Adoum Gargoum le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Monde islamique s’est entretenu à ce sujet avec Mme Leslie Norton la Sous-Ministre adjointe, du secteur de l’Afrique subsaharienne des Affaires mondiales du Canada.
Le Cameroun va recevoir du Canada une aide de plus de 3,8 milliards de FCFA. C’est la principale information qui est sortie de l’audience accordée cette semaine, à Mme Leslie Norton la Sous-ministre adjointe, du secteur de l’Afrique subsaharienne des Affaires mondiales du Canada. Nathalie O’Neil Haut-commissaire du Canada a confirmé cette information. L’argent que le Canada va mettre à la disposition du Cameroun doit exclusivement servir dans le cadre de l’assistance humanitaire à apporter aux personnes déplacées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont en proie à la crise socio-politique, qui met en mal le bien-être des populations anglophones. Les réfugiés de la région de l’Est et les déplacés internes de celle de l’Extrême-Nord sont également concernés par cette aide.
Il convient de souligner qu’étant préoccupé par la crise dite anglophone, c’est la première fois que le Canada décide d’orienter son aide vers les régions anglophones. Au cours de l’audience Mme Leslie Norton avec le ministre Adoum Gargoum, de la question de l’accompagnement de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, mais aussi de la densification des échanges commerciaux, le développement des infrastructures.
A titre de rappel, le Canada est un partenaire du Cameroun qui coopère avec le pays dans plusieurs domaines. En 2016, par exemple René Cremonese, Haut-commissaire du Canada au Cameroun au terme d’une audience avec le Président de la République, a indiqué que l’expertise de son pays dans le domaine de l’économie, est très adaptée à nos besoins, en matière d’infrastructures de transport, d’énergie, ainsi que dans le domaine de l’éducation. En matière de sécurité, le Haut-commissaire du Canada avait réitéré le soutien de son pays au Cameroun, dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram.
En 2016, il avait été indiqué que l’appui du Canada dans cette guerre contre le terrorisme se décline par une augmentation substantielle de l’aide humanitaire pour les réfugiés et les personnes déplacées, estimée à la somme 5 millions de dollars. Ledit appui portait également sur la collecte du renseignement, la formation des troupes et l’approvisionnement en équipements des forces spéciales de sécurité camerounaise.
Au cours de la même audience, René Cremonese avait dit avoir envisagé avec le Chef de l’Etat, l’amélioration de la visibilité de la coopération entre nos deux pays, de manière à attirer davantage les hommes d’affaire canadiens chez nous.
Liliane N.
L’on n’aurait pas enlevé au Cameroun son droit d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, que le Cameroun que de nombreux pessimistes seraient restés en surface. Croyant leur objectif atteint devant la décision inattendue de la Confédération africaine de football de soustraire ce privilège au Cameroun, certains ont cru leur mission accomplie et ont pris du recul.
Grande sera certainement leur déception de voir le Cameroun bénéficier de certains avantages liés au fait que ses objectifs ont été atteints. Grâce aux infrastructures ainsi construites, le Cameroun sera désormais en même de recevoir de nombreuses compétitions internationales dont la CAN, qui est passées à 24 équipes.
La première compétition d’envergure continentale qu’organisera le Cameroun est le Championnat d’Afrique des nations de football en 2020.
Cette décision de la Coupe d’Afrique des nations vient en récompense au dévouement et à la détermination dont le gouvernement Camerounais a fait preuve afin de respecter l’engagement pris lors du lancement de ces chantiers à savoir la livraison de ces chantiers à temps pour l’organisation de la CAN 2019. Le retrait de l’organisation de ladite compétition en fin 2018 n’a pas empêché de poursuivre les travaux. Les récompenses ne sont donc certainement qu’à leurs débuts et les détracteurs de la Nation ne pourront que se sentir mal à l’aise devant ce retournement de situation.
Agence Cameroun presse a recueilli le témoignage d’un jeune élève âgé de 22 ans. Il revient sur les circonstances de son entrée dans ce milieu de drogues et de dépravations. Il nous parle des conséquences sur sa vie et celle de ses amis. Le jeune homme lance un cri de détresse à la société et à la communauté éducative.
