Trois signatures au bas du document paraphé samedi dernier en mi-journée dans la salle des conférences du ministère de l’Administration territoriale à Yaoundé. Celle de Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), au nom du gouvernement camerounais, de Mme Virginie Baikoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, pour le gouvernement centrafricain et un représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun. Le document, quant à lui porte sur l’accord de rapatriement librement consenti des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun, précise Cameroon Tribune.
Témoins de la cérémonie, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la Coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum, une quinzaine de chefs de missions diplomatiques et des représentants du Système des Nations unies au Cameroun sous la conduite de Allegria Baiocchi, coordonnatrice résidente.
S’exprimant avant l’apposition des signatures au bas du document, Paul Atanga Nji a souligné que ce sont environ 400 000 réfugiés centrafricains et nigérians que le Cameroun accueille du fait de l’insécurité dans leurs pays respectifs. Le ministre de l’Administration territoriale a, au nom du président de la République, exprimé la gratitude du Cameroun aux organisations internationales qui ont appuyé le pays pour l’encadrement de ces personnes, non sans souligner que « le statut du réfugié n’a jamais été gratifiant pour celui qui le porte », chacun aspirant à vivre chez soi.
Il a souligné la disponibilité du Cameroun à demeurer un pays d’hospitalité et d’accueil. Pour sa part, le chef de la délégation centrafricaine a exprimé la gratitude des plus hautes autorités de son pays au chef de l’Etat camerounais « pour avoir permis la signature de ce document si déterminant pour l’avenir des réfugiés centrafricains », mais également pour avoir tout mis en œuvre durant de longues années pour l’encadrement de ces personnes sur le territoire camerounais.
Viviane Baikoua a indiqué que cet accord est rendu possible aujourd’hui parce que « la plupart des organes prévus par l’Accord de paix signé le 6 février dernier sont désormais en place ». De l’avis du représentant résident du HCR en République centrafricaine, Buti Kale, qui a fait le déplacement de Yaoundé, cet accord vient parachever un processus de négociation enclenché il y a deux ans à la demande des gouvernements des deux pays. Un peu plus de 5 540 réfugiés centrafricains, résidant dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, se sont déjà portés volontaires pour le retour dans leur pays. Il a dès lors salué les « sacrifices consentis par le gouvernement camerounais pour l’encadrement de ces personnes ».
Pour le représentant du HCR en RCA, cet accord est conforme aux dispositions du droit humanitaire international et du doit des réfugiés. L’accord de samedi dernier intervient après un précédent autre signé le 2 mars 2017 entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR pour le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians vivant au Cameroun.
Otric N.
Les industries extractives, ce sont toutes ces organisations qui exploitent le gaz, le pétrole, les minerais, entre autres. Les sous-sols sont riches, exploités, mais ni l’Etat, ni les citoyens ne bénéficient pleinement des retombées. La gestion des revenus issus de ces industries est opaque. Constat d’un ensemble d’auditeurs de la gestion publique dans plusieurs pays d’Afrique.
Organisés au sein des institutions spécialisées de contrôle (ISC), ils opèrent sous le label du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publique d’Afrique francophone sub-saharienne (Crefiaf). Le Cameroun en assure le Secrétariat du Comité régional. Pendant trois ans, six pays ont été formés pour améliorer leur professionnalisme et la qualité de leurs travaux au sein de ces institutions de vérification. Ce projet de formation est arrivé à son terme et quelques résultats ont été présentés vendredi dernier à Yaoundé.
La cérémonie était présidée pour la circonstance par Rose Mbah Acha, ministre délégué à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat, en présence d’Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale. A en croire Cameroon Tribune, cet atelier a permis de disséminer les rapports d’audit des contrats et revenus issus du secteur des industries extractives dans quatre pays : le Gabon, la Guinée, le Niger et la RDC. Huit rapports d’audits ont été produits, mais leurs contenus, essentiellement destinés aux autorités administratives et organismes de développement partenaires du Crefiaf.
Toutefois, apprend-on, un représentant des chefs des ISC ayant pris part à ce projet, a présenté quelques points saillants des audits. Gilbert Ngoulakia, premier président de la Cour des comptes du Gabon et chef de l’ISC au Gabon, relève ainsi que ce secteur est faiblement couvert par les institutions de contrôle et d’audit. D’ailleurs, quelques insuffisances subsistent.
