Ils ont été reçu ce 23 octobre en audience à l’immeuble étoile.
Les gouverneurs du Nord, de l’Ouest, du Sud et le président des Communes et villes unies du Cameroun ont été reçu ce jour par le premier ministre Joseph Dion Ngute. Ils sont venus présenter au chef du gouvernement leurs propositions pour résoudre la crise anglophone. Ils ont présenté la décentralisation comme un « Grand remède » aux problèmes des régions en crise, voire du Cameroun tout entier.
Le président des Communes et villes unies du Cameroun souhaite « une décentralisation entière, financière et administrative ». En effet, il s’agit de donner davantage de responsabilités aux maires et de lever la prégnance de l’Administration centrale. Les gouverneurs Jean Abaté Edi’i, Awa Fonka Augustine et Félix Nguélé Nguélé en appellent à une véritable décentralisation avec tous les moyens qui vont avec, afin de retrouver la paix.
Le Premier ministre a reçu cinq autres délégations. Comme toutes les autres régions, celle de l’Adamaoua fonde beaucoup d’espoir dans le Grand dialogue national.
En rappel, elle fait face au récurent phénomène de prise d’otages avec demande de rançons. La délégation conduite par le gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar propose une décentralisation poussée pour pallier les tensions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une contribution soutenue par la délégation de l’Est conduite par Grégoire Mvongo. Pour les populations de cette partie du Cameroun, il faut mettre sur la table des discussions la solution constitutionnelle d’une décentralisation plus effective.
Quant à la région du Centre sous la houlette du gouverneur Naseri Paul Béa, elle entend mettre à contribution sa riche expérience d’accueil de tous les fils et filles du Cameroun au sein de l’unique université de Yaoundé de l’époque. Dans le registre de l’expérience, la région de l’Extrême-Nord, Conduite par Midjiyawa Bakari propose ses solutions de la gestion de Boko Haram. Pour la délégation du Littoral conduite par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, les Camerounais doivent s’accepter qu’importent leurs origines.
Il est à noter que toutes les couches sociales ont été associées à la formulation de ces contributions.
La décentralisation est la solution qui a fait l’unanimité lors du Grand Dialogue National organisé à Yaoundé il y a quelques semaines. Un statut spécial a été proposé pour les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, mais en écartant le fédéralisme réclamé par des leaders anglophones. L'idée d'une partition du Cameroun a été aussi rejetée à l'unanimité.
Otric N.
Cela se fera dans le cadre du projet de renforcement et d'extension des réseaux électriques de transport et distribution.
C’est un projet qui va impacter 200 000 familles vivant dans l’arrière-pays. 465 localités logées dans les régions du Cameroun à l’exception de l’Est et de l’Adamaoua, vont recevoir des branchements électriques gratuits. De source sûre, on sait que les travaux d'aménagement vont commencer en janvier 2020. Ils vont s'achever au mois de juin de la même année.
Il faut préciser que l’électrification de ces localités s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement et d'extension des réseaux électriques de transport et distribution (Preretd). Ledit projet a été lancé en 2010. Il est porté par Electricity development corporation (Edc). En sa qualité de chef dudit projet, Martin Otelé précise dans les colonnes de Cameroon tribune qu’il s’agit en fait, de connecter les couches les plus défavorisées dans l'arrière-pays. A la suite de ces raccordements, il est aussi question d'expérimenter les branchements des compteurs prépayés et classiques dans ces villages.
A l’heure actuelle, les responsables du Preretd mènent des études d’identification des populations bénéficiaires. Pour ce qui est du coût de ces branchements, on parle de 9 milliards de FCFA. Trois entreprises ont été choisies pour réaliser les travaux. Ceux-ci s’étendent sur trois lots. Le premier de ces lots concerne le Centre-Sud. Le deuxième porte sur l'Ouest, le Littoral, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le dernier lot concerne l'Extrême-Nord. Les équipements et matériels arrivent d'ici à mi-janvier 2020. Ils ont été commandés il y a quelques mois.