Le jeune homme ayant conditionné son témoignage à son anonymat, nous choisissons de l’appeler Armand T. Il élève en classe de première A4 Espagnole dans un Lycée de la place, situé dans l’arrondissement de Yaoundé 1er.
comment vous retrouvez vous à prendre la drogue ?
Bonjour monsieur, je vais vous raconter comment je suis devenu aussi un consommateur de Tramol. Je vous avoue que j’en entendais seulement parlé. Je n’avais jamais vu ça avant. Un jour un de mes camarades m’invite à une sortie entre camarades. On devait passer le samedi après-midi chez un de nos camarades en apéro. J’étais en seconde. Ça va faire 3 ans aujourd’hui. A l’époque j’avais 19 ans. C’était un mois de février.
Au cours de la petite fête, les gars consommaient l’alcool, et ils avaient ce comprimé qu’ils se passaient. C’est quand je demande à savoir ce que c’est qu’un de mes pots va me dire que « ce sont les choses des grands ». Ce qui a suscité ma curiosité. J’ai demandé à gouter. Ils ont fractionné le comprimé en quatre. Ils me l’ont mis dans un verre. Tous ce qu’ils m’ont dit c’est que je devais me sentir « un genre » après avoir pris cette chose.
Quand j’ai bu ce petit comprimé, je ne peux pas vous décrire ce que j’ai ressenti. J’ai failli devenir fou. On aurait dit que ça circulait dans mon cerveau. J’avais juste envie de m’arracher la tête. Mais quelque temps après, tu planes. On est un peu comme étourdi. Ce n’était pas facile. Je me souviens juste que je me suis réveillé dans une chambre, tout le monde était déjà parti. La petite fête était finie depuis longtemps.
Nous sommes très nombreux ici au lycée qui prenons souvent le tramol. Mais personne ne va venir le dire. On se reconnait. Le mal est très profond. On se retrouve dans certains endroits, et moi comme ça fait trois ans que je suis dedans, je peux te regarder et savoir si oui ou non tu prends aussi l’affaire-là.
Dans un précédent article, le jeune élève de 22 ans nous a décrit les circonstances dans lesquels il s’est retrouvé à consommer pour la première fois une fraction de comprimé de tramadol. Par pure curiosité.
Pourquoi avoir continué de prendre le tramol ?
Comment vous expliquer ça ? Il faut d’abord dire que la sensation que tu as quand tu prends ça la première fois est très étrange. C’est une nouvelle sensation. Une fois qu’on l’a ressenti, on a encore envie de l’éprouver une fois de plus. Je crois que c’est ça l’effet de la drogue. Pour vous dire vrai, on se sent vraiment bien.
Il y a aussi que j’étais avec des amis et je me suis rendu compte que le fait de prendre ces choses, boire les whysky, coucher avec les filles, me faisait être considéré comme un homme respectable. Des fois quand on se retrouvait, on faisait des concours. Et c’est celui qui se soulait le plus la gueule qui gagnait plus en respect et en notoriété. Et pour boire plus, il faut consommer un peu de comprimé. Ça donne le courage. Et quand tu le fais tu es comme le chef du groupe, de la bande. Les récompenses c’est les plus belles filles qui sont à toi, mais aussi que ce que tu dis est plus écouté et respecté. Dans d’autres groupes, on m’a dit que les gars allaient souvent jusqu’à l’homosexualité. Mais je n’ai jamais fait l’autre là. Ce sont des choses diaboliques.
Quels ont été pour toi les conséquences de cette vie ?
La première conséquence c’est que quand tu consommes le tramol, tu as l’impression que tu peux tout faire. Tu ne vas plus en cours normalement, ou alors tu manques de respect aux professeurs. Tu passes plus de temps avec les amis. Ce qui te préoccupe plus c’est comment trouver de l’argent pour avoir un peu plus d’alcool et de drogues, sans oublier de quoi s’entretenir et entretenir les filles.
