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L’annonce a été faite récemment sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké. Ce n’est pas pour la première fois qu’une entreprise basée dans le chef-lieu du département de la Kadey est sanctionnée par le ministère en charge des mines pour activités d’exploitation minière illégales.

 

Parmi les entreprises concernées par cette sanction du ministre camerounais en charge des mines, il y a Dynasty Mining SARL, une société minière basée à Batouri qui ne pourra plus exercer d’activités sur toute l’étendue du territoire national pendant 06 mois. Plusieurs infractions sont reprochées à ces entreprises dont « des activités d’exploitation minière illégales, des activités minières exercées dans une zone interdite ainsi que des infractions aux règles relatives à la santé publique, à la sécurité du travail, à l’hygiène et à la protection de l’environnement », à en croire les mobiles évoqués par Gabriel Dodo Ndoké.

Il convient tout de même de faire la précision selon laquelle, Dinasty Mining SARL n’est pas la première entreprise minière basée à Batouri sanctionnée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. En septembre 2017, la société Métalicom avait aussi eu à écoper de six mois d’interdiction d’exploitation dans le domaine des mines. C’était à la suite du décès d’un enfant de 12 ans pour noyade dans un lac artificiel dans une des excavations que cette société n’avait pas refermée dans la zone de Kambélé après exploitation comme le recommande le code minier. Cette société avait été condamnée à la réhabilitation de tous les sites détruits du fait de son activité dans la zone sus évoquée.

Une plainte avait d’ailleurs été déposée par la famille du défunt contre Métalicom au parquet des tribunaux de Batouri. La partie demanderesse était accompagnée dans sa démarche, par l’association Forêts et Développement Rural (FODER), une ONG chargée de la mise en œuvre du projet dénommé Projet Mines-Environnement-Santé-Société (ProMess) qui assure la promotion de la gouvernance minière depuis 2015. Cette organisation non gouvernementale qui bénéficie de l’appui de l’Union européenne et de Transparence international dans le cadre de ses activités. 

Innocent D H 

Published in Entreprises

Dans la nuit du 14 au 15 avril dernier, un incendie a ravagé le centre commercial du chef-lieu de département de la Kadey, mettant en cendre au passage plusieurs magasins, boutiques et autres.

 

Difficile d’élucider les véritables causes de cet incident qui a ravagé le centre commercial de la ville de Batouri à l'Est du Cameroun. La responsabilité des uns et des autres est pointé du doigt. Les installations anarchiques des courants électriques, la construction en matériaux provisoire, l'incivisme et bien d'autres maux sont les véritables causes de ce sinistre qui a réduit considérablement l'économie des victimes.

Ce matin, c'est le site « Batouri 24 » qui nous alerte que: « Les populations de la Kadey ont dormi joyeux en sachant que l'énergie électrique est de retour parmi elles, mais elles ont eu un réveil brusque. En effet les flammes d'un incendie dont l'origine reste inconnue ont dévoré une dizaine de boutique spécialisée dans la vente des téléphones portables ainsi que le terminal de l'agence National Voyage de la ville de Batouri qui à été consumé par les flammes. Selon les premiers témoignages, les flammes seraient parti d'un foyer du soya qui n'était pas bien éteint et aurait atteint un restaurant tout près qui à son tour aurait fait exploser une bouteille à Gaz. Les populations pour le moment se contentent de cette version en attendant les enquêtes qui ont été ouverte ce matin ».

L'on apprend également que cet incendie n'a pas ravagé les autres boutiques et magasins grâce à l'intervention des populations riveraines qui par le sable et de l'eau ont neutralisé les flammes. L'arrivée des forces de maintien de l'ordre et de sécurité de la ville de Batouri a permis de sécuriser les autres établissements et autres du vandalisme, vol, et actes d'incivisme sur les lieux de l'incendie.

Selon Marouane Oumarou, animateur radio à la radio communale de Batouri « Cet incendie qui s'est produit dans la nuit du 14 au 15 Avril 2019, heureusement il n'ya pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts sont énormes ».

Un incendie qui appel à la responsabilité des promoteurs d'établissements, à plus de sérieux au-moins en ce qui concerne l'implantation de leur structure. Comment admettre qu'une agence de transport interurbain comme « National Voyage » soit construite en matériaux provisoire (planches) dans un chef-lieu de département ? Pourquoi ne pas délocaliser l'emplacement des agences de voyage du centre urbain et de permettre l'élargissement ou le développement de la ville ? 

