Depuis le début des années 1990, la presse privée a pris une place très importante dans la vie publique voir même privée au Cameroun. D'abord par la presse écrite, les médias privés ont progressivement pris une part non négligeable, pour dire le moins dans la société camerounaise au point de remettre en question le professionnalisme et l’objectivité des médias d’Etat (Crtv radio et télé, Cameroon Tribune). Ainsi, après la presse écrite, la radio, la télé et le web sont devenus les maîtres qui tentent de structurer au quotidien la société camerounaise.
La démocratie camerounaise tant convoquée par les régimes Ahidjo et Biya s’est donc depuis bientôt trois décennies mise à l’épreuve de cette presse. Taxée de quatrième pouvoir, la presse au Cameroun est pourtant dans une situation très ambiguë. Si des villes comme Douala, Yaoundé, Buea, Bamenda, Bertoua, Bafoussam sont extrêmement structurées par l’action de cette presse, il reste que certaines parties du Cameroun, le grand nord par exemple sont faiblement influencées par l’action de cette presse camerounaise. A l’Extrême-Nord par exemple, l’une des régions les plus peuplées du Cameroun et actrice clé des élections, surtout présidentielles et législatives, les kiosques à journaux n’existent presque pas. Un seul point dans toute la ville et la région : le point Djabbama ! De plus, les journaux parus au Cameroun n’y sont disponibles que 24h plus tard et un peu plus pour Kousseri. Cependant, l’internet est venu atténuer ce retard. Mais, avec les fuites et les diffusions gratuites des PDF, la presse écrite particulièrement se voit soustraite de potentiels acheteurs.
Dans ce cadre, il n’est pas possible pour la presse camerounaise d’avoir des points de débats sérieux dans cette partie très importante du pays. L’avènement de L’œil du Sahel qui se fait imprimer dans le grand sud n’a pas significativement changé la donne. Aussi peut-on s’interroger sur l’impact de la presse camerounaise dans la construction de la démocratie sur l’ensemble du territoire.
La presse camerounaise est aussi un paradoxe, une architecture qui dégringole ou qui fond comme neige au Soleil. Si l’on prend la presse écrite, les 100 000 tirages par jour des quotidiens comme Le messager, Dikalo, Mutations, Émergence ou la nouvelle expression du début des années 1990 ont violemment diminué en une seule décennie. La répression surtout et la crise économique ensuite sont passées par là. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux et les autres médias privées, la presse écrite est presqu'à l’agonie.
Pour les radios et les télés, la situation n’est non plus rose. Çà et là, on entend des grognes des patrons et des journalistes qui se plaignent les uns d’être faiblement soutenus par l’Etat, les autres d’être très mal payés ou même pas du tout. Ce qui pose le problème de l’indépendance du journaliste dans de telles conditions.
On assiste alors pour la plupart de temps à un journalisme à gage, à un journaliste de mendiant que les hommes politiques et autres pontes de la vie publique affectionnent. Le journaliste, donc la presse est tenue en laisse. Ce qui permet de manipuler l’information à volonté par les uns et de faire du chantage pour les autres. Derrière l’indigence très prononcée du journaliste se cache aussi la question de la formation. Jusqu'ici, un flou très sérieux existe sur la délivrance du statut de journaliste. Ce qui accentue les problèmes de dépendance de la presse.
La presse camerounaise c’est aussi les démêlés avec la justice et le pouvoir. De nombreux journalistes ont souvent été emprisonnés pour des raisons pas toujours clairement élucidées. D'autres comme Bibi Ngota ont trouvé la mort en prison. Ainsi s’élève constamment la question de dépénalisation des délits de presse. Ici encore, la formation du journaliste apparaît comme la règle d’or car un journaliste bien formé réduit les risques de « désinformation», de « diffamation » qui sont souvent reprochés aux journaux. D'un autre côté, le métier de journaliste reste particulièrement sensible. Il ne peut travailler sans source et il ne peut et ne doit le cas échéant jamais divulguer sa source. Or, les délits pour lesquels ils sont souvent confrontés tiennent de cette dichotomie. Le pouvoir, quand il veut, peut alors abattre toute sa froideur sur le journaliste incriminé. Tout ceci hypothèque finalement le rôle de quatrième pouvoir qu’on lui reconnait un peu partout ailleurs.
