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Le journal « INFO NKONDENGUI » de Kand Owaslki relaie régulièrement la situation du Pr Maurice Kamto et tous les autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), incarcéré en janvier dernier suite aux marches blanches non-autorisées dans le cadre du hold-up.

 

Ce journal indique que « La débarque hier des détenus politiques du MRC à la cour d'appel en maillot de l'équipe du Cameroun estampillés CAN 2019 a coupé le cœur à demi aux bandits du régime Biya impliqués dans le fiasco des préparatifs de ladite compétition que le pays de Roger Milla était sensé recevoir.

À cette occasion une réunion de crise a eu lieu cette nuit à la prison centrale de Yaoundé à laquelle étaient conviés le délégué régional de l'administration pénitentiaire pour le centre, l'état-major de la compagnie de gendarmerie et les renseignements généraux.

Des informations qui nous filtrent des couloirs de la prison, une fouille générale des locaux est annoncée à des fins de récupérer tous les maillots. Il ce murmure par ailleurs que les gardiens de prison en faction le jour où lesdits maillots sont entrés à la prison seront virés sans aucune forme de procédure.

Toute chose qui trahit le niveau de panique qui sévit depuis lors suite à cette "déculottée" des prisonniers politiques qui ont tenu à rappeler hier aux magistrats les raisons de leur incarcération.

Le tonnerre de cette magnifique idée a éclaté tellement fort que Medjo Fredy, Régisseur de la prison centrale a dû se dépêcher hier d'appeler ses dieux hiérarchiques pour se laver les mains au moment où les détenus politiques du MRC se rendaient au tribunal vêtus des maillots querellés.

Pour Ferdinand Ngo Ngo, ministre d'État, Secrétaire Général à la Présidence de la République (SGPR) et Séraphin Fouda, Secrétaire Général du premier ministre (SGPM), les deux grands bandits internationaux de ce scandale de la CAN, c'est Alain Mebe Ngo qui instrumentaliserait les détenus politiques...ils sont alors très fâchés. C'est d'ailleurs Ngo Ngo qui a ordonné la deuxième réunion de crise qui se tient depuis ce matin...

« Nos amis sont à Kondengui pour avoir dit non au grand banditisme dans les caisses de l'État. Aujourd'hui on veut leur arracher leurs vêtements alors qu'il y'a moins d'un an ce sont ces terroristes d'État qui se pavanaient partout avec les mêmes maillots ».

J'invite le peuple camerounais à s'y mettre  lui aussi. Chacun doit avoir son maillot estampillé « CAN 2019 ». C'est le nouveau sel béni contre vampires de la fortune publique ».

 

Retranscription : Bossis Ebo'o

Published in Politique

Pour renverser du taux de mortalité lié au paludisme avec plus de 4000 décès par an, les acteurs du secteur de la santé avec en prime le ministère de la santé publique entendent saisir l’opportunité de cette journée. Il est question pour eux d’organiser diverses activités autour de la sensibilisation de la population.

 

En 2016, en pareilles circonstances, le Dr Dorothy ACHU, secrétaire permanent du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) face à la presse a indiqué que le Cameroun continue à faire face aux affres du paludisme malgré les efforts du Gouvernement à réduire la maladie à sa plus simple expression. 4000 décès chaque année, de quoi amener donc le ministère de la santé ainsi que d’autre maillons de la chaîne de lutte contre la  pathologie à saisir l’occasion de la célébration de cette édition de la journée de lutte contre le paludisme le 25 avril prochain. Ceci, afin de multiplier des stratégies pour tordre définitivement le coup à cette endémie.

Dr Dorothy rappelait, fort opportunément : « la région du Nord qui a enregistré le plus élevé taux de mortalité en 2016 avec 29,3%. 70% de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, mais 56% seulement d’utilisation. » Une situation qui invite à un nouveau relent dans la lutte contre le paludisme dans le septentrion.

Des activités qui sont prévues, il est attendu de voir des mobilisations pour inviter les populations à plus de vigilance dans la prévention et la lutte contre le paludisme. Un tel combat ne devrait donc pas connaître d'interruption faute d'adhésion des populations à la base qui sont elles  les premiers bénéficiaires des retombées. Elles doivent faire l'effort de faciliter la tâche au Gouvernement et ses partenaires en utilisant par exemple normalement les moustiquaires imprégnées qui sont régulièrement mises à leur disposition. Nous le disons car il est récurrent de rencontrer dans la société des personnes qui ont reçu des moustiquaires, mais qui les utilisent pour des fins non recommandées. L'on voit très souvent des moustiquaires utilisées par des personnes comme filets de pêche, au lieu de servir les familles dans la lutte contre les piqûres de l'anophèle femelle.

