Pour Seidou Mbombo Njoya, il ne fait l’ombre d’aucun doute, l’attribution du CHAN 2020 au Cameroun n’est guère le fruit du hasard. Les atouts du pays qui se résument en son parc d’infrastructures y est pour beaucoup.
« Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) à partir du moment où il a retiré le CHAN à l’Ethiopie, avait des raisons objectives de considérer le Cameroun comme un recours possible dans les délais courts impartis. Notre pays possède déjà, à l’heure actuelle, un parc d’infrastructures capable d’accueillir une compétition de la dimension du CHAN, qui se joue à 16 équipes et peut se disputer dans deux villes et quatre stades.
Mais la Caf n’aurait pas choisi le Cameroun s’il n’avait fait acte de candidature. En concertation avec les plus hautes autorités et en présence du Ministre des Sports et de l’Education physique, nous avons porté à la Caf notre volonté d’abriter le CHAN de 2020. Une actualité récente s’est aussi produite: c’est la sentence de la CCA, qui a donné raison à la Fecafoot face à la requête pour l’annulation du processus électoral introduite par quelques clubs amateurs. Cette décision sort notre football d’une longue période d’incertitude, cela n’a pas échappé à la Caf d’autant que la nouvelle est tombée pendant que nous étions au Caire pour le tirage au sort de la Can 2019 », déclare le Président de la Fédération camerounaise de football.
A titre de rappel, le CHAN 2020 devait se jouer en Ethiopie. Cependant le comité exécutif de la Caf a retiré l’organisation de cette compétition à l’Ethiopie au motif de ce que les travaux ont pris du retard. Seidou Mbombo Njoya pense que le Cameroun pour sa part va pouvoir tirer profit de l’organisation de ladite compétition. Parce qu’il aura la possibilité de faire un test grandeur nature avant la Coupe d’Afrique des Nations.
« Ce sera l’occasion de prouver notre capacité d’organisation sur tous les plans, aussi bien pour les stades que pour les voies d’accès, les hôtels etc. Mais le CHAN donne l’occasion de terminer nos chantiers et de roder notre machine en vue de relever le défi de la Can. Je peux m’avancer à dire que dans ces conditions, nous organiserons certainement la meilleure Can depuis sa création », ajoute-t-il.
Liliane N.
Etat des lieux
Ils sont très peu nombreux les utilisateurs des réseaux sociaux, qui peuvent affirmer qu’ils n’ont pas été, au moins une fois, victimes d’une tentative d’arnaque. Qui n’a jamais reçu des messages venant d’une connaissance, qui sollicite une aide financière sous des prétextes les plus fallacieux, les uns des autres ? Jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il ne s’agit en fait que d’une arnaque. Dans les médias, qui n’a jamais vu un reportage parlant d’une femme, tout âge confondu, qui a mis fin à sa vie, parce que sa nudité a été dévoilée sur la toile, par des individus sans foi ni loi, à cause des maitres chanteurs ? L’on se souvient de ces européens qui sont venus au Cameroun, il y’a trois ans, parce qu’ils avaient envoyé de l’argent à des prétendus vendeurs d’œuvres d’arts. Les enquêtes avaient conduit à la découverte d’un réseau, dans le chef lieu de la région du Sud Ouest…Des exemples et bien d’autres qui font comprendre que le mal est profond.
Et, qui a interpellé les responsables de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication : « Il y a des individus tapis dans l’ombre, qui utilisent ces technologies pour perpétrer des actes malveillants qui sont dommageables pour notre économie. L’Antic a donc pris à bras-le-corps ce problème, à travers des structures telles que le Centre d’alerte et de réponse de sécurité informatique ».