Entre autres, la non implication des administrations sectorielles et des opérateurs économiques ; l’absence d’un organe régulateur ; le système de contrôle irrégulier ; l’indépendance insuffisante des administrations en charge des contrôles et les données financières sur le secteur peu fiable. A cet effet, il urge de développer les capacités des ISC.
« Il revient aux ISC de confirmer la fiabilité et les aptitudes des informations relatives aux revenus issus des contrats des industries extractives avant leur publication. Pour ce faire, ils doivent être suffisamment outillés sur le plan du professionnalisme, de la méthode et de l’objectivité. Avec cette dissémination, on s’attend à ce que d’autres ISC puissent s’engager dans l’audit des revenus issus du secteur des industries extractives », a souligné la ministre Rose Mbah Acha. Ce projet a été financé par la Banque mondiale à hauteur de près de 300 millions de FCFA.
Otric N.
Suite au dépôt en séance plénière du projet de loi n° 1056/PJL/AN portant prorogation du mandat des députés, le 27 juin 2019, le ministre délégué à la présidence chargé des relations avec les assemblées, Bolvine Wakata, a présenté et défendu devant la commission du droit constitutionnel les raisons de la prorogation du mandat des parlementaires pour deux mois.
Le ministre Bolvine Wakata a déclaré que cette nouvelle prorogation (étant donné que le chef de l'Etat avait plus tôt le 11 juillet 2018 avec le décret n° 2018/406 prolongeant le mandat des conseillers et députés pour une période de douze mois à compter du 15 octobre 2018) était justifiée par la nécessité de permettre la tenue normale de la session parlementaire ordinaire de novembre, qui est habituellement consacrée à l'examen de la loi de finances.
Le ministre délégué chargé des relations avec les assemblées a ajouté que la prolongation de deux mois proposée vise également à respecter les différents délais légaux prévus par la Constitution et la loi n° 2012/1 du 19 avril 2012 portant Code électoral afin d'harmoniser la tenue des élections législatives et municipales jumelées qui est devenue une tradition dans le processus électoral du pays depuis 2007.
Le projet de loi qui a été élaboré en application de l'article 15, paragraphe 4, de la loi n° 96/6 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972 prévoit qu' "en cas de crise grave ou lorsque les circonstances le justifient, le Président de la République peut, après consultation du Président du Conseil constitutionnel et du Bureau de l'Assemblée nationale et du Sénat, demander à l'Assemblée nationale de décider par la loi, de prolonger ou de réduire son mandat.
En 2018 déjà, Paul Biya avait déjà fait proroger le mandat des édiles. Il avait officiellement justifié sa décision par un engorgement du calendrier électoral, les mandats du président de la République, des députés et des conseillers municipaux arrivant à échéance entre le 15 octobre et le 3 novembre de cette année-là.
« La tenue de ces élections présidentielles, législatives et municipales, au regard de la date de convocation du corps électoral (courant juin-juillet 2018), entraînera un chevauchement des différentes opérations relatives à ces scrutins », avait indiqué Paul Biya. Pour éviter ce chevauchement de scrutins, le président de la République du Cameroun avait proposé la prorogation du mandat des députés et des conseillers municipaux pour une durée de douze mois.
Otric N.
Le 28 juin 2019, lors d'une séance plénière de la Chambre, les députés de l'Assemblée nationale ont adopté le projet de loi visant à établir le cadre général de l'application des garanties en matière de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire, de responsabilité civile et de garanties.
Le deuxième projet de loi adopté lors de la séance plénière présidée par la Présidente de la Chambre, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, était celui d'autoriser le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA), signé le 15 août 1996 à la Haye (Pays-Bas).
Défendant le projet de loi sur la sécurité radiologique et nucléaire, la ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Madeleine Tchuinte, a déclaré que le projet de loi clarifie le rôle de l'autorité de régulation et de contrôle dont les instruments politiques pertinents ont été renforcés.
Après promulgation de la loi, elle permettra à l'autorité de s'acquitter efficacement de ses missions de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire et de protection contre les effets des rayonnements ionisants et de mettre en œuvre les garanties qui sont actuellement assurées par l'Agence nationale de radioprotection du Cameroun.
Le Secrétaire d'Etat au Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Koulsoumi Alhadji, assisté du Ministre délégué au Ministère des Relations Extérieures chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu, a défendu le projet de loi sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA).
