Les électeurs potentiels ont encore 10 jours pour s'inscrire dans la perspective des prochaines échéances électorales au Cameroun.
Elecam attend les électeurs jusqu’au 10 novembre prochain pour faire les réclamations comme celle susmentionnée. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun est rendu à cette étape de son travail. Dans les deux métropoles du pays à savoir Yaoundé et Douala, ce travail fait désormais partie des multiples tâches réalisées par les personnels d'Elecam.
Les articles 78 et 79 de la loi portant Code électoral, indiquent que les réclamations formulées par les électeurs peuvent être reçues dans les antennes communales d'Elections cameroon (Elecam). Un électeur après avoir constaté une erreur sur son nom, peut donc saisir Elecam. Pour permettre qu’on puisse faire des corrections, il n’aura qu’à déposer la photocopie de sa carte nationale d'identité et sa carte d'électeur.
En effet le 10 novembre 2019, les 360 antennes communales d'élections Cameroon (Elecam) disséminées à travers le territoire national et les 40 que l'on retrouve dans les postes diplomatiques et consulat du Cameroun à l'étranger vont mettre fin à la deuxième phase de l'opération de révision des listes électorales pour le compte de l'année 2019.
La révision et la vérification de la conformité des listes électorales a ainsi débuté. Élections Cameroon rappelle que les listes provisoires sont déjà disponibles dans les 360 antennes communales de la structure.
Élections Cameroon (Elecam) invite toutes les personnes inscrites et les partenaires à venir effectuer un dernier contrôle au sein des 360 démembrements de la structure en charge de l'organisation des élections au Cameroun.
La relance des inscriptions sur les listes électorales débutées le 02 janvier a pris fin le 31 août dernier. Elecam a enregistré 433 8 73 nouvelles personnes sur les listes électorales en 2019, dont (59,65 %) d'hommes (270 593), et 40,35 % de femmes (163 280). Ce qui porte le nombre d'électeurs au Cameroun à 7 116 314. Chiffre reconnu en attendant de toilettage (personnes mortes, personnes déchues de leurs droits d'électeurs).
Pour rappel, les élections législatives et municipales devraient se tenir en février 2020 au Cameroun.
Cette Organisation Non Gouvernementale (ONG), vient de procéder à la remise des bourses et primes scolaires à plusieurs filles de cette localité dans l’optique de les motiver. C’était au cours de la cérémonie marquant la célébration en différé de la 8ème édition de la journée internationale de la jeune fille.
Selon les chiffres fournis par les pouvoirs publics, dans l’arrondissement de Baschéo, pour l’année scolaire 2019-2020, ce sont 4.416 filles qui sont inscrites dans les écoles maternelles et primaires, seulement 214 au cycle secondaire. Une faible scolarisation de la jeune fille due en grande partie au poids de la tradition avec notamment le phénomène du mariage précoce. Pour inverser cette tendance, l’ONG Plan international en partenariat avec le Gouvernement camerounais vient de remettre des bourses et primes scolaires à plusieurs filles. Pour les bénéficiaires, le geste est perçu comme une source de motivation. « C’est une bouse qui m’invite à maximiser dans mes études. Mon rêve est de devenir magistrate et je crois fermement à ce rêve. J’invite aussi mes camarades fille à faire l’école, car une fille éduquée est une société transformée », affirme Oumarou Inna Habiba, élève en classe de seconde A4 allemand au lycée de Baschéo.
Un appui qui intervient dans le cadre de la clôture des activités marquant la célébration en différé de l’édition de la journée internationale de la jeune fille. Imeilda Simo Happe, conseillère technique Plan international à Garoua, explique le bien fondée de cette célébration : « nous avons saisi l’occasion de cette journée consacrée à la fille pour sensibiliser les populations sur les droits de la jeune fille, notamment son éducation tout en les invitant à contrecarrer le mariage précoce. Outre la sensibilisation, nous avons invité les parents à faire délivrer les actes de naissance à leurs enfants afin de leur permettre d’être des dignes citoyens demain. Nous avons aussi organisé des matches des incollables, ainsi que des sketchs en lien avec la thématique de la journée internationale de la fille ».