« Regardez vous-même ! Ici, en ce lieu, il y'a l'agence national, là-bas Narral au milieu Continental, de l'autre côté par derrière c'est Alliance Voyage et au milieu les petites voitures. Il manque quoi à Batouri ? L'espace ? Je dirais non. Car à la sortie de la ville à Bocom, la commune de Batouri avait aménagée une espèce devant servir de gare routière, seules les petites voitures sont alliées puis après quelques années ils sont de retour ici. Sous prétexte que les autres les agences de voyage interurbains raflent tous les passagers en ville », décrit Essomba Victor. 

L'on se dit voici l'occasion pour les autorités administratives, municipales et les élites de tout mettre en œuvre pour la délocalisation des agences de voyage du centre urbain, ainsi exiger aux responsables de ces agences la construction des bâtiments solides pour non seulement permettra de combattre efficacement de pareil incidents, mais également de participer au rayonnement de la ville de Batouri.

 

Bossis Ebo'o

Published in Société

Les journées du 11 et 12 avril 2019 ont été marquées à Batouri chef-lieu du département de la Kadey à l'Est du Cameroun, par le séminaire de "sensibilisation et formation des  entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière".

 

Cette initiative de l'ONG- ORLUCCEJA (Organisation pour la lutte contre la clandestinité et l'épanouissement de la jeunesse africaine) a consisté à réunir à la fois les acteurs artisans du secteur minier de Batouri et ses environs et les populations riveraines afin de les sensibiliser et de les éduquer sur les procédures légales inscrites dans le code minier camerounais. En présence de Aboubakar Iyawa, Préfet de la Kadey, du sous préfet de l'arrondissement de Batouri, Emmanuel Bob Iga et de plusieurs délégué départementaux des services déconcentrés, des chefs traditionnels, sans oublier la présence remarquable des chargés de mission des ministères de l'administration territoriale et des relations extérieurs ainsi que des membres de l'Union Européenne, les travaux qui ont duré deux (02) jours se sont développés autour de six thèmes notamment, « l'exploitation minier dans un permis de recherche; La procédure d'obtention d'un titre minier; les engagements fiscaux; la protection environnementale; la protection des populations riveraines; la sécurité sociale ». 

Situé à L'Est du Cameroun à plus d'une centaine de Kilomètres de la capitale Bertoua  sur l'axe qui conduit au département de la Boumba et Ngoko à Yokadouma et à la frontière avec le Congo Brazzaville à Moloundou et la république centrafricaine, la localité de Batouri est une zone qui connaît une intense activité minière dans l'exploitation de l'or. Généralement de mode artisanale par la qualité des permis qu'on y retrouve. 

Cependant, il existe un contraste perceptible entre les richesses naturelles et le niveau de vie réel des populations locales qui continuent de vivre dans une misère criarde. La particularité étant la détérioration des conditions de vie de ces derniers expropriations, destructions des plantations et des pâturages pour les bêtes, pollution des rivières, du fleuve Kadey contaminant ainsi les ressources halieutiques, intimidations et sévices corporels de la part des entreprises escortés par des forces de l'ordre sont le lot du quotidien de ces populations qui ne demande qu'à vivre et à bénéficier des richesses que la nature a bien voulu léguée à la terre de leurs ancêtres. C'est donc cette excuse qui pousse l'ONG-OLUCCEJA, par ailleurs une mission panafricaine sous la tutelle de l'Union Africaine et de l'Union Européenne à œuvrer à côté des pouvoirs publics, notamment l'État du Cameroun, pour une prise en compte des méfaits liés à l'exploitation clandestine et au trafic illégal de cette ressource naturelle.

Mais plus encore aux mesures à prendre pour lutter contre la clandestine  et l'exploitation abuse dans le non respect des engagements liés aux cahiers des charges des entreprises ainsi que de la protection environnementale. Après la restitution des travaux en carrefour un comité de gestion a été élu en présence du préfet et installé séance tenante par le sous préfet de Batouri. Ses missions consistent pour l'essentiel de veiller à ce que l'exploitation de l'or se fasse désormais dans le respect des normes en la matière, que les revenus puissent connaitre leur traçabilité tel que contenu dans le code minier. 

Les rapports mensuels qui seront acheminés au bureau National de l'ONG ainsi qu'aux administrations concernées seront transmis directement à la présidence de la République du Cameroun. Ce qui fait dire à Monsieur le préfet de la Kadey que jamais ONG ne s'est portée du côté des populations dans le secteur de l'exploitation de l'or à Batouri. 

