Après que des gardes malades aient tabassé un médecin de l’hôpital d’Efoulan, lundi 04 novembre, des sanctions commencent à tomber. En effet, l’on apprend qu’ils ont tous été interpellé par les forces de l’ordre.
« Tout en soutenant ma collaboratrice de l'HD d'Efoulan qui a été agressée dans l'exercice de ses fonctions, je félicite le travail de nos forces de sécurité qui a abouti à l'interpellation des auteurs de cet acte qui viennent d'être déférés, pour en répondre devant la justice », a twitté le patron du Minsanté, le Dr Manaouda Malachie.
Pour rappel, C’est alors qu’elle était de garde à l’Hôpital d’Efoulan que le Dr Koumou Cécile a été victime d’une agression verbale et physique. Un incident qui a provoqué la colère de l’Ordre des médecins du Cameroun. Ainsi, Le personnel de la formation médicale a rapidement exprimé son mécontentement. Dans la journée du 5 novembre, le corps médical est sorti sur la chaussée avec des pancartes. Il exigeait le respect du professionnel et sa sécurité.
Dans un communiqué, le Secrétaire Général de l’Ordre de cette institution est revenu sur ce énième incident au cours duquel les médecins font face à la violence de certains.
De même, le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie avait déjà promis des sanctions lesquelles sont en train de tomber. Il a d’ailleurs salué la bravoure des forces de sécurité qui ont mis la main sur les auteurs de ces actes de violences.
Les sanctions
Il est également utile de rappeler à quoi se sont exposé les individus qui ont commis ce forfait à l’hôpital d’Efoulan. Selon la loi n° 67/LF-1 du 12 Juin 1967 portant code pénal dans son article 156, d’un emprisonnement d’un mois à trois ans et d’une amende de 5000 à 100 000 Fcfa… La peine est un emprisonnement de cinq à dix ans et une amende de 20 000 à 500 000 Fcfa si les violences et voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 de la loi sus citée… ».
La même loi dispose également que le coupable encourt la peine d'emprisonnement à vie si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort (art.156, alinéa 4), et la peine de mort si celles-ci sont commises avec l'intention de tuer (art. 156, alinéa 5).
Il faut souligner que l’article 156 de la loi du 12 juin 1967 portant Code pénal ne s’applique pas seulement au personnel de santé, mais à tous les agents publics puisqu’il traite des «violences à fonctionnaires ».
Danielle Ngono Efondo
Dès le 1er janvier 2020, les prix du transport des marchandises par voie terrestre passeront du simple au double, sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, a annoncé le Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (SNTRC).
C’est la principale résolution ayant sanctionné la rencontre des acteurs du secteur des transports, à Douala le 31 octobre dernier. En effet, dès le 1er janvier 2020, le prix du transport des marchandises par voie terrestre de Douala à Bangui sera de 3,5 millions de Fcfa par camion et de 4 millions de Fcfa pour le trajet de Douala à N’Djamena (Tchad).
Or les prix actuel varient entre 2,4 et 2,9 millions en direction de N’Djamena et entre 2,2 et 2,7 en direction de Bangui. A en croire les patrons de ce secteur d’activité, cette hausse des prix du transport se justifie par le fait que depuis 2005, les prix des marchandises transportées ont augmenté alors que les transporteurs, eux, n’ont pas augmenté le coût de leurs prestations.
« Plusieurs indicateurs justifient la hausse des prix du transport. Il y a dix ans par exemple, le sac de riz coutait 13.000 Fcfa. Aujourd’hui, le même sac de riz coute 22.000Fcfa. Entretemps, les transporteurs ont maintenu les mêmes prix. Ceux que nous allons appliquer dès janvier sont les prix plancher en deçà desquels la profession n’est plus rentable. » A indiqué Raymond Moungang, président général du SNTRC pour le Littoral.
Ainsi, les transporteurs affirment pour rassurer les consommateurs des produits transportés que, l’Etat n’intervient pas directement dans la fixation des prix du transport terrestre. Le Cameroun la République centrafricaine et le Tchad se réfèrent aux prix fixés et régulés par e bureau de gestion du fret terrestre (Bgft), un organe indépendant.