Bossis Ebo'o
Drogues, stupéfiants, et alcools inondent les marchés de la ville de Betaré Oya. Les principaux clients et consommateurs se recrutent chez les jeunes de cet arrondissement situé dans le département du Lom et Djerem à L'Est Cameroun. Ce phénomène qui prend de l'ampleur draine une série de conséquences à la limite insupportables, « Nos enfants sont entrain de se détruire à cause de ces drogues qu'ils consomment à longueur de journée, ce qui fait qu'ils deviennent délinquants, bandits, agresseurs, voleurs et plus grave encore, abandonnent le chemin de l'école », s'indigne Justin Adamou Iya, maire de la commune de Betaré Oya dans le département du Lom et Djerem à L'Est.
La situation semble aller de mal en pis malgré les différentes sensibilisations des autorités locales, « Les autorités, que ce soit municipales, politiques ou administratives, tous les responsables de l'éducation émettent aujourd'hui des réserves par rapport à la marche de notre jeunesse », indique Polycarpe Molo, sous-préfet de l'arrondissement de Betaré Oya. L'administrateur civil principal poursuit en disant que « La consommation des drogues dont on parle, est effective dans notre arrondissement, de même que la désertion des classes pour la recherche de l'or et nous comptons poursuivre la sensibilisation des jeunes parce-que le mal est profond ».
La réaction du sous-préfet de l'arrondissement de Betaré Oya, Polycarpe Molo faisait suite à l'adresse du chef de l'État son excellence Paul Biya à la jeunesse le 10 février dernier. « C'était un discours dense, sur n'importe quel angle on a pu tirer un enseignement », avait avancé l'autorité administrative Polycarpe Molo au terme du défilé du 11 février 2019 à la place des fêtes de Betaré Oya. L'on se souvient encore de cette parade marquée par des spécificités locales, un carré des potentiels bénéficiaires du plan triennal spécial jeunes ( PTS-Jeunes), initié par le chef de l'État du Cameroun Paul Biya et implémenté par le chef du gouvernement dans l'arrondissement de Betaré Oya, le passage des centres préscolaires communautaires avec des enfants de moins de trois (03) ans, semble être la véritable solution de traiter la mal à la racine, en commençant par inculquer les bonnes notions d'éducation à cette future génération.
L'autorité administrative de l'arrondissement de Betaré Oya, Polycarpe Molo ne compte pas s'arrêter sur ce phénomène dévastateur de conscience de la jeunesse de son unité administrative. « Je me donne pour défi de combattre efficacement ce phénomène de consommation des stupéfiants, et autres drogues dans l'ensemble de notre arrondissement. Ceci avec l'implantation des comités de surveillance dans les points stratégiques déjà identifié... Nous allons également mettre en contribution le bureau de l'antenne d'arrondissement du conseil national de la jeunesse de Betaré Oya pour la sensibilisation de leur pairs ». Conclut le sous-préfet de l'arrondissement illuminé par l'or.
Bossis Ebo'o
Cette Fondation appartient à Eric Cielenou. Elle a remis le 11 avril 2019 à l’Académie nationale de football (Anafoot) dirigée par Carl Enow Ngachu, un important don composé de 40 maillots en deux jeux, 30 paires de bas, 35 sacs pour les entraînements pour jeunes, 56 paires de godasses et des ballons. « Je suis venu à l’Anafoot pour rendre une visite de courtoisie à mon ami Enow Ngachu. C’est un ami d’enfance. Je réponds un peu à son appel par rapport aux équipements pour les enfants. Les enfants étant la priorité, nous devons leur donner le pouvoir qu’il faut, nous devons les accompagner, les protéger. Nous devons utiliser le renforcement positif et surtout les encadrer et avoir un suivi », a déclaré Eric Cielenou.
