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L’audience entre Chantal Biya et Djaïli Amadou Amal a eu lieu le mercredi 23 décembre 2020.

Djaïli Amadou Amal a porté bien haut la littérature camerounaise. La nation toute entière ne cesse de lui témoigner sa reconnaissance. Hier mercredi 23 décembre 2020, l’écrivaine a été reçue au Palais de l’unité par Chantal Biya la Première Dame. Celle-ci par un tweet, a réitéré à la lauréate du Prix Goncourt des Lycéens 2020, ses félicitations et tout le bien que le Cameroun pense d’elle.

«Mme Djaïli Amadou Amal, je vous adresse mes chaleureuses félicitations, pour le succès littéraire remporté par votre livre intitulé "Les Impatientes": Prix Goncourt des Lycéens 2020 et Prix Goncourt Choix de l'Orient 2020. Le Cameroun est fier de vous !», a tweeté la Première Dame Chantal Biya.

A titre de rappel, l’écrivaine Djaïli Amadou Amal a gagné la 33ème édition du prix Goncourt des Lycéens. Les résultats de ce prix ont été rendus publics le 2 décembre 2020. C’est avec son ouvrage «Les impatientes», qu’elle a remporté ce prix.

Huffingtonpost a indiqué que durant deux mois, il y a eu près de 2000 élèves de toute la France qui se sont engagés dans la lecture des 14 romans sélectionnés par l’Académie Goncourt. Et c’est à la suite des délibérations en classe, que cinq auteurs sont restés en lice face à Djaïli Amadou Amal. Ces auteurs étaient Miguel Bonnefoy (Héritage), Lola Lafon (Chavirer), Hervé Le Tellier (L’Anomalie), Maud Simonnot (L’enfant céleste) et Camille de Toledo (Thésée, sa vie nouvelle)».

Ayant été portée par ses compatriotes et les africains en particulier, Djaïli Amadou Amal avait elle aussi exprimé sa gratitude.

« Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine », avait-elle écrit.

Liliane N.

 

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C’est à travers un courrier porté que le ministre dEtat - ministre de l’Enseignement Supérieur a rendu hommage à sa compatriote.

 

« Je suis heureux d’adresser mes chaleureuses félicitations à notre digne compatriote …qui obtenu le prestigieux Prix Goncourt des lycéens, pour son roman intitulé « Les impatientes »…

Cette jeune et talentueuse romancière, (l’une des plus douées de sa génération) a su ciseler les mots, avec dextérité et perspicacité, pour en extraire le nectar littéraire et conduire le lecteur au bout de l’imaginaire le plus téméraire…

C’est un moment cardinal pour l’histoire de la littérature Camerounaise et pour l’écriture féminine, si fine et si cristalline… ».

Le membre du Gouvernement souhaite le meilleur à cet ambassadeur de la littérature Camerounaise

« Je souhaite bonne chance et un avenir chatoyant à cette plume géniale et étincelante qui fait honneur aux Belles Lettres Camerounaises, Africaines voire mondiales et au combat planétaire que mène la gent féminine pour une meilleure intelligibilité et une visibilité plus flamboyante, à la dimension de son ingéniosité et de sa ténacité… ».  

Reconnaissance d’un érudit de la langue de Molière

« Merci, Djaïli Amadou Amal, notre Prométhée au féminin, qui vent d’arracher le feu aux dieux du Goncourt, à Lutèce (Paris), la ville des Lumières. Elle a mis cet élixir à la portée des amoureux de la magnifique langue française, qui « brille de mille feux, comme les étoiles de la Pléiade » (Léopold Sédar Senghor)… ».

Le combat contre les violences faites, à l’instar du mariage forcé

C’est l’un des maux que l’écrivaine décrit dans son ouvrage « Les impatientes », étant donné que malgré les années qui passent et les nombreux plaidoyers menés notamment dans les Régions du Grand Nord, cette pratique a encore cours.  