Moment propice pour Roger Ndikwa Djawa, Sous-préfet de l’Arrondissement de Baschéo de rappeler aux parents l’intérêt à investir dans l’éducation de la fille, gage d’un avenir radieux.
Pour immortaliser l’instant et favoriser l’épanouissement de la jeune fille, un match de football féminin a mis un terme à la célébration à Baschéo.
Innocent D H
La catastrophe de Bafoussam nous interpelle tous. Nous nous devons de rester mobilisés comme un seul Homme, pour donner du réconfort à nos frères sinistrés. Elle vient nous rappeler que nous sommes un et indivisibles, que nous sommes le Cameroun pour l’éternité…
Une pensée qui, avant les élections du 07 Octobre 2018, aurait été partagée par les camerounais dans leur grande majorité. Auparavant, malgré les conditions de vie plus ou moins difficiles, ils arrivaient encore à compatir lorsque le malheur frappait leurs concitoyens, comme on a pu le voir lors du déraillement du train d’Eseka, la catastrophe de Nsam, celle du lac Nyos ou encore lors du crash d’un avion à Mbanga Pongo…
A chacun de ces tristes évènements, la mobilisation nationale avait été totale. On n’entendait pas que les victimes sont les ressortissants de l’Est, du Centre, du Littoral, de L’Ouest, du Sud, de l’Extrême Nord, du Sud Ouest, du Nord Ouest ou de toute autre partie de ce pays de l’Afrique Centrale considéré comme l’Afrique en miniature. Comme cela se fait dans les us et coutumes de chacune des ethnies qui le composent, chacun savait pleurer avec son frère et lui apporter toute l’assistance dont il avait besoin, lorsqu’on était frappé par le malheur.
Malheureusement, certains hommes politiques sont arrivés avec comme programme politique, la reconnaissance préalable de la région, du département d’origine. On a entendu des discours qui faisaient ressortir la fibre tribale qui, au fil des mois, a amené certains à se considérer supérieurs aux autres.
Depuis cette période, ils sont nombreux qui ont trouvé « un emploi » à plein temps dans les réseaux sociaux, notamment Facebook et, à longueur de journée, ils véhiculent des messages de haine, de rejet de l’autre. Les insultes sont servies, nul n’est épargné et, aucun respect n’est donné à ceux qui perdent la vie, que ce soit dans les régions en proie à la crise sécuritaire ou comme on l’a relevé depuis le début de cette semaine, à ceux qui s’en sont allés.
Les images des corps que l’on sort des décombres, suite à la catastrophe de Bafoussam est le nouveau prétexte que les « employés » de cette plate forme sociale ont trouvé pour transmettre leur malveillance. Dans certains commentaires, on peut lire : « Ils sont morts et puis quoi ? Ce sont les bamilékés, que ces derniers aillent pleurer leurs morts, ça ne nous concerne en rien… ».
Lire aussi : Eboulement de terrain à Bafoussam : Maurice Kamto accuse le laxisme du gouvernement
« N’embêtez pas les gens, vous vouliez que qui meurt à leur place ? Les mangeurs de porcs sont tombés, que les autres aillent pleurer là bas, vos insultes et votre moukoagne se retournent contre vous, on s’en fiche… ».
Dans une vidéo diffusée depuis 48 heures, une femme n’a pas hésité à se moquer ouvertement, en posant la question de savoir ce qui se passe à Bafoussam ? Selon elle, cela ne regarde que les ressortissants de cette région et qu’ils ne doivent pas « embêter » les gens.
Il est temps d’arrêter cette sorcellerie. Le malheur n’atteint pas une seule tribu, un seul peuple, une seule maison. Il y a un adage très connu qui dit « qu’il pleut sur tous les toits ».
