iyawa, Préfet de la Kadey, du sous préfet de l'arrondissement de Batouri, Emmanuel Bob Iga et de plusieurs délégué départementaux des services déconcentrés, des chefs traditionnels, sans oublier la présence remarquable des chargés de mission des ministères de l'administration territoriale et des relations extérieurs ainsi que des membres de l'Union Européenne, les travaux qui ont duré deux (02) jours se sont développés autour de six thèmes notamment, « l'exploitation minier dans un permis de recherche; La procédure d'obtention d'un titre minier; les engagements fiscaux; la protection environnementale; la protection des populations riveraines; la sécurité sociale ». 

Situé à L'Est du Cameroun à plus d'une centaine de Kilomètres de la capitale Bertoua  sur l'axe qui conduit au département de la Boumba et Ngoko à Yokadouma et à la frontière avec le Congo Brazzaville à Moloundou et la république centrafricaine, la localité de Batouri est une zone qui connaît une intense activité minière dans l'exploitation de l'or. Généralement de mode artisanale par la qualité des permis qu'on y retrouve. 

Cependant, il existe un contraste perceptible entre les richesses naturelles et le niveau de vie réel des populations locales qui continuent de vivre dans une misère criarde. La particularité étant la détérioration des conditions de vie de ces derniers expropriations, destructions des plantations et des pâturages pour les bêtes, pollution des rivières, du fleuve Kadey contaminant ainsi les ressources halieutiques, intimidations et sévices corporels de la part des entreprises escortés par des forces de l'ordre sont le lot du quotidien de ces populations qui ne demande qu'à vivre et à bénéficier des richesses que la nature a bien voulu léguée à la terre de leurs ancêtres. C'est donc cette excuse qui pousse l'ONG-OLUCCEJA, par ailleurs une mission panafricaine sous la tutelle de l'Union Africaine et de l'Union Européenne à œuvrer à côté des pouvoirs publics, notamment l'État du Cameroun, pour une prise en compte des méfaits liés à l'exploitation clandestine et au trafic illégal de cette ressource naturelle.

Mais plus encore aux mesures à prendre pour lutter contre la clandestine  et l'exploitation abuse dans le non respect des engagements liés aux cahiers des charges des entreprises ainsi que de la protection environnementale. Après la restitution des travaux en carrefour un comité de gestion a été élu en présence du préfet et installé séance tenante par le sous préfet de Batouri. Ses missions consistent pour l'essentiel de veiller à ce que l'exploitation de l'or se fasse désormais dans le respect des normes en la matière, que les revenus puissent connaitre leur traçabilité tel que contenu dans le code minier. 

Les rapports mensuels qui seront acheminés au bureau National de l'ONG ainsi qu'aux administrations concernées seront transmis directement à la présidence de la République du Cameroun. Ce qui fait dire à Monsieur le préfet de la Kadey que jamais ONG ne s'est portée du côté des populations dans le secteur de l'exploitation de l'or à Batouri. 

Pour Didier Nkal Zamba, acteur minier : « L'exploitation minière à l'Est, je reviens d'un séminaire sur la sensibilisation et la formation des entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière à Batouri. Le constat le plus alarmant est la dichotomie entre la présence de la richesse naturelle et le niveau de vie des populations riveraines. Le décor est tout simplement alarmant, précarité, misères ambiante et criarde, exploitation des populations locales par les chinois dans les mines, aucun respect en matière de sécurité sociale, protection environnementale, droit des riverains. Le fleuve Kadey qui en est le principal pourvoyeur en eau potable devient une masse de boue vue la couleur blanchâtre de l'eau. Ce qui présage son assèchement prochain. Les ressources halieutiques sont elles mêmes contaminées, les populations villageoises n'ont plus de terres cultivable, ni de pâturage pour leur bétail. La mort est devenue anodine dans les sites d'exploitations où la chair à ouvrage est engloutie chaque jour. Ceci au regard amusé et complice des autorités qui n'ont rien à cirer.  Voilà le visage hideux de ces localités qui ont eu la malchance d'avoir leur sols et sous sols riches en minerais ».

 

Bossis Ebo'o

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Le Cameroun, champion d’Afrique en titre est invité à  participer  au tournoi international de volleyball féminin qui se déroulera du 16 au 18 mai 2019 en Pologne.

 

Les Lionnes indomptables de volleyball se préparent à défendre leur titre à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de volleyball féminin 2019. Afin de se donner les chances de réussir son challenge, l’équipe conduite par le sélectionneur national, Jean René Akono se rendra en Europe  dans le cadre de sa préparation. Les Championnes d’Afrique en titre participeront du 16 au 18 mai 2019 en Pologne à un tournoi international amical de volleyball féminin,  qui réunira trois nations. Notamment, l’Australie, la Suède et la Biolorussie.