Danielle Ngono Efondo
Selon l’Unicef, au cours des trois dernières années, au moins 70 écoles ont été détruites et des élèves et des enseignants ont été enlevés.
« Trois années de violence et d’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont laissé plus de 855.000 enfants non scolarisés. L’UNICEF appelle donc toutes les parties à protéger les enfants et leur éducation », a déclaré lors d’un point de presse, Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF.
Les régions anglophones du Cameroun, qui étaient jadis les endroits où « l’éducation était la meilleure » dans tout le pays, doivent désormais faire face à « une politique permanente de non-scolarisation mise en place des groupes armés non étatiques ». Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques, soit plus de 4.100 écoles et 77% des écoles secondaires publiques (soit 744 institutions scolaires) restent fermées ou non opérationnelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Parmi ces enfants, près de 150.000 ont été déplacés de chez eux, ce qui accroît leur vulnérabilité et leur traumatisme. « Une crainte très réelle de la violence empêche également les parents d’envoyer leurs enfants à l’école et les enseignants et le personnel de se présenter au travail », a dénoncé l’agence onusienne. « Des milliers d’enfants au Cameroun vivent dans la peur. Ils ont besoin de la paix pour pouvoir reprendre leurs études et recouvrer leur avenir », a déclaré Henrietta Fore, la Directrice exécutive de l’UNICEF citée dans ce communiqué.
Or selon l’agence onusienne, lorsque les enfants ne sont pas scolarisés, ils courent « un plus grand risque d’être recrutés par des groupes armés, de se marier, d’avoir des grossesses précoces et d’être victimes d’autres formes d’exploitation et de maltraitance ». « Sans une action urgente et sans un engagement de toutes les parties au conflit à protéger l’éducation sous toutes ses formes, l’avenir de ces enfants est en danger », prévient Mme Fore.
Pourtant dans certaines zones où des écoles ont été fermées, des activités d’apprentissage gérées par la communauté ont été lancées pour veiller à ce que les enfants ne soient pas davantage privés de leur éducation.
De façon générale, l’agence onusienne invite tous les acteurs à faire en sorte que « l’éducation reste au-dessus de la politique », mais aussi à respecter les enseignants et les autres personnels de l’éducation, y compris les prestataires de l’enseignement à domicile. Il s’agit en fait de créer les conditions pour que les enfants apprennent « dans un environnement sûr et protecteur ». « Nous ne pouvons plus perdre de temps. Si nous n’agissons pas maintenant, nous courons le risque d’avoir une génération perdue de jeunes, plutôt qu’un jeune engagé et informé qui peut aider à reconstruire leurs communautés », a fait valoir Mme Fore.
N.O
Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques et 77% des écoles secondaires publiques restent fermées ou non opérationnelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest selon l’Unicef.
Trois ans après le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun, les enfants continuent d’en être les principales victimes. Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), cette instabilité sociopolitique a privé plus de 855.000 enfants de leurs études à cause des violences incessantes. « Trois années de violence et d’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont laissé plus de 855.000 enfants non scolarisés. L’Unicef appelle donc toutes les parties à protéger les enfants et leur éducation », a déclaré lors d’un point de presse, Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF.
Selon organisation, ces régions qui étaient jadis les « endroits où l’éducation était la meilleure dans tout le pays », doivent désormais faire face à « une politique permanente de non-scolarisation mise en place des groupes armés non étatiques ». Au moins 70 écoles ont été détruites, des élèves et des enseignants ont été enlevés depuis le début de la crise en 2016. Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques, (soit plus de 4.100 écoles et 77% des écoles secondaires publiques (soit 744 institutions scolaires) restent fermées ou non opérationnelles dans ces régions.