Alors, il est temps de penser et de se souvenir qu’aucune nation, aucun pays ne se bâtit dans la haine, le rejet de l’autre, la discorde. Il est plus que jamais l’heure de revenir à de meilleurs sentiments et de comprendre que le Cameroun est comme un corps humain. Lorsqu’un membre est malade, tous les autres en souffrent et ne peuvent rendre à 100%, le rendement attendu.
Le Cameroun est un trésor, toutes les ethnies se valent et nul n’est plus important que l’autre. Au contraire, chacun joue un rôle capital et devrait contribuer à bâtir ce qui est l’héritage des générations futures.
Nicole Ricci Minyem
Les responsables des structures sanitaires, leaders communautaires, religieux, traditionnelle et patron de médias, viennent de participer à un atelier de mobilisation sociale pour l'optimisation de la demande à l'utilisation des POC.
La salle de conférence de l'hôpital régional de Bafoussam a abrité les travaux y relatifs ce mercredi 30 octobre 2019. Placée sous la coordination du délégué régional de la Santé publique de l'Ouest, l'atelier avait pour objectif, la supervision et la mobilisation sociale afin d'accroître la demande de l'utilisation des "points Of Care" dans le district de santé de la Mifi.
Diagnostic précoce :
Le point Of Care mis en place depuis 2017 et devenu disponible dans le district de santé de la Mifi en 2018, à pour but de dépistée et de remettre les résultats de manière instantanée afin de connaître précocement le statut VIH de l'enfant.
Objectif spécifique :
Afin d'optimiser la collaboration entre les formations sanitaires et la communauté pour l'atteinte des objectifs 90-90-90 d'ici 2020 au Cameroun, le fond des nations unies pour l'enfance (UNICEF) multiplient les stratégies afin d'explorer l'implication des prestataires et les responsables OBC dans le processus de dépistage précoce des enfants exposés. Il est également question de décrire les stratégies utilisées pour emmener les enfants exposés à bénéficier des POC,et surtout de formuler les recommandations pour l'intimidation de l'utilisation des POC dans le district de santé de la Mifi.
Résultats obtenus :
Une descente sur le terrain en 2018 aura permis à l'UNICEF de relever dans un premier temps, l'absence d'information sur la disponibilité des POC à l'hôpital régional de Bafoussam dans 3/4 formations sanitaires. Toutefois, des efforts ont été faits notamment en ce qui concerne l'implication des acteurs dans le POC, la mise sous ARV systématique et immédiate des enfants infectés. "Il existe un appareil à l'hôpital régional de Bafoussam appelé point Of Care, c'est un appareil qui permet de faire le test de dépistage du VIH chez l'enfant né de la Mère VIH+ qu'on appelle généralement les enfants exposés.C'est un outil qui nous permet d'avoir les résultats de ses enfants là dans moins de 24 h et de mettre également l'enfant sous traitement si jamais il arrivait que cet enfant soit positif". Explique madame KETCHAJI ALICE, épidémiologiste au ministère de la Santé publique, avant de lancée un appel a la communauté : "Nous voulons inviter tous les acteurs qui interviennent dans le processus de dépistage précoce, de sensibiliser des personnes sur l'importance, le dépistage, l'existence, et surtout sur la gratuité de cet appareil au niveau de l'Hôpital régional de Bafoussam".
Au sortir des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées soient 5 au total afin de renforcer la communication sur les POC à tous les niveaux et renforcer la sensibilisation des femmes enceintes sur l'existence, l'importance et la gratuité du diagnostic précoce.
Marcel Ndi
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a réuni hier mercredi 30 octobre 2019 au Djeuga palace de Yaoundé, tout son personnel et collaborateurs a l'effet d'examiner et adopter des stratégies efficaces pour mieux organiser les concours administratifs sans casse et loin de toutes critiques négatives.