 

Innocent D.H

Published in Santé

Selon Likiby Boubakar, la dynamique actuelle tend vers la démocratisation des produits de la Mission de Promotion des Matériaux Locaux (Mipromalo)

 

Interrogé par les confrères de la presse locale, celui qui œuvre depuis deux ans, à la tête de cet établissement public, n’a pas manqué de dévoiler ses ambitions. Parce que le Cameroun vient d’adopter son plan national d’industrialisation, il est question pour : « la Mipromalo de s’arrimer à ce plan pour mettre une usine à Douala qui va produire les carreaux et les briques « made in Cameroon » à base de nos argiles…Et, vous comprenez que la demande en carreaux au Cameroun est énorme alors que nous ne produisons même pas un mètre carré de carreau. Donc, vous voyez tous les bâtiments qui sont construits par les carreaux importés… ».

Ce n’est pas le seul objectif que Likiby Boubakar et ses collaborateurs se sont fixés cette année : « L’autre chantier serait les marbres du Cameroun à travers la construction de l’unité marbre du Nord. Nous avons du marbre, pourquoi ne pas consommer notre marbre au lieu d’en importer ? Aujourd’hui existe-t-il un bâtiment qui soit construit sans verre alors que la matière première du verre c’est du sable et le Cameroun à du sable de très bonne qualité.  Voilà le troisième chantier que la Mipromalo compte maturer et peut-être en moyen terme mettre en place… ».

 

Le prix des matériaux de construction au Cameroun

Elles sont nombreuses, ces personnes qui veulent quitter la location et ses multiples tracasseries pour se construire une maison, quitte parfois à terminer les travaux alors qu’on déjà emménagé. Pourtant, ce n’est pas évident et, certains techniciens affirment d’ailleurs que : « Le lancement d’un chantier de construction d’une maison au Cameroun est une aventure semée d’obstacles pour la plupart des  particuliers qui veulent se construire. La première étape déterminante est le choix d’un entrepreneur et de techniciens qualifiés pour le bon déroulement des travaux. Le démarrage du chantier dépend ensuite du choix des matériaux qui est essentiel pour la qualité de la construction ».

Pour cette seconde phase, il est important de prendre en compte les aspects qualité et un prix adapté au budget dont on dispose. C’est la raison pour laquelle depuis quelques années, le choix des camerounais est porté vers les matériaux fabriqués localement. Ce qui leur  permet de bénéficier, selon Valère Etoga, technicien en bâtiment, de bénéficier « des prix intéressants, tout en s’assurant de la qualité car la fabrication ne respecte pas toujours les normes requises ».

Il conseille aux particuliers, qui ont résolu de franchir le pas, de : « s’approvisionner directement auprès des usines de fabrication locales ce qui permet de bénéficier du meilleur prix en s’assurant de la qualité de la production ».

Les ambitions affichées de la Mission de Promotion des Matériaux Locaux Likiby Boubakar tel que l’a présenté Likiby Boubakar, le Directeur Général, apparaît comme une véritable aubaine.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

Alors qu’il se rendait à Yaoundé pour compléter son dossier d’intégration, le Docteur Minkonda est brusquement arraché à la vie. Voici l’hommage qui lui est rendu par le Dr Roger Etoa …

 

Les belles âmes sont-elles des lucioles qui transpercent la nuit noire de leur beauté scintillante pour faire triompher de manière éphémère la lumière sur ce monde des ténèbres ?
On pourra tenter de répondre par l'affirmative en lisant l'histoire du Dr Minkonda.

Ce fils unique à ses parents de cultivateurs est né il y a près de 25 ans à Nkonkélé, un village du département du Haut Nyong, région de l'Est du Cameroun.

Il fait tout son cycle primaire à la désormais célèbre école publique de Zilly ou il obtient son CEP en 2004 et empoche son baccalauréat 7 ans plus tard au lycée de Nguelemendouka.

En 2011, il réussit miraculeusement et dans des conditions de préparation extrêmement difficiles le concours de la Faculté de médecine de Douala.

Ses camarades étudiants en médecine se rappellent de lui comme un garçon discret, mais extrêmement sympathique. Malgré les conditions d'étude compliquées du fait de l'exiguïté de ses moyens financiers, l'étudiant Minkonda crève l'écran par sa prodigieuse intelligence. Il est également un bénévole au service des autres. À ce titre il participe à de nombreuses campagnes de santé humanitaire dans des zones enclavées du pays.

