C’est le message à retenir des échanges qu’a eu Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec une délégation des membres du Congrès américain. La rencontre a eu lieu hier 02 juillet 2019, à l’Immeuble étoile sis à Yaoundé.
La délégation des membres du Congrès américain qui a échangé avec Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement était conduite par la démocrate Karen Bass. La priorité des échanges a été accordée aux régions camerounaises en proie aux crises et à l’instabilité. On peut citer les deux régions anglophones notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la région septentrionale de l’Extrême-Nord perturbée par la secte terroriste Boko Haram.
Karen Bass a indiqué que son pays les Etats-Unis reste prêt à soutenir les initiatives du Cameroun visant la quête de la paix durable et de la stabilité du territoire national. Karen Bass qui arrive au Cameroun pour sa première fois, et ce dans le cadre d’une visite de travail, s’est engagée à revenir. Pour sa deuxième venue, il sera question pour elle, de marquer « l’accompagnement de son pays dans la recherche d’une paix durable au Cameroun ». La chef de délégation qui s’est dite satisfaite de la qualité de l’échange avec Joseph Dion Ngute a déclaré «gâce à notre Ambassade, nous continuons à monitorer la situation ».
Pour le chef du gouvernement, le déplacement des membres du Congrès américain est une action à saluer. « Nous l’apprécions à sa juste valeur. Car il est toujours bon de vouloir la réalité de ses propres yeux et non de se contenter de ce que relatent les médias et autres réseaux sociaux », a-t-il déclaré.
En plus des questions liées à l’instabilité et la quête de la paix durable, l’attention de la délégation américaine s’est aussi portée sur la prise en charge du Vih/Sida au Cameroun. Karen Bass a salué les avancées que connait ce secteur dans notre pays. Notons que le 16 février 2018, André Mama Fouda Ministre de la Santé de l’époque, avait signé une circulaire donnant de nouvelles orientations en ce qui concerne la prise en charge de l’épidémie. On peut citer entre autres orientations, la mise sur pied de l’approche «Traitement pour tous». Il est question de mettre le patient sous traitement Arv aussitôt il est détecté séropositif.
Il y a également la rétention qui consiste en un suivi permanent du patient à travers différents checkups afin de surveiller l’évolution de la maladie.
Liliane N.
C’est lors d’une cérémonie protocolaire prévu le 04 Juillet prochain, au Centre International de l’Artisanat à Yaoundé. Celle-ci sera présidée par le secrétaire général du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat.
Les différentes articulations
Au-delà de la phase protocolaire ponctuée de discours et d’une visite de stands d’exposition, les entrepreneurs camerounais, venus de toutes les régions et même de la diaspora sont conviés par les organisateurs à prendre part aux ateliers thématiques, conférences et autres communications.
Les Ateliers thématiques
Il y en a neuf avec des axes qui touchent dans tous les domaines de l’entrepreneuriat au 237 : Comment réaliser les études nécessaires à la rédaction de son plan d’affaires/ Business plan : Etude de marché – Etude financière - Actions du gouvernement en faveur de l’entrepreneuriat au Cameroun - L’accompagnement des entrepreneurs : Importance et utilité pour leur réussite en contexte camerounais - Succès stories entrepreneuriales au Cameroun - Présentation de quelques initiatives entrepreneuriales en contexte camerounais - Le packaging comme facteur de compétitivité des entreprises camerounaises - Présentation de quelques initiatives entrepreneuriales en contexte camerounais - Le numérique, un enjeu pour les entreprises camerounaises (Comment penser digital et comprendre le consommateur – La vente en ligne, une innovation au Cameroun, est ce le moment ? – Astuces pour réussir dans le E – commerce – le processus de digitalisation de son entreprise) - L’amélioration continue comme outil de la qualité (Comprendre les enjeux de la qualité pour l’entreprise camerounaise – Mettre en place l’amélioration continue dans son entreprise)…
Les conférences
Il y en a deux, qui seront entrecoupées par une communication
- Innovation Entrepreneuriale en contexte camerounais
- Rôle du réseau d’entrepreneurs dans la réussite des activités de la PME au Cameroun
- Bien rédiger son plan d’affaires /business plan pour convaincre tous ses lecteurs – Accorder une importance à son personnel
En plus de la présentation du Réseau pour l’Accompagnement des Produits et Entrepreneurs Camerounais (Rapec), ses outils d’accompagnement de la PME camerounaise ainsi que des échanges entre le Réseau pour l’Accompagnement des Produits et Entrepreneurs Camerounais et les participants sur les difficultés et la valeur ajoutée de ce réseau dans le cadre de leurs activités.
