Le Président de l'Assemblée nationale a présidé la séance plénière pour l'adoption des projets de loi le 28 juin 2019.
Le 28 juin 2019, lors d'une séance plénière de la Chambre, les députés de l'Assemblée nationale ont adopté le projet de loi visant à établir le cadre général de l'application des garanties en matière de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire, de responsabilité civile et de garanties.
Le deuxième projet de loi adopté lors de la séance plénière présidée par la Présidente de la Chambre, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, était celui d'autoriser le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA), signé le 15 août 1996 à la Haye (Pays-Bas).
Défendant le projet de loi sur la sécurité radiologique et nucléaire, la ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Madeleine Tchuinte, a déclaré que le projet de loi clarifie le rôle de l'autorité de régulation et de contrôle dont les instruments politiques pertinents ont été renforcés.
Après promulgation de la loi, elle permettra à l'autorité de s'acquitter efficacement de ses missions de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire et de protection contre les effets des rayonnements ionisants et de mettre en œuvre les garanties qui sont actuellement assurées par l'Agence nationale de radioprotection du Cameroun.
Le Secrétaire d'Etat au Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Koulsoumi Alhadji, assisté du Ministre délégué au Ministère des Relations Extérieures chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu, a défendu le projet de loi sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA).
Les oiseaux d'eau migrateurs constituent une partie importante de la diversité biologique du Cameroun et, conformément à l'esprit de la Convention sur la diversité biologique de 1992, doivent être conservés pour le bénéfice des générations présentes et futures. Le ministre défendant a expliqué que l'adhésion du Cameroun à l'accord lui permettra de sauvegarder une part importante de son riche patrimoine faunique grâce aux bénéfices de la recherche et à la poursuite des projets de suivi, dans le cadre de la lutte contre les maladies hautement pathogènes des oiseaux.
Pour mieux comprendre la portée du projet de loi portant sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique, il faut préciser que ces oiseaux sont des espèces qui vivent essentiellement dans des zones humides. Ladite espèce se retrouve aussi au Cameroun qui est l’un de leur territoire. Et pour la conservation de ces oiseaux, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration.
Or d’après les experts, la survie de l’espèce est menacée. Certains sont mêmes déjà en voie d’extinction. Et cela à cause des pratiques de chasse, de pêche, des captures accidentelles. Il y a aussi le fait de la destruction des zones humides, des forêts et des prairies. La conséquence ici c’est que les oiseaux d’eau migrateurs se retrouvent sans nourriture et abri. A cela on ajoute l’introduction d’espèces étrangères et les effets néfastes des polluants industriels et agricoles.
Otric N.