Pour Didier Nkal Zamba, acteur minier : « L'exploitation minière à l'Est, je reviens d'un séminaire sur la sensibilisation et la formation des entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière à Batouri. Le constat le plus alarmant est la dichotomie entre la présence de la richesse naturelle et le niveau de vie des populations riveraines. Le décor est tout simplement alarmant, précarité, misères ambiante et criarde, exploitation des populations locales par les chinois dans les mines, aucun respect en matière de sécurité sociale, protection environnementale, droit des riverains. Le fleuve Kadey qui en est le principal pourvoyeur en eau potable devient une masse de boue vue la couleur blanchâtre de l'eau. Ce qui présage son assèchement prochain. Les ressources halieutiques sont elles mêmes contaminées, les populations villageoises n'ont plus de terres cultivable, ni de pâturage pour leur bétail. La mort est devenue anodine dans les sites d'exploitations où la chair à ouvrage est engloutie chaque jour. Ceci au regard amusé et complice des autorités qui n'ont rien à cirer.  Voilà le visage hideux de ces localités qui ont eu la malchance d'avoir leur sols et sous sols riches en minerais ».

 

Bossis Ebo'o

Published in Economie

La première édition du festival d'art, culture et danses patrimoniales de Batouri (Fespa) qui avait pour principal cadre la place des fêtes du chef lieu de la Kadey, Batouri, est entrée dans les anales de l'histoire mercredi dernier avec la cérémonie d'ouverture. 

 

Pendant 3 jours, le nombreux public qui a littéralement pris d'assaut le théâtre de l'événement a vibré aux rythmes et aux couleurs traditionnels de l'arrondissement situé sur les berges du fleuve Kadey à Batouri. Il a pu découvrir et se plongé dans l'anthologie culturelle Kako particulièrement mais aussi dans celle des autres peuples du Cameroun qui ont apporté à ce festival une sensationnelle image de carrefour culturel du vivre ensemble harmonieux camerounais. 

Ouvert par Aboubakar Iyawa, Préfet de la Kadey, en compagnie du maire Dimba Kombo Pierre de la commune de Batouri, du Dr Bigono Bingono et autres personnalités de renom dans sa suite. Le festival Patengué s'achève avec une note de satisfaction. Les organisateurs, par le biais du président du Fespa Paul Bayiké, ne l'ont pas caché. 

Sur le plan populaire, il a drainé d'immenses foules. La place des fêtes s'est avérée étroite. Elle a pu apprécier chaque soir des concerts lives où les artistes locaux en herbe et professionnels ont performé avec maestria sous l’encadrement technique du délégué départemental des arts et de la culture de la Kadey.

De la compétition des danses patrimoniales et initiatiques, on retient la participation d'une vingtaine de groupe. Les premiers Mbengou d'or ont été décernés aux plus méritants. 

Tellement couru aussi, le concours de beauté. La première miss Patengué de l'histoire du Fespa a été couronnée. 

Le festival a été  un succès populaire. Vivement que la prochaine édition tienne la promesse des fleurs.

 

Bossis Ebo'o

Published in Société

Ce financement rentre dans le cadre du projet de développement des villes inclusives et résilientes et, il a été mis à la disposition de quelques communes. 

 

Il s’agit notamment de la commune d’arrondissement de Batouri à l’Est Cameroun, des communes d’arrondissement de Douala 2ème et 5ème dans le Littoral. Dans le chef lieu de la région du Centre,  ce sont les communes d’arrondissements de Yaoundé 5ème et 7ème,  la commune de Maroua 1er  et de Kousseri à l’Extrême Nord et enfin, la commune de Kumba 2ème dans la zone du Sud Ouest.

Le contrat a été paraphé cette semaine, entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce projet va entre autres, permettre aux communes bénéficiaires d’améliorer significativement l’accès aux infrastructures urbaines, aux  services et aux opportunités économiques dans vingt et un (21) quartiers d’habitats précaires, identifiés dans ces régions.

A terme, les populations ciblées vont voir les conditions de vie dans leur environnement, le financement va également permettre la réhabilitation de trente trois kilomètres de route ou encore la construction de 57.3 kilomètres de système de drainage, l’aménagement de neuf cent (900) hectares de zones précaires, la construction de soixante dix huit (78) kilomètres de chemin piétons, d’une station de boue de vidange à Ngombé, la mise en place de quinze comités de développement au sein des quartiers défavorisés.

Le financement de la Banque mondiale a en outre, permis d’apporter un appui aux projets et autres initiatives compétitifs de plus de trois cent ( 300) associations de jeunes, à l’effet de réduire le chômage urbain.

Les accords paraphés entre le ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire et la Banque mondiale, arrivent après de nombreux autres et, tous participent à l’amélioration des conditions de vie des populations. Comme par le passé, l’on va assister à la promotion de l’inclusion spatiale, de l’inclusion économique et de l’inclusion sociale à travers trois composantes :

-         Le renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente, sous forme d’assistance technique

-         L’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires

-          La contingence d’intervention en situation d’urgence

-          La gestion, la coordination, le suivi et l’évaluation du projet.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01