Les problèmes de la PME Camerounaise
Selon les statistiques données lors du dernier Cameroon business forum, les PME constituent 95% de l’économie Camerounaise. Ces entreprises disposent de la moitié des emplois pour seulement 36% du Produit intérieur brut (PIB). Pourtant levier de l’économie, elles peinent à se développer. L’absence de financement, les blocages administratifs et le non remboursement des crédits TVA sont autant de problèmes qui coincent leur développement économique.
Il est dès lors évident qu’en plus de l’accompagnement du gouvernement, l’apport comme celui du Réseau pour l’Accompagnement des Produits et Entrepreneurs Camerounais va permettre d’atteindre au moins l’objectif de la professionnalisation et de la rentabilité du made in Cameroun, le vœu de tous les entrepreneurs aujourd’hui.
Avant le pot proposé par les organisateurs, pour mettre le point final à cette première rencontre, les entrepreneurs vont recevoir des prix et des attestations de participation.
Nicole Ricci Minyem
Les efforts fournis par Patrick Ekema Esunge pour la paix et la stabilité sociale recherchées dans son territoire de commandement, viennent d’être salués par Afrik inform. Le Maire de Buea, ville située dans la région du Sud-Ouest a reçu le 29 juin 2019, le prix spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ». Les organisateurs de cet évènement qui s’est déroulé dans la capitale Yaoundé ont révélé que le Maire a été massivement voté dans cette catégorie. Ils ont souligné que sans les actions menées par Patrick Ekema Esunge, les séparatistes auraient déjà réussi à dicter leur loi à Buea.
Il convient de souligner que Patrick Ekema Esunge s’est toujours opposé à l’opération ville morte initiée par les séparatistes. Le 09 juillet 2018, l’autorité municipale a sorti un communiqué dans lequel, il mettait en garde toute personne qui se pliait aux ordres des séparatistes. Passant de la parole à l’acte, le maire avait décidé de sceller des boutiques de personnes qui ont respecté l’opération suscitée. Descendue en personne sur le terrain, le maire avait sillonné les rues de son territoire de commandement pour apposer des scellés sur les échoppes maintenues fermées par les propriétaires.
Le maire n’a eu de cesse de lutter vivement contre l’opération ville morte, parce que ne voulant pas que les activités commerciales soient au point mort et que son territoire soit paralysé. Lors de la période de la dernière élection présidentielle, en dépit des menaces des séparatistes, Patrick Ekema Esunge a tenu des campagnes et des activités en faveur de Paul Biya président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Tout récemment, le Maire a fait une sortie dans laquelle, il fustige l’idéologie prônée par les séparatistes et dont ils se servent pour enrôler les jeunes.
En parlant de cette idéologie, Patrick Ekema Esunge a demandé aux séparatistes d’arrêter de tromper les jeunes en ce qui concerne la question de l’emploi au Cameroun. « Mon message est que nos frères devraient cesser de tromper nos frères plus jeunes. Il n’y a pas de nation dans laquelle tout le monde travaille et aucune économie dans ce monde où l’État se positionne comme un employeur géant. Nous devrions faire preuve de créativité », a-t-il déclaré.
Liliane N.