Ils sont nombreux, ces parents qui envoient encore en mariage, des fillettes à peine sorties de l’adolescence, qui ne connaissent strictement rien de la vie et dont l’avenir se limite à « Comment honorer, respecter, obéir au mari, tout en lui faisant au passage, des enfants, garçons de préférence ».

Une ignominie que les adeptes de cette pédophilie défendent en arguant qu’il s’agit de leurs Us et Coutumes, qu’il ont l’obligation de préserver et de protéger en toute circonstance.

Des petites filles dont la vie est parfois irrémédiablement liée à celle des hommes qui parfois sont plus âgés que leur père et qui sont de la même génération que leurs grands pères.

Si cette œuvre doit être inscrite dans le programme scolaire, il doit également être l’un des livres de chevet de tous ceux qui défendent cet esclavagisme mental, afin qu’ils prennent conscience des dégâts mentaux et émotionnels qu’ils causent dans la vie de leurs victimes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pense que ce sera une belle manière, de rendre hommage à l’écrivaine Djaili Amadou Amal, qui porte haut la littérature camerounaise.

Depuis l’annonce des résultats du prix Goncourt des Lycéens édition 2020, remporté par notre compatriote Djaili Amadou Amal, cette dernière ne cesse de recevoir des félicitations venant de tous les côtés. Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est joint aux multiples camerounais qui saluent la victoire de Djaïli Amadou Amal. Pour l’homme politique, l’écrivaine est certainement un modèle pour la femme et la jeunesse de notre pays.

«J’adresse à Djaïli Amadou Amal mes chaleureuses félicitations pour cette double reconnaissance historique qui fait honneur au Cameroun et plus largement à l’Afrique. Je me réjouis de cette distinction éclatante qui met en orbite une écrivaine talentueuse. Par l’exemplarité de son parcours riche en défis et nourri de sa détermination à se forger un destin, je crois pouvoir dire que Madame Djaïli Amadou Amal est un modèle pour la femme et la jeunesse camerounaises et celles de notre continent», a-t-il écrit.

Au-delà des encouragements, Maurice Kamto pense que la meilleure manière de rendre hommage à Djaïli Amadou Amal, serait d’introduire dans les programmes scolaires du pays, l’ouvrage qui l’a porté sur l’estrade du podium du prix Goncourt des Lycéens, «Les impatientes».

«Je souhaite la belle carrière littéraire qu’elle mérite à Madame Djaïli Amadou Amal. Vivement que « Les impatientes » fasse son entrée dans nos programmes éducatifs officiels. Ce ne serait pas un hommage immérité», a écrit Maurice Kamto.

Liliane N.

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La nouvelle est tombée ce mercredi 2 décembre 2020.

C’est notre compatriote Djaïli Amadou Amal qui a gagné la 33ème édition du prix Goncourt des Lycéens. Elle est lauréate avec son ouvrage «Les impatientes». Huffingtonpost fait savoir que «depuis deux mois, près de 2000 élèves de toute la France sont engagés dans la lecture des 14 romans sélectionnés par l’Académie Goncourt. À la suite des délibérations en classe, cinq auteurs étaient encore en lice face à Djaïli Amadou Amal: Miguel Bonnefoy (Héritage), Lola Lafon (Chavirer), Hervé Le Tellier (L’Anomalie), Maud Simonnot (L’enfant céleste) et Camille de Toledo (Thésée, sa vie nouvelle)».

Djaïli Amadou Amal succède donc ainsi à Karine Tuil, lauréate de l’édition précédente, récompensée pour son roman "Les choses humaines". Il faut préciser que la révélation du nom du lauréat du prix Goncourt des Lycéens est arrivée juste deux après la proclamation des résultats du Prix Goncourt 2020. Notre compatriote qui est arrivée jusqu’à l’étape de la finale n’a certes pas remporté ledit Prix, cependant elle a touché de nombreux camerounais, africains et amoureux de la littérature.

Se montrant reconnaissante envers tous ceux qui l’ont soutenu, Djaïli Amadou Amal a affirmé avoir vécu une belle expérience.

« Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine », a-t-elle écrit.

Liliane N.