A la suite de ce tournoi, les coéquipières de Christelle Nana viendront chercher leur qualification pour les jeux africains à Yaoundé, qui abritera du 30 mai au 2 juin 2019 au palais polyvalent des Sports, les Éliminatoires de la zone Afrique Centrale. Les Lionnes du volleyball affronteront le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. C’est l’occasion pour les fans de l’équipe nationale de revoir la capitaine Christelle Nana et ses coéquipières depuis leur exploit historique à la dernière édition de la Coupe du Monde féminine de volleyball  Japon 2018.  

Malgré leur élimination précoce du tournoi, les volleyeuses camerounaises avaient écrit une nouvelle page de leur histoire au Mondial. On se souvient en effet,  que pour sa onzième participation à cette compétition, l’équipe nationale avait remporté son tout premier match de  ladite compétition, réalisé sa toute première victoire jamais obtenue par une équipe Africaine à ce tournoi et battu pour la première fois une équipe de la zone Norceca à une phase finale du Mondial.

La participation de la sélection camerounaise au tournoi polonais, est une opportunité pour le groupe, de se frotter aux sélections nationales et  d’améliorer leur performance depuis son expédition au Japon. Il faut noter que les 20 joueuses convoquées par l'entra$ineur national, Jean René Akono se retrouveront à Bourgoin Jailleu en France à partir  du  12 mai prochain pour le démarrage de leur stage préparatoire.

 

Marie MGUE

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Une vingtaine de joueuses de l’équipe nationale féminine de football, participent depuis lundi dernier au troisième stage préparatoire de la Coupe du monde féminine France 2019 au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo.

 

Près de 4 jours après le Tournoi amical international de Chine en début avril, la sélection nationale camerounaise de football féminin a repris les entraînements au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo à Yaoundé. Les Lionnes ont entamé lundi, 15 avril dernier, le troisième regroupement du stage préparatoire de la Coupe du monde féminine 2019, prévue du 7 juin au 7 juillet prochain en France. Pour cette dernière ligne droite de leur préparation sur le sol camerounais, le sélectionneur national, Alain Djeumfa a convoqué 26 joueuses, locales et professionnelles.

Cependant,  le groupe qui est à sa deuxième journée d'entrainement, travaille sans la plupart des professionnelles retournées en clubs après le Tournoi amical international de Chine qui a permis aux pouliches d’Alain Djeumfa de se confronter aux sélections nationales depuis son retour de la Can Ghana 2018.  Dans le groupe qui séjourne à Nbankomo, une dizaine de joueuses seulement étaient  de l’expédition chinoise, où le Cameroun  a battu la Croatie (2-1)  avant de tomber  en finale contre le pays hôte, la Chine sur un score étriqué d’ 1-0. Cette compétition internationale de chine entrait également  dans le cadre de la préparation du Cameroun pour la Coupe du Monde.

 

Avant de démarrer ce stage, les Lionnes Indomptables et leurs encadreurs ont suivi, un séminaire initié par la FIFA, le samedi 13 Avril dernier au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Il était question au cours de cet atelier, de montrer les risques de manipulation des matches auxquels la Team Cameroun pourrait être exposée pendant la compétition. Les joueuses ont ainsi été outillées pour être  l'une des équipes les plus respectueuses des règles d'intégrité de la FIFA.

Au terme de ce stage de Yaoundé, prévu le 04 mai prochain, la sélection nationale  se rendra en Espagne pour clôturer leur stage préparatoire avant le départ pour la France. Des matchs amicaux d’envergure sont prévus pendant leur séjour, notamment le duel contre l’Espagne. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes de ce Mondial féminin, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada.

 

Marie MGUE  

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Au bout des recherches qui ont duré deux jours, les dépouilles des pêcheurs morts par noyade après le naufrage de leur embarcation le week-end dernier ont été toutes retrouvées ce mardi.

 

Le drame s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dernier au quartier Ngwélè par Bonabéri dans l’arrondissement de Douala 4e dans la région du Littoral au Cameroun.  La  pirogue dans laquelle avaient embarqué 7 pêcheurs dans le fleuve Wouri a chaviré. L’unique survivant de ce groupe, a pu nager jusqu'à la rive avant d’alerter les riverains.