« Il faut sortir de ce débat Stérile sur lequel beaucoup s’attardent uniquement pour faire diversion. Au regard des défis sociopolitiques qui interpellent la nation, la problématique et l'unique problématique est de savoir si un citoyen camerounais soucieux des intérêts de son pays décide de prendre sur lui au détriment de sa liberté, l’engagement de dénoncer tout en nommant les prévaricateurs de la fortune publique. »
« La question est de savoir si les faits dénoncés par George Gilbert Baongla pour ne prendre que son cas, sont-elles factices ou avérées. Combien de faits dénoncés et de personnes indexées par lui avant que la justice ne s'empare du dossier sont aujourd'hui incarcéré. Le président du parti Républicain pouvait dans une posture égoïste se contenter de jouir des avantages inhérents à son statut social. Non il a pris fait et cause pour les petites gens. Gilbert Baongla est le Donquichotte de la Bonne gouvernance. »
« Tous les Camerounais qui appellent Eto’o Papa ou encore qui appellent la première Dame Maman Chantal Sont-ils leurs enfants. Gilbert Baongla est un enfant de la république d'ailleurs ce n'est pas par hasard si le parti dont il est le président s'appelle les républicains. L'intérêt de la République étant au centre des préoccupations ultimes de ce mouvement. »
« Il est urgent pour nos concitoyens de sortir des contingences partisanes qui au fond ne fait pas avancer le débat politique. Le Parti Républicain est Un Mouvement ouvert à tous les Camerounais quelques soit leur sensibilité. Le Mouvement Républicain à vocation à faire de la gestion des affaires publique une affaire de tous voilà pourquoi nous allons accorder une place prépondérante à tous les Camerounais qui désirent participer à la vie politique. Le mouvement Républicain aimerait que la politique soit une affaire de Tous et non d'une Élite dont le bilan est profondément désastreux. »
Stéphane NZESSEU
L’équipe du Bénin disputera le deuxième tour d’une Coupe d’Afrique des nations de football pour la première fois de son histoire. En effet, les Béninois ont décroché hier mardi 02 juillet à Ismaïlia, à l’équipe de Clarence Seedorf, le point qui leur manquait pour finir meilleurs troisièmes. Le Benin sera donc face au Maroc pour les huitièmes de finale de cette compétition.
Pour la première fois de son histoire, l’équipe du Bénin disputera le deuxième tour d’une Coupe d’Afrique des nations, après trois échecs (2004, 2008 et 2010). En effet, Le Bénin se qualifia pour la première fois de son histoire pour la phase finale de la CAN en 2004. Les Béninois furent éliminés au premier tour, après s'être incliné à trois reprises contre l'Afrique du Sud, le Maroc et le Nigeria.
En 2008, le Bénin se qualifia pour la deuxième CAN de son histoire. Il est à nouveau éliminé au premier tour en perdant ses trois matches contre le Mali, la Côte d'Ivoire et le Nigeria. Le Bénin inscrit un seul but durant le tournoi. Le Bénin participa à sa troisième CAN en 2010. Lors de la première journée, le Bénin fait match nul contre le Mozambique et décroche le premier point de son histoire lors de la CAN. Le Bénin perd ensuite ses deux autres matches contre le Nigeria et l'Égypte. Terminant troisième de son groupe, le Bénin est éliminé au premier tour.
Pour 2019, parce que la CAN se joue désormais à 24 équipes au lieu de 16 comme dans le passé, on peut se qualifier avec trois matches nuls, sans la moindre victoire. C’est le cas de l’équipe Béninoise qui n’a pas gagné le moindre match en première phase de la CAN. Mais, qui peut se vanter d’avoir été solides et solidaires, pour finir troisièmes du groupe F, derrière le Ghana et les Cameroun qualifiés pour le second tour.
C'est donc terminé dans le groupe F. Vainqueur de la Guinée Bissau (2-0), le Ghana termine en tête de la poule devant le Cameroun, accroché par le Bénin (0-0). Qui, grâce à ce point du nul, ont obtenu leur ticket pour les huitièmes de finale et affronteront le Maroc vendredi. Le Cameroun quant à lui affrontera le Nigeria.
Danielle Ngono Efondo
« J'ai bien envie de me demander à quoi sert cette commission des droits de l'homme du Cameroun qui, comme son ancêtre, sera de toute évidence budgétivore ? L'honnêteté commande de dire qu'elle ne servira à rien puisque les observations et autres rapports qu'elle dressera n'auront aucun caractère contraignant. Une première lecture transversale permet de déduire que cette nouvelle commission sera de toute évidence totalement inféodée à l'Exécutif.
Elle sera plus mollassonne que son ancêtre à savoir la Commission nationale des droits de l'homme et des libertés qui a brillé par son silence devant les violations flagrantes des droits de l'homme. Le cas le plus illustratif concerne cette femme qui a été froidement assassinée avec son bébé au dos par certains ripoux de nos forces de défense et de sécurité dans la région de l'extrême-nord. Ces images vidéo d'une barbarie inouïe et insoutenable avaient choqué le monde entier à l'exception de la commission nationale des droits de l'homme et des libertés qui s'est emmuré dans un silence assourdissant.