Pour Joseph Lé, il n’y a pas de tabous ici. L’organisation des concours administratifs au Cameroun mérite qu’on s’y attarde. Il faut toiletter l’appareil et offrir au public des concours à l’organisation réussie. Dans son discours qui a ouvert cet atelier, le ministre de la Fonction
publique et de la réforme administrative a marqué tous les esprits. Avec des mots justes et édifiants, Joseph Lé a schématisé la couleur qu’il veut donner à la machine chargée désormais d’organiser les concours administratifs au Cameroun, à partir des années qui arrivent : "Dans un contexte marqué par le souci de modernisation de l’Administration Publique Camerounaise, à travers la digitalisation et la simplification des procédures administratives, plus que jamais la quête de la performance et de la transparence, la question des ressources humaines qualifiées et leur modalité de sélection, interpellent le MINFOPRA. Il apparait donc nécessaire, au regard de la multiplicité des étapes et des acteurs qui interviennent dans le processus du recrutement des agents publics, des contraintes qui s’y greffent, de la complexité des opérations, de sensibiliser les différents intervenants sur les contours et méandres du processus y afférent".
Les Directeurs de l’administration générale et les Directeurs des ressources humaines d’une dizaine de ministères ont ainsi contribué à l’élaboration de ce plan stratégique.Car pour le ministre Joseph lé, Il faut absolument sortir des goulots d’étranglement et arrimer la Fonction publique camerounaise sur les normes internationales.
Depuis l’annonce du décès de Patrick Ekema Esunge, les rumeurs vont bon train. Alors que les membres proches de sa famille parlent d’un Avc, certains se sont empressés de dire qu’il s’agit d’un empoisonnement
Les propagateurs de cette information, notamment affirment que les médecins camerounais ayant effectué les premiers tests médico-légaux auraient trouvé des taux de Botox 18 fois supérieurs à ce qui devrait être dans son estomac, son côlon et sa bouche. Ils auraient par ailleurs relevé des traces d’éthanol dans l’intestin grêle.
Ces derniers affirment également que le rapport médico-légal de Douala a été remis aux représentants de la veuve du regretté maire de Buea ainsi qu’aux représentants des autorités du conseil municipal de Buea lundi. Une copie du rapport a été obtenue exclusivement par la Cameroon Tribune, qui l’a communiquée à la CRTV avant publication.
C’est ainsi qu’on pourrait percevoir ce démenti publié par le quotidien gouvernemental il y’a quelques heures. Dans un communiqué dont la signature est attribuée à Marie-Claire Nnana, on peut lire que « le Directeur général de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam), directrice de publication de Cameroon Tribune dément formellement et catégoriquement cette information qui relève de la pure affabulation et de l’intox. Ce pseudo papier attribué à Marline Eko Nalowa ne se retrouve dans aucune publication de la Sopecam et sa supposée auteure ne fait pas partie des personnels de la Sopecam… ».
Poursuivant sur la même lancée, Marie Claire Nnana assure qu’ : « il importe de noter que dans son édition du lundi, 28 Octobre 2019, en page 5, Cameroon Tribune a relayé la nouvelle de la mort subite du regretté maire de Buea. Dans ce papier signé de notre collaborateur de l’Agence régionale de la Sopecam dans le Sud Ouest. Il y est simplement mentionné que sieur Ekema Patrick Esunge serait mort des suites de maladie… ».
Une question qu’ils sont nombreux à se poser, en se référant sur certains cas qu’on a connu au Cameroun, notamment le décès par (assassinat) de Monseigneur Jean–Marie Benoît Bala. Pendant longtemps, les prélats, les fidèles catholiques et tous les camerounais ont attendu qu’on leur dise ce qui était la cause de la mort de l’Archevêque de Bafia et pourtant…
Qu’est ce qui justifie la propagation de cette information, qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui a permis à tous d’aller chacun de son commentaire, selon qu’on ait ou non apprécié la prise de position de cette autorité municipale qui a su démontrer que pour lui, le Cameroun est un tout et qu’il n’est pas envisageable de le découper pour assouvir les désirs pathologiques de ceux qui n’hésitent pas à faire couler le sang des citoyens qui n’aspirent qu’à une chose : Vivre en paix, malgré les vicissitudes de la vie.