Pour parler en bref du Preretd, il faut savoir qu’il est cofinancé par le gouvernement, la Banque mondiale et la Jica. Son coût est estimé à près de 41 milliards de FCFA. Il est question de porter l’énergie électrique dans les zones qui n’en n’ont pas. Par ailleurs de renforcer la puissance de l'énergie en passant du monophasé au triphasé.
Liliane N.
Depuis le lundi 21 octobre 2019, le Centre Pasteur de Yaoundé abrite la première réunion des laboratoires travaillant sur cette maladie tropicale négligée. L'ulcère de buruli est désormais au cœur des recherches en Afrique.
Ce sont 40 experts des laboratoires en Afrique qui prennent part depuis lundi 21 octobre à la première rencontre du réseau LabaNet. La réunion a été ouverte par le représentant de l’organisation mondiale de la santé (Oms) au Cameroun, le Dr Pha-nuel Habimana.
La rencontre de Yaoundé intervient après la décision de l’Oms de procéder au transfert de la recherche sur l’ulcère de buruli (Ub) aux laboratoires des pays endémiques à cette maladie tropicale négligée.Cette mesure a été prise le 27 mars dernier, à la faveur de la réunion de l’institut de médecine tropicale.
Précisons qu'au Cameroun, l’ulcère de buruli, causé par le mycobacterium, se rencontre dans des principaux foyers généralement situés dans les zones environnantes des cours d’eau à faible débit. L’on a notamment, les villes d’Akonolinga, Ayos, Bankim et bien d'autres. Des centres de prise en charge des malades existent dans les localités évoquées.
Dans un entretien accordé au quotidien Mutations en mois de mars 2019, le Dr Ernest Nji Tatah, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre la lèpre, l'ulcère de buruli, le pian et la leishmaniose, a indiqué: « on se rend compte que l’ulcère de buruli ne se trouve pas seulement dans ces endroits. Plusieurs cas viennent des différents districts pour se faire traiter dans les centres susmentionnés ».
Pour le Dr, il est question d’éviter que les patients aillent perdre du temps chez le tradipraticien et arrivent à l’hôpital quand la maladie est déjà grave avec des risques de handicap.Quant au Pr Elisabeth Carriel, directrice du Centre Pasteur de Yaoundé, les tradipraticiens devront intervenir dans la détection des malades en communautés afin de les référer aux scientifiques pour confirmation du diagnostic. Elle avertit d'ailleurs, « il y a des maladies, comme le pian, qui présentent les mêmes symptômes que l’ulcère de buruli. Si le diagnostic n’est pas posé, le patient va perdre du temps ».
Innocent D H
Des bergers fulani aurait assassiné un traducteur de la bible du nom de Benjamin Tem, à Aghem par Wum. Le crime aurait eu lieu lundi soir
Selon les informations reçues, c’est dans la nuit de lundi 21 octobre que, le traducteur de la Bible, Benjamin Tem, aurai été violemment égorgé à coups de machette par des bergers fulani pro gouvernement. Benjamin Tem était père de 5 enfants. Pour le moment, nous n’en savons pas plus.
Ce nouveau crime nous rappelle l’assassinat macabre d’Angus Abraham Fung, traducteur Camerounais de la Bible tué avec six autres personnes, lors d’une attaque de la ville rurale de Wum, par les bergers peuls, en aout dernier. Qu’est-ce qui peut bien motiver ces assassinats de ses hommes d’église? En tout cas des zones d’ombres restent encore à être dissipées.
Pour rappel, Wum est une commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest et chef-lieu du département du Menchum. Dans cette région anglophone du Cameroun, les chrétiens sont majoritaires. Depuis le déclenchement de la crise anglophone dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en novembre 2016, la commune de Wum est devenue très dangereuse pour les populations et encore plus pour les «hommes de Dieu ».