Au bout de 7 ans d'efforts parfois inhumains, Minkonda obtient son doctorat en médecine en Novembre 2018. Le jour de la remise solennelle des diplômes, ses parents ont fait le déplacement depuis le village. Sa maman est tout en larmes quand elle voit son fils recevoir son parchemin des mains du ministre de l'enseignement supérieur. Elle n'arrive pas à croire. Son fils, son fils unique, sorti tout droit de la forêt de Nkonkélé est devenu Médecin. Elle n'a pas vécu pour rien sur cette terre se dit-elle. 

Le tout nouveau Dr Minkonda revient avec son précieux document entre les mains vers ses parents. Sa maman éclate une fois de plus en sanglots et tombe dans les bras de son fils. Et ce dernier lui dit : "Maman Arrêtes de pleurer. La souffrance est terminée. Je vais maintenant m'occuper de toi".

Depuis lors et en attendant son intégration dans la fonction publique et son affectation, le Dr Minkonda enchaînait des petits jobs et intérims dans des cliniques modestes à Douala pour subvenir à ses besoins et envoyer des petits soutiens à sa maman au village.

Mais jeudi 11 avril 2019, le sort va décider autrement du Dr Minkonda. Appelé en urgence de venir compléter son dossier d'intégration à Yaoundé, le Dr Minkonda prend rapidement une moto pour le carrefour Yassa à Douala. Il a prévu prendre une voiture en autostop à ce niveau. C'est plus rapide et compatible avec ses modestes moyens financiers.

La première moto qu'il stoppe le prend et ils démarrent aux environs de 10h. Ils empruntent la voie médiane de la « pénétrante Est » de Douala. C'est la plus fluide, mais les voitures peuvent rouler dans les deux sens. Après avoir roulé environ 3 km, un événement malheureux se produit. Alors qu'ils ont dépassé le carrefour qui mène vers Ndogpassi 3, un car de type coaster vient faire a vive allure un dépassement incompréhensible et inattendu en sens inverse sur une ligne continue et se retrouve presque nez à nez avec le moto taximan. Ce dernier panique et braque vers sa droite. Malheureusement, un grumier en panne était garé à 2 mètres de là. La tête du moto taximan ricoche et explose sur une bille de bois.

À la suite de ce choc violent, le Dr Minkonda est éjecté hors de la moto et sa tête atterrit sur l'asphalte. Immédiatement la population accoure sur le lieu de l'événement et encercle les accidentés.

Un militaire habillé en civil écarte la foule et constate que le Dr Minkonda respire encore. Il le transporte dans sa voiture en direction de l'hôpital Laquintinie. Ayant souvent fait ses stages académiques dans cette formation sanitaire, le Dr Minkonda est immédiatement reconnu par le personnel médical qui le prend immédiatement en soins. Mais devant la gravité du traumatisme crânien, il est immédiatement référé à l'hôpital général ou, prévenus à l'avance les chirurgiens l'attendaient déjà au bloc opératoire. Les trouvailles opératoires sont très grave et c'est quasiment en état de mort cérébrale que le Dr Minkonda est admis en réanimation. Il rendra l'âme deux jours plus tard...

 
 
 
Published in Société

En cas de victoire ce jeudi 18 avril face au Maroc, lors de la deuxième journée du groupe B, les Lions U17 se qualifieront pour les demi-finales de la Can U17 Tanzanie 2019 et le Mondial 2019.

 

Leader du Groupe B avec trois points, le Cameroun affronte le Maroc,  ce jeudi 18 avril 2019,  dans  le cadre de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations (Can)  U17, qui se déroule depuis le  14 avril dernier en Tanzanie. Cette rencontre très attendue  entre  ces  deux équipes favorites du tournoi,  se déroulera  au Chamazi Stadium de Dar-es-Salam.

Avec l’avantage d’une victoire, remportée face aux Guinéens (2-1), les hommes de Thomas Libiih se battront  contre une équipe marocaine qui a forcément besoin d’une victoire pour grimper dans le classement, après la nul (1-1) concédé face au Sénégal. « Le Maroc est une belle équipe qui aime avoir la possession, donc, nous allons leur laisser le ballon et faire ce que nous savons faire le mieux. Nous allons mettre en avant nos qualités, nous voulons être compacts », a déclaré  le technicien camerounais  ce mercredi 17 avril 2019 lors de la conférence d’avant match. Même s’il refuse de se projeter  comme le favori  de ce duel, l’entraîneur camerounais pense que le plus important pour son groupe,  est de mettre en place un système de jeu où les joueurs pourraient s’épanouir.