Les oiseaux d'eau migrateurs constituent une partie importante de la diversité biologique du Cameroun et, conformément à l'esprit de la Convention sur la diversité biologique de 1992, doivent être conservés pour le bénéfice des générations présentes et futures. Le ministre défendant a expliqué que l'adhésion du Cameroun à l'accord lui permettra de sauvegarder une part importante de son riche patrimoine faunique grâce aux bénéfices de la recherche et à la poursuite des projets de suivi, dans le cadre de la lutte contre les maladies hautement pathogènes des oiseaux.
Pour mieux comprendre la portée du projet de loi portant sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique, il faut préciser que ces oiseaux sont des espèces qui vivent essentiellement dans des zones humides. Ladite espèce se retrouve aussi au Cameroun qui est l’un de leur territoire. Et pour la conservation de ces oiseaux, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration.
Or d’après les experts, la survie de l’espèce est menacée. Certains sont mêmes déjà en voie d’extinction. Et cela à cause des pratiques de chasse, de pêche, des captures accidentelles. Il y a aussi le fait de la destruction des zones humides, des forêts et des prairies. La conséquence ici c’est que les oiseaux d’eau migrateurs se retrouvent sans nourriture et abri. A cela on ajoute l’introduction d’espèces étrangères et les effets néfastes des polluants industriels et agricoles.
Otric N.
Selon nos confrères de l’Agence Ecofin, l’examen de ce dossier par le Conseil d’administration du FMI, ne s’est plus tenu et pourtant, tout semblait en ordre, selon des informations obtenues auprès d’une source à Washington DC : « le FMI a reçu une information sur une indélicatesse du Cameroun avec sa dette, suffisamment préoccupante, pour décider de reporter la réunion ».
Et pourtant, de nombreuses versions semblent être sur la place publique : « Lors de la formulation du programme avec le Fonds Monétaire International, le Cameroun aurait omis de signaler une dette due à l’Espagne. C’est cette omission, mise en exergue par le Club de Paris, qui aurait été portée à l’attention du Fonds », dévoile certaines indiscrétions. A quelques détails près, Aboudi Ottou, l’auteur de l’article indique que ce sont les mêmes raisons qui ont été évoquées pour justifier le retard accusé dans la conclusion d’un programme entre le Congo et le FMI.
Et pourtant,
Au ministère de Finances (Minfi), c’est un autre son de cloche : « Nous avons accusé un retard dans le paiement de certaines de nos dettes, du fait de la situation que traverse le pays et que nous connaissons tous. Ce qui a retardé le passage de notre dossier devant le Conseil d’administration. Ce passage au Conseil d’administration qui était prévu le 26 juin dernier a été reporté pour le mois de juillet, le Cameroun devant d’abord mentionner cette contre performance dans sa lettre d’intention », révèle une source travaillant au sein de ce département ministériel.
Il est en effet possible qu’une autre chance soit accordée au Cameroun à cette date. Toutefois, le chef du gouvernement se doit d’adresser, dans un délai très court, un courrier à l’intention de l’institution de Bretton Woods. Joseph Dion Ngute est invité à y exposer la valeur exacte de la dette omise, apporter des précisions exactes quant aux raisons qui ont conduites à cette situation mais aussi, prendre l’engagement qu’une telle découverte ne se fera plus.
Un nouveau défi pour le Cameroun car, s’il rate cette occasion, cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur les appuis budgétaires de certains bailleurs de fonds, engagés dans l’accompagnement du pays dans le cadre de la mise en œuvre de son programme économique et financier, à l’instar de cette avance de 358 milliards de FCFA d’appuis budgétaires attendus cette année.
Nicole Ricci Minyem
Du 1er au 07 juillet 2019, se tiendra la 6ème édition du SIALY le plus grand rendez-vous sous régional de la production post récolte ouverte à l’international de la filière alimentaire. Une offre cohérente, internationalisée et innovante né d’une volonté de promouvoir l’industrie agroalimentaire. Le SIALY invite ainsi les professionnels des IAA à découvrir une offre qualitative et quantitative.
Le chef de l’Etat Camerounais en décidant de relancer l’organisation du comice agropastoral d’Ebolawa 2011 a montré la volonté du Gouvernement de redynamiser le secteur de l’agriculture. Ce qui veut dire Agriculture Industrielle : Transformation Industrielle.