L’avenir de ces enfants est en danger, selon cette agence Onusienne, s’il n’y a aucune action urgente et sans un engagement de toutes les parties au conflit à protéger l’éducation sous toutes ses formes. De façon générale, l’agence onusienne invite tous les acteurs à faire en sorte que « l’éducation reste au-dessus de la politique », mais aussi à respecter les enseignants et les autres personnels de l’éducation, y compris les prestataires de l’enseignement à domicile. Il s’agit en fait de créer les conditions pour que les enfants apprennent « dans un environnement sûr et protecteur ».
L’Unicef craint une détérioration de la situation humanitaire en 2020 en l’absence d’une solution politique. Dans la région du Sud-Ouest, l’accès s’est légèrement amélioré et l’UNICEF a été en mesure d’effectuer plus de missions au cours du deuxième trimestre de l’année par rapport au premier, et d’atteindre des endroits qui n’étaient pas accessibles depuis un an ou plus. A ce jour, souligne-t-elle, environ 65% des deux régions sont inaccessibles en raison de l’insécurité mais aussi, dans une moindre mesure, en raison de l’état extrêmement dégradé des routes.
Marie MGUE
C’est le ministre des Sports et de l’Education civique, qui vient de faire cette précision.
Depuis quelques mois, l’on note des hésitations de la Confédération africaine de football (Caf) sur le Chan. L’instance faîtière du football africain hésite quant à la détermination des sites et de la date de la compétition. Pour le ministre des Sports camerounais, la Caf depuis 2017, procède à un recadrage progressif des standards et calendriers de l’ensemble des compétitions.
« En ce qui concerne le Chan précisément, il est question pour l’instance faîtière du football africain, de déterminer une date après concertation avec ses différents partenaires qui prenne en compte les autres compétitions qu’elle organise. C’est ainsi que nous avons engagé des échanges avec la Caf sur les questions liées à la date et aux villes-sites. Échanges qui se sont consolidés lors de la mission d’inspection que la Caf a effectué au Cameroun du 24 au 30 septembre 2019 ».
L’acte de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 16 novembre 2019 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie.
L’exercice est devenu habituel. De manière de plus en plus fréquente, le Haut Commissariat aux Réfugiés du Cameroun procède à la mise en vente de certains matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux. La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. Il faut savoir que les missions de soutien et d’accompagnements du HCR à l’endroit des réfugiés au Cameroun ont fortement augmenté ces dernières années.
L’opération de vente aux enchères est pilotée de mains de maître par Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire Priseur à la 1er charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est en sa qualité d’Huissier de Justice du HCR au Cameroun qu’il dirige et s’assure de la transparence des opérations de ventes aux enchères tel que cela se déroulera ce 16 novembre 2019 à Yaoundé.
Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente. Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.
Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles. En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé.
Pour cette opération du 16 novembre qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce plus d’une trentaine de ses véhicules qui seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le 11 novembre.
Stéphane NZESSEU
Le président à la tête du mouvement « Agir », considéré par certains comme un transfuge l’a répété à plusieurs reprises ce Mardi, lors d’une conférence de presse qu’il a finalement organisé dans son domicile à Yaoundé, après l’annulation de cette rencontre initialement prévue à la fondation Muna.
Au cours des échanges avec les Hommes des médias, le compagnon de prison de Maurice Kamto a remis en question, la faculté des dirigeants camerounais à impulser à ce pays, le développement dont il a besoin. Ce d’autant plus qu’on ne saurait, d’après lui, « analyser séparément, la situation politique, économique et sociale du Cameroun et les enjeux géo stratégiques »
« Les recherches m’ont permis de comprendre les relations fortes entre les institutions économiques et les institutions politiques Nous avons passé 20 ou 25 de réajustement structurel, rien n’a été fait, au contraire, nous avons régressé. Nous nous sommes posés la question de savoir si le FMI, la Banque mondiale et autres institutions devaient être incriminés. Ces institutions recommandaient des mesures, des réformes économiques à des institutions politiques qui ne pouvaient les mettre en œuvre et les considéraient comme une menace à leur privilège. Ceux qu’ils tirent du statut quo… ».