C’est ce qui m’a emmené un jour à monter un plan avec mes pots pour avoir plus d’argents. On a fait une transaction avec un monsieur qui nous a doublé. Et j’ai fait trois jours dans une cellule du commissariat du 1er à cause de cette affaire d’escroquerie. C’est à partir de ce moment que je me suis dit que c’est dangereux cette vie ci. C’est quand je suis allé en cellule que mes parents ont été au courant de mes fréquentations et de cette vie que je leur cachais autant que je pouvais.
Stéphane Nzesseu
La décision d’attribuer l’organisation de ce championnat au Cameroun fait suite à l’évolution des travaux de construction des infrastructures préalablement conçues pour accueillir la CAN 2019. Ayant remarqué que tous les chantiers sont à l’étape de finalisation, la CAF a pris la décision d’attribuer l’organisation de cette compétition au Cameroun, avant la Coupe d’Afrique des Nations de 2021.
Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) est une compétition internationale de football en Afrique, organisée par la Confédération africaine de football (CAF) tous les deux ans en alternance avec la CAN. La particularité est que seuls les joueurs évoluant dans un club locaux de leur pays peuvent y participer.
Il s'agit de la sixième édition du Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) qui met en compétition les 16 meilleures équipes africaines locales réparties en quatre poules de quatre équipes.
La première édition du Chan s’est du 22 février au 8 mars 2009 en Côte d’Ivoire. Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
Depuis 2014 et la 3e édition en Afrique du Sud, ce tournoi bénéficie de la reconnaissance de la FIFA qui l’a intégré parmi les compétitions prises en compte dans l’établissement du classement FIFA.
Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a accordé une audience, à S.E Abhay Thakur le Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun avec résidence à Abuja au Nigéria.
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans les relations bilatérales que le Cameroun entretient avec l’Inde. La capitale Yaoundé va abriter le Haut-Commissariat de ce pays. Le sujet a été au cœur de l’audience que Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (Sg/Pr) a accordé le mercredi 11 avril 2019, au Diplomate indien S.E Abhay Thakur.
A la fin de son échange avec Ferdinand Ngoh Ngoh, le Diplomate indien a déclaré être satisfait. Car il a trouvé une oreille attentive auprès de son interlocuteur. Il a tenu à montrer sa gratitude au Président de la République qui a instruit « que toutes les facilités soient accordées » pour ce projet. S.E Abhay Thakur s’est réjoui aussi de l’engouement des autorités camerounaises pour ce projet d’ouverture d’une représentation diplomatique de son pays à Yaoundé. «J’ai tenu à redire aux camerounais toute l’importance que nous attachons dans nos relations avec le continent africain et particulièrement le Cameroun», a-t-il ajouté.
Il convient de souligner que l’annonce d’une représentation diplomatique de l’Inde au Cameroun, traduit le renforcement de la coopération entre les deux pays. En effet, jusqu'ici ce pays était représenté à Yaoundé par un Haut-Commissariat. Et, le diplomate indien, Abhy Thakur résidait au Nigeria. Avec ce rayonnement de l’axe Yaoundé-New Delhi, les représentations diplomatiques indiennes en Afrique passent de 29 à 47.
En rappel, l’ouverture d’une Ambassade de l’Inde à Yaoundé est une promesse du gouvernement indien qui date de mars 2018, indiquant alors la mise en place de 18 nouvelles missions diplomatiques sur le continent. Période 2018-2021. Entres autres pays concernés, Burkina Faso, Tchad, RDC, Liberia, Guinée Équatoriale, Rwanda et Togo.
Il faut savoir que l’Inde est l’une des références dans le monde en matière de la qualité des soins médicaux. Traitements de pointe, personnel qualifié, le Cameroun scrute cette expertise en vue d’améliorer son dispositif sanitaire. Déjà, une unité indienne de médicaments de bonne qualité a été créée à Douala avec des prix accessibles à toutes les bourses. En novembre dernier, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale a discuté avec J. Ravi. Kumar le Consul honoraire de l’Inde au Cameroun sur les possibilités d’intensifier les relations entre les deux pays dans le domaine de la santé.
Il faut par ailleurs préciser que, de nombreux Camerounais se sont rendus en Inde pour se former dans les secteurs des PME, audit, Finances et intelligence artificielle.
Liliane N.
