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Depuis l’arrivée d’une entreprise asiatique exploitant le rocher étalé sur des dizaines d’hectares, elles voient leurs biens immobiliers détruits à petit feu, sans compter les risques sanitaires auxquelles elles sont désormais exposées, à cause de la poussière issue des explosions de dynamite. Des témoignages qui prouvent que les habitants de ce côté n’en peuvent plus.

 

L'adjudant Bessala, résident à Nyom II : “c’est d’abord mon épouse qui me fait parvenir les images de cette carrière qui a été ouverte dans notre quartier; Sur les photos, je vois les murs fissurés et mon téléviseur tombé à cause des secousses...

J’ai fait un constat d’huissier ainsi qu’une sommation depuis le 13 Août dernier et j’ai déposé ma plainte au niveau du parquet à cause des fissures créées par les secousses visibles dans toute ma maison …

Pauvre militaire de mon état, j’ai pris un petit crédit pour construire une petite baraque et d’ici dix ans, cette maison ne va plus exister et qu’adviendra t -il de ma famille, de mes enfants”?

Madeleine, habitante du quartier Nyom II : “ Quand ils dynamitent là, tu sens comment les murs donnent l’impression de s’écrouler d’un moment à l’autre, tout tremble dans la maison et même si tu es sous un lit, tu ressens de violentes secousses…

Ils sont en activité toute la nuit et, si vous voyez cette poudre blanche, nous l’aspirons de nuit comme de jour et à la fin, nous sommes en danger car, au delà des problèmes de santé auxquels nous sommes exposés, nous pensons qu'à plus ou moins court terme, nos maisons vont s’écrouler”.

Des actions ont été menées auprès des autorités administratives

En attendant la réaction de ces dernières, les populations ont pris la résolution de manifester afin de crier leur désarroi

“Nous avons organisé une grève il y a quelques jours; Tous les habitants se sont réunis et nous avons barré la route. C’est pendant que se tenait cette grève que quelques-uns parmi nous ont été invités à une rencontre avec le maire et d’autres personnalités, nous restons dans l’expectative”, explique Madeleine.

Si certains habitants sont obligés de rester sur les lieux car ils sont dans leur propre maison, d’autres pensent déménager car, pour eux, ce n’est pas évident de subir en permanence, ces secousses et ces tirs de dynamite qui interviennent au moins deux fois par semaine alors qu’ils souffrent des maux tels que l'hypertension et autres.

Un site d’exploitation qui s’étend sur plusieurs hectares

La roche exploitée par une société asiatique s’étend de Nyom II (quartier Messassi) à Midjomo et Okola, dans le Département de la Lékié. Elle est établie sur des terrains appartenant aux populations qui possèdent des titres fonciers en bonne et dûe forme, obtenus auprès des autorités compétentes.

Confrontés à cette triste réalité, les habitants restent en attente car, elles espèrent qu’elles seront expropriées, dédommagées et recasées  sur des sites plus viables, loin de ces impacts sonores;

D’ailleurs, ils doutent fortement qu’une étude d’impact environnemental et social avait été réalisée avant que la société asiatique qui y est installée ne commence son exploitation

Rodrigue, habitant du quartier Nyom II : “Vous savez, lorsque nous parlons, d’aucuns estiment que nous ne sommes pas patriotes et tentons de déstabiliser le pays. Vous êtes là et vous avez pu vous rendre compte par vous même que les maisons construites sur ce terrain ne peuvent pas supporter les chocs.

Les études environnementales ou sociales ont été menées où et quand, à quel moment, par qui? Un beau jour, nous nous sommes retrouvés confrontés à la réalité et, avec l’actualité qui se déroule actuellement au pays, nous ne vous cachons pas que nous avons eu peur, jusqu’à ce qu’on voit les engins des chinois monter et descendre. Personne ne nous a rien expliqué…”.  


Nicole Ricci Minyem

 

Published in Agro-Industrie

La filiale de la Libyan Foreign Bank entend saisir les autorités camerounaises pour signer une convention minière afin de développer ce projet. C'est en droite ligne de la mise en œuvre du projet de construction d’une voie ferrée reliant Mbalam au port de Kribi.