Le bien fondé de la mise en place de ces numéros verts
Le Cameroun a injecté 14 milliards de francs CFA, pour sécuriser son cyberespace entre 2013-2017. Selon l’Antic, près de 12 000 plaintes ont été enregistrées ces cinq dernières années. Les cas les plus récurrents sont les arnaques au « mobile money », le « phishing », une technique dont le but est d’obtenir des données sensibles par l’envoi d’un mail, l’usurpation d’identité des hautes personnalités et les fake news. Pour traquer les délinquants présents sur internet, les usagers peuvent désormais composer le 8202 ou le 8206. Des numéros disponibles de 7h30 à 15h30, du lundi au vendredi.
Lorsqu'un internaute compose le numéro vert, il a au bout du fil un des enquêteurs qui enregistrent les plaintes. Des procédures pour traquer le ou les cybercriminel (s) sont ensuite déclenchées. Les personnes inculpées risquent jusqu'à deux ans de prison et 10 millions de FCFA d’amende, selon la loi du 21 décembre 2010 relative à la cyber-sécurité et à la cybercriminalité.
Nicole Ricci Minyem
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a entériné, lundi 15 avril 2019, le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025, approuvant ainsi les opérations multinationales de la Banque dans cette région sur la période indiquée.
Le DSIR 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures. Il énumère également les projets de la Banque destinés à accélérer les échanges commerciaux intra-régionaux, la croissance économique inclusive et la mutation structurelle de la région de l’Afrique centrale. Il orientera les opérations régionales de la Banque dans sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) – Cameroun, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République démocratique du Congo (RDC) et République centrafricaine –, qui regroupent une population totale de quelque 130 millions de personnes.
Les objectifs de coopération, d’intégration et de développement économique de la stratégie régionale 2019-2025 pour l’Afrique centrale seront atteints sur la base de deux éléments essentiels : le premier renforce les infrastructures régionales (car axé sur les réseaux d’électricité, les transports et les TIC), tandis que le second permet d’apporter un soutien aux réformes du développement des échanges commerciaux intra-régionaux et des investissements transfrontaliers ; il contribue également au renforcement des capacités institutionnelles des organisations régionales, en particulier celles de la CEEAC et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Sur le plan géographique, l’Afrique centrale représente le point de connexion du continent, car elle partage ses frontières avec toutes les autres régions. La paix civile et les progrès économiques, sociaux et politiques de la région reposent sur les promesses plus larges d’une coopération continentale et d’une intégration économique.
En 2018, le taux de croissance du PIB en Afrique centrale a doublé, passant de 1,1 % à 2,2 % par rapport à 2017, mais il est resté inférieur à celui de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui est de 3,5 %. La croissance de la région a été principalement tirée par les cours internationaux des matières premières, notamment le pétrole. D'autres pays de la région de la CEEAC ont continué d’être confrontés au cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, à la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles, et au déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC.
« L’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent. L’application de la stratégie d’intégration pour l’Afrique centrale encouragera les autorités régionales et nationales à veiller à ce que les programmes et les initiatives transfrontaliers soient intégrés à la planification et à l’administration des ressources publiques », a déclaré Ousmane Doré, directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale de la Banque.
La mise en œuvre du DSIR pour l’Afrique centrale nécessitera des investissements d’un montant de 4,421 milliards de dollars américains, ce qui correspond à 30 opérations régionales menées sur une période de sept ans. Environ 88 % des fonds prévus devraient être consacrés au renforcement des infrastructures régionales. Les éléments du plan relatifs au développement des infrastructures et des capacités institutionnelles contribueront également au renforcement de la résilience des pays de la région. Des opérations spécifiques renforceront également la résilience à l’insécurité alimentaire, permettront la réintégration socio-économique des groupes vulnérables et préserveront les écosystèmes du bassin du Congo.
« L’appui permanent de la Banque africaine de développement à l’Afrique centrale est indispensable à la réussite de l’intégration économique des pays de la région. Le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale poursuit cette tradition d’opérations de soutien dans des secteurs économiques essentiels. À terme, il donnera un grand coup d’accélérateur aux échanges commerciaux intra-régionaux et au processus de mutation structurelle qui est indispensable à l’environnement politique et économique », a affirmé Moono Mupotola, directeur du Développement régional et de l’intégration régionale à la Banque.