D'après les professionnels de la santé et la communauté éducative, les enfants qui commencent très tôt à consommer le tramol, finissent par laisser les classes.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune en 2013, le Dr Pascal Awono, Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (Cnld), précise que le Tramadol vulgairement appelé « Tramol », fait partie des drogues qui créent actuellement des ravages. Sur le plan social, les sociologues indiquent que l’un des dégâts que cause la consommation du Tramol chez les jeunes est l’abandon scolaire.
Facile d'accès même s’il doit être vendu après présentation d’une ordonnance médicale, cette drogue s'est ainsi introduite dans les cours d'école au Cameroun où, selon le comité interministériel de lutte contre la culture et le trafic des stupéfiants, 12.000 jeunes scolarisés âgés de 13 à 15 ans consomment du tramadol ou du cannabis. Une consommation qui n'est pas sans conséquence.
Un enseignant d’un établissement de la ville de Yaoundé qui a requis l’anonymat, où de plus en plus des élèves sont interpellés pour consommation de tramadol raconte, «ceux de nos élèves qui ont été pris pour consommation du tramadol se faisaient remarquer par leur agressivité. Ce sont pour l'essentiel des élèves qui n'assistent pas à tous les cours, qui parlent mal aux enseignants et qui sont à l'origine des bagarres. Sommeil, absentéisme, troubles du comportement meublent leur quotidien». Ne voulant pas se soumettre aux règles de l’école, ces derniers décident parfois de ne plus venir en classe.
Les sociologues parlent aussi des ruptures familiales. Les jeunes qui se livrent à la consommation du Tramol, finissent par s’éloigner de leurs propres familles. Certains se retrouvent dans des gangs qui les adoptent. Ces gangs sont le plus souvent les auteurs des agressions, des actes de violence, des crimes dans les quartiers, les rues et aujourd’hui dans les établissements scolaires. « Les parents doivent être vigilants, surveiller le comportement de leurs enfants. Et, s’ils découvrent qu’un proche se drogue, il ne faut pas dramatiser, il faut le comprendre et le conduire vers les personnes avisées », conseille le Dr Pascal Awono.
Toujours sur le plan social, les dégâts de la consommation du Tramol sont la marginalisation, la folie, le suicide. En 2018, le comité national de lutte contre la drogue au Cameroun a rendu public des statistiques sur la consommation des produits illicites. Selon ces données, 21% de la population camerounaise a déjà expérimenté une drogue dure, 10% sont des usagers réguliers, dont 60% de jeunes âgés de 20 à 25 ans. En 2013 les derniers recensements ont démontré que 15% des jeunes âgés de 12 à 15 ans ont déjà expérimenté le tabac et 9% reconnaissent avoir expérimenté le cannabis.
« Je conseille de faire du sport, de se reposer. Il ne faut pas prendre de produit sous prétexte qu’on doit augmenter ses performances. Aux timides et à ceux qui n’arrivent pas à attirer la sympathie des autres en milieu scolaire ou jeune, je conseille d’adhérer aux associations de jeunes. Il faut avoir des loisirs sains (lecture, promenade, musique…). Ceux qui ont des problèmes doivent se confier aux parents, aux amis, au personnel médical. Il faut que les jeunes ignorent les publicités sur le tabac et autres. Le tabac est la porte d’entrée de toutes les drogues, car lorsqu'il n’a plus d’effet, le consommateur passe aux autres psychotropes. Pour les associations, il faut organiser des journées sans drogue », ajoute le Dr Pascal Awono.
Le Tramadol est un opioïde de synthèse, contenu dans certains médicaments analgésiques.
Liliane N.
Ils sont plus de deux cent à séjourner à Londji près de Kribi depuis le 9 avril dernier. Le module de formation pour lequel ils y sont se rapporte à la prise de contrôle d’un territoire occupé à partir des eaux.
L’exercice auquel sont soumis les 216 élèves officiers de l’Emia se nomme dans le jargon militaire un « assaut amphibie ». Il a débuté par une traversée nocturne de la mer, de Limbe à Kribi. Il se tient en trois étapes pour autant de site et ne sont concernés par la manœuvre que les forces terrestres et maritimes.