Danielle Ngono Efondo
Les auteurs présumés de ces actes barbares seront de nouveau devant le juge au mois de Novembre prochain
Le procès de sept militaires, dont un capitaine de l'armée va peut être connaître une avancée à ce moment là. Le procès de ce 21 Octobre 2019 n’a finalement pu se tenir, encore un renvoi, comme ce fut le cas il y’a quelques mois déjà. Les sources judiciaires, contactées par les médias et les organisations non gouvernementales, engagées dans la défense des Droits de l’Homme, avaient parlé de l'indisponibilité du juge.
Pour la première fois, le tribunal militaire de Yaoundé qui les juge a donné lundi la parole aux accusés, dont un capitaine, et chacun a plaidé non coupable, a rapporté un journaliste de l’AFP. Les personnes mises en cause comparaissent pour complicité d'assassinat, violation de consignes et complicité des dits faits, avait affirmé devant les journalistes, le capitaine de frégate Cyrille Serge Atonfack, chargé de communication du ministère de la Défense.
Un renvoi qui n’est pas du goût des acteurs de la Société Civile, encore moins des organismes internationaux
Ces derniers pensent qu’il « s’agit juste d’une manière de faire durer une affaire alors que les faits sont évidents pour tous. Qui n’a pas vu ces individus qui se cachaient parmi les éléments des Forces de Défense et de Sécurité commettre froidement le meurtre deux femmes et leurs deux enfants» ?
Le responsable du Collectif Bellingcat, dans un tweet, dit ne pouvoir se défaire de ces images traumatisantes et se pose la question de savoir ce qu’il en est des membres des familles de ces pauvres victimes : « Je ne parviens pas à oublier les images de ces dames, que ces meurtriers ont froidement abattu. Quand je repense au regard innocent de cet enfant lové en toute confiance sur le dos de sa maman, je fais des cauchemars…Et, si je suis ainsi touché, je n’imagine pas ce que peuvent ressentir les membres des familles de ces deux femmes et de leurs enfants qui n’avaient strictement rien à voir avec les terroristes de Boko Haram, comme les assassins veulent nous faire croire… ».
Lire aussi : Carnet Judiciaire : Sept militaires camerounais devant la barre ce lundi
Lors d’un précédent procès, bien que n’ayant pu avoir accès à la salle d’audience, il a été donné au reporter de l’Agence Cameroun Presse, de rencontrer les émissaires de certaines ONG qui elles aussi, tout en s’inquiétant de tout le temps pris pour rendre le verdict d’ « une affaire pourtant claire, demandaient que justice soit rendue aux familles qui ont été privées des êtres chers… ».
L’on se rappelle que c’est au mois de juillet 2018, qu’une vidéo montrant des brebis galeuses, recrutées au sein de l'armée camerounaise, avaient froidement exécuté deux femmes et leurs deux enfants. Des images d’une atrocité insoutenable qui avaient suscité le courroux de tous. Les victimes collatérales de ces meurtres, espèrent voir les bourreaux de leurs épouses, sœurs, mères et enfants tomber sans aucune pitié, sous le coup de la loi.
Le gouvernement avait annoncé avoir ouvert une enquête, tout en qualifiant dans un premier temps la vidéo de “fake-news” et d' “horrible trucage”. Mais, il s‘était rétracté en août, annonçant l’arrestation de sept militaires. Les faits se sont produits en 2015 dans la localité de Zeleved, dans l’extrême-nord du Cameroun, selon le parquet.
Nicole Ricci Minyem
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian effectue une visite de deux jours au Cameroun. Il sera reçu ce mercredi 23 octobre par le président de la République, Paul Biya.
La visite du ministre français des Affaires étrangères au Cameroun intervient après le tête-à-tête du 10 octobre dernier entre le chef de l'État camerounais et son homologue français Emmanuel Macron, à Lyon, en marge de la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida.
Selon certaines sources, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères s’entretiendra avec le président camerounais, Paul Biya, qu’il devrait « féliciter et encourager », au nom de la France, pour les évolutions positives dans la recherche d’une sortie de crise en zone anglophone. Pour rappel, en mai dernier, devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le chef de la diplomatie française n’avait pas caché son inquiétude face à la dégradation de la situation dans les deux régions anglophones. Par ailleurs, il va également formuler les attentes de la France relatives à la mise en œuvre rapide des recommandations du Grand dialogue national, tenu du 30 septembre au 4 octobre.