 

C'est une véritable aubaine que va représenter pour l'exploitation des gisements miniers connexes, la voie gérée Mbalam-Kribi que veut construire le consortium Bestway Finance Ltd et AutSino Ressources, en plus de l’acheminement des minerais issus de l’exploitation des gisements d’Avima, Badondo, Nabéba au Congo et de Mbalam au Cameroun. Dans la foulée, l’un des gisements les plus en vue pour exploitation, c'est la mine de fer de Nkout, dans la région du Sud du Cameroun, à une trentaine de kilomètres de Mbalam. A la manœuvre, la société Cameroon Mining Exploration (Caminex), propriété de la Libyan Foreign Bank (LFB), elle-même filiale de la Banque centrale de Libye (BCL) qui a mis en évidence ce projet minier sur le site.

 La mine de fer de Nkout dispose d’un potentiel de 3 milliards de tonnes de minerais. De quoi aiguillonner davantage l'envie des sociétés en charge d'exploitation des minerais notamment Caminex.  « Nous comptons relancer les autorités camerounaises dans les prochains jours, afin de signer une convention minière avec elles pour le développement de Nkout, dont nous sommes détenteurs du permis d’exploration », a réagi Elias Pungong, le président de Caminex dans les colonnes de Jeune Afrique.

Indiquons que le 25 juin dernier, le président de cette société était présent à la signature du mémorandum d’entente pour la construction du chemin de fer de 540 km. Caminex aurait déjà déboursé près de 300 millions de dollars pour financer les études de faisabilité de Nkout et du projet minier du Ntem, près de Kribi, dont elle continue de détenir les permis d’exploration, informe Jeune Afrique.

Innocent D H

 

Published in Entreprises

Accompagné de Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Mike Mason, le Président Directeur Général du groupe nord-américain Geovic a été reçu au Palais de l’Unité, par Paul Biya le Président de la République.

 

Un seul sujet a été porté à l’attention du Chef de l’Etat: le début des activités de Geovic le groupe nord-américain dans la région de l'Est. Ce groupe, il convient de le souligner, veut faire l’exploitation minière dans la région du Soleil levant. De façon précise, Geovic veut exploiter le cobalt, le nickel et le manganèse. «Nous avons tenu à remercier le Président de la République pour son soutien et pour la vision qu'il a du développement de son pays », a déclaré le Président Directeur Général, Mike Mason.

 

Aussi l’audience accordée à Mike Mason, a permis de savoir l’importance de l’investissement que le groupe nord-américain envisage de faire à l’Est. De la bouche de son PDG, on a appris que l’investissement se fera pendant une quarantaine d'années. Il y a 400 millions de dollars, soit près de 235 milliards de F. Ce chiffre peut aller jusqu'à un milliard de dollars, soit environ 585 milliards de F.

 

Pour ce qui est des emplois attendus, Mike Mason a indiqué que ce sont quelque 700 personnes qui devraient être employées à temps plein. Dont de nombreux Camerounais, contre 2 000 emplois indirects. Bien plus, le PDG de Geovic n'a pas manqué d'indiquer les incidences du projet sur les localités environnantes. Celles-ci devraient pour cela bénéficier d'un certain nombre d'infrastructures sur le plan social: écoles, routes, hôpitaux... Aussi il est prévu la construction d'une ligne de chemin de fer pour relier Nkamouna, près de Lomié dans la région de l'Est, et principal point d'exploitation, au port de Kribi.

 

L’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun ayant pris part à l’audience, a déclaré au terme de celle-ci « les Etats-Unis soutiennent les investissements américains au Cameroun et nous voulons un libre investissement et une communication ouverte avec le Cameroun. Geovic vient avec de l'argent et du savoir-faire et il veut développer ce projet qui sera important à la fois pour le Cameroun et les Etats-Unis ».

 

Il a par ailleurs ajouté que ce son pays attend aujourd’hui, c’est la signature du projet qui devrait précéder le démarrage des travaux. « Nous espérons que ce sera fait d’ici peu pour démarrer le projet aussi vite que possible », a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

Published in Economie

Les journées du 11 et 12 avril 2019 ont été marquées à Batouri chef-lieu du département de la Kadey à l'Est du Cameroun, par le séminaire de "sensibilisation et formation des  entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière".