Le Cameroun est aujourd’hui face à un double défi notamment, l’amélioration de la production en qualité/quantité et la transformation de ses produits locaux afin de les commercialiser à l’extérieur. Le SIALY est donc une contribution subséquente pour une meilleure visibilité des actions des pouvoirs publics par le renforcement des capacités matérielles, techniques et financières des opérateurs du secteur de l’industrie agroalimentaire.
Ainsi, pour cette édition 2019, le Sialy, manifestation économique du secteur agricole camerounais et africain dont le but est de promouvoir et de renforcer le développement de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire qui sont les préoccupations majeures des pays de l’Afrique en général et de l’Afrique centrale en particulier, se repositionne pour continuer ses activités et sa contribution à la lutte contre le sous- développement, le chômage et la pauvreté, booster l’autosuffisance alimentaire, le développement de l’économie et les ressources financières, la croissance et la satisfaction des besoins des populations.
En effet, les possibilités qu’offre la tenue du SIALY sont essentielles à tous les niveaux : Le SIALY met ensemble les acteurs du secteur, pour débattre des questions liées à l’industrie agroalimentaire. Les résolutions issues des travaux pourraient servir de base de travail pour les pouvoirs publics.
Par ailleurs, Dans la vision de l’émergence du Cameroun, le SIALY en tant qu’acteur de cette émergence vise à contribuer au développement de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire au Cameroun afin de les rendre plus compétitifs sur le marché international. Il permet aussi de réduire le taux de chômage et la pauvreté, en offrant aux diplômés et chercheurs d’emplois, de découvrir un secteur d’activité très porteur. Il devrait donc permettre de susciter la création des structures de production, des marchés, et au final, la création des richesses.
Allez nombreux assister à la plus grande rencontre sous régionale de l'Agro-industrie où seront présents, les opérateurs du secteur dans la recherche agronomique, dans les technologies et équipements, les agriculteurs, les financiers du secteur, les organismes d'appui au développement, les opérateurs de process de production et en recherche de financement.
Danielle Ngono Efondo
Personne d’autre, en dehors de Cabral Libii
Alors que les élections municipales et législatives arrivent à grand pas, la plupart des habitants de Mom gare, disent qu’ils veulent vivre dans leur quotidien, un changement véritable : « Il est bien beau de faire des dons aujourd’hui, de donner quelques briques pour construire une salle de classe, cette statue en mémoire de l’ancien ministre d’Etat, cependant, nous sommes certains que c’est Cabral Libii qui peut aujourd’hui, nous apporter ce dont nous avons réellement besoin… », soutient Patrice.
Une dame, commerçante à Mom abonde pratiquement dans le même sens : « Nous ne pouvons pas dire que la présence de la statut dans le village de notre défunt papa ne nous plait pas, mais, qui va l’entretenir, elle sera laissée à l’abandon comme sa maison. J’ai vu l’épouse d’Augustin Frédéric Kodock à cette cérémonie, pleine des gens du RDPC et des autres partis politique. Bapooh Lipot vient se moquer de qui ? Il a apporté la division au sein de l’UPC, le parti de cœur de celui qu’il dit célébrer aujourd’hui. Ici, nous avons déjà fait notre choix. Nous méritons aussi de vivre comme les enfants de ce pays, qui nous appartient tous… ».
Un monsieur, qui affirme être l’un des oncles du défunt ministre d’Etat a lui aussi tenu à dire le fond de sa pensée : « Vous êtes venu avec vos grosses voitures aujourd’hui, dans notre village, en ayant le nom de mon fils dans la bouche. Alors que vous l’avez accusé d’avoir pris l’argent de ce pays. Vous êtes dans son village, qu’est ce que vous avez vu comme richesse ostentatoire ? Celui que la population de Mom veut pour la conduire, c’est notre petit fils, Cabral Libii. Nous ne sommes plus bêtes. Merci pour la nourriture et le vin, mais, nous savons tous seuls chercher notre poisson. C’est dans la vie que les jeunes, les femmes et les enfants de Mom veulent vivre le changement. Merci pour le folklore, du pur délire mais, nous savons qui a réellement touché notre cœur… ».
Plusieurs personnalités présentes à Mom gare
La petite localité située à quelques kilomètres de la capitale politique camerounaise n’aura pas connu autant de monde, depuis la disparition en 2011, de celui qui en était l’élite : Augustin Frédéric Kodock.