La manœuvre baptisée alligator consiste selon le lieutenant-colonel Richard Bayang Dikom représentant du Commandant de l’EMIA à cette occasion, « en une opération menée à partir de la mer mettant en œuvre les forces terrestres, les forces maritimes et éventuellement les forces aériennes ayant pour objectifs le débarquement sur une côte adverse qui peut être tenue ou non par l’ennemi. »
Dans la même veine, le Capitaine de vaisseaux Divine Kome Kome superviseur de l’exercice ajoute pour sa part, « ce que nous faisons c’est un assaut amphibie une opération qui consiste à embarquer les gens dans un pont, à transiter par mer et aller sur une plage hostile permissible ou non permissible ».
Ce passage de Kribi de nos futurs officiers est la deuxième étape d’une série de manœuvre et d’exercices de simulation dans le cadre d’un débarquement amphibie. Leur séjour se refermera avec des opérations d’infiltration et de reconnaissance sur plusieurs kilomètres sur terre.
Pour rappel, depuis sa création en 1959 et son l’inauguration en 1961, l’Ecole militaire interarmées (EMIA) du Cameroun, est à près de 95% d’officiers camerounais formés sans oublier de nombreux autres de pays amis du Cameroun.
Dirigé dès sa création par des officiers français, c’est en 1986 que les officiers camerounais ont pris le relais. Les premiers officiers formés dans cette prestigieuse école militaire étaient uniquement des hommes. C’est 20 ans après sa création que l’Emia ouvre ses portes aux femmes.
Actuellement dirigé par le Colonel Oscar Mbarga Onana, l’Emia, comme dans le cas présent, continue d’assurer avec grand professionnalisme la formation initiale des élèves officiers, le perfectionnement des officiers ainsi que leur spécialisation.
Le triomphe de la dernière cuvée de cette école, baptisée « Unité et diversité » a eu lieu le 18 janvier dernier. Il a vu 174 nouveaux officiers qui certainement étaient passés par la même étape rejoindre officiellement les rangs de la vaillante armée camerounaise.
Nombre sont ceux qui ont à priori tendance à croire que le choix du lieu pour l'achat de sa moustiquaire est un exercice facile, mais lorsqu'il arrive que l'on fasse le mauvais choix et que l'unité obtenue ne donne pas des résultats attendus, c'est là où l'origine de l'achat fait l'objet d'une remise en cause. Alors qu'on aurait pu dès le départ éviter d'en arriver là si la question du lieu d'achat de la moustiquaire avait été posée avec précision. Une question qui est indétachable de la manière qui doit guider son lavage.
Où acheter ma moustiquaire?
On peut obtenir la moustiquaire imprégnée à des endroits divers et variés, mais l’idéal voudrait qu’on se les approprie dans les lieux suivants :
Primo, les Hôpitaux et centres de santé. Ici, il arrive que le Gouvernement camerounais avec ses partenaires mettent parfois les moustiquaires à la disposition du public gratuitement.
Secundo, les Pharmacies. Ici, c'est le domaine des achats et donc à titre onéreux.
Tertio les Cliniques. Comme chez les pharmaciens, il faut débourser des sous pour entrer en possession d'une moustiquaire imprégnée d'insecticide.
Les techniques de lavage de sa moustiquaire
La moustiquaire sale se lave avec de l’eau et du savon ordinaire. Pour laver la moustiquaire imprégnée, il faut respecter les recommandations suivantes :
Ne pas utiliser de l’eau de javel ;
Ne pas utiliser de l’eau tiède ou chaude ;
Toujours sécher la moustiquaire imprégnée à l’ombre à plat et jamais au soleil car le soleil fait évaporer l’insecticide qui y est appliqué.
Après lavage, le fait de conserver la moustiquaire dans un sachet en plastique pendant au moins 24 heures avant de la réutiliser renforce son efficacité et permet de mieux prévenir la piqûre des moustiques et par ricochet éviter le paludisme.
Toutes ces informations nous ont été filées par des sources médicales dignes de foi, mais qui ont requis l'anonymat.