Le DSIR est conforme au nouveau Cadre stratégique pour l’intégration régionale (CSIR) de la Banque, approuvé en mars 2018, et à sa Stratégie décennale d 2013-2022. Il s’aligne également sur les priorités régionales de la CEEAC et de la CEMAC et sur les cinq grandes priorités de la Banque, ses High 5.
La première réunion préparatoire de la fête de l'unité 2019,vient de se tenir à Garoua sous les auspices du Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Ndoumba représentant du Gouverneur de la région du Nord. Au centre de la rencontre était inscrite en lettres d'or, la nécessité de magnifier le vivre ensemble, gage d'une cohabitation pacifique entre les populations, la région du Nord étant un important creuset de la cohésion sociale se justifiant par la présence d'une mosaïque culturelle.
"Fonctionnaire, responsable administratif, père de famille, devrait chacun de manière personnelle où qu'il se trouve dans la région, essayer d'organiser en terme humain ou financier pour que la fête soit belle", a déclaré Julien Ndoumba, le secrétaire général des services du gouverneur. Celui-ci a recommandé par ailleurs aux populations de la région du Nord, de prôner les valeurs de paix et d'intégration nationale dont l'hymne national du Cameroun est porteur. Des valeurs sans lesquelles aucune mondialisation serait envisagée.
En rappel, dix commissions ont été bien avant mises sur pied pour l'organisation de l'événement. Elles ont ainsi reçu l'instruction ferme de ne lésiner sur aucun moyen pour que la 47ème édition de la fête nationale soit marquée d'une pierre blanche.
Au regard de l'engouement perceptible dans le dispositif organisationnel, tout laisse donc convaincre que le 20 mai 2019 dans le Nord permettra de rehausser davantage l'image de l'unité nationale camerounaise.
Innocent D.H
C’est dans les locaux d’Onu-Femmes que Leymah Gbowee la co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011 a échangé avec les femmes camerounaises. Son expérience de la guerre civile dans son pays le Libéria et le fait d’avoir été témoin des affres et des ignominies conséquence de ce conflit, l’ont aidé à trouver les mots justes et adéquats pour encourager les camerounaises à se lancer davantage dans la recherche de la paix. «Vous devez faire passer l’avenir du Cameroun avant tout», a-t-elle lancé à ses interlocutrices.
Leymah Gbowee activiste et responsable de l’organisation pacifiste « Women of Liberia Mass Action for peace » a insisté sur le fait que la vie est sacrée, sur la douleur qu’on ressent lorsqu’on perd un être cher et proche ou même lorsqu’on s’en sort avec une fille violée du fait de la guerre. Pour elle, il revient aux femmes camerounaises de faire feu de tout bois, pour éviter que le pire arrive au Cameroun. Avec Mme Marie Madeleine Kalala ancien membre du panel des sages de l’Union africaine et pionnière du réseau des femmes leaders d’Afrique, elles ont appelé les camerounaises, les participantes à l’échange, à se battre pour maintenir la paix, à avoir une part active dans la résolution des conflits au nom de leur «amour pour l’humanité ».
Pour Mme Marie Madeleine Kalala pour parvenir à la résolution des conflits, il faut promouvoir le dialogue et mettre la violence de côté. En ce qui concerne la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Leymah Gbowee suggère de poursuivre avec le dialogue. « Que ce soit du côté civil ou du gouvernement, nous remarquons qu’il y a une réelle envie de s’entendre et d’aller à la paix. L’idéal c’est de se mettre ensemble pour pouvoir examiner les pistes de solution en rapport avec les réclamations qui sont faites », ajoute-t-elle.