Les manifestations des partis politiques de l'opposition durement réprimées, les violations flagrantes des droits constitutionnels à l'instar de la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester n'ont jamais fait l'objet de la moindre préoccupation de leur part encore de leur vocabulaire. En dehors de certaines bisbilles entre ses membres, la dernière en date étant le spectacle désolant offert au public par le président et le vice-président, on ne retiendra pratiquement rien du bilan de la défunte Commission nationale des droits de l'homme et des libertés.
Que peut-on retenir de la défunte institution en dehors de quelques sorties médiatiques sur des sujets périphériques et des multiples tentatives de sabordage orchestrées par des ennemis internes tapis dans le sérail gouvernant.
La différence fondamentale qu'il y a entre la défunte et la nouvelle-née se situe au niveau de l'appellation puisque le mot "libertés" a été supprimé de l'intitulé de cette commission. On est passé de Commission nationale des droits de l'homme et des libertés (CNDHL) à la Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC).
Le mot « libertés » a été extirpé. Et ce n'est pas un oubli pour qui n'est pas distrait sur les méthodes de fonctionnement du régime liberticide de Yaoundé. En réalité ce projet de loi administre la preuve que la frilosité s'est emparée de l'ordre gouvernant. La peur a visiblement changé de camp et ce n'est que le début. M. Biya n'a encore rien vu. Deux articles retiennent mon attention.
• Section III: De la prévention des tortures dans les lieux de privation des libertés.
L'article 8 alinéa 2 dispose que la CDHC ne peut s'exprimer et agir -puisqu'il n'y a aucune disposition contraignante- que dans les lieux de privation des libertés qui comprennent notamment :
- Les cellules de garde à vue des unités de police et de gendarmerie
- Les établissements pénitentiaires
- Les centres fermés d'encadrement des jeunes
- Les zones de transit aux frontières terrestres, maritimes et aéroportuaires
- Les zones de rétention douanières
- Les centres psychiatriques et les hôpitaux
- Les cellules ou locaux disciplinaires des forces de défense et de sécurité
- Les véhicules d'escorte des détenus
- Les cellules de garde à vue des parquets
- Tous autres lieux où des personnes pourraient être détenues.
À la lecture de cet article 8 alinéa 2, on comprend pourquoi les thuriféraires du régime ont tenu à changer de dénomination en rayant le mot qui leur fait tant peur à savoir « LIBERTÉS ». La Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC) ne peut absolument pas agir en cas de violation des libertés constitutionnelles que sont la liberté de s'exprimer et la liberté de manifester, contrairement à son ancêtre qui avait le pouvoir de s'exprimer et qui refusait de le faire. Pour des raisons connues de tous.
Plus grave, en dehors du caractère non contraignant des recommandations et de la suppression de la représentation politique au sein de la nouvelle commission, ce qui ne surprend personne compte tenu du contexte sociopolitique actuel qui hante considérablement les esprits des tenants du pouvoir trentenaire, il y a que c'est le président de la République qui va une fois de plus tout régenter, décider de tout et tout contrôler dans cette commission.
Il est l'omnipotent, l'alpha et l'oméga puisque toute mise en mouvement du début à la fin dépend de lui. Les membres de la Commission des droits de l'homme du Cameroun sont nommés par DÉCRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE sur proposition des administrations, associations et organismes socioprofessionnelles auxquels ils appartiennent. Le secrétaire permanent est lui également nommé par DÉCRET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE donc jouit de la même puissance de fait que le président de la commission du fait de la similitude du mode de désignation.
À ce titre, il peut ramer à contre-courant des délibérations prises par la majorité des membres et il faudra attendre l'assentiment du Président de la République - toujours lui- pour le débarquer. Preuve s'il en était besoin que c'est le président de la République qui est TOUT dans cette commission.
L'article 9 consacre l'inféodation totale de la commission à l'Exécutif puisqu'il est mentionné que dans le cadre de ses missions, la commission formule, À LA DEMANDE DU GOUVERNEMENT, des observations sur la législation en vigueur ou sur les projets de loi en matière de prévention de la torture. C'est tout simplement ahurissant. L'humiliation suprême des membres qui constitueront cette commission puisqu'ils sont transformés en laquais.
Je plains le ministre qui s'est permis de défendre ce projet de loi liberticide. L'Histoire retiendra qu'il s'est couvert de déshonneur en défendant l'indéfendable et en supportant l'insupportable. Honte à lui. Honte au président de la République. Fort heureusement ils passeront et le Cameroun restera.