Ravi du don que bénéficie l’Anafoot, Carl Enow Ngachu a déclaré face à la presse « lorsque je l’ai sollicité, il m’a dit pourquoi pas. Je lui dis merci et surtout pour ce qu’il fait pour la jeunesse, parce qu’il ne fait pas ce don seulement pour l’Anafoot. Tous les centres de formation qui participent à son tournoi rentrent toujours avec quelque chose. C’est bien, ce qu’il fait pour la jeunesse camerounaise. Ca prouve qu’il y a des gens qui aiment cette jeunesse, qui ne doit pas nous décevoir, que nous devons accompagner pour faire en sorte que son rêve se réalise ».
Il faut dire qu’en fait la Fondation CN World a organisé un tournoi qui s’est déroulé à Yaoundé. Ledit tournoi a pris fin le weekend dernier. Il s’est achevé avec des finales de basketball au terrain annexe du palais des sports et à la garde présidentielle.
Pour revenir à l’Anafoot, il convient de souligner qu’au mois de janvier dernier, cette académie avait reçu un don des Lionnes indomptables. Gaëlle Enganamouit, Aboudi Nchout Njoya Ajara, Edjangue Siliki, Isis Sonken et Raïssa Feudjio ont remis au Directeur général de l’Anafoot, un matériel devant servir lors des formations des pensionnaires. Ledit matériel était composé de chasubles, des maillots, des shorts. «Il s’agit d’accompagner l’Anafoot, de soutenir nos jeunes sœurs qui ont un rêve, celui d’être comme nous, leur modèle. Il est donc question de les accompagner dans cette aventure qui ne fait que commencer», avait déclaré Aboudi porte-parole de la délégation.
Liliane N.
Il s’agit d’une liste publiée ce 15 avril, par le Cameroun Desk, un annuaire créé par et pour les africains.
Dans ce document, il est mentionné qu’ils sont nombreux ces camerounais qui disposent d’énormes sommes d’argent et se posent en permanence la question de savoir dans quel type d’activités rentables ils pourraient se lancer, afin de développer l’économie du Cameroun mais aussi, s’étendre dans plusieurs autres pays africains.
Les concepteurs de l’annuaire le « Cameroun Desk » pensent ainsi que les jeunes entrepreneurs pourraient par exemple créer : - un Site de recettes de plats camerounais et africains – une Agence immobilière en ligne – des Consultations médicales ou para – médicales en ligne – une Solution de construction économique et écologique en matériaux locaux – une Agence de valorisation des déchets ménagers et résidus de transformation – un Centre de formation en logiciels et ingénierie –un Site d’offres d’emplois réservés aux Camerounais disposant d’un diplôme d’études supérieures – un Cabinet de conseil et d’aide à la création d’entreprises avec accompagnement pour l’accomplissement des formalités de déclaration – un Centre de formation en marketing digital et développement web –
Une Plate forme de crowdfunding ( financement participatif) pour aider au lancement de petits projets – une Solution de stockage d’énergie par batterie en lien avec les énergies renouvelables et les panneaux solaires – un Parc de loisirs et de divertissement pour enfants et adultes – un Réseau social de recommandation d’employés au sein duquel les entreprises pourraient accéder à des curriculum vitae et procéder au recrutement , lire des recommandations ou alors, déposer une recommandation sur un employé – une Plate forme en ligne de mise en relation entre recruteurs et free lancers dans divers domaines (Programmation – Infographie – Marketing – Finance – Rédaction – Traduction) – un Espace de Co –
Working bureaux partagés avec connexion internet de bonne qualité. (Ce type d’espace pourrait être particulièrement prisé par les entrepreneurs camerounais souvent à la recherche de solutions immobilières pour développer leurs activités) – Un Site de vente en ligne de Smartphones et accessoires informatiques, couplées à une agence de livraison des accessoires à domicile – une Agence de conseils en ligne pour la création d’associations – une Start Up de gestion de projet en ligne, destinée aux petites et grandes entreprises – Mettre sur pied une agence de création de sites internet à coût abordable.