Nicole Ricci Minyem
Battus à l’entame, les Lions U17 négocieront leur qualification pour le prochain tour de la Coupe du monde U17 ce jeudi 31 octobre 2019 contre l’Argentine dans le cadre de la deuxième journée du groupe E.
Une victoire sera l’idéale pour la sélection nationale camerounaise des moins de 17 ans ce jeudi 31 octobre 2019. Après la chute (1-0) face à l’outsider du Groupe E, le Tadjikistan, le Cameroun, tenant du titre africain, a besoin d’une victoire pour maximiser ses chances de qualification pour la prochaine étape du tournoi. En cas de défaite, les Lions cadets ont plus de chance de sortir du tournoi. Le Cameroun occupe la dernière place du Groupe E, avec zéro point. Leader du groupe, le Tadjikistan totalise 3 points. Il est suivi de l’Espagne et de l’Argentine qui en compte un point. « Nous restons sereins malgré la défaite. Il nous faut juste nous rassurer et donner le meilleur de nous pour gagner les deux prochains matchs et se qualifier. Les défaites arrivent au football, il faut seulement se remettre au travail. Nous avons péché par notre manque de réalisme. Nous nous sommes créés de nombreuses occasions que nous n’avons malheureusement pas pu concrétiser. Pour le prochain match, nous devons mettre plus de sérieux car ça sera un autre match difficile et surtout améliorer notre efficacité devant les buts », a confié Patrice Ngolna, le défenseur des Lions U17.
Les champions d’Afrique affronteront lors de leur deuxième match de la phase de groupes, la sélection argentine, en quête de son premier succès dans cette compétition brésilienne. Contrairement au Cameroun, l’Argentine a décroché un point à son entrée en lice contre l’Espagne. Autant pour les Camerounais, que les Argentins, ce duel reste déterminant pour la suite de ce Mondial U17 qui a démarré le 26 octobre dernier au Brésil.
A en croire le sélectionneur de l’Argentine, Pablo Aimar, cette rencontre sera l’une des plus difficiles de cette Coupe du monde. « Le joueur le plus dangereux au Cameroun est le capitaine Fabrice Ndzié Mezama. Plus sérieusement, ils sont tous de très bons joueurs. Nous devons bien nous préparer pendant ces deux jours malgré la fatigue car ce sera l’une des rencontres les plus difficiles de notre Mondial», a déclaré Pablo Aimar. La deuxième rencontre de ce groupe opposera l’Espagne au Tadjikistan. Le dernier match de Groupes du Cameroun sera contre l’Espagne le 3 novembre prochain.
L’Angola et le Nigeria sont les équipes africaines déjà qualifiées pour les huitièmes de finale, après avoir réalisées deux victoires. Le Sénégal qui la quatrième sélection africaine a remporté son premier match contre les Etats-Unis et affronteront le Japon ce mercredi 30 octobre 2019.
Marie Mgue
Le sélectionneur national des Lions Espoirs, a publié ce mercredi 30 octobre 2019 la liste des 21 joueurs retenus pour défendre le Cameroun à la Can U23 2019 prévue en Egypte.
Omossola Medjo Simon, Abogo Pierre et Dande Junior, respectivement sociétaires de Coton sport de Garoua, Tonnerre de Yaoundé et Apejes de Mfou. Ces gardiens de but, issus des clubs du championnat national de première division, sont les trois joueurs locaux qui figurent dans la liste controversée du sélectionneur national des Lions Indomptables U23, convoqués pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 de cette catégorie. Cette liste a été publiée ce mercredi 30 octobre 2019. Pour cette expédition continentale, l’entraîneur Rigobert Song a préféré les footballeurs camerounais, qui évoluent à l’extérieur.