Toujours selon les mêmes sources, le 24 octobre, Jean-Yves Le Drian se rendra à Douala, pour l’inauguration officielle du deuxième pont sur le Wouri. Il prévoit donc une entrevue avec le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam). « Cette rencontre, qui se déroulera en marge de l’inauguration officielle du deuxième pont sur le Wouri, sera l’occasion d’échanges francs sur : les perspectives économiques de notre pays ; le rôle que le secteur privé peut jouer ; l’appui que la France peut apporter dans ce cadre », renseigne le Gicam.
Notons que, le deuxième pont sur le Wouri a été construit par l’entreprise française Sogea Satom et sur financement de l’Agence française de développement (AFD).
Danielle Ngono Efondo
Vivre son bégaiement n’est jamais chose facile. Au quotidien, il faut subir les moqueries et les railleries de ses amis. Il faut savoir que le bégaiement est un trouble de la parole qui peut arriver à n’importe qui. Même s’il survient essentiellement durant l'enfance, et plus fréquemment chez les garçons. Comment et à quel âge se manifeste le plus souvent le bégaiement ? Comment s'explique ce trouble de la communication ? Quels traitements, quelles prises en charge existent ?
Le bégaiement peut être définit comme un défaut d'élocution caractérisé par une difficulté à prononcer ou à enchaîner certaines syllabes, sans que les organes de la phonation ne soient atteints. Le bégaiement empêche donc la parole d'être fluente (vitesse normale de la parole, qui est en principe de l'ordre de 90 mots par minute selon les spécialistes).
Manifestations du bégaiement
Lorsqu'il est sévère, le bégaiement peut être reconnu comme un trouble de la communication et même comme un handicap. Néanmoins, les manifestations varient grandement d'un individu à l'autre. La majorité des personnes atteintes de ce trouble montre les premiers symptômes dès l'enfance. Mais le bégaiement peut aussi apparaître après un accident ou un choc émotionnel chez des personnes qui n'en n'ont jamais souffert.
Symptômes du bégaiement
Les spécialistes ont identifié et nommé plusieurs manifestations audibles et distinctes de ce trouble. On parle ainsi notamment de bégaiement « clonique » lorsqu'une syllabe est répétée et de bégaiement « tonique » lorsqu'un blocage apparaît sur la prononciation d'un mot, étirant ce dernier en longueur. Les deux types peuvent cependant être associés « clonico-tonique ». De même, les spécialistes distinguent quatre degrés de gravité. Le premier est léger et ne donne lieu qu'à quelques accidents de parole, ne gênant pas la communication.
Le deuxième, est un peu plus marqué avec des accidents plus fréquents ou plus prolongés, provoquant des interruptions de parole. Le troisième est plus sévère avec des accidents encore plus fréquents et prolongés. S'y ajoutent également des troubles physiques comme des spasmes respiratoires, des tensions musculaires qui accentuent encore le bégaiement. Enfin, le quatrième degré est décrit comme empêchant quasiment toute communication, au vu de l'importance du bégaiement et des troubles associés. Mais ce classement n'est qu'indicatif car chez un même individu, le bégaiement peut être plus ou moins prononcé en fonction des jours, de la situation, de la personne en face, etc.
Au vu de cela, certains pensent que le bégaiement a une origine purement psychologique mais les recherches menées ces dernières années ont montré le contraire. Si l'état d'esprit joue un rôle, le bégaiement est un trouble complexe dont l'origine est multifactorielle. Des études ont notamment montré qu'en cas d'antécédents familiaux, le risque de devenir bègue à son tour était plus important.
Mais il y aurait également des causes neurologiques. Les chercheurs supposent que le cerveau essaierait de cette façon de compenser les anomalies de sa partie gauche. Toutefois, les mécanismes exacts impliqués restent très flous. De plus, d'autres facteurs environnementaux et psychologiques pourraient favoriser le développement du bégaiement et ce, dès l'enfance. D'un individu à l'autre, les origines seraient donc très variées.
