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Parmi les 109 ex-membres de la secte terroriste Boko Haram, il y a 41 combattants armés dont trois de nationalité camerounaise.

C’est une information qui a été rendue publique par la chaîne à capitaux publics, la Crtv. 109 combattants de la secte Boko Haram ont décidé de déposer les armes à Mora, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont rejoint le centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de Meri pour leur réinsertion. Les autorités précisent que ces désormais ex-combattants de la nation sont revenus à de bons sentiments au cours d’une récente opération de ratissage de la Force Mixte Multinationale à la frontière nigériane.

Les 109 ex-combattants ont donc ainsi rejoint les 155 autres qui sont déjà dans le Centre de Mora. Ceux-ci sont formés aux petites activités génératrices de revenus. En sa qualité de Coordonnateur régional du Cnddr, Oumar Bichaïr, indique que ces démobilisés sont pour la plupart des agriculteurs et éleveurs. Il rajoute que plusieurs autres métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie et le petit commerce ont été identifiés et les 109 nouveaux pensionnaires du centre seront formés dans les prochains jours auxdits métiers.

A titre de rappel, en fin d’année 2019, Francis Faï Yengo le Coordonnateur du Comité national du du Ddr a indiqué que l’ensemble des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration abritaient 252 ex-combattants de la Nation. Rendu à ce jour, les autorités camerounaises, rapportent qu’avec ces nouvelles redditions, le nombre est porté à 264.

« La première chose qu’on donne à ces enfants dans les centres Ddr (Désarmement, de démobilisation et de réintégration Ndlr) c’est la sécurité. Parce qu’il faut dire que ces enfants ne viennent pas massivement parce qu’ils ont peur, aussi bien de leurs amis restés en brousse que des forces de sécurité avec qui ils ont eu des accrochages pendant plusieurs mois, et même de leurs familles parce qu’ils y ont créé beaucoup de problèmes. Mais il s’agit ici de l’Etat, les Forces de défense leur assurent la sécurité dans les centres. La deuxième chose qu’on leur offre c’est les petites activités génératrices de revenus. Dans les centres Ddr, ils pratiquent l’agriculture, l’élevage et bien d’autres petits métiers. Parce que, quand les conditions sécuritaires seront à nouveau réunies, ils n’auront pas à recommencer à zéro », expliquait Francis Faï Yengo.

Liliane N.

   

 

Published in Défense

L’ouvrage construit vient résoudre le problème de locaux que cette école connait.

 

Le geste des militaires de la Force multinationale mixte (FMM) réjouit les habitants de Mora, particulièrement les parents qui souhaitent scolariser leurs enfants, à l’école maternelle d'application de la ville. En l’espace de trois mois, les militaires de la FMM ont fait sortir de terre un bâtiment qui a deux salles de classe. Sa construction s’inscrit dans le cadre du «Projet à impact rapide», a-t-on appris. Il s’étend sur un espace de 375 m2. La FMM pour poser cette action, a bénéficié du  financement du Fonds de l'Union africaine (Ua).

Le 20 août 2019, les clés du bâtiment ont été solennellement remises à Midjiyawa Bakari, le gouverneur de la région de l'Extrême-Nord. L'ambassadeur Mamman Nuhu, le Secrétaire exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) a salué l'esprit de collaboration observée entre les populations et l'armée. Il a promis étendre la liste des réalisations de l'armée au profit des populations. Ces réalisations se feront bien évidemment dans les domaines de l'éducation, de l'alimentation et de la santé.

« La construction de cette école rentre dans le cadre de la stabilisation des populations affectées par l'insécurité. Il y a beaucoup de choses qui sont en train d'être faites dans cette région touchée par la crise sécuritaire causée par Boko Haram. Il y a des forages et d'autres salles de classe qu'on a déjà construites ailleurs. Nous travaillons avec l'appui de l'Union africaine et les Etats pour la stabilisation de la région. Dans nos interventions, nous mettons un peu plus d'accent sur le secteur de l'éducation car nous espérons qu'à travers l'éducation, les populations seront capables de faire face à l’influence de l'idéologie de Boko Haram », a déclaré Mamman Nuhu.  

Présent à la cérémonie d’inauguration du bâtiment sus présenté, Bouba Dobekréo, le Commandant du secteur N°1 de la FMM basée à Mora a profité de l’occasion pour solliciter auprès du Secrétaire exécutif de la CBLT, l'équipement de l’école. L’équipement le plus pressant à l'heure actuelle étant les tables bancs. Pour la petite histoire,  l’école maternelle d'application de Mora a été créée le 28 octobre 2009. Et elle n'est devenue fonctionnelle que le 27 octobre 2010. 

 

Liliane N.

 

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Motawa Malloum, Mamodou, membres du comité de vigilance de Kangaleri et Bakréo Nikreou Alias Bamanga, siégeant au comité de vigilance de Doublé ont été égorgés par les membres de la secte islamiste Boko Haram.