Dans deux mois, les Lionnes Indomptables du volleyball U-18 participeront à la Coupe du monde de cette catégorie au Caire en Egypte. La sélection camerounaise est déjà fixée sur ses adversaires de la phase de groupes, à l’issue du tirage au sort effectué en prélude à ce Mondial. Le Cameroun est logé dans la Coupe du monde en compagnie de l’Egypte, le Brésil, la Chine et le Costa Rica. Le tournoi se déroulera du 05 au 14 septembre 2019.
En attendant le coup d’envoi, la sélection nationale cadette peaufine ses armes au Palais polyvalent des sports à Yaoundé depuis le 1er juillet dernier. C’est le troisième regroupement des Lionnes dans le cadre de leur préparation pour ce challenge mondial. Pour ce stage, 21 joueuses ont été convoquées, mais 17, à en croire la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), étaient présentes à la première séance. Le premier volet de la préparation de l’équipe nationale, était axé sur la musculation et la révision des différentes techniques de jeu.
Selon le staff technique l’objectif est de bien préparer le groupe pour défendre honorablement les couleurs du Cameroun au prochain championnat du monde U18 dames.
Marie MGUE
Afin de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme au Cameroun, le projet de loi (No 1055/PJL/AN) relatif à la création, l'organisation et le fonctionnement de la Commission camerounaise des droits de l'homme a été déposé en plénière et défendu devant la Commission du droit constitutionnel à l'Assemblée nationale par le Ministre délégué auprès du Ministère de la Justice Jean de Dieu Momo.
En abrégé "la Commission", le Ministre Délégué a présenté les changements majeurs que la structure réformée connaîtra étant donné qu'il s'agit d'une modification de la Commission nationale des droits de l'homme et des libertés existantes. Les délibérations devant le Comité se sont déroulées en présence de la Ministre déléguée à la Présidence chargée des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.
Selon les explications du ministre Jean de Dieu Momo, la Commission est une institution indépendante de consultation, de suivi, d'évaluation, de dialogue, de conciliation et de délibération en matière de promotion et de protection des droits de l'homme et sert également de mécanisme national pour la prévention de la torture (NMPT) dans tous les lieux de détention.
Les fonctions de la Commission en matière de promotion des droits de l'homme consistent notamment à sensibiliser l'opinion publique à diverses questions relatives aux droits de l'homme, y compris les questions d'égalité des sexes et les droits des groupes vulnérables, à populariser les instruments juridiques relatifs aux droits de l'homme, à améliorer les liens de coopération dans le domaine des droits de l'homme et à promouvoir l'amélioration des cadres juridiques et institutionnels pour ces droits.
En ce qui concerne la protection des droits de l'homme, la Commission traite les pétitions et les dénonciations de violations présumées des droits de l'homme, surveille la situation des droits de l'homme dans le pays et fournit des conseils et des orientations en matière de droits de l'homme selon les besoins.
En tant que mécanisme de prévention de la torture, la Commission, a dit le Ministre délégué, effectuera des visites régulières dans tous les lieux de détention, participera au suivi de la mise en œuvre des observations formulées par le Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture et engagera un dialogue constructif avec les autorités responsables de l'administration et de la gestion des lieux de détention.
La Commission, selon sa composition, est composée de 15 membres, dont un président et un vice-président, les commissaires étant choisis parmi des personnalités camerounaises ayant une réputation d'intégrité, d'honnêteté intellectuelle et une bonne maîtrise des questions des droits de l'homme.
Otric N.
Les entrepreneurs camerounais qui font partie de la cohorte 2019 du Programme Tony Elumelu pour l'Entrepreneuriat (TEEP) intensifient leurs préparatifs pour participer au 5ème Forum de la Fondation Tony Elumelu (TEF). Le plus grand rassemblement annuel des entrepreneurs du continent et de l'écosystème entrepreneurial africain aura lieu à l'hôtel Transcorp Hilton, à Abuja, au Nigeria.
Le forum qui se tiendra les 26 et 27 juillet, dont le thème est : "Empowering African Entrepreneurs" marquera la fin de 12 semaines de formation intensive en ligne.
La plupart des 102 entrepreneurs camerounais du TEF ont déjà réservé et confirmé leurs vols et devraient quitter Yaoundé pour Abuja le 25 juillet, a déclaré à Cameroon Tribune Nkeng Bakouyack Paul-Marius Junior, créateur de mode et entrepreneur du TEF. Ils en sont actuellement à la neuvième semaine d'une formation intensive en ligne de 12 semaines.
