Les vendeuses ont finalement réouvert les portes de leurs boutiques.
Même si hier, 13 mai 2019, l’affluence n’était pas toujours au rendez-vous, il reste que le commerce a repris de plus belle au Marché des Femmes de Douala. Cet espace marchand situé dans l’arrondissement de Douala IIe dans la région du Littoral, a connu un mouvement d’humeur porté par ses vendeuses, qui dénonçaient le paiement d’une somme pour se faire installer de nouveaux compteurs électriques d’Eneo. A cause de ce problème, les commerçantes en guéguerre avec la présidente de leur association, ont pris sur elles de fermer leurs boutiques. La conséquence a été que, durant toute la semaine dernière, les activités étaient littéralement mortes dans ce marché.
Les commerçantes ont donc décidé de se plier aux prescriptions de Didier Bidja le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e qui avait fait une descente dans le marché. Elles ont ouvert les portes de leurs commerces. Les activités ont repris en attendant que la Commission mise sur pied par l’autorité administrative ne rende sa copie avant la fin de l’année. « J’ai mis en place un comité ad hoc constitué de 10 commerçants dont 5 de chaque faction. Ce comité va poursuivre la normalisation de la gestion de l’énergie électrique dans ce marché pendant une période transitoire de six mois en collaboration avec Energy of Cameroon (Eneo) et les autres parties prenantes», explique Didier Bidja dans les colonnes du quotidien Cameroon tribune.
Toutefois, sans courant électrique, les commerçantes ont du mal à atteindre leurs horaires de fermeture habituelle. Elles sont contraintes de se ventiler à la main avec des éventails. «Je ferme depuis la réouverture des boutiques peu avant 17h, car l’air est irrespirable ici. Difficile aussi de marchander parce que les clients sont pressés de repartir, à cause de la chaleur qui sévit ces derniers temps ici à Douala», témoigne Mirabelle une vendeuse du Marché des Femmes de Douala.
A titre de rappel, les commerçantes du Marché des Femmes de Douala se sont plaintes la semaine dernière parce qu’elles devaient payer 85 000 Fcfa chacune d’elles, pour avoir un compteur divisionnaire. Venu pour mettre fin aux tensions, le sous-préfet de Douala 2e avait indiqué que qu’il sera question de déterminer d’abord le nombre exact des commerçantes que compte ce marché. Et après, les calculs seront faits sur la base du fichier réel. Enfin sur la base dudit fichier, on saura ce que chaque vendeuse va devoir payer.
Liliane N.