Innocent D.H
L'exécution de l'hymne national du Cameroun en langue Guiziga est l'articulation qui a permis de donner le ton au culte spécial d'ouverture de cette édition de l'assemblée générale de cette tribu. Moment propice pour les uns et les autres ayant en commun leur langue maternelle de valoriser non seulement l'unité du Cameroun profond, mais également d'exprimer leur joie et d'appeler au rassemblement des frères et soeurs Guiziga. Pour Zossie Marie, chrétienne : "Je suis très contente de partager en langue avec mes frères. Et j'invite tous ceux qui traînent encore les pas à se joindre à nous, pour donner un cachet particulier à cette rencontre".
Au cours du culte de circonstance, plusieurs chapitres et versets bibliques ont été médités par les participants venus des quatre coins du pays, notamment l'une des lettres de Paul aux Corinthiens qui a fait l'objet de la prédication par le premier Président de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga Pierre Mougouzloum qui a invité ses frères chrétiens à renoncer à toutes les richesses de ce monde et à se mettre au service de l'Éternel pour espérer la vie éternelle.
Pour les fidèles chrétiens, la rencontre ne doit aucunement être interprétée comme un moyen de faire opposer la la religion chrétienne à la tradition. "La Bible ne vient pas remettre en cause la tradition Guiziga, les deux institutions sont mis ensemble pour l'avancée de la religion. Le peuple Guiziga se présente donc comme l'une des tribus à laquelle Dieu parle à travers la langue", a soutenu Walkoua Kitikil pour évoquer le rôle complémentaire qui existe entre la religion et la tradition.
Le moment était aussi idéal pour les fils et filles Guiziga du Cameroun de marcher main dans la main pour promouvoir la littérature en langue Guiziga, outre la traduction de la Bible et du Nouveau testament déjà faite en leur langue, les efforts se doivent selon les participants d'être conjugués pour la traduction prochaine d'un dictionnaire. Pour cela cela une collecte de fonds est prévue pour la suite des travaux, car la construction d'un bâtiment pour l'Association, est aussi dans les pipes.
Ce culte qui a connu une forte mobilisation ouvre ainsi les travaux de cette 38ème assemblée générale de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga. Des travaux qui prennent fin ce vendredi à Pitoa.
Innocent D.H
Lors d’une vague de répression visant à la fois l’opposition et le droit de réunion, les autorités camerounaises ont interdit une semaine de manifestations prévue par le parti d’opposition Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
Le 5 avril, le ministère de l’Administration territoriale a publié un communiqué de presse interdisant les manifestations entre le 06 et le 13 avril et accusant le MRC de déstabiliser le pays. Le ministre, Atanga Nji, a également accusé le MRC d’avoir joué la provocation en choisissant d’organiser des manifestations le 6 avril – date anniversaire de la tentative de coup d’État de 1984 qui avait voulu renverser le président Biya.
Cette mesure s’inscrit dans une tendance grandissante au Cameroun. Depuis fin 2016, le gouvernement a bloqué à plusieurs reprises des manifestations antigouvernementales pacifiques en ayant recours à la force, aux arrestations arbitraires et aux détentions de manifestants. En janvier 2017, le ministre de l’Administration territoriale a interdit les activités du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun (CACSC), une éminente organisation de la société civile qui œuvre dans les régions anglophones, où la situation est explosive.
Cette interdiction des manifestations du MRC survient alors que le dirigeant du parti, Maurice Kamto, va comparaître demain devant le tribunal, aux côtés de six autres membres et sympathisants du MRC, pour entendre sa décision sur leur requête d’Habeas Corpus. Kamto et ses six coaccusés font partie de 200 personnes arrêtées le 26 janvier, suite à des manifestations pro-MRC dans plusieurs parties du Cameroun.
On s’attend à ce que la cour d’appel de Yaoundé confirme la décision prise en première instance de maintenir Kamto en détention en attendant son procès. Le 02 avril, les avocats qui le défendent ont quitté la salle du tribunal pour protester contre la décision de tenir le procès à huis clos.
L’interdiction par le gouvernement des manifestations du MRC est un véritable pas en arrière pour le Cameroun et devrait être levée sur le champ. Au lieu d’interdire la dissidence et d’emprisonner les opposants, le gouvernement devrait respecter les principes démocratiques et autoriser les manifestations pacifiques.
Félix Swaboka