 

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La camerounaise Djaïli Amadou Amal remercie tous ceux qui l’ont soutenu depuis sa nomination au prix Goncourt, le prix le plus prestigieux de la littérature française.

 

Même si l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal n’est pas la lauréate du prix Goncourt édition 2020, elle garde de cette expérience de très beaux souvenirs. Dans une publication faite après la révélation du résultat tant attendu le 30 novembre 2020, elle a tenu à se montrer reconnaissante envers tous ceux qui l’ont porté depuis sa nomination survenue le 15 septembre 2020.

« Depuis ma présélection, le 15 septembre dernier, au prix Goncourt, le prix le plus prestigieux de la littérature française, j’ai vécu à ce jour des moments les plus haletants et des plus exceptionnels de ma vie littéraire. Une campagne qui m’a portée, étape de sélection après étape, à l’ultime marche historique pour la littérature camerounaise et africaine. Je remercie mon éditeur Emmanuelle Collas Galaade et toute son équipe, ainsi que tous celles et ceux, de part le Cameroun, l’Afrique et le monde, qui m’ont accompagnée et soutenue dans ce périple Ô combien éprouvant mais exaltant », peut-on lire dans sa publication.

Page historique de la littérature

Djaïli Amadou Amal affirme qu’avec tous ses soutiens, une page historique de la littérature camerounaise et africaine a été écrite. Cela est pour elle « la reconnaissance du combat central » de ses convictions littéraires dévolues à la femme, mère de l’humanité.

« Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine », a écrit l’écrivaine.

«Les impatientes»

A titre de rappel c’est pour son ouvrage intitulé «Les impatientes», que Djaïli Amadou Amal a été sélectionné au prix Goncourt.

« Ce sont trois femmes confrontées à la violence qui prennent tour à tour la parole pour exprimer ce qu’elles ressentent. Il y a d’abord Ramla, qui subit un mariage précoce et forcé avec un homme d’une cinquantaine d’années. Il y a sa sœur Hindou, mariée le même jour avec un cousin drogué et alcoolique, avec le silence complice de toute la famille qui espère ainsi canaliser la violence du jeune homme. Enfin, il y a Safira, à qui son mari impose une co-épouse plus jeune que sa fille après vingt ans de mariage. Cette co-épouse est justement la jeune Ramla », raconte Djaïli Amadou Amal.

Liliane N.

  

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Les quatre finalistes du prix Goncourt viennent d’être dévoilés. On y retrouve la Camerounaise, Djaïli Amal Amadou avec son roman autobiographique, Les Impatiences (Emmanuelle Colas). La troisième sélection du prix a eu lieu ce mardi, 27 octobre 2020 par visioconférence. 

 

La romancière camerounaise, autobiographe, Djaïli Amadou Amal sélectionnée parmi les quatre finalistes du prix Goncourt 2020. L’ambassadrice du Cameroun à cette finale, va competir naturellement avec son ouvrage, Les impatiences qui traite du mariage forcé et la polygamie.    

Pour ce qui est des trois autres finalistes. Il s’agit de Hervé Le Tellier avec son œuvre L’anomalie (Gallimard), livre au suspense haletant sur un événement inexplicable que la société occidentale s'échine à rationaliser. Il y a aussi Maël Renouard avec L'Historiographe du Royaume (Grasset), qui raconte l'histoire d'un homme de lettres au service du roi du Maroc Hassan II. Il y a enfin, Camille de Toledo, avec son roman autobiographique, Thésée, sa vie nouvelle (Verdier), sur la dépression et le lourd passé d'une famille.

Ont été éliminés de la course finale Les Funambules de Mohammed Aïssaoui (Gallimard), Héritage de Miguel Bonnefoy (Rivages), Un crime sans importance d'Irène Frain (Seuil) et Mes fous de Jean-Pierre Martin (L'Olivier).

Proclamation du prix

Compte tenu du contexte sanitaire actuel marqué par la pandémie du coronavirus, l'annonce du prix Goncourt se fera depuis les fenêtres du Drouant à 12h45 le 10 novembre prochain.