Pour l’ancien conseiller économique du Chef de l'Etat, les politiques économiques sont plombées au Cameroun en raison des institutions politiques extractives, lesquelles secrètent le népotisme, le favoritisme, le parasitisme, le clientélisme, la corruption, l'inertie et la réticence à l'innovation. C'est à cause de cet état de choses que le Cameroun peine à réaliser les réformes structurelles. En prenant l'exemple des chiffres du Cameroon doing business, l'Economiste constate, par exemple, que le pays de Paul Biya a régressé ces dernières années. De la 163eme/190 position en 2017, le Cameroun occupe, en 2019, le 161eme rang.
« C’est la raison pour laquelle les reformes ne peuvent commencer que le par le politique, avant de s’étendre vers l’aspect économique. Si cela est fait, elles vont contenir des incitations pour créer des institutions économiques beaucoup plus efficientes… », martèle t-il encore.
L'économiste propose, en guise d'exemple, un fédéralisme à quatre ou à cinq États comme catalyseur de développement au Cameroun : « J’aimerais bien voir un Etat fortement régionalisé, à la limite du fédéralisme, parce qu’à ce moment là, les régions, les populations sont parties prenantes à leur développement. Dans les régions autonomes, les populations élisent les dirigeants qui sont plus proches d’eux et qui vont leur rendre des comptes. Il n’est pas possible que quelqu'un qui est loin du théâtre des opérations décident de ce qui doit ou non s’y passer… »
« Vous devez faire comprendre aux populations qu’elles sont misérables, parce qu’elles maintiennent ces institutions politiques et exclusives. Vous ne pesez pas sur le système électoral, qui pourtant doit être reformé…Et c’est seulement cela qui peut changer la donne ».
Nicole Ricci Minyem
Le Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MINRESI) et l’Union européenne(UE) ont au début du mois d’octobre 2019, lancé un Programme de financement de la recherche. Plusieurs chercheurs camerounais voient en ce programme, la possibilité de mener à bien leurs travaux en tournant désormais le dos au manque de moyens financiers.
Serge Armel Njidjou est connu de tous sur le campus de l’Université de Dschang dans la région de l’Ouest. Lui qui est ingénieur, porte depuis 2018 une innovation qui suscite permanemment l’admiration. Il s’agit d’une couveuse néonatale entièrement interactive qui vise à sauver la vie des enfants prématurés.
Le projet dont est porteur cet ingénieur, a été récompensé par plusieurs prix notamment le prix de l’Innovation au Cameroun, ou encore celui du Projet innovant pour les femmes en Afrique décerné en mois de mai 2019 par l’AFD (l’Agence française de développement dans le cadre du Digital challenge. Mais seulement, il faut relever que ces récompenses quelque soit leur nature ne permettent pas la finalisation du projet car le financement est une condition sine qua none.
Manque de ressources
Comme Serge Armel Njidjou, plusieurs autres chercheurs sont confrontés à des difficultés financières pour pouvoir mener à bons termes, leurs travaux. C’est aussi le cas d’Erik Gyslain Tiam Dzembouong, qui a mis sur pied l’application Agropad permettant aux agriculteurs d’irriguer leurs parcelles agricoles par un simple SMS. Il travaille d’ailleurs sur cette innovation, un robot qui sème et désherbe. « Nous avons besoin d’acquisition pour avoir nos propres champs d’expérimentation, nous devons scruter davantage, mais aussi avoir des locaux appropriés. Tout cela nécessite des fonds sans lesquels nos projets ne seront pas économiquement viables », affirme-t-il.
Le coût du programme et volets de la recherche
Le 08 octobre dernier à Yaoundé, Madeleine Tchuente, la Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, a pris part avec Hans Peter Schadeck, Chef de délégation de l’UE au Cameroun, à la cérémonie de présentation du Programme « Horizon 2020 » de l’UE consacré au développement et à la recherche technologique. Imparti sur la période 2014-2015, il est doté d’un financement de 80 milliards de francs CFA, soit environ 122 millions d’euros. Le Programme entend apporter un soutien aux projets innovants et leur simplifier l’accès au financement. Aliou Abdoullahi, Chef de cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement(FED), renseigne : « le programme est ouvert à toutes les initiatives dans les domaines de la santé, l’agriculture, les technologies de l’innovation et de la communication (…). Les soutiens financiers alloués passent par l’appui aux centres de recherche et aux chercheurs à travers des appels à propositions ou des subventions directes accordées aux bénéficiaires ».