Les femmes camerounaises présentes à cet échange ont été plutôt réceptives et ont accueilli avec joie le message de Leymah Gbowee et de Mme Marie Madeleine Kalala. Elles ont pris l’engagement avec le réseau des femmes leaders d’Afrique à œuvrer pour le retour et le maintien de la paix au Cameroun. «Les femmes camerounaises doivent être unies pour mettre un terme à ce conflit. Nous sommes les seules à pouvoir trouver des solutions à nos problèmes et nous devons surtout prôner la paix», a déclaré l’une des participantes, Mme Liliane Atanga enseignante à l’Université de Bamenda.
Liliane N.
Depuis le remaniement du 04 janvier 2019, Manaouda Malachie se démarque par ses actions au quotidien et sa véritable proximité d’avec les malades. Il est l’un des meilleurs ministres de la dernière cuvée de Paul Biya. Les actions remarquables du ministre de la santé ont débuté justes quelques semaines après sa nomination par le Chef de l’Etat. La première c’est cet acte d’interdiction de la séquestration des malades démunis dans les hôpitaux publics du Cameroun. Quelques jours plus tard c’est le drame de l’hôpital de Deïdo qui l’interpelle. Et là aussi, le ministre n’est pas absent. Il va prendre des mesures strictes, notamment la suspension de rois infirmières et le limogeage du Directeur de l’hôpital incriminé.
Le dernier acte en date, c’est cette annonce de la gratuité des tests rapides de VIH/Sida pour tous les patients à compter du 01er janvier 2020. C’est dans un communiqué publié le 04 avril dernier que le nouveau ministre de la santé publique informe la communauté nationale. Une gratuité qui ne concerne que les hôpitaux publics. Une véritable aubaine pour les populations à faibles revenus. Rappelons que jusqu'ici le coût pratiqué est déjà subventionné. Ce qui permettait déjà des examens de suivi biologique à un montant de 5000 F CFA et celui de la numération lymphocytaire (CD4) à hauteur de 2500 F CFA.
Le ministre de la santé a encore plusieurs défis à relever. Entre autre, la question de la santé maternelle et infantile avec en prime l’épineuse problématique de la procréation. Elles sont encore très nombreuses les femmes qui rendent l’âme en donnant la vie du fait du plateau technique défectueux, des défaillances dans le suivi de la gestation. Par ailleurs le ministre devra relever le défi de l’encadrement des personnels du corps de la santé. Depuis quelques années, les infirmiers et les médecins nous ont habitués à des grèves, conséquences de la mauvaise gouvernance hospitalière. Il faudra également pour Manaouda Malachie, réussir la modernisation du plateau technique dans les hôpitaux de la République et multiplier des centres de santé et des dispensaires, en vue de rapprocher les soins des populations. Sans oublier la sempiternelle question de l’adéquation entre effectif de la population et nombre de médecins effectivement présents. Pourquoi ne pas mettre en place des stratégies d’attraction des spécialistes camerounais qui font le beau temps de nombreux pays occidentaux ?
Stéphane Nzesseu
Le Cameroun est engagé depuis un certain temps dans une vaste campagne de modernisation de son agriculture à travers le concept d’agriculture de seconde génération. L’atteinte de cette étape doit nécessairement passer par des concertations entre l’Etat et les acteurs de terrain.
Placé sous le thème « gestion durable des ressources naturelles et défi pour l’émergence en Afrique centrale : cas du Cameroun », l’objectif visé, selon le doyen de la faculté de science de l’Université de Maroua, Pr. Mohamadou Alidou, est de « sortir des laboratoires scientifiques puis passer à la concrétisation des résultats des recherches obtenues dans le domaine de l’agriculture pour améliorer les conditions de vie des populations afin de réduire la pauvreté des populations ».
Selon Cameroon Tribune, cette dynamique a été bien appréciée par le Pr. Charles Ossah Eboto, vice-recteur en charge de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises qui présidait la cérémonie.
Durant une semaine, les hommes de sciences venus de plusieurs universités et structures de recherches au Cameroun se sont retrouvés donc à Maroua, pour, au-delà de présenter les résultats de leurs recherches en science, échanger les informations dans leurs domaines respectifs.