Les députés de l’Assemblée nationale, les autorités administratives et religieuses, les chefs traditionnels et des délégations, venues des autres villes se sont retrouvés pour convoquer, le temps d’une journée, le souvenir de ce grand commis de l’Etat.
Le célébrant du jour a révélé quelques anecdotes
Dans son homélie, l’ancien archevêque métropolitain de Yaoundé, Monseigneur Victor Tonye Bakot est revenu sur ces particularités qui faisaient d’Augustin Frédéric Kodock, cet homme unique : humaniste, qui a su, dès son bas âge, montrer la véritable valeur du don de soi.
Par exemple, ce bébé qui ne pouvait s’endormir qu’au son de la voix de cet enfant de 11 ans, qui parfois prenait sur ses heures de classe pour donner son amour à ce petit être – Un Augustin Frédéric Kodock toujours prêt à apporter son soutien aux parents qui autour de lui, éprouvaient quelques difficultés à envoyer leurs enfants à l’école. Cet ancien camarade de classe et ami du Chef de l’Etat camerounais, qui accompagnaient les jeunes voulant poursuivre leur cursus scolaire, ceux qui voulaient se lancer dans la vie active, les personnes indigentes, malades…
Des qualités corroborées par un proche du défunt ministre
Patrice, habitant de Mom gare : « Augustin Frédéric Kodock a été un père pour nous. Il est vrai que quand un homme est mort, on le pare des qualités qu’on n’a malheureusement jamais vu en lui, mais, je puis vous dire que bien qu’ayant des défauts comme tous les hommes, il savait faire pour les autres et s’oublier lui-même. Regardez par exemple sa maison. Il l’a occupé alors même qu’il travaillait pour le à l’étranger. C’est lorsqu’il est sorti du gouvernement qu’il a fait construire l’autre grande maison et, il n’est même jamais entré dans celle-ci, c’est seulement son cadavre. C’est cette maison qui est abandonnée aujourd’hui et qui peut même tomber, plus personne pour l’entretenir. C’était Frédéric Kodock… ».
Nicole Ricci Minyem
Le Nord avait occupée en 2018, la première place au niveau national avec l'épi d'or de l'excellence comptable. C'est pour maintenir cette pôle position que les comptables publics de la circonscription financière du Nord se sont réunis à Lagdo dans le cadre de leur première réunion de coordination au titre de l'exercice 2019. La situation de l'exécution financière du premier semestre a été passé en revue par les gardiens de la fortune publique dans cette partie du pays. Ces derniers ont pu se féliciter de la gestion optimale de la trésorerie publique, malgré quelques zones d'ombre.
"Nous sommes dans un contexte particulièrement marqué par la rareté des ressources. Il est question pour nous de respecter la qualité des dépenses. Nous sommes donc dans une phase de sensibilisation des collaborateurs pour que les budgets soient exécutés dans des bonnes conditions", explique Hassana Abakar, le trésorier payeur général du Nord.
Pour permettre une bonne maîtrise des dépenses publiques à travers une forte mobilisation des ressources financières, les comptables publics du Nord fondent leurs espoirs sur la vision stratégique du ministre des finances. Pour Donatus Nji Taboh Achu, représentant du Dg du trésor, de la coopération financière et monétaire : "le Dg du trésor a prescrit la discipline budgétaire et l'assiduité au travail", dit-il.
S'appuyant sur les innovations contenues dans la loi des finances 2019, le Nord s'est fixé le cap de la performance.
Innocent D H
C’est lors de la rencontre Cameroun-Ghana, samedi 29 juin, que le milieu de terrain camerounais André Zambo a conservé la meilleure côte dans le bloc note des experts de la CAF chargés de designer l’homme du match. Ainsi, au coup de sifflet final de l’arbitre, c’est le nom du camerounais de 23 ans, qui a été appelé pour recevoir le trophée de «Man of the match».
C’est la deuxième fois consécutive que le trophée de l’homme du match revient au milieu de terrain camerounais Zambo Anguissa. Il a été un des Camerounais les plus solides face au Ghana (0-0) après avoir été déjà précieux face à la Guinée-Bissau (2-0). Il a dominé les actions, étant aussi performant offensivement qu’à la récupération. Il a fait parler sa technique individuelle et son intelligence de jeu.