Les entrepreneurs camerounais sélectionnés pour le programme de cette année sont engagés dans l'agriculture, l'agro-industrie, le commerce et la vente au détail, la santé, l'éducation et la formation, le conseil, les services financiers, la construction, le transport, les TIC, la fabrication, le design de mode, les médias et le divertissement, entre autres, à petite et moyenne échelle. La plupart d'entre eux ont déjà réalisé d'excellentes performances alors qu'ils cherchent à développer leurs activités, confirme Rollin Foko, l'un de leurs mentors au Cameroun.
Chaque année, le TEF réunit des entrepreneurs, des décideurs politiques et des chefs d'entreprise africains dans un même lieu. Plus de 5 000 participants et 40 conférenciers sont attendus au forum de cette année, qui comprendra le UBA Marketplace, qui réunira des entreprises de tout le continent, ainsi que des centres de réseautage où PME et investisseurs se connectent et forgent des partenariats.
Les responsables du TEF ont révélé que pour le Dialogue présidentiel du Forum, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le Président du Rwanda, Paul Kagame et le Président du Sénégal, Macky Sall, participeront à une session plénière interactive et chargée qui sera animée par le fondateur du TEF, Tony O. Elumelu. On s'attend à ce que des milliers de personnes interagissent en direct en ligne, grâce à TEFConnect - la plus grande plateforme numérique pour les entrepreneurs africains.
Il convient de noter que chaque entrepreneur du TEF bénéficie d'un capital d'amorçage de 5 000 dollars et d'un programme holistique de soutien, baptisé les sept piliers, qui lui permet de lancer et de développer des entreprises durables, rentables et transformatrices, et d'atteindre l'objectif du TEF de 10 000 entrepreneurs, un million d'emplois et 10 milliards de dollars en revenus en Afrique au cours des 10 ans du TEEP.
Otric N.
L'ancien ministre délégué à la Présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat sera inhumé le 12 juillet 2019, selon les informations des familles Gwanmesia et Doh Folabit, qui ont malheureusement annoncé le décès de Mme Gwanmesia née Doh Lucy Nahgua, juge retraitée. Elle est décédée le 04 juin 2019 à Yaoundé des suites d'une longue maladie.
A la résidence familiale de Yaoundé, ses tableaux en costumes traditionnels et en robe judiciaire entourés de bougies allumées accueillent les pleureuses. Le temps s'est arrêté pour la juge Lucy Gwanmesia. Un magistrat chevronné du corps judiciaire camerounais a disparu. Parlant à Cameroon Tribune, son mari Pa Gwanmesia dit : "Maman a été malade pendant longtemps. Mais tu sais... quand quelqu'un est malade, on espère toujours que la personne ira mieux."
Lucy Gwanmesia est née à Buea, département du Fako. Mais elle est originaire de la région du Nord-Ouest, précisément de Bali. Elle était mère de cinq enfants et diplômée de l'École nationale d'administration et de magistrature en 1970 avec un diplôme en magistrature. En 1987, elle a obtenu un certificat de fin de stage sur la rédaction de textes juridiques et le droit international à l'Institute of Advanced and Legal Studies, University of London. Elle était également titulaire d'un certificat de stage en droits de l'homme de l'Université de Strasbourg, France, en 1992.
Elle a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la profession juridique au Cameroun et ailleurs. Elle a été Vice-Présidente de la Cour d'appel du Sud-Ouest à Buea, Directrice adjointe du contrôle des professions judiciaires au Ministère de la justice à partir du 28 août 1985, puis Conseillère à la Cour suprême à partir du 18 août 1988. En outre, du 26 décembre 1989 à 1994, elle a été membre suppléant du Conseil supérieur de la magistrature. Du 7 décembre 1997 au 27 avril 2001, elle a été Ministre déléguée à la Présidence chargée du contrôle suprême de l'État.
26 novembre 1941 au 4 juin 2019. 78 ans, assez de temps pour que la juge à la retraite Mme Gwanmesia née Doh Lucy Nahgua puisse graver son nom dans les annales des affaires juridiques au niveau national et international. Au fur et à mesure que Mme la juge Lucy Gwanmesia passe, ses travaux continueront à parler d'elle.
Otric N.