Pour le vice-recteur, c’était une occasion idoine pour les uns et les autres de compléter leurs connaissances afin d’affiner leurs recherches dans le but « d’améliorer les conditions de vie des populations à travers les résultats des recherches scientifiques ». Si la faculté a jeté son dévolu sur l’agriculture de seconde génération, « c’est parce que la terre ne trompe pas comme l’a dit notre président Paul Biya », a souligné le doyen, Mohamadou Alidou.
Au bout du compte, indique Cameroon Tribune, cela permettra de réduire non seulement la pauvreté à un niveau tolérable mais aussi, ces résultats permettront au Cameroun de devenir un pays industrialisé.
Ainsi, de la leçon inaugurale aux tables rondes en passant par les multiples exposés qui ont animé cette 4e journée scientifique, il s’est dégagé une volonté remarquable d’améliorer les conditions de vie des populations. Des prix ont été remis aux meilleurs élèves des filières scientifiques des lycées et collèges du département du Diamaré qui ont brillamment participé aux olympiades de mathématiques organisées par la faculté des sciences de l’Université de Maroua.
Otric N.
En plus de l’équipe nationale, championne d’Afrique en titre, qui a obtenu sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total Égypte 2019, le Cameroun pourra également figurer dans la liste des officiels de match. La Confédération africaine de football (Caf) a publié le 17 avril dernier, la liste des 56 officiels de match, présélectionnés pour le stage de préparation prévu du 28 avril au 5 mai 2019 à Rabat, au Maroc dans le cadre de la préparation de la de la prochaine édition de cette grande messe du football africain. Il s’agit notamment, de 27 arbitres et 29 arbitres assistants. Parmi ces officiels de match, trois Camerounais, dont l’arbitre Alioum Sidi, un habitué, qui a déjà officié quatre compétitions majeures en Afrique et les arbitres assistants, Elvis Noupué et Evarist Menkouande, le seul arbitre camerounais qui avait été retenu par la Fifa, pour officier à la Coupe du Monde 2014.
Ces hommes en noir représente selon la Caf, les 33 fédérations membres. Ils participeront à un camp d’entraînement de huit jours dont l’objectif est de choisir les officiels de match du tournoi final qui se déroulera du 21 juin au 19 juillet dans les villes égyptiennes d’Alexandrie, du Caire, d’Ismaïlia et de Suez.
La Caf explique également que ces officiels subiront des examens médicaux et physiques, et suivront des séances théoriques et pratiques sous la supervision des instructeurs expérimentés appartenant à la CAF. Les modifications apportées aux lois du jeu, qui entreront en vigueur le 01er juin 2019 seront également examinées au cours de ce stage.
A en croire cet organisme qui dirige le football africain, la pléiade d'arbitres sélectionnés constitue un mélange de jeunesse et d'expérience. L’Égypte et la Tunisie comptent le plus grand nombre avec un total de 5 représentants, soit trois arbitres et deux arbitres assistants.
Marie MGUE
Pour la première fois depuis 2003, La sélection Camerounaise des moins de 17 ans participera à une phase finale de la Coupe du Monde U17, dont l’édition 2019 aura lieu du 5 au 27 Novembre au Brésil. En s’imposant face aux Marocains ce jeudi 18 avril 2019 au Chamazi Stadium de Dar-es-Salam, sur un score de 2-1, lors de leur deuxième match de ce tournoi, les Camerounais ont décroché l’un des quatre tickets qualificatifs pour ce rendez-vous mondial. Le Cameroun et le Nigeria sont pour l’instant les deux représentants africains déjà connus.
Thomas Libiih et ses protégés ont eu un début de match plutôt difficile, avec une légère domination physique de l’équipe marocaine. A la 22e min de jeu, les hommes d’Amal Sellami ont réussi à dompter le gardien de but camerounais, Manfred Ekoi par l’entremise de Tawfik Bentayeb, qui a permis ainsi à son équipe, de prendre une légère avance sur les Lions Indomptables. Les Lions de l'Atlas dont le seul but dans ce duel de fauves étaient de conserver les trois points en jeu, ont tenu jusqu’à la fin de la première période. A la reprise, Les Lions U17, menés sur un score 1-0, refusent de baisser les bras et mettent sur pied une stratégie offensive qui a porté ses premiers fruits à la 63e min. Une réalisation d’Ismaila Seidou, sociétaire de l’As International Academie Sport, entrée au cours du jeu.