Plusieurs porteurs de projets ont postulé, question de bénéficier de ces ressources. « La recherche au Cameroun n’est pas à la hauteur de ce qu’elle pourrait être », fait savoir Fadila Boughanemi, Chef d’unité à la direction générale de la Commission européenne. « Nous espérons pouvoir propulser à la hauteur des potentialités que nous lui savons, c’est-à-dire énormes », ajoute-elle.
A ce jour, le Programme « Horizon 2020 » lancé depuis 2013 a permis le financement de 310 projets en Afrique dont 126 en Afrique du Sud et 50 au Maroc.
Innocent D H
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le patron du Littoral indique que ces comités de vigilance vont devoir mettre hors d’état de nuire, les personnes qui veulent perturber la ville de Douala.
Le désordre ne passera pas par la ville de Douala. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral l’a bien fait comprendre à ses collaborateurs, aux habitants de Douala. On se rappelle que la semaine dernière, la capitale économique du Cameroun a été le théâtre des affrontements entre deux groupes de jeunes. Parmi ces groupes, l’un a été identifié comme étant constitué de malfrats. Avec des armes blanches dont des machettes et des poignards, ces jeunes ont pris d’assaut New-bell, créant la peur chez les habitants de ce quartier de Douala.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le gouverneur de la région du Littoral, a précisé d’entrée de jeu, qu’il est important de rétablir les faits. Ce qui s’est passé samedi dernier, n’est pas lié à un repli identitaire. « Concernant la situation de New Bell, nous avons tous compris que l'incident s'est produit à un endroit précis et des jeunes ont appliqué leur phénomène de « retour », chose que nous condamnons tous. Mais de là à quitter New Bell pour demander aux boutiques de fermer à Akwa, c'est autre chose. C'est ce qu'on appelle de la manipulation. Et je préviens ceux-là qui utilisent des motos pour véhiculer de pareils messages, je leur rappelle que les responsables des mototaxis de la ville de Douala ne se reconnaissent pas dans cette façon de faire. Et ces délinquants qui ont pris ces engins doivent cesser de salir l'image des mototaximen citoyens de la ville de Douala » a-t-il déclaré.
Douala abritant le cœur de l’économie du pays, on ne saurait laisser prospérer des scènes de violence comme celles que les populations de New-Bell ont vécues. Le gouverneur recommande de ce fait la réactivation des comités de vigilance. « Je demande…aux autres arrondissements de Douala de réactiver ces comités de vigilance afin de mettre hors d'état de nuire ceux qui veulent perturber la mythique ville de Douala parce qu'ici, se trouve l'économie du Cameroun », a déclaré le gouverneur de la région du Littoral.
Liliane N.
Les clubs des Forces armées et de police ont été sacrés champions du Cameroun au masculin comme au féminin au terme de 4 journées de play-offs bouclées dimanche dernier 03 novembre au complexe Matéco de Yaoundé. Au terme de la compétition, les dames sont venues à bout du TKC 28 - 24 et chez les messieurs Phoenix de Douala est tombé 28 - 17.
L’équipe des Forces Armées et Police (Fap) handball messieurs a remporté son 10e titre consécutif du champion du Cameroun, le 03 novembre dernier, au terme du Play-Off 2019. Cinq mois après sa défaite en finale de la Coupe du Cameroun 2019, cette formation a conservé son titre en championnat en s’imposant sur le score de 28-17 face à son principal challenger, Phoenix de Douala. Ce sacre permet à cette meilleure formation du handball camerounais, d’embellir une saison entachée par sa mauvaise prestation en compétition africaine. « Cette finale n’était pas très facile pour nous. Je tiens à remercier le public qui nous a soutenu. Cette même équipe de Phoenix nous a évincés en finale de la Coupe du Cameroun. Nous revenons d’une compétition africaine au Cap Vert. Il n’était pas facile pour nous de se réadapter rapidement au soleil. Naturellement, nous sommes forts mentalement. Comme on dit chez nous, le militaire ne baisse jamais le bras. Nous étions bien dans la tête. Phoenix est une belle équipe forte », se réjouit le capitaine de Fap Handball messieurs, Nsangou Aziz à la Fecahand.