 

Les recherches engagées dans la journée de lundi 16 avril 2019, depuis le constat de la disparition, avaient  permis de retrouver trois dépouilles  des six  personnes portées disparues. C’est finalement ce mardi 16 avril 2019 au cours d’une autre fouille par des piroguiers volontaires  que les trois autres dépouilles ont été retrouvées. « Nous  sommes  partis en mission de reconnaissance. Nous avons  pu repérer le lieu du drame et lundi dernier nous sommes sortis avec nos moyens de bord. Nous avons pu retrouver trois corps. Ce mardi avec l’aide de Dieu et les familles des victimes, nous avons pu retrouver les trois dernières dépouilles », a confié un piroguier volontaire chez nos confrères de Canal 2 International.

 

Après les formalités administratives, les corps déjà en état de décomposition avancée ont été remis aux familles pour une inhumation immédiate. « Quand on veut réprimer une activité de ce genre à Douala, les gens vont dire qu’ils sont en train de se débrouiller, qu’ils n’ont pas d’autres alternatives, ni possibilités, pour  pouvoir entretenir leur famille, et donc, ils prennent des risques de ce genre. L’accident s’est produit dans la nuit », déplore le sous-préfet de Douala 4e, Jean marc Ekoa Mbarga sur la même chaîne. Selon certains riverains, cet incident aurait pu être évité si le voyage se déroulait en journée.

 

Marie MGUE    

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Dans un communiqué publié en cours de journée, le Chef de l’Etat du Cameroun exprime sa compassion au peuple français. Et par là, le sentiment du peuple camerounais au peuple français amis

 

Paul Biya joint sa voix au concert de condoléances adressées depuis hier lundi à l’église de Paris. Le président de la République ouvre son message de condoléances par la reconnaissance du monument historique qui vient d’être fortement endommagé. « J’apprends avec consternation, la nouvelle du gigantesque incendie qui a embrasé la cathédrale NOTRE DAME DE PARIS. Classé monument historique, la cathédrale NOTRE DAME DE PARIS est un haut lieu de recueillement très fréquenté, et l’un des joyaux du patrimoine culturel de France le plus visité. »

Effectivement, Notre Dame de Paris est visitée chaque année par quelque 13 à 14 millions de personnes. Sa construction débutée en 1163 va s’achever 200 ans plus tard. La cathédrale fait partie intégrale de l’histoire de France. C’est elle qui a servi de théâtre pour le sacre de Napoléon 1er en 1804. Elle a abrité les funérailles des présidents Charles De Gaule (1970), Georges Pompidou (1974) et François Mitterrand (1996). En 2019 on célébrerait le 856e anniversaire de ce bâtiment hors du commun. Un véritable patrimoine chargé d’histoire.

Le Message de condoléances du chef de l’Etat Paul Biya s’inscrit dans la logique de solidarité internationale prônée par le président camerounais. Un acte de compassion à la fois au Vatican, Etat de l’église catholique, et au peuple français qui reste très jaloux de ce bijou architectural dont le toit vient de partir en fumée. Et Paul Biya de dire : « Je tiens, suite à ce grave sinistre, à vous exprimer, ainsi qu’à la conférence des évêques de France et à la Nation française, ma réelle émotion. Veuillez agréer, monsieur le Président, les assurances renouvelées de ma très haute considération. »

Dans la nuit du lundi 15 avril, vers 19h50, un grave incendie se déclare alors que des travaux sont effectués sur l’édifice. Le drame détruit la quasi-totalité de la toiture de la NEF, du CHŒUR et du TRANSPET, de même que la charpente du XIIIe siècle ainsi que la flèche de Viollet-le-Duc. Le président de la République française, Emmanuel Macron a annoncé que les parties endommagées seront reconstruites.

Par la plume de son Président de la République, le peuple camerounais exprime sa solidarité aux français ainsi éprouvé.

 

Stéphane Nzesseu

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« Agir maintenant pour le café » est le thème qu’ils ont choisi dans le cadre de la célébration de la 7ème édition de cette plate forme réflexion, d’échanges et de partage café en Afrique

 

Deux ateliers sont au programme du Festi Coffee, édition 2019 avec des thématiques choisies avec soin qui vont permettre aux participants venus des bassins de production, de proposer des solutions pour une renaissance du Café Camerounais :

-         Disponibilité des plants et accès aux intrants

-         Insertion des jeunes dans la caféiculture

 

La Problématique du Café au Cameroun

Les statistiques données par le  Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café expriment le mal être de cette filière, avec une chute inexplicable. En quelques années, l’on est passé de 130 000 mille tonnes à 25 000 de nos jours. Alors que les conditions semblent réunies pour avoir des résultats bien meilleurs, notamment des terres fertiles et propices à la culture des deux variétés Arabica et Robusta - le climat qui sied à cette culture - une population jeune et motivée (surtout avec la contribution du programme New Génération implémenté depuis quelques années par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café)- la disponibilité des plants améliorés - l’accès aux engrais et autres produits phytopharmaceutiques - le rajeunissement de la force de production…

On pourrait en outre relever l’arrivée sur le marché, de nouvelles marques de café moulu, toutes plus innovantes les unes que les autres, ce que les producteurs considèrent comme le dynamisme du segment transformation dans la Filière café au Cameroun, de même qu’une consommation de plus en plus accrue des cafés Arabica et Robusta. La vente des capsules, introduites dans la dynamique de promotion « consommation locale du café » de cette filière,  participe elle aussi à cette politique.