Même statistiquement défavorisé, le sélectionneur marocain, Jamal Sellami  soutient que ses protégés ont le potentiel pour faire face aux Camerounais, au tant sur le plan physique que technique. « Nous nous attendons à un combat physique, des duels, un match différent de celui joué contre le Sénégal mais nous avons notre potentiel. Le match contre le Sénégal est déjà oublié.  Les  joueurs sont désormais focalisés sur celui qui doit être joué contre le Cameroun », a affirmé  le technicien  marocain qui assure  que son équipe est prête à faire face à tout.

Cette rencontre aux allures d’une finale, est déterminante pour les deux nations qui convoitent l’un des quatre tickets africains, qualificatifs pour la 19e édition de la  Coupe du Monde de la catégorie. En cas de victoire, le Cameroun se qualifiera non seulement pour les demi-finales de la Can, mais également pour la  Coupe du monde. Le Maroc, par contre, même avec un résultat positif, sera fixé sur son sort au terme du duel Sénégal vs Guinée. Deuxième au classement avec un point, tout comme les Marocains, le Sénégal fait également partie des favoris  en lice dans ce groupe B. La Guinée, malgré sa défaite face au Cameroun, peut encore espérer passer à la prochaine étape. Elle doit  à cet effet, vaincre les sénégalais et  les Marocains.

Dans le Groupe A, le Nigeria avec sa deuxième victoire (1-0) obtenue ce mercredi contre l’Angola, est déjà qualifié pour la prochaine étape et  est assuré  de négocier son sixième titre de champion du monde.  Le pays hôte étant éliminé, le deuxième ticket de cette  poule se négociera entre l’Ouganda et l’Angola qui affronteront respectivement le Nigeria et la Tanzanie lors de leurs  derniers matchs de groupe.

 

Marie MGUE   

Published in Sport

Le Projet de construction de 55 ponts métalliques préfabriqués au Cameroun avance. Les éléments métalliques ont déjà été débarqués du Port de Douala en présence de Armand NDJODOM, le Secrétaire d'État auprès du Ministre des Travaux Publics chargé des routes.

 

« Le Secrétaire d'État Armand NDJODOM est allé s'assurer de la bonne réception et de l'entreposage effectif de la cargaison », rapporte la Crtv ce mercredi. Une fois installés, ces ponts vont permettre l'extension du réseau routier à travers la suppression des points de rupture du trafic.

C’est une phase importante du projet d’installation de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires dans les dix régions du Cameroun, depuis la signature des financements en 2014 avec Eximbank USA et Société générale France.

A cet effet, deux accords de prêt d’un montant de 45,9 Milliards de FCFA ont été signés entre le  Cameroun et les Etats-Unis à travers la Société Générale, Eximbank USA. Cette  somme répartie en crédit acheteur (24,9 milliards FCFA) et en crédit financier de 21 milliards de FCFA a pour but d’assurer le financement  de la construction  de 55 ponts métalliques modulaires ainsi que les travaux  de génie civil associés aux ouvrages  qui seront effectués par les sociétés Acrow Corporation  Bridges( Etats-Unis) et  Ellipse Project (France).

Selon le magazine Investir au Cameroun, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et Olivier Picard, président d’Ellipse Projects SAS France, entreprise chargée des travaux, ont échangé  le 8 mars 2019 à Yaoundé. Très peu d’informations ont filtré à l'issue de cette rencontre.

Des sources au ministère des Travaux publics indiquent juste que, « le ministre a examiné avec son hôte, les avancées et contraintes dans la mise en œuvre de ce vaste programme de construction d’ouvrages de franchissement ».

Investir au Cameroun précise que le projet de construction de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires conçus par Acrow Corporation USA, vise l’équipement de certaines grandes zones de production agricole d’ouvrages d’art flexibles. La longueur des portées variera de 27 à 150 m, pour faciliter le mouvement des personnes et des biens.

Il est donc envisagé, selon la même source, la construction de 11 ponts métalliques dans la région de l’Est et 9 dans le Nord-Ouest. Les régions de l’Ouest et du Sud auront chacune 7 ponts, puis les régions de l’Adamaoua et du Centre, 5 ponts chacune. La région du Sud-Ouest compte pour sa part 4 ponts, le Littoral 3 ponts et les régions du Nord et de l’Extrême-Nord 2 ponts chacune.

 

Otric N.