Le 10 avril dernier, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a estimé que le taux de chômage des jeunes dont l’âge varie entre 15-24 ans, est de 14,8 % en Afrique centrale. Et, dans un article paru dans le journal « Investir au Cameroun », traitant de la question du chômage des jeunes, nos confrères estiment que 14% de camerounais en souffrent. Les idées données par le « Cameroun Desk » pourraient permettre à plus d’un de se construire.
Nicole Ricci Minyem
La sélection camerounaise U17, livre ce lundi 15 avril 2019 dans l’après-midi son premier match de poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Tanzanie 2019. Les protégés de Thomas Libih, affronteront dans le groupe B, la Guinée au Chamazi Stadium de Mbagala. Le deuxième match de ce groupe, opposera le Maroc et Sénégal, les prochains adversaires des Lions U17.
Le Cameroun entame la compétition avec une équipe réduite de 18 joueurs sur les 21 du départ. Un effectif que l’entraîneur camerounais est contraint d’utiliser pendant tout le tournoi. En effet, le Cameroun a perdu trois de ses joueurs après des tests IRM auxquels la Confédération africaine de football (Caf) a soumis tous les joueurs convoqués pour la compétition. Il s’agit de Camal Ryan Moumbagna, Arc-En Ciel Mintonga Mpal, Aliou Souleymanou Hendji, tous les trois accusés de tricherie. Ces footballeurs ne pourront évidemment plus participer à cette phase finale. « Je ne pense pas avoir fait ce qui ne faillait pas faire. Nous sommes un peu surpris. Nous avons fait deux fois le contrôle de l’IRM de tous les joueurs au Cameroun au même endroit que la Caf le fait d’habitude. Nous avons demandé la contre-expertise, mais on arrive pas à l’avoir parce que la Caf est fermée. C’est très compliqué avec eux. Si au bout d’un mois après qu’on ait fait le contrôle des IRM deux fois de suite de tous les joueurs, et qu’en un mois les os des enfants ont pu pousser au-delà de ce que la Caf dit aujourd’hui, je pense qu’il faut aller chercher ailleurs », explique l’entraîneur du Cameroun dans une interview accordée à Voice Radio.
Même si le Cameroun détient le record avec trois footballeurs, la Guinée, avec un joueur, et le pays organisateur, la Tanzanie, avec deux joueurs, ont également été épinglés. Un coup dur pour Thomas Libiih, qui ne pourra pas remplacer les joueurs ainsi exclus, puisque la date limite de modification de la liste définitive des joueurs est écoulée. « Même si nous avons 11 joueurs, nous irons jusqu’au bout de notre objectif. Nous sommes venus nous battre pour une qualification pour la Coupe du monde, le reste viendra après », souligne Thomas Libiih.
Le technicien camerounais se contentera désormais de 18 joueurs, parmi lesquels, le meilleur buteur de l’équipe nationale, Lionel Wamba qui figure dans le onze entrant contre la Guinée. Classé dans le top 5 des joueurs à suivre à cette compétition, le jeune attaquant qui a flambé lors des qualifications dans l’Uniffac est déjà dans le viseur de plusieurs clubs européens. L’ancien sociétaire de l’As Menoua qui s'est récemment engagé pour la saison 2018-2019 avec As kings football academy de Douala, est l’un des atouts du Cameroun. Fils de la légende Wamba Michel, ancien Lions indomptables et joueur mythique de l’Aigle de la Menoua, il est très suivi depuis son sacre de meilleur buteur au tournoi international de Turquie, ayant vu le Cameroun joué contre l'Ouganda, la Biélorussie et le Maroc.il a terminé la compétition avec 4 buts au compteur.
Le onze entrant des Lions U17 face à la Guinée U17
Cette enveloppe de 100,7 milliards va être affectée pour l’appui à la réforme de l’Education, de même qu’aux projets filets sociaux dans certaines régions du pays. Pour les deux personnalités, ce financement qui bénéficie en plus d’une enveloppe additionnelle de 35 milliards, est la suite de ce qui a été envisagé depuis 2013.