Un choix très critiqué, qui serait motivé, à en croire certains observateurs de la scène sportive, par la reprise tardive du championnat local. Toutefois, souligne un autre acteur du footballeur camerounais, la décision de l’ancienne gloire du football camerounais, n’aide pas les joueurs locaux qui fournissent les efforts au quotidien malgré les conditions difficiles de leur environnement. « Ils ont besoin des compétitions comme celle-ci pour avancer. Tous les joueurs rêvent de ce moment dans leur carrière. Si les dirigeants de notre football ne les soutiennent pas, que deviendront-ils ? Ils sont juste des victimes de la mauvaise gestion de notre football. Même certains joueurs qui évoluent à l’extérieur ne sont aussi qualifiés », regrette t-il.
La délégation Camerounaise quitte le bercail ce jeudi 31 août 2019 pour l’Egypte, terre d’accueil de ce tournoi. Les Lions espoirs sont logés dans le Groupe A en compagnie du Mali, du Ghana et du pays hôte. Le Groupe B, est constitué de la Cote d’Ivoire, Afrique du Sud, Zambie et le tenant du titre, le Nigeria. La compétition se déroulera du 08 au 22 novembre prochain.
Liste des joueurs convoqués
Gardiens de but
Omossola Simon (Cotonsport)
Abogo Sylvian (Tonnerre Kalara Club of Yaoundé)
Dande Junior_(APEJES of Mfou)
Défenseurs
Oumar Gonzalez(FC Chambly)
Tchamba Bangou Duplex (Stromsgodset IF)
Olivier Mbaizo (Philadelphia)
Youmeni Jules (FC Roskilde)
Raphael Anaba (Olympique Lyonnais)
Nouhou Tolo (Sounders FC, USA)
Guy Marcelin Kilama (FC Niort ,France)
Milieux de terrain
Oum Gouet Samuel (SC Rheindorf Altach
Eteki Yan (FC Grenada)
Hongla Martin (Royal Antwerp)
Soni Kevin (Girone)
Victor Mpindi Ekani (Sonderjyske)
Attaquants
Ayuk Mbuh Eric (Osmanlispor)
Pierre Fonkeu (RC Lens)
Evina Franck Junior (KFC Uerdingen)
Zobo Stephane (FC Toulouse)
Herve David Ngan (PAE AO KERKYRA)
Cheukoua Michael (SV Horn)
L’information a été relevée lors de la signature de convention de financement d’un montant de 12 milliards de FCFA destiné au lancement de la première phase du projet de construction de la Ring-Road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest Cameroun au Nigeria.
A ce jour, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun comprend 30 projets totalisant des engagements exacts de 1 340 milliards FCFA. « Ce niveau d’engagement en constante augmentation atteste de l’excellente coopération entre la République du Cameroun et le groupe de la Banque africaine de développement », s’est réjoui Ousmane Doré, directeur général du Bureau Afrique centrale de la BAD.
En effet, rapporte Eco Matin, c’est une enveloppe de près 465 milliards de FCFA qui vient de s’allonger dans le portefeuille de la BAD au Cameroun en octobre 2019. L’on se souvient qu’au 30 août 2018, ledit portefeuille était de 875 milliards FCFA et comprenait 23 projets, soit 14 projets nationaux, 5 projets régionaux et 4 projets du secteur privé. De manière détaillée, le portefeuille de projets publics est reparti dans les secteurs transport/TIC (62 %) ; l’eau et l’assainissement (2 %) ; l’énergie (8 %) ; l’agriculture et l’environnement (11 %), ainsi que la gouvernance (17 %). Parmi les projets réalisés par la BAD au pays, l’on peut évoquer le corridor Yaoundé- Brazzaville, la construction du pont sur le Ntem, le projet dorsale à fibre optique et le câble sous-marin mis en eau à Kribi, entre autres.