Published in Economie

La mission de supervision des activités pédagogiques dans les structures de formation professionnelle par l'inspecteur générale des formations au ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle effectue une séance de travail pendant deux jours à L'Est.

 

« Par décret N° 2004/320 du 08 décembre 2004, le chef de l'État crée le ministère  de l'Emploi et de la Formation professionnelle auquel il assigne la responsabilité de : « l'élaboration de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d'emploi, de formation et d'insertion professionnelle ». À ce titre, ce département ministériel est chargé entre autres, de la définition des programmes de formation et d'insertion professionnelles avec les administrations et d'organismes concernés, de la définition des normes d'organisation des systèmes d'apprentissage et de qualification professionnelle et du contrôle de leur application, de l'organisation des activités de recyclage ou de requalification pour les travailleurs en activité et ceux ayant perdu leur emploi, du suivi de l'adéquation formation emploi et des relations avec les entreprises et les organisations professionnelles en liaison avec les départements ministériels sectoriels concernés », précise François Tabi Akono, inspecteur général de formation.

L'objectif étant d'évaluer la mise en œuvre de la réforme de l'évaluation dans le système de formation professionnelle au Cameroun engagée en 2018. D'une manière spécifique, comme l'indique le délégué régional Joseph  Abengmoni, « il s'agit de recueillir les avis des formateurs et professionnels sur les acquis de cette réforme ; d'identifier, avec ces acteurs, les difficultés rencontrées dans l'exploitation du document de définition des épreuves ; de proposer des suggestions de modifications éventuelles dans la définition des épreuves ; de proposer des suggestions de modifications éventuelles dans le règlement des examens et enfin de collecter les sujets des examens supervisés, harmonisés et nationaux auprès des formateurs ». 

L'une des tâches les plus ardues du Minefop via  cette mission sera de mettre ces attributions en œuvre, au-delà de l'organisation des formations dans les structures de formation professionnelles, s'assure que les apprenants sont également évalués au terme des activités de formation. C'est dans le cadre de ces évaluations que le Minefop organise depuis plus de dix ans des examens sur l'étendue du territoire national, les examens ouverts à des spécialités dont le nombre n'a pas cessé d'augmenter au fil des années, passant de treize en 2007 à cinquante-cinq en 2018.

Pour, Pascal Fomo, IRF « l'organisation de ces examens étant devenue lourde, au regard du nombre élevé d'épreuves, dont la moyenne se situait à au-moins cinq par spécialité, le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle a opté, en 2018, pour la promotion de deux épreuves par spécialité, à savoir “ une épreuve écrite dénommé Épreuve Professionnelle de Synthèse, d'une durée de 04 heures, coefficient 05, avec une note éliminatoire : moins de 08/20. Poids de l'évaluation 30% ; une épreuve pratique dénommé Épreuve de Mise en Situation Professionnelle, durée de 06 à 10 heures selon le métier, coefficient 10, note éliminatoire : moins de 14/20, poids dans l'évaluation 50%.» 

Le stage dont la rédaction et la présentation du rapport, ainsi que l'entretien avec le jury pèsent pour 10%, tandis que l'évaluation formative (assiduité et contrôle continu) pèse également 10% dans l'évaluation finale.

En effet, il s'agit d'une innovation dont l'opérationnalisation a nécessité de nombreuses descentes sur le terrain, précédées de multiples réunions dans les services centraux. La structure du Minefop chargée de valider les propositions de sujets venant des structures de formation professionnelle, l'inspecteur générale des formations a organisé dix sessions de renforcement de capacités dans les dix chefs-lieux de régions. C'est le cas à Bertoua à l'Est Cameroun a l'effet de permettre à tous les acteurs, formateurs et professionnels des métiers, DD s'approprier le document de définition des épreuves élaboré et partant de d'arrimer à la réforme.

Selon François Tabi Akono, « la méthodologie retenue pour cette évaluation consistera à l'organisation des ateliers en présence des acteurs et professionnels dans les dix chefs-lieux de régions. De manière pratique, les formateurs seront regroupés par spécialité pour évaluer les définitions des épreuves et proposer au terme de leur travail, les sujets pour la session 2019. À cet effet, une lettre y relative sera adressée aux inspecteurs régionaux à l'attention des formateurs. La mission se déroulera en deux phases, une première dans les régions du Littoral et du Centre et la deuxième phase dans les huit autres régions du pays », conclut-il.

 

Bossis Ebo'o

Published in Education

La cargaison a été interceptée le 14 avril 2019.