Les régions ciblées sont celles du Nord-Ouest, Sud-Ouest et l'Extrême-Nord. Devant les micros des Hommes de média, Alamine Ousmane Mey a précisé que cette aide pourrait s’étendre vers les communes qui ont ouvert leurs portes aux réfugiés.
Réforme de l’Education
Elle prend en compte, l’amélioration de la qualité de l’offre éducative ainsi que la promotion de l’équité qui se traduit par des actions concrètes comme le renforcement des compétences des enseignants et l’amélioration de leur condition de travail. La suspension de recrutement dans la fonction publique des enseignants du primaire et le manque de moyens financiers pour l’éducation ont eu de lourdes conséquences sur la qualité de l’offre éducative. Les enseignants mal ou non payés ont fini par déserter les salles de classe, contraignant certaines communautés à chercher d’autres alternatives comme le recrutement de maîtres des parents.
Projet de filet de sécurité sociale du Cameroun
Il a pour objectif de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base, ainsi que du pilotage de programmes de transferts monétaires ciblés, sans oublier les travaux publics pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans les régions participantes sur le territoire du bénéficiaire. Ce projet s’articule autour de trois composantes, notamment :
- la mise en place des fondations du système de filet de sécurité et de la gestion du projet qui s’y rapporte. Elle comporte les deux sous-composantes suivantes : Assistance à l’emprunteur pour la création de systèmes de coordination et de gestion de programmes de filets de sécurité pour les personnes pauvres et vulnérables et le financement des coûts des activités de gestion, coordination, suivi et évaluation dans le cadre de cette composante et des deux autres composantes du projet.
- le programme pilote de transfert monétaire mettant en œuvre des mesures visant à stimuler la productivité des ménages. Elle va financer le développement et la stimulation de la productivité des ménages chroniquement pauvres et fera office de pierre angulaire du filet de sécurité sociale du Cameroun. Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour maximiser l’impact des transferts monétaires sur le bien-être et la productivité des ménages bénéficiaires.
- La troisième composante traite du programme pilote de travaux publics. Elle va financer le développement et le pilotage du programme de travaux publics à forte intensité de main-d'œuvre visant à aider les ménages vulnérables à faire face aux chocs exogènes comme les sécheresses ou les inondations.
Nicole Ricci Minyem
C’est désormais le Cameroun qui va organiser le prochain Championnat d’Afrique des nations, réservé aux joueurs locaux (CHAN). L’Ethiopie a affiché son incapacité à pourvoir accueillir l’événement en 2020 en raison de retards dans les travaux, selon le comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ce qui a amené le comité exécutif à prendre une autre décision de retrait.
« Nous avons eu une très longue réunion au comité exécutif qui a débouché sur des décisions très importantes dont le retrait de l'organisation du CHAN 2020 à l'Ethiopie pour l'attribuer, par accord tacite, au Cameroun », a déclaré Ahmad Ahmad, au terme de la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2019 dont la cérémonie s’est déroulée au Caire.
Selon le président de la CAF, cette décision permettra au Cameroun de mieux préparer la Coupe d’Afrique des Nations 2021 attribuée au Cameroun, au lieu de la Côte d’Ivoire, par le principe du « glissement » institué par le président de la CAF lui-même. Après s’être vu retirer la CAN 2019, le pays des Lions Indomptables aura ainsi de quoi se consoler avec l’organisation de deux compétitions majeures en l’espace d’un an.
On peut donc dire que, le président de la CAF Ahmad Ahmad porte le Cameroun dans son cœur, bref, il a de l’estime pour le pays de Samuel Eto’o. On espère juste que le Cameroun sera à la hauteur des attentes et nous évitera un prochain « glissement de date ».
Il convient de rappeler également qu’il s’agit de la 2ème édition consécutive du CHAN qui subit un changement de pays-hôte puisque le Kenya s’était vu retirer l’organisation en 2018, finalement réattribuée au Maroc qui a remporté la prestigieuse compétition.