 

Cette initiative de l'ONG- ORLUCCEJA (Organisation pour la lutte contre la clandestinité et l'épanouissement de la jeunesse africaine) a consisté à réunir à la fois les acteurs artisans du secteur minier de Batouri et ses environs et les populations riveraines afin de les sensibiliser et de les éduquer sur les procédures légales inscrites dans le code minier camerounais. En présence de Aboubakar Iyawa, Préfet de la Kadey, du sous préfet de l'arrondissement de Batouri, Emmanuel Bob Iga et de plusieurs délégué départementaux des services déconcentrés, des chefs traditionnels, sans oublier la présence remarquable des chargés de mission des ministères de l'administration territoriale et des relations extérieurs ainsi que des membres de l'Union Européenne, les travaux qui ont duré deux (02) jours se sont développés autour de six thèmes notamment, « l'exploitation minier dans un permis de recherche; La procédure d'obtention d'un titre minier; les engagements fiscaux; la protection environnementale; la protection des populations riveraines; la sécurité sociale ». 

Situé à L'Est du Cameroun à plus d'une centaine de Kilomètres de la capitale Bertoua  sur l'axe qui conduit au département de la Boumba et Ngoko à Yokadouma et à la frontière avec le Congo Brazzaville à Moloundou et la république centrafricaine, la localité de Batouri est une zone qui connaît une intense activité minière dans l'exploitation de l'or. Généralement de mode artisanale par la qualité des permis qu'on y retrouve. 

Cependant, il existe un contraste perceptible entre les richesses naturelles et le niveau de vie réel des populations locales qui continuent de vivre dans une misère criarde. La particularité étant la détérioration des conditions de vie de ces derniers expropriations, destructions des plantations et des pâturages pour les bêtes, pollution des rivières, du fleuve Kadey contaminant ainsi les ressources halieutiques, intimidations et sévices corporels de la part des entreprises escortés par des forces de l'ordre sont le lot du quotidien de ces populations qui ne demande qu'à vivre et à bénéficier des richesses que la nature a bien voulu léguée à la terre de leurs ancêtres. C'est donc cette excuse qui pousse l'ONG-OLUCCEJA, par ailleurs une mission panafricaine sous la tutelle de l'Union Africaine et de l'Union Européenne à œuvrer à côté des pouvoirs publics, notamment l'État du Cameroun, pour une prise en compte des méfaits liés à l'exploitation clandestine et au trafic illégal de cette ressource naturelle.

Mais plus encore aux mesures à prendre pour lutter contre la clandestine  et l'exploitation abuse dans le non respect des engagements liés aux cahiers des charges des entreprises ainsi que de la protection environnementale. Après la restitution des travaux en carrefour un comité de gestion a été élu en présence du préfet et installé séance tenante par le sous préfet de Batouri. Ses missions consistent pour l'essentiel de veiller à ce que l'exploitation de l'or se fasse désormais dans le respect des normes en la matière, que les revenus puissent connaitre leur traçabilité tel que contenu dans le code minier. 

Les rapports mensuels qui seront acheminés au bureau National de l'ONG ainsi qu'aux administrations concernées seront transmis directement à la présidence de la République du Cameroun. Ce qui fait dire à Monsieur le préfet de la Kadey que jamais ONG ne s'est portée du côté des populations dans le secteur de l'exploitation de l'or à Batouri. 

Pour Didier Nkal Zamba, acteur minier : « L'exploitation minière à l'Est, je reviens d'un séminaire sur la sensibilisation et la formation des entreprises et des populations sur la bonne gouvernance minière à Batouri. Le constat le plus alarmant est la dichotomie entre la présence de la richesse naturelle et le niveau de vie des populations riveraines. Le décor est tout simplement alarmant, précarité, misères ambiante et criarde, exploitation des populations locales par les chinois dans les mines, aucun respect en matière de sécurité sociale, protection environnementale, droit des riverains. Le fleuve Kadey qui en est le principal pourvoyeur en eau potable devient une masse de boue vue la couleur blanchâtre de l'eau. Ce qui présage son assèchement prochain. Les ressources halieutiques sont elles mêmes contaminées, les populations villageoises n'ont plus de terres cultivable, ni de pâturage pour leur bétail. La mort est devenue anodine dans les sites d'exploitations où la chair à ouvrage est engloutie chaque jour. Ceci au regard amusé et complice des autorités qui n'ont rien à cirer.  Voilà le visage hideux de ces localités qui ont eu la malchance d'avoir leur sols et sous sols riches en minerais ».

 

Bossis Ebo'o

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01