 

A en croire le journal L’Oeil du Sahel dans sa parution de ce 14 août 2019, la scène tragique se déroule dans la journée du 28 juillet 2019 dans l’arrondissement de Mora, région de l’Extrême-Nord. Selon les sources locales, « l’attaque s’est produite au niveau de la rivière Masla qui sépare les localités de Doubé de Banki ».

Le trihebdomadaire d’information régional poursuivre que « les victimes, selon leurs proches, s’étaient rendus à Banki pour écouler des produits agricoles et acquérir des moutons dans la perspective de la fête de la Tabaski », peut-on y lire. C’est ainsi que les trois braves hommes ont été pris au piège par les bourreaux où ils ont laissé leurs vies.

Il y a deux semaines, au moins trois personnes ont trouvé la mort et plusieurs blessés enregistrés dans une attaque perpétrée par le groupe Boko Haram dans la localité de Goumouldi, région de l’Extrême-nord.

L’attaque est intervenue dans la nuit alors que des riverains s’apprêtaient à célébrer la fête de la Tabaski. « Sur place, nous avons enregistré la mort de deux personnes, une troisième victime a succombé à ses blessures sur le chemin de l’hôpital », a renseigné un membre du comité de vigilance.

Selon des riverains, juste après cette incursion, des terroristes qui étaient une dizaine ont rebroussé chemin vers le Nigeria d’où ils sont venus, à l’aide des motos, prenant de cours l’armée camerounaise qui était à leur poursuite.

Les autres blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux de la région, notamment celui du Bataillon d’intervention rapide (BIR) dont des éléments ont été déployés pour ratisser la zone, a indiqué une source militaire. Ce renforcement des mesures de sécurité se comprend et se justifie d’autant qu’en ce jour de célébration de la la fête de la Tabaski, les autorités redoutent des incursions et des attaques suicides de Boko Haram.

 

Otric N.

 

Published in Défense

Arrêté et placé en détention pour complicité d’actes de terrorisme et de financement d’acte de terrorisme, le 2eme adjoint au maire de Fotokol,  Adamou Mohamed, a été acquittés le 6 mai dernier au cours d’une audience présidée au tribunal militaire de Yaoundé.

 

Après trois années de détention à la prison centrale de Kondengui, Adamou Mouhamed, à l’époque 2 ème adjoint au maire de Fotokol, dans la région de l’Extrême-nord a revu la lumière du soleil le lundi 6 mai 2019. Selon le Trihebdomadaire « L’œil Du Sahel » en kiosque le 10 mai 2019, « Adamou Mohamed a été déclaré coupable d’immigration clandestine et de fausse déclaration dans l’établissement d’une carte nationale d’identité et non plus de faux et usage de faux ».

 

Toujours d’après le Trihebdomadaire, l’affaire remonte au mois de juillet 2015. « Trois accusés sont interpellés à Mora. Le 23 juin 2016 à 11h, ils sont conduits au service central de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé. Ils seront ensuite placés sous mandat de détention provisoire par ordonnance du 7 septembre 2016, après 3 mois de garde à vue au SED. Adama, Adja Gana et Adamou Mohamed étaient poursuivis pour les faits de financement de terrorisme et de complicité d’actes de terrorisme ».

 

« C’est à la suite de l’enlèvement par le groupe Boko Haram du maire titulaire de Fotokol, conduit par la suite dans la forêt de Sambisa au Nigeria avec d’autres personnes enlevées, que l’adjoint au maire avait pris peur et s’était enfui avec sa famille pour aller se réfugier à Mora ou il survivait grâce à l’aide du Programme Alimentaire Mondial », poursuit L’œil Du Sahel.

 

Le journal ajoute que le 2e adjoint au maire de Fotokol, Adama, s’était établi informateur au profit de l’Etat du Cameroun en prétendant fournir des renseignements aux forces de l’ordre et autorités camerounaises sur les activités de la secte Boko Haram. Selon l’accusation, Adama avait fait prévaloir ses intérêts personnels au détriment du rôle qu’il disait jouer pour la paix au Cameroun. Son double-jeu, précise l’accusation était de renseigner les deux parties sur les activités réciproques de l’un et de l’autre en ne livrant que les adeptes de la secte qui n’épousaient pas ses intérêts.

 

Un acte qui, sans doute a coûté la vie à plusieurs familles dans cette région ou la secte islamique sème la terreur depuis près de 4 ans. Pour rappel, dans cette région, les forces de défense et de sécurité affrontent depuis 2014 le mouvement terroriste Boko Haram, apparu au Nord-est du Nigeria en 2009. Au moins 1 900 civils et 200 militaires ont été tués par Boko Haram, et l’Extrême-Nord compte aujourd’hui 240 000 déplacés internes selon des estimations de Human Rights Watch en 2018.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01