Interrogé à la fin du match sur la rencontre, Frank Zambo Anguissa s’est exprimé en ces mots : « Ça fait toujours plaisir de recevoir ce genre de trophée. Après, je suis quelqu’un qui privilégie le collectif à l’individuel. Donc, je suis bien plus content du point qu’on a décroché parce que c’est un point précieux on a vu deux équipes qui voulaient gagner. Notre objectif était de gagner mais on avait en face une équipe du Ghana bien préparée. On va garder la positive attitude », a réagi l’intéressé, après le match nul face au Ghana.
Pour le moment, le Cameroun reste en tête de sa poule et totalise 4 point. Des point obtenus grâce à toute l’équipe mais surtout au travail qu’abat le milieu de terrain. Celui-ci a maîtrisé de nombreux ballons, orienté le jeu intelligemment face aux « Black Stars ». A tel point que son remplacement à la 82e minute par Pierre Malong n’a pas été appréciée par tous les supporters des Lions Indomptables.
Reconnaissant le « poids lourd » du milieu de terrain, Ambroise Oyongo Bitolo a déclaré que : « Zambo Anguissa a été précieux comme à tous les matches. Je pense qu’il prend du volume à chaque rencontre. À l’entraînement, il donne envie aux autres de se dépasser et il pousse le groupe à aller de l’avant. C’est vraiment une très belle performance pour sa première Coupe d’Afrique des nations ».
« Il est en forme. Ce qu’il fait est vraiment bien. Déjà, à la base, je pensais beaucoup de bien de lui. Il doit continuer à bien travailler et doit faire les bons choix pour pouvoir encore progresser, puisque son club est relégué en deuxième division anglaise » apprécie Jean-Alain Boumsong, adjoint du sélectionneur Clarence Seedorf.
André-Frank Zambo Anguissa qui dispute sa toute première phase finale de CAN, connait une saison 2019 florissante en distinction individuelle. Toutes nos félicitations !!!
Danielle Ngono Efondo
La Vice-présidente du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, la jeune Tiriane noah, à la suite de la rencontre de la BAS à Washington, a signé un communiqué pour préciser que le MRC et la BAS sont deux entités différentes. Le contenu du rappel à l’ordre dit bien ceci :
« Le mouvement pour la renaissance du Cameroun porte à l’attention de la communauté nationale et internationale, qu’au cours d’un meeting tenu le 22 juin 2019, à Washington DC, organisé par la diaspora et intitulé « GAME OVER », un intervenant a suggéré la prise des armes au Cameroun pour la libération du Président Maurice KAMTO ainsi que de ses alliés et des autres personnes arrêtées et détenues dans le cadre des marches pacifiques organisées par le parti MRC et ses alliés.
Le MRC entend, dès à présent, marquer sa désapprobation totale de tels propos. (…) Il convient de rappeler que le MRC est et demeure un parti républicain dont la logique politique a toujours été institutionnelle, et qui prône depuis sa création, le changement dans la paix et par les urnes ».
Une démarcation qui devrait suffire à faire comprendre à tous les pourfendeurs du MRC que la BAS est un mouvement bien distinct. La raison pour laquelle les combats sont les mêmes est très simple. De nombreux camerounais de différents bords trouvent des moyens de s'accorder pour reconnaître que le Cameroun tel qu’il est géré, serait mal administré. Bien avant la création de la BAS, d’autres mouvements politiques le disaient déjà. Le SDF, l’UPC, l’UDC et d’autres partis de l’opposition au Cameroun chantent depuis de nombreuses années les noms des maux qui minent notre pays. Plus encore des institutions internationales ont accusé le Cameroun à plusieurs reprises d’être champions en corruption, un fléau qui est pourtant combattu à plusieurs niveaux. Les crimes financiers de détournements de deniers publics sont légions mais les auteurs ne restent jamais impunis. Ce n’est pas la BAS qui a créé l’opération épervier qui a permis de jeter en prison une bonne frange de hauts cadres de l’ETAT dont d’anciens Secrétaires généraux de la présidence de la république (donc les plus proches collaborateurs de Paul BIYA) des ministres et directeurs généraux de rangs. Une fois que tous ces courants cherchent à démontrer quel le pays va mal, à chacun sa voie de revendication ou de protestation. Le MRC dit avoir choisi la voie républicaine et la BAS, les marches non violentes.
Inutile donc d’assimiler la BAS au MRC.
Stéphane NZESSEU