 

L’information est relayée par notre confrère Cameroon tribune. Dans son édition du 17 avril 2019, le quotidien gouvernemental rapporte que la saisie de la cargaison de plus de 150 000 comprimés de tramadol a été faite par la Mission Halcomi (Halte au commerce illicite). Ladite saisie a eu lieu à Akwa non loin de l’ancien Collège des Travailleurs. Les informations recueillies de source sûre indiquent que ce chargement provenait d’un pays voisin.

En plus de la cargaison de tramadol, la Mission Halcomi bénéficiant du soutien logistique de la Marine nationale a également intercepté une embarcation qui avait à son bord des produits hydrocarbures, qui d’après la même source provenait du pays où venait la cargaison de tramadol. L’embarcation se dirigeait vers la zone maritime de Deido. Les contrebandiers ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Ladite embarcation d’une capacité dont la capacité était de 40 000 litres environ avait 7 000 litres de gasoil. «Cette barque de fortune disposait de deux moteurs hors-bord de 30 et 40 chevaux et d’une motopompe. Pour éviter toute pollution, le gasoil a été pris en charge par des responsables du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee)», relate Cameroon tribune.

En parlant du Tramadol qui est certes un médicament toutefois aussi utilisé comme drogue, Philémon Owona Amougou le coordonnateur de la Mission Halcomi III zone I indique que leur rôle est de traquer les fraudeurs qui se livrent au commerce illicite. A titre de rappel, le Tramadol est présenté à l’heure actuelle, comme l’une des drogues très prisés par les jeunes et qui cause de nombreux dégâts. «Tous ces produits sont entrés en contrebande pour être vendus sur nos marchés. Nous avons donc l’obligation de mettre la main dessus afin de barrer la route à ces malfaiteurs», déclare Philémon Owona Amougou.  

Après donc la saisie des produits suscités, il sera question selon la procédure de procéder à leur destruction. Hugues Kuetche le chef de la Mission Halcomi précise que la surveillance sera plus efficiente.

 

Liliane N.

Published in Economie

Dans leur Résolution, ledit Parlement européen sur le Cameroun, Condamne l'arrestation et la détention de Maurice Kamto et d'autres manifestants.

 

« Le Parlement européen,

- vu la déclaration du Haut représentant Mogherini sur la détérioration de la situation politique et de la sécurité au Cameroun du 5 mars 2019 et la déclaration du porte-parole de la Haute représentante sur la situation au Cameroun du 31 janvier 2019,

- vu la déclaration des experts des Nations unies sur la répression des manifestations du 11 décembre 2018,

- vu la déclaration de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples sur le statut des droits de l'homme au Cameroun du 6 mars 2019,

- vu la loi antiterroriste du Cameroun de 2014,

- vu la déclaration universelle des droits de l'homme,

- vu le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966,

- vu l'accord de Cotonou, en particulier son article 96,

- vu la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples de 1981,

- vu la constitution du Cameroun,

- vu les articles 135, paragraphe 5, et 123, paragraphe 4 de son règlement.

 

Considérant que la constitution du Cameroun a été modifiée en 2008 afin de supprimer les limites de mandat; considérant que des élections présidentielles ont eu lieu au Cameroun le 7 octobre 2018;

Considérant que le président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, a été déclaré vainqueur des élections; alors que c'est son septième mandat;

Considérant que les élections ont été entachées d'irrégularités et de manipulations des résultats, comme le relève notamment le rapport du département d'État américain du 13 mars 2019;

considérant que les partisans et alliés du parti de l'opposition, le Mouvement de la Renaissance camerounaise (MRC), dirigé par Maurice Kamto, ont manifesté à Douala, Yaoundé, Dschang, Bafoussam et Bafang;

Considérant que les forces de sécurité de l'État ont réprimé les manifestations avec une force disproportionnée, notamment des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc;

considérant qu'environ 200 personnes, dont Maurice Kamto et d'autres dirigeants de l'opposition, ont été arrêtées arbitrairement en janvier et placées en détention sans avoir immédiatement accès à un avocat;

Considérant que ces partisans de l'opposition, dont le dirigeant, ont été inculpés de crimes comprenant insurrection, hostilités contre la patrie, rébellion, détérioration des avoirs publics ou classés, outrage au président de la République et rassemblements à caractère politique;

 

Attendu que ces membres et sympathisants de l'opposition sont jugés par des tribunaux militaires et passibles de la peine de mort;

Considérant que l'Union européenne s'oppose à la peine de mort, dans tous les cas et sans exception;

Considérant que la communauté anglophone est confrontée à une discrimination structurelle et croissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest;