Indiquons que tous les ans, c'est dans ce restaurant parisien qu'est annoncé le lauréat du prestigieux prix littéraire, devant un parterre de journalistes. Cette année, journalistes et badauds devront rester dans la rue Gaillon, devant le restaurant. De leur côté, les jurés investiront le salon Proust, plus grand que le traditionnel salon Goncourt, pour assurer la distanciation physique.

Autre particularité, la date de la proclamation a été reculée du 4 au 10 novembre, le Goncourt arrive donc après les prix Femina, Vendredi, Décembre et Médicis, alors qu'il est d'habitude l'un des premiers prix de l'automne à être remis.

Innocent D H

 

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Le roman «Les impatientes» de Djaili Amadou a été sélectionné par le Comité d’organisation de la plus prestigieuse des récompenses littéraires en France.

Djaili Amadou poursuit sa marche vers la victoire. L’écrivaine camerounaise vient de franchir la deuxième étape du Prix Goncourt 2020. Son roman «Les impatientes» a été choisi parmi les 8 sélectionnés par le Comité d'organisation du Prix Goncourt. Il avait d’abord été retenu le 15 septembre dernier dans une liste de 14 ouvrages. La troisième sélection aura lieu le 27 octobre prochain et la proclamation du lauréat sera le 10 novembre 2020.

Il faut savoir que «Les impatientes» (éditions Emmanuelle Colas, septembre 2020) est la version rééditée en France du livre Munyal, les larmes de la patience. Publiée la première fois, l’année dernière, au Cameroun aux éditions Proximité, le roman a permis à Djaïli Amadou Amal de remporter le Prix Orange du livre en Afrique 2019. Le livre dénonce les violences conjugales, physiques et morales liées à la condition de la femme dans le Sahel.

«Ce sont trois femmes confrontées à la violence qui prennent tour à tour la parole pour exprimer ce qu’elles ressentent. Il y a d’abord Ramla, qui subit un mariage précoce et forcé avec un homme d’une cinquantaine d’années. Il y a sa sœur Hindou, mariée le même jour avec un cousin drogué et alcoolique, avec le silence complice de toute la famille qui espère ainsi canaliser la violence du jeune homme. Enfin, il y a Safira, à qui son mari impose une co-épouse plus jeune que sa fille après vingt ans de mariage. Cette co-épouse est justement la jeune Ramla», raconte Djaïli Amadou Amal.

L’écrivain Patrice Nganang, plusieurs fois primé à l’international, a réagi à l’avancée de Djaïli Amal. «Félicitations à notre sœur, Djaili Amadou Amal! Aussi longtemps que je me souvienne, aucun écrivain d'Afrique au sud du Sahara, n'a pu aller aussi loin qu'elle, être dans la seconde sélection du Goncourt, le prix de littérature le plus prestigieux de France et de tout l'espace francophone donc. Si je me trompe, écrivez les noms de ceux-là qui ont atteint son niveau en dessous. Félicitations !», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

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La lettre de félicitations écrite par Paul Biya a été remise à l’écrivaine originaire de l’Extrême-Nord, vendredi dernier dans la ville de Maroua.

 

C’était une cérémonie riche en émotions. Elle s’est déroulée le 27 septembre 2019, à l'esplanade des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. Cette cérémonie a coïncidé avec la clôture de la quatrième édition de la rentrée culturelle et artistique. Son éclat a été rehaussé par la remise solennelle de la lettre de félicitations du Président de la République à l'écrivaine Djaili Amadou Amal. Celle-ci vient d’être distinguée à l'échelle internationale pour sa lutte contre les violences faites aux femmes et les mariages forcés. Elle a remporté le prix panafricain 2019 au salon du livre de Paris. Ce prix, elle le doit à son ouvrage «Mu-nyal, les larmes de la patience ».

Dans la lettre qu’il a écrite, le Président de la République indique combien cette récompense de l’écrivaine, honore l’ensemble de ses concitoyens. « Cette distinction qui vous honore vient récompenser votre talent d'écrivaine et fait la fierté des auteurs camerounais. Puissent vos prochaines œuvres littéraires connaître toujours du succès », peut-on lire dans la lettre du Chef de l’Etat.