Pour les responsables Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café et, le ministère du Commerce, la filière Café fait face à des enjeux multiples, dont le premier semble aujourd'hui celui de sa propre survie, c’est la raison pour laquelle l’un des aspects les plus importants du Festi Coffee est la sensibilisation des opérateurs et du grand public, sur les opportunités d’affaires et des débouchés qu’offre cette filière porteuse.

Toutefois, malgré ce que l’on pourrait considérer comme les bons points du café camerounais, on note l’abandon des plantations dans les bassins de production, comme c’est le cas à l’Est Cameroun et même dans la région du Sud.

Pendant que les experts tablent sur l’urgence d’agir maintenant pour le café Camerounais, ceux qui vont faire le déplacement de l’hôtel de ville de Yaoundé, auront l’occasion de déguster ce bon café, aux arômes auxquelles il est difficile de résister.

 

Nicole Ricci Minyem

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Pour stabiliser son économie, le gouvernement du Cameroun s’est engagé ces dernières années dans des réformes, accompagné dans cette dynamique entre autres par le FMI, via le programme économique et financier adossé sur les facilités élargies de crédit en cours depuis juin 2017.

 

Et pour y arriver, des mesures concrètes ont été prises, notamment en ce qui concerne la réduction du train de vie de l’Etat. Dans son édition du mardi 16 avril 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune présente trois mesures fortes : 

 

La limitation des missions à l’étranger

Dans un contexte de réduction du train de vie de l’Etat, écrit le journal, en exécution d’une instruction présidentielle, le Premier ministre chef du gouvernement, a dû monter au créneau pour recadrer les voyages des membres du gouvernement et autres directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques. Joseph Dion Ngute a en effet, il y a quelques jours, prescrit à ses collaborateurs de limiter aux réunions statutaires leurs voyages à l’étranger qui impliquent des dépenses au frais de l’Etat.

 

La régulation budgétaire

Il y a quelques semaines, le ministre des Finances signait une circulaire visant à la régulation budgétaire. Il s’agit d’un ensemble de mesures prises afin d’assurer une adéquation entre le niveau de recettes et celui des dépenses de l’Etat d’une part, le rythme des dépenses et celui du recouvrement des recettes d’autre part ; avec pour objectif d’éviter les tensions de trésorerie aiguës.

Une circulaire qui rappelle en réalité des dispositions légales déjà existantes, telles que la suspension temporaire de l’utilisation de certains crédits et l’annulation d’autres. Ceci dans un  contexte marqué entre autres par des dépenses imprévisibles dont le volume croît sans cesse à cause de la situation sécuritaire tendue sur plusieurs fronts, les recettes pétrolières fluctuantes, les dépenses d’investissements importantes, l’organisation de plusieurs élections.

 

Le comptage physique du personnel de l’Etat

Réalisée entre avril 2018 et février 2019, cette opération a permis de faire la lumière sur la situation de 310 000 personnels de l’Etat. Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore publiés, environ 280 000 personnes ont été recensées, des soldes indûment perçues ont été suspendues. Et selon certaines indiscrétions, cette opération a permis à l’Etat de faire des économies de l’ordre de trois milliards de FCFA par mois sur la masse salariale.

Cameroon Tribune fait remarquer que « malgré les actions déjà engagées, la facture reste salée pour l’Etat, notamment lorsqu'on regarde les enveloppes destinées au carburant, à l’achat des véhicules et aux avantages pécuniaires des fonctionnaires (missions, per diem des membres des comités et commissions, etc.) ».

Il serait donc nécessaire de « véritablement se pencher sur ces postes de dépenses, surtout que le président de la République ne manque pas de faire des rappels à l’ordre ». D'ailleurs, apprend-on, il a donné des orientations dans ce sens en juin 2017, dans sa circulaire encadrant la préparation du budget 2018. Il y va de la réussite du programme avec le FMI dont une mission d’évaluation séjournera au Cameroun en début mai prochain.

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01