Considérant que les forces de sécurité camerounaises ont violemment réprimé les manifestations et les manifestations séparatistes de la communauté anglophone en 2017;

considérant que la situation s'est rapidement détériorée et que des violences se sont abattues dans les deux régions, notamment des enlèvements, des pillages, une force aveugle, des destructions de villages, des meurtres commis par des groupes armés et des exécutions extrajudiciaires perpétrées par des forces gouvernementales, notamment des soldats camerounais, des gendarmes et des membres du bataillon d'intervention rapide;

Considérant que cela a entraîné des centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays;

Considérant que le conflit en cours, y compris l'enlèvement d'enfants, empêche l'accès aux services de base dans le nord-ouest et le sud-ouest, y compris les soins de santé et l'éducation;

Considérant que le gouvernement camerounais n'a pas autorisé le bureau des droits de l'homme des Nations unies à se rendre dans les régions touchées;

Considérant que les États-Unis ont suspendu leur assistance militaire au Cameroun en réponse aux violations persistantes des droits de l'homme et des droits civils;

Considérant que le Cameroun est confronté à de graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord;

Considérant que le Cameroun est confronté à une crise humanitaire touchant plus de 600 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays, environ 350 000 réfugiés à la suite de conflits voisins au Nigéria et en République centrafricaine et à 1,9 million de personnes menacées d'insécurité alimentaire dans le pays;

 

Déplore la violence et la discrimination à l'encontre de la communauté anglophone;

Se déclare particulièrement préoccupé par les allégations selon lesquelles les forces gouvernementales seraient responsables d'homicides, de recours excessif à la force et de tortures;

Demande au gouvernement de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la violence et à l'impunité dans le pays;

Constate avec inquiétude la détérioration de la situation des personnes déplacées dans leur propre pays;

Demande en particulier que le gouvernement du Cameroun et la communauté internationale prennent des mesures immédiates pour protéger la sécurité et l'accès sans entrave aux soins de santé et à l'éducation des enfants;

Regrette profondément le climat répressif qui règne au Cameroun face aux partis d'opposition et à leurs partisans, à la société civile et aux mouvements de citoyens;

Condamne l'arrestation et la détention de Maurice Kamto et d'autres manifestants pacifiques;

 

Rappelle que les civils ne devraient pas être jugés par des tribunaux militaires;

Demande aux autorités camerounaises de libérer immédiatement Maurice Kamto et les manifestants, ainsi que toutes les accusations à caractère politique;

Demande en outre au gouvernement camerounais de mettre fin à tout harcèlement et toute intimidation des militants politiques, y compris l'interdiction des rassemblements politiques pacifiques, des manifestations et des manifestations, et de prendre des mesures pour réprimer les discours haineux;

Rappelle que la peine de mort n'a pas été utilisée au Cameroun depuis 1997;

Constate qu'il s'agit d'un jalon dans la voie de l'abolition totale du pays; réitère l'opposition absolue de l'Union européenne à la peine de mort et demande au gouvernement camerounais de confirmer qu'il ne demandera pas la peine de mort pour les militants politiques et les manifestants;

Exprime sa préoccupation devant le fait que la loi antiterroriste de 2014 est utilisée abusivement pour restreindre les rassemblements pacifiques;

Demande au gouvernement de prendre d'urgence des mesures pour que ces droits soient protégés pour tous les Camerounais, notamment en levant l'interdiction des manifestations dans les MRC et en lançant un réexamen des dispositions de la loi antiterroriste;

Rappelle qu'une société civile dynamique et indépendante est essentielle pour faire respecter les droits de l'homme et la primauté du droit; exprime sa préoccupation devant l'interdiction des activités du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun;

Demande instamment au gouvernement de lever l'interdiction et de garantir un espace ouvert dans lequel la société civile peut opérer;

 

Condamne en outre, à cet égard, la criminalisation de l'homosexualité au Cameroun et demande instamment au gouvernement de garantir aux organisations de la société civile LGBTI un espace leur permettant de mener leurs activités en toute sécurité;

Demande instamment au gouvernement camerounais de construire une démocratie authentique, représentative et dynamique;

Demande par conséquent au gouvernement de réunir tous les acteurs politiques en vue d'un réexamen consensuel du système électoral, dans le but de garantir un processus électoral libre, transparent et crédible;

Demande instamment que ce processus ait lieu avant de nouvelles élections, afin de promouvoir la paix et d'éviter les crises postélectorales;

Exprime sa préoccupation devant le refus d'accès des Nations unies aux régions du nord-ouest et du sud-ouest et invite le gouvernement camerounais à garantir un accès immédiat et sans restriction;