La missive a été remise à Djaili Amadou Amal par Oumar Bichaïr, l'inspecteur général des services régionaux. Celui-ci a invité la lauréate à continuer dans la voie qu’il a choisie et bien tracée. « Grâce à votre plume, vous avez hissé très haut le drapeau camerounais », a-t-il déclaré devant un parterre de personnalités de tout bord.

A titre de rappel, la camerounaise Djaili Amadou Amal est la deuxième camerounaise originaire de la région de l’Extrême-Nord à être honorée à l’international, pour la lutte contre les violences faites aux femmes. Avant elle, c’était Aïssatou Doumara Ngatansou. Elle est première lauréate du prix de l’égalité femmes-hommes. Elle se bat depuis plus de vingt ans contre les violences faites aux filles dans la région de l’Extrême-Nord.

 

Liliane N.

 

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C’est à travers son œuvre littéraire « Munyal, les larmes de la patience » que   l’écrivaine camerounaise a remporté en milieu de semaine, la première édition de ce prix. Un roman émouvant, qui relate les conditions de vie des femmes au Sahel.

 

Le livre raconte le vécu de Ramla, une jeune fille de 17ans, obligée de se séparer de l’amour de sa vie, pour s’unir de force à un homme beaucoup plus âgé qu’elle, Alhadji Issa. Ce dernier a pu convaincre les parents de l‘adolescente, grâce à ses richesses et, ces derniers ont accepté, malgré le fait que ce prétendant soit déjà marié.

 

Son malheur ne s’arrête malheureusement pas là. Safira, 35 ans, la première épouse d’Alhadji Issa, veut garder pour elle seule, les faveurs de son mari. Elle s’attèle donc à rendre la vie impossible à sa coépouse qu’elle veut voir répudiée.

 

Dans la famille de Ramla, l’on semble affectionner les mariages forcés. L’une de ses sœurs, 17ans est aussi contrainte de devenir l’épouse de Moubarak, son cousin, alcoolique, drogué et violent.

 

Puisque c’est la tradition dans cette partie du pays, leurs plaintes face à la violence et aux décisions prises par les hommes de la contrée ne reçoivent en retour que le mot « Munyal ». Un terme qui signifie patience. Une contrainte, considérée comme vertu dans la culture peule, qui est inculquée dès le bas âge à la jeune fille. Elle grandit dans cet esprit de résignation, d’esclavage à la limite car obligée de tout avaler sans se plaindre, y compris les pires violences qui les mettent quelquefois en danger.  

 

Des femmes qui perdent parfois toute personnalité, obligées de se plier à ce que la société, les traditions, les superstitions et interprétations religieuses font d’elles.

 

Véronique Tadjo, écrivaine, poétesse ivoirienne et présidente du jury témoigne que : « L’auteure peint trois destins de femmes, qui nous immergent sans manichéisme dans l’univers étouffant d’épouses aux prises avec la polygamie et les pesanteurs de la tradition. La maîtrise de la construction narrative apporte un souffle nouveau à un thème qui pourrait sembler appartenir au passé, mais qui hélas est encore d’actualité dans beaucoup de nos pays ».

 

Rebooster l’édition africaine

Pour cette première édition, les membres du jury ont sélectionné 59 livres, publiés par 39 maisons d’édition de 16 pays africains. L’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Ama s’est ainsi distinguée parmi une sélection où l’on trouvait notamment « Chairs d’argile » de la Marocaine Salima Louafa (Afrique Orient), « À l’orée du trépas » du Sénégalais Khalil Diallo (L’Harmattan Sénégal), « Même pas mort » du Marocain Youssouf Amine Elalamy (Le Fennec), « La rue 171 » de l’Ivoirien Pierre Kouassi Kangannou (Eburnie), et « L’amas ardent » du Tunisien Yamen Manai (Elyzad).

  

Une sélection qui « reflète les grands enjeux contemporains à la fois universels et africains : religion, terrorisme, condition de la femme, gouvernance, écologie, parmi d’autres », selon Véronique Tadjo.