Cependant, note le journal, des sources au sein de l’institution révèlent que de nombreux défis restent à relever dans le cadre de la coopération entre la BAD et le Cameroun. En particulier dans les délais existant entre la date d’approbation et la date de signature des projets, la date d’approbation et la date de mise en vigueur du projet, et entre la date d’approbation et la date du premier décaissement. Pour illustration selon le responsable pays de la banque au Cameroun il faut également noter des retards constatés dans la mise en service des ouvrages. Les causes évoquées sont la faiblesse de la qualité à l’entrée, notamment de la maturation des projets, les lenteurs dans la passation des marchés, dans le déblocage des fonds de contrepartie et quelque fois la faible qualité des demandes de paiement.
Pour Ousmane Doré, les prochains défis entre les deux partenaires résident maintenant « la mise en œuvre et le suivie d’évaluation de ces opérations d’envergure sur le terrain, vérifier l’impact des projets pour le bien-être des populations », a confié le Dg du Bureau Afrique centrale de la BAD.
Otric N.
Condamnés en mars 2019, suite à des marches blanches non autorisée, organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) le 26 janvier en protestation du hold-up électoral, 26 détenus ont retrouvé leur liberté. A-t-on appris.
Alors qu’ils avaient été condamnés à 12 mois d’emprisonnement ferme, pour les motifs d’« attroupement » et de « manifestation », 26 détenus ont retrouvé leur liberté. L’on apprend que parmi les personnes libérées, figure 12 militants du MRC et 14 épargnants de la MIDA. Ces dernières selon certaines sources, avaient marché le 26 janvier 2019 (à 200 m de la poste centrale où se trouvaient les militants du MRC) pour réclamer leur argent.
Ces libérations, selon les avocats du MRC, s'inscrivent dans le cadre des mesures d'apaisement annoncées récemment par le président de la République Paul Biya à l'issue du dialogue politique. « La libération des requérants fait suite aux requêtes de mise en liberté déposées par nos soins et probablement le climat d'apaisement s'y est prêté puisque le ministère public ne s'est pas opposé », a déclaré dans les colonnes du journal Le Jour en kiosque lundi, maître Sylvain Souop, coordonnateur du collectif des avocats constitués pour la défense des manifestants interpellés.
pour rappel, la première vague de militants du MRC libéré est sortie de prison avec le président national du parti Maurice Kamto, Me Michelle Ndocki, Alain Fogue et les alliés du parti à l’instar d’Albert Dzongang, Eric Christian Penda. Ils ont été remis en liberté après un arrêt de poursuites ordonné par le Chef de l’Etat.
Liste des 26 personnes libérées
1- NGALEU METOUMOU Annick Natacha
2- MEKAK MBAK Christian
3- NDZANA ENAMA Joseph
4- MOYIUM TOGUE Gladis
5- SIBANOU WEMWNI Alois
6- SOBGUI Jean Paul
7- OUMAROU François
8- MBENA Carisca
9- DJOUELA TANKOU Alice
10- NDAMENI Guilène Rolande
11-TCHEUFFA Jean Christophe
12- TCHUINKEU TATO Walter
13-MENYE ASSOLO Gaspard
14- KEMAYOU Erix
15- KETCHIEWOUO TCHAGANG Romuald
16- YEMGA Thomas Serges
17- NZEUGA KOUENGA
18- MEFFO Lucienne
19- MOPOH EBOHI ABOUB Parfait
20- TCHAPOCK Raoul Aimé
21- MOFOUOHO TCHIO José Junior
22- TCHUIYA NJIOWOU Agnès Flore
23- NGONO BELIBI Aîmé Alain
24- KAMTO FONGHOUO Thierry Landry
25- MOUGNOL Moïse
26- WENDOK NZENGA Thibault Joël