Par ailleurs, Ce sera la sixième édition du CHAN, après celles de 2009 (Côte d’Ivoire), 2011 (Soudan), 2014 (Afrique du Sud), 2016 (Rwanda) et 2018 (Maroc). Les Marocains sont tenants du titre. Quant au CHAN 2022, il est prévu en Algérie.
Danielle Ngono Efondo
Les souvenirs sont encore frais dans les mémoires, il y a un mois l'on assistait à une alerte de la nature dans la région du Nord avec des fines gouttelettes. C'étaient les arrondissements de Pitoa et de Tchéboa à Ngong qui en avaient plus bénéficié. Les informations donné par les services de la météorologie faisaient état de ce que 37 ans se sont écoulés et l'on n'a plus jamais assisté à une pareille surprise avec les premières pluies en mois de mars. Selon eux, il s'agirait d'un phénomène de changement climatique marqué dans cette partie du pays par le dérèglement du climat dû aux coupes anarchiques des arbres par certaines populations. Les mêmes sources expliquaient que les gouttelettes du mois de mars jugées trop tôt augureraient un retour imminent des pluies dans le Nord.
Confirmation en est faite hier. Plusieurs localités ont été bien arrosées par les pluies pendant des heures. A en croire les uns et les autres, le département de la Bénoué, le Mayo-Louti et certaines parties du Mayo-Rey seraient les heureux bénéficiaires de ces pluies.
Une nouvelle qui est non seulement bonne, mais tombe à pic pour les populations qui subissaient déjà les effets de la grande canicule qui rendaient difficile leur quotidien. "Après la pluie, c'est le beau temps", a-t-on coutume de le dire, un climat doux a cours depuis hier dans les différentes contrées qui ont reçu la visite de dame pluie.
Outre la plus value au plan de la température qui a considérablement baissé, les populations de la région du Nord constituées en majeure partie des paysans, le retour des pluies est un signe de la grâce divine les invitant à renouer dans les prochains jours avec les travaux champêtres. Objectif, assurer non seulement la survie en pitance quotidienne de la communauté, mais aussi songer aux cultures de rentes qui sont innombrables. Toutefois, selon les indiscrétions de ces paysans, ils attendent encore s'assurer de la régularité des pluies et de l'augmentation de la pluviométrie dans les jours à venir pour reprendre véritablement le chemin des champs.
Innocent D.H
Les femmes camerounaises sont décidées à changer la donne. Elles veulent avoir plus de place dans la gestion des affaires publiques. Lundi dernier, un consortium d’organisations de la société civile, des élues locales et des Députés s’est retrouvé à Yaoundé, plus précisément à l’hôtel des Députés, à l’occasion d’un dîner plaidoyer. Le sujet au menu dudit dîner était le nombre de places que les femmes veulent avoir au cours de cette année. Il convient de préciser que ledit dîner plaidoyer a été initié par «More Women in politics», une association conduite par le Pr Justine Diffo Tchunkam. Il faut donc noter qu’en 2019, les femmes souhaitent avoir un pourcentage de 30% à la tête des Mairies. A l’heure actuelle, juste 28 femmes dirigent les Mairies sur les 360 que compte le Cameroun. Un chiffre qui est en deçà des 30% instruits dans les instruments juridiques.
Mme le maire de la Commune d’Akom II qui a pris part au dîner plaidoyer a saisi l’occasion, pour entre autres solliciter le maintien en place des femmes Maire, l’octroi des moyens financiers à celles-ci afin qu’elles puissent battre campagne. «Dans ma propre liste aux municipales, j’envisage d’avoir plus de femmes qu’actuellement. Je compte les choisir parmi mes militantes. Je souhaite appliquer la parité parce que le quota de 30% était valable jusqu’en 2015 avec les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Aujourd’hui nous encourageons aussi les femmes à s’inscrire sur les listes électorales, en leur établissant auparavant des cartes nationales d’identité», a-t-elle déclaré au cours d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Célestine Ketcha Courtes le ministre de l’Habitat et du Développement urbain qui était à ce dîner, a indiqué qu’elle va apporter son soutien aux femmes candidates à la tête des Mairies. Rappelons que jusqu’à sa nomination, Ketcha Courtes était Maire de la Commune de Bangangté.