Une défaite regrettée par le club de la capitale économique, qui espérait réaliser un doublé au cours de cette saison, après sa victoire à la finale de la Coupe du Cameroun. « Malheureusement les choses n’ont pas marché comme nous l’avions prévu. Nous avions souhaité le doublé, après cette défaite en finale du Play-Off 2019, on va se contenter d’un seul titre cette saison, celui de vainqueur de la Coupe du Cameroun. Nous avons péché par la fatigue, nous avons manqué de pièces de rechange. Et c’est cela qui nous a fait défaut parce que FAP en disposait. Nous avons tout donné lors de notre dernier match contre MINUH pour obtenir une place en finale. Nous payons par cette défaite en finale », confie Sylvain Notsawo, arrière gauche Phoenix de Douala.
Tout comme leurs coéquipiers, les dames de Fap ont également conservé leur titre de champion du Cameroun. Fap handball dames de Yaoundé a écarté sur son passage, la formation de Tonnerre de Yaoundé sur le score de 28-24. « Le début de la compétition n’a pas été facile pour nous. Nous avons perdu deux matchs. Pour arriver en finale, il fallait gagner le troisième match avec un écart considérable. Nous étions pratiquement démoralisées. Face au TKC qui nous a battu lors des éliminatoires, nous avons repris confiance en nous. Nous sommes dits, il n’y a personne devant nous. Nous nous sommes surpassées », souligne la joueuse de Fap, Marie Tenang.
En terme de distinctions chez les dames, Fap dames champion 2019
– Championne du Cameroun 2019 : FAP handball dames de Yaoundé
– Finaliste: TKC handball dames de Yaoundé
– Troisième place : Dynamique de Bokito
Chez les messieurs
FAP messieurs, champion 2019
– champion du Cameroun : FAP de Yaoundé
– Finaliste: Phoenix handball de Douala
– Troisième place : MINUH de Yaoundé
– Meilleure joueuse : Genny Vengou Feudji, demi-centre, TKC handball dames
– Meilleur joueur : Patrick Ongolong, gardien de but, FAP de Yaoundé messieurs
Sept majeur Dames :
Gardienne de but : Megaptche Caroline Flore (TKC)
Arrière gauche : Tenang Marie (TKC)
Demi-centre : Feudji Vengou Genny, (TKC)
Arrière droite : Anne Michèle Essam, FAP de Yaoundé
Ailière gauche : Liliane Maffo, TKC de Yaoundé
Pivot : Jasmine Yotchoum; FAP de Yaoundé
Ailière droite : Nock à Mboussi, Dynamique de Bokito
Sept Majeur Messieurs
Gardien de but : Ongolong Patrick, FAP de Yaoundé
Arrière gauche : Notsawo Sylvain, Phoenix de Douala
Demi-centre : Chuala Michaeal, Phoenix de Douala
Arrière droit : Essomba Yene, MINUH de Yaoundé
Ailier gauche : Martin Luther Ondoua, FAP de Yaoundé,
Pivot : Nelvis Mbufung, FAP de Yaoundé
Ailier droit : Soguem Andelys , FAP de Yaoundé
En marge de ces play-offs de handball, les visuels de la prochaine Can féminine de handball ont été présentés. Le Cameroun est sensé organiser ladite compétition en 2020.
Rappelons tout de même que Genny Vengou Feudji et Patrick Ongonlong sont les meilleurs du tournoi. La demi-centre du TKC et le gardien de buts de FAP messieurs se sont particulièrement démarqués au cours de la compétition
Marcel Ndi