Comment guérir le bégaiement ?
La prise en charge d'une personne atteinte de bégaiement va également varier, dépendant de nombreux facteurs, tels que son âge, son histoire, la sévérité du trouble, etc. Chez les enfants, le trouble peut disparaître s'il est traité judicieusement et de façon précoce. Si le bégaiement persiste à l'âge adulte, il est plus difficile à faire disparaître. Mais les personnes atteintes peuvent tout à fait parvenir à parler sans bégayer.
Pour cela, il existe différentes techniques qui vont avoir pour but de mieux contrôler la parole et ainsi de réduire la fréquence des répétitions et des hésitations. La plus classique est le recours à des séances de rééducation avec un orthophoniste. Celles-ci peuvent être complétées si nécessaire, par des thérapies cognito-comportementales qui vont aider le patient à mieux gérer le stress et le malaise associés au bégaiement.
Au Cameroun, l’Association Voix Parole Bégaiement du Cameroun dans ses objectifs vous aide à lutter contre ce mal. Soh Jacob, orthophoniste et président de cette association, nous révélait que si les causes sont nombreuses et différentes, le bègue a besoin de beaucoup d’amour, d’être rassuré et surtout il est TRÈS important d’arrêter/éviter de compléter ses phrases.
Moqueries des camarades de classe, pression des parents ne comprenant pas... Le bégaiement est sans doute encore plus terrible chez l'enfant que chez l'adulte. Profitez de cette journée pour vous renseigner sur ce trouble : plus le dépistage est effectué tôt (cela est possible dès 2-3 ans), moins le traitement sera long.
Notons que, depuis quelques années, le 22 octobre est retenu comme journée mondiale du bégaiement.
Danielle Ngono Efondo
La 2ème édition du Salon Africain du Bois, de l'artisanat, de la décoration et du développement des communautés locales (SABADE), aura lieu du 25 octobre au 05 novembre 2019 à Yaoundé. L’objectif de ce salon est de valoriser le bois camerounais. Ainsi, plus de 100 exposants sont attendus à ce grand rendez-vous.
C’est au cours d’une conférence de presse donnée au Centre International de l’Artisanat de Yaoundé le 18 octobre 2019, que le président du SABADE, Jean Claude Dongmo Tanda, en présence de la directrice de l’artisanat et des migrations du secteur informel au ministère des Petites et Moyennes Entreprises de l’économie sociale et de l’artisanat, a révélé les contours de cet évènement.
« Pendant la dizaine de jours que durera la Salon, les expositions des ouvrages en bois, la tenue des ateliers et des conférences pourront montrer aux publics, les potentialités culturelles, artistiques et économiques de la filière bois au Cameroun », a déclaré le président du SABADE aux Hommes de média.
« En effet, la problématique du développement de la filière bois demeure préoccupante. Car comment peut-on comprendre que, bien que le bois soit le 2 ème produit d'exportation du Cameroun derrière le pétrole, les acteurs nationaux de la filière restent presqu'en marge des retombées de ce classement dont les principaux bénéficiaires demeurent des intervenants et entreprises étrangères ? », a-t-il ajouté.
La directrice de l'Artisanat et des Migrations du secteur informel, prenant la parole à son tour, a expliqué qu’il est question de lutter contre la grande importation des meubles ; faire connaître ce que les menuisiers et les ébénistes font en termes de meubles et objets artisanaux, avant de songer à passer une commande hors du pays. « On a tendance à croire que c'est ce qui vient de l'extérieur qui, est meilleur. Nous voulons sensibiliser, promouvoir le Made in Cameroon. Faire savoir que pour beaucoup de meubles et objets d'art que nous voulons importer, nos menuisiers, ébénistes et artisans, peuvent faire mieux », a-t-elle déclaré.