Pour ce qui est des prochaines législatives, les femmes ont précisé vouloir atteindre voire même dépasser le pourcentage de 50%. L’Honorable Hilarion Etong premier vice-président de l’Assemblée nationale a conseillé à ces dernières d’être solidaires. «Soyez solidaires et plus compétentes ! Gommez les hésitations ! Bâtissez les stratégies ! Renforcez vos capacités en marketing politique», a-t-il déclaré.
A titre de rappel, en 2007, l’Assemblée nationale comptait 19 femmes et depuis 2013, il y en a 57. Soit un peu plus de 31%. Au Sénat on est passé de 20% en 2013 à 26% en 2018.
Liliane N.
Le site de Garoua retenu pour la Coupe d'Afrique des nations Cameroun 2021 est porteur d'espoir à plus d'un titre tant au niveau national l'international. Au niveau interne du pays, toutes les affections et les regards des Camerounais en général et ceux du Grand-Nord en particulier sont orientés vers ce théâtre. A l'international, Garoua va être un centre d'attraction pour des pays frères, amis et voisins du Cameroun, à l'instar du Nigéria, du Tchad, de la Centrafrique entre autres. La bonne nouvelle et non pas la moindre est celle qui dévoile avec succès l'état d'avancement des travaux du stade Omnisport de Roumdé-Adjia en réhabilitation. Ce joyaux offre dors et déjà ses charmes car se trouvant en phase terminale.
Les marqueurs favorables sur la finition des travaux
L'entreprise Mota-Engil Africa engagée depuis quelque temps sur le sentier de la réhabilitation a toujours mis les bouchés double pour le respect du délai de livraison.
Même le citoyen lamda qui, dans sa balade s'approche du site confirme l'avancée du chantier. Il ne peut s'en passer de témoigner les premiers traits qui renvoient à la beauté du stade. Ajouter à cela, les projecteurs qui sont perceptibles à une bonne distance dans le ciel du quartier Roumdé-Adjia et qui vont servir à illuminer le stade grâce à leur faisceau lumineux. A notre passage sur le site, nous avons pu rencontrer un habitant du quartier Théodore Mabesta qui indique que beaucoup d'éléments prouvent que le stade de Roumdé-Adjia sera prêt le moment venu. Pour ce jeune, " l'entreprise travaille beaucoup et nous voyons comment le stade devient de plus en plus très attrayant ".
Du côté de l'entreprise portugaise à qui revient la réhabilitation, elle s'attèle avec plus de vigueur à donner à un visage plus reluisant à l'édifice. Vieux de 40 ans, construit depuis 1978, il se trouve aujourd'hui relooké, rajeuni et capable d'accueillir plus de monde car sa capacité d'accueil connaît une augmentation considérable.
Sur le chantier du stade, en mois de mars l'évolution de la " réhabilitation était à 90% ", selon le Chargé de communication de l'entreprise adjudicataire Raoul Kouakam dans l'une de ses attitudes devant la presse.
De quoi faire donc disparaître tout nuage qui pourrait exister dans le ciel de ceux qui par lâcheté penserait que le Cameroun est encore à l'échelle du doute sur la livraison de ses infrastructures de la Can 2021. Cette hypothèse n'est pas envisageable en l'état actuel des choses où la réhabilitation du stade de Roumdé-Adjia de Garoua est quasiment achevée.
Garoua avec son importante substance humaine estimée à environ 490.000 habitants, elle est la troisième ville la plus peuplée du pays. Un attribut qui rassure davantage que le moment venu, les valeureuses populations grâce au stade Omnisport de Roumdé-Adjia qui présente désormais ses charmes, exprimeront à un haut palier africain leur attachement au ballon rond.
Innocent D.H