 

Lors de son allocution de circonstance, la présidente du jury a précisé que : « Le prix Orange du livre en Afrique est destiné à dynamiser l’édition africaine et à offrir aux auteurs plus de visibilité à l’intérieur comme à l’extérieur du continent ».

 

Avec ce troisième roman, après « Walaande, l’art de partager un mari » et « Mistiriijo la mangeuse d’âmes », l’écrivaine qui a reçu 10 000 euros, brise à nouveau les tabous en revisitant ses thèmes de prédilection : le mariage précoce et forcé, la polygamie et les droits des femmes.

 

Le jury de cette première édition était composé de Michèle Rakotoson (Madagascar), Elizabeth Tchoungui, Kouam Tawa (Cameroun), Fawzia Zouari (Tunisie), Mohamed Mbougar Sarr (Sénégal), Yvan Amar, Valérie Marin La Meslée, ainsi que Nicolas Michel, romancier et journaliste, responsable des pages Culture de Jeune Afrique. Présidente du jury, l’écrivaine et poétesse ivoirienne Véronique Tadjo a salué un roman et « une voix forte, sincère, révoltée, servie par une langue qui porte sa culture ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le ministre des Arts et de la Culture, et le Directeur général de cette compagnie ont eu un entretien vendredi dernier sur les préparatifs de cet évènement littéraire qui aura lieu le 22 mai à Yaoundé.

 

Le Cameroun va vivre un moment inédit dans l’univers littéraire africain. Le 22 mai prochain, la cérémonie de remise du tout premier Prix Orange du livre en Afrique se tiendra à l’Hôtel Hilton à Yaoundé. La Fondation Orange, en partenariat avec le ministère des Arts et de la Culture, est à l’origine de cet événement placé sous le très haut patronage du chef de l’Etat et présidé par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), en sa qualité de représentant personnel du président de la République.

 

Dans l’objectif de peaufiner les lignes de ce rendez-vous du 22 mai, indique Cameroon Tribune, Frédéric Debord, Directeur général de Orange Cameroun et Président du conseil d’administration de la Fondation Orange a rendu une visite de travail vendredi dernier au Minac. Dans sa délégation, le Secrétaire général de la Fondation Orange, Elizabeth Ehabe.

 

Pour le ministre Bidoung Mkpatt, les efforts émis par ses hôtes pour favoriser la promotion de la culture « sont incommensurables et devraient inspirer d’autres compagnies. » D’après Frédéric Debord, la Fondation Orange Cameroun a obtenu la tenue de cette cérémonie après une longue bataille.

Pour lui, il est important de servir à tout le continent une démonstration d’efficacité. « Il faut qu’on mette la barre suffisamment haut pour que cette toute première édition au Cameroun marque de façon indélébile l’histoire de ce concours », a-t-il déclaré, avant d’admettre que le pays de Calixthe Beyala et Léonora Miano est une excellente terre d’accueil à ce Prix Orange.

 

Le Prix lancé en octobre 2018 répond à la volonté de la Fondation Orange de valoriser des talents littéraires africains et l’édition locale. Cette distinction sacre un texte de fiction écrit en langue française par un écrivain africain et publié par une maison d’édition basée sur le continent. La périodicité de publication des livres admis à participer était fixée entre le 1er janvier 2017 et le 30 octobre 2018.

 

Plus de 60 auteurs ont soumis leurs ouvrages. Six livres finalistes sont en lice pour ce tout premier Prix Orange parmi lesquels « Munyal, les larmes de la patience » de la Camerounaise Djaïli Amadou Amal. Elle se retrouve en compétition face à un Ivoirien, deux Marocains, un Tunisien et un Sénégalais.

Le vainqueur aura une dotation de 10.000 Euros (6.500.000 FCFA) et bénéficiera d’une campagne de promotion de son ouvrage. Cette cérémonie vient consacrer 10 ans d’activités au Cameroun de la Fondation Orange engagée dans les trois domaines de mécénat que sont l’éducation, la santé et la culture.

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01