Appuie les appels lancés par la communauté internationale au gouvernement pour qu'il ouvre des enquêtes indépendantes sur les informations faisant état d'atteintes aux droits humains commises par les forces de l'État;

Prie instamment le gouvernement de coopérer étroitement avec les Nations unies à cet égard;

Demande en outre instamment au gouvernement camerounais d'organiser de toute urgence un dialogue inclusif en vue d'une solution pacifique et durable à la crise dans les régions anglophones;

Prend note de la décision des États-Unis de réduire leur assistance militaire au Cameroun en raison d'allégations crédibles d'allégations de violations flagrantes des droits de l'homme par les forces de sécurité ;

Demande à la Commission européenne de procéder à une évaluation du soutien de l'Union européenne aux services de sécurité à cet égard et de faire rapport au Parlement européen;

Charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, à la vice-présidente de la Commission européenne / haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au représentant spécial de l'UE pour les droits de l'homme, au Conseil ACP-UE, aux institutions de l'Union africaine, le gouvernement et le parlement du Cameroun.»

 

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Dans la nuit du 14 au 15 avril dernier, un incendie a ravagé le centre commercial du chef-lieu de département de la Kadey, mettant en cendre au passage plusieurs magasins, boutiques et autres.

 

Difficile d’élucider les véritables causes de cet incident qui a ravagé le centre commercial de la ville de Batouri à l'Est du Cameroun. La responsabilité des uns et des autres est pointé du doigt. Les installations anarchiques des courants électriques, la construction en matériaux provisoire, l'incivisme et bien d'autres maux sont les véritables causes de ce sinistre qui a réduit considérablement l'économie des victimes.

Ce matin, c'est le site « Batouri 24 » qui nous alerte que: « Les populations de la Kadey ont dormi joyeux en sachant que l'énergie électrique est de retour parmi elles, mais elles ont eu un réveil brusque. En effet les flammes d'un incendie dont l'origine reste inconnue ont dévoré une dizaine de boutique spécialisée dans la vente des téléphones portables ainsi que le terminal de l'agence National Voyage de la ville de Batouri qui à été consumé par les flammes. Selon les premiers témoignages, les flammes seraient parti d'un foyer du soya qui n'était pas bien éteint et aurait atteint un restaurant tout près qui à son tour aurait fait exploser une bouteille à Gaz. Les populations pour le moment se contentent de cette version en attendant les enquêtes qui ont été ouverte ce matin ».

L'on apprend également que cet incendie n'a pas ravagé les autres boutiques et magasins grâce à l'intervention des populations riveraines qui par le sable et de l'eau ont neutralisé les flammes. L'arrivée des forces de maintien de l'ordre et de sécurité de la ville de Batouri a permis de sécuriser les autres établissements et autres du vandalisme, vol, et actes d'incivisme sur les lieux de l'incendie.

Selon Marouane Oumarou, animateur radio à la radio communale de Batouri « Cet incendie qui s'est produit dans la nuit du 14 au 15 Avril 2019, heureusement il n'ya pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts sont énormes ».

Un incendie qui appel à la responsabilité des promoteurs d'établissements, à plus de sérieux au-moins en ce qui concerne l'implantation de leur structure. Comment admettre qu'une agence de transport interurbain comme « National Voyage » soit construite en matériaux provisoire (planches) dans un chef-lieu de département ? Pourquoi ne pas délocaliser l'emplacement des agences de voyage du centre urbain et de permettre l'élargissement ou le développement de la ville ? 

« Regardez vous-même ! Ici, en ce lieu, il y'a l'agence national, là-bas Narral au milieu Continental, de l'autre côté par derrière c'est Alliance Voyage et au milieu les petites voitures. Il manque quoi à Batouri ? L'espace ? Je dirais non. Car à la sortie de la ville à Bocom, la commune de Batouri avait aménagée une espèce devant servir de gare routière, seules les petites voitures sont alliées puis après quelques années ils sont de retour ici. Sous prétexte que les autres les agences de voyage interurbains raflent tous les passagers en ville », décrit Essomba Victor. 

L'on se dit voici l'occasion pour les autorités administratives, municipales et les élites de tout mettre en œuvre pour la délocalisation des agences de voyage du centre urbain, ainsi exiger aux responsables de ces agences la construction des bâtiments solides pour non seulement permettra de combattre efficacement de pareil incidents, mais également de participer au rayonnement de la ville de Batouri.

 

Bossis Ebo'o

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Sunday, 05 June 2022 11:01