Notons que, pour cette 2ème édition, plus de 100 exposants venant de toutes les régions du pays sont attendu. Le SABADE organise pendant cette semaine, des expositions d’art, ventes, jeux concours et des visites guidées des stands. De ce fait, la SABADE Awards 2019, viendra ainsi primer les différents gagnants aux jeux concours le 1er novembre 2019, selon le programme prévisionnel des activités.
Danielle Ngono Efondo
L'empereur Naruhito sera intronisé demain 22 octobre 2019 au Palais impérial de Tokyo avec le Premier ministre représentant le chef de l'Etat lors de la cérémonie.
Le prince couronné Naruhito du Japon a été intronisé ce 22 octobre 2019 en tant que 126ème empereur du pays et le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute s'est rendu au Japon et pour représenter le chef de l'État, Paul Biya, lors de la cérémonie d'intronisation.
Naruhito est devenu l'empereur du Japon le 1er mai 2019 suite à la démission de l'empereur Akihito du Japon le 30 avril 2019. L'empereur Akihito, âgé de 84 ans, a fait part de son désir de prendre sa retraite dans un message vidéo en août 2016, faisant part de ses inquiétudes quant à son âge avancé et à son état de santé qui pourraient l'empêcher de remplir ses fonctions, faisant de lui le premier empereur japonais à le faire depuis plus de deux cents ans.
La présence du Premier ministre à la cérémonie se traduit par les relations positives qui existent entre le Cameroun et le Japon. Des émissaires de 195 pays assisteront à la cérémonie de couronnement au Palais impérial aux côtés d'environ 2 500 dignitaires nationaux et étrangers.
Le jour de l'intronisation est devenu une fête nationale au Japon. Selon les rapports officiels, en raison de la dévastation causée par le typhon Hagibis qui a frappé le pays récemment, un défilé pour célébrer l'intronisation de l'empereur Naruhito initialement prévu pour le mardi 22 octobre a été reporté au dimanche 10 novembre 2019.
Le Cameroun et le Japon jouissent d'une coopération bilatérale sans contrainte, les deux parties se soutenant mutuellement sur des sujets d'intérêt mutuel. Le Japon a félicité le Président Paul Biya d'avoir convoqué le grand dialogue national et a apporté son expertise et son assistance au Cameroun dans les domaines de la sécurité, de l'aide humanitaire et autres aspects sociaux.
Otric N.
L’accord a été trouvé en présence de Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce.
Depuis le vendredi 18 octobre 2019, les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao ont trouvé un prix de vente de ce produit, qui arrange tout le monde. Les échanges qui ont été houleux, ont débouché sur l’arrêt de 1200 F comme prix unique à appliquer tout au long de la campagne cacaoyère 2019-2020. On note une hausse de 75 F sur ce qui était pratiqué jusqu’à la date suscitée.
Il convient de préciser que les producteurs, les coopératives locales et les sociétés spécialisées dans la commercialisation du cacao se sont retrouvés à l’occasion d’une vente groupée. Cette vente groupée a eu lieu à Biakoa dans l’arrondissement de Mbangassina, département du Mbam-et-Kim, région du Centre. Elle a été présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce). Prenant la parole lors de cet évènement, le Mincommerce a indiqué que tous les espoirs restent portés sur des marchés de niche, notamment le partenariat avec la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France avec qui le Cameroun, a un prix garanti de l’ordre de 1 650 F/kg pour un cacao d’excellence.
Lire aussi : Agriculture : Le Nigeria veut s’associer au Cameroun pour négocier de meilleurs prix du cacao
Le Mincommerce a saisi l’occasion de cette vente groupée initiée par le Projet d’assainissement de la commercialisation interne du cacao et du café (Pa3c), pour vanter le Label Made in Cameroon. Il a indiqué que celui-ci est devenu une référence dans le monde. Et cela est dû à la qualité de ses fèves.
Selon le Ministre, les planteurs sont désormais mieux imprégnés non seulement des techniques de culture moderne, mais aussi, ils ont la maîtrise de la fermentation et du séchage. En plus, le cacao camerounais respecte de plus en plus les normes environnementales et ne voit plus les enfants impliqués dans sa production.
Liliane N.