Ce score de parité (1-1) est insuffisant pour les Marocains et les Camerounais, qui espèrent accéder en demi-finale. Chacune des deux équipes s’active sur l’aire de jeu pour faire la différence. Mais, c’est finalement le Cameroun qui va encore faire trembler les filets de son adversaire. Un doublé d’Ismaila Seidou dans les dernières secondes de la rencontre, qui a permis à ses coéquipiers de filer en demi-finale et à la Coupe du Monde Brésil 2019.
Le Cameroun, leader du Groupe B avec 6 points, affrontera le Sénégal le 21 avril prochain tandis que les Marocains seront aux prises avec les Guinéens, dans le cadre de leurs derniers matchs de poule. Les Lions U17 ont rejoint le Nigeria, premier qualifié du Groupe A en demi-finale. La liste complète des demi-finalistes sera connue au terme de la dernière journée de groupe dimanche prochain.
Le Onze entrant du Cameroun
Manfred Ekoi
Ngatchou Kamtchouan
Daouda Amadoum
Benjamin François
Gaël Jordan Dibongue Kinguemf
Saidou Alioum Moubarak
Leonel Wamba Djouffo
Steve Regis Mvouef
Nassourou Ben Hamed Ndongo
Fabrice Ndzie Mezama, Patrice Ngolna
Marie MGUE
Financé par le Cameroun à hauteur de deux milliards huit cent millions FCFA, ce centre haute technologie est logé à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. C’est le tout premier du genre en Afrique subsaharienne et, il compte douze (12) laboratoires, plus de cent (100) robots et cent soixante (160) ordinateurs.
L’imprimerie 3D va ainsi contribuer à la modernisation de l’industrie camerounaise par l’impression locale de prototypes conçus à l’étranger et, dans le domaine médical par exemple, à la production des implants prothétiques et des membres artificiels.
Selon Edwin Mbinkar, manager du centre « La capacité est énorme au point qu’il est difficile de les estimer pour le moment. Nous avons les clients à l’étranger qui ont pourtant les mêmes machines mais qui préfèrent nous confier leurs travaux au regard des capacités qu’offre ce centre, car en très peu de temps nous pouvons faire beaucoup de choses ».
Les filières proposées
Lancé en 2012, le centre de haute technologie de Yaoundé forme en robotique, mécatronique, électronique, informatique et automatisation industrielle. Aujourd'hui, grâce à la coopération avec l’Etat d’Israël, ses capacités sont renforcées à travers plusieurs machines qui ont été acquises dans chaque ligne de technologie, grâce notamment à l’inauguration il y’a quelques jours, de ce laboratoire d’impression 3D.
Cette révolution selon le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur Jacques Fame Ndongo ; va permettre « une impression en trois dimensions. Hauteur, largeur et hauteur. J’ai insisté pour que le trinôme qualité, quantité et prix soit validé pour que les entreprises y voient leurs intérêts. Tout ceci devra être uniquement encadré pour éviter des concurrences déloyales afin qu’il devienne opérationnel tant pour les opérateurs économiques, les chercheurs, les créateurs et les innovateurs du monde entier».
Ran Gidor, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun range cette initiative dans la vision de la coopération qui lie les deux pays : « Au niveau de l’ambassade, on essaie de collaborer le plus possible dans le domaine du High Tech. On a confiance en le Cameroun et on pense qu’en introduisant ce type d’initiative et une formation des jeunes, le pays va continuer à se développer et aura de jeunes entrepreneurs qui vont travailler pour l’avenir ».
Nicole Ricci Minyem