Le chauffeur de profession a été arrêté en possession d’une carte d’identité militaire qu’il utilisait pour arnaquer des candidats aux concours d’entrer dans l’armée ainsi qu’à la Fonction Publique. Il aurait encaissé plusieurs dizaines de millions ces derniers temps pour les concours en cours.
La Gendarmerie Nationale a annoncée l’interpellation le 7 septembre dernier, d’un individu qui se faisait passer pour un Adjudant-Chef chargé de recouvrer l'argent pour le recrutement au sein des Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu'à la Fonction Publique.
Le suspect a été arrêté au lieu-dit « Pont de la gare » à Yaoundé après une enquête ouverte par la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak suite à de nombreuses plaintes et dénonciations d’arnaques par ce dernier.
La perquisition de son domicile a permis de saisir une importante quantité de documents, notamment des centaines de récépissés du dernier concours pour le recrutement au sein des Forces de Défense, une Carte d'identité Militaire en son nom, de nombreux diplômes militaires, des actes de naissance, ainsi que de nombreux effets militaires.
Interrogé, le suspect qui serait un chauffeur de profession est passé aux aveux. Il a affirmé extorquer entre 300.000 et 1.000.000 de francs CFA par candidat. Il aurait déjà encaissé plusieurs dizaines de millions ces derniers temps, pour les concours en cours.
Il a par ailleurs déclaré être un recru révoqué en 2014. La Gendarmerie Nationale en appelle à la vigilance et au bon sens des populations et les invite à se rendre dans les services publics compétents pour toutes les diligences et formalités administratives souhaitées.
Ariane Foguem
Dans son communiqué, le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique indique que les concours sont ouverts à compter du 1er avril 2021, à tous les artistes-musiciens et artistes-plasticiens (individuel ou collectif) de nationalité camerounaise.
Les choses commencent à se préciser de plus en plus pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer dans notre pays en 2022. Les préparatifs aussi du tournoi semblent aller bon train au niveau national et international. Le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) a publié hier 1er avril 2021, un communiqué dans lequel, il informe les camerounais du lancement d’un concours national pour la proposition de l’hymne et de la mascotte de la CAN 2021.
«Le ministre des Sports et de l’Éducation Physique, président du Cocan 20-21 à l’honneur de porter à l’attention du public de l’ouverture des concours artistiques nationaux pour la proposition de l’hymne officiel et de la mascotte officielle de la CAN Total 2021. Lesdits concours sont ouverts à compter du 1er avril 2021 à tous les artistes-musiciens et artistes-plasticiens (individuel ou collectif) de nationalité camerounaise», peut-on lire dans la correspondance du MINSEP.
Toujours dans ce communiqué, le ministre Mouelle Kombi ajoute que «les fiches d’inscription ainsi que les règlements spéciaux des concours sont disponibles à la direction du tournoi (Stade Omnisports de Yaoundé), dans les délégations régionales et départementale des Sports et de l’Éducation Physique et sur le site Minsep.cm».
Il faut noter que le MINSEP a fixé la date limite de recevabilité des dossiers de candidature en français ou en anglais au 14 avril 2021 à 15heures précises pour ce qui est de la proposition de la Mascotte et au 21 avril à 15 heures précises en ce qui concerne la proposition de l’Hymne.
Liliane N.
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a réuni hier mercredi 30 octobre 2019 au Djeuga palace de Yaoundé, tout son personnel et collaborateurs a l'effet d'examiner et adopter des stratégies efficaces pour mieux organiser les concours administratifs sans casse et loin de toutes critiques négatives.
Pour Joseph Lé, il n’y a pas de tabous ici. L’organisation des concours administratifs au Cameroun mérite qu’on s’y attarde. Il faut toiletter l’appareil et offrir au public des concours à l’organisation réussie. Dans son discours qui a ouvert cet atelier, le ministre de la Fonction
publique et de la réforme administrative a marqué tous les esprits. Avec des mots justes et édifiants, Joseph Lé a schématisé la couleur qu’il veut donner à la machine chargée désormais d’organiser les concours administratifs au Cameroun, à partir des années qui arrivent : "Dans un contexte marqué par le souci de modernisation de l’Administration Publique Camerounaise, à travers la digitalisation et la simplification des procédures administratives, plus que jamais la quête de la performance et de la transparence, la question des ressources humaines qualifiées et leur modalité de sélection, interpellent le MINFOPRA. Il apparait donc nécessaire, au regard de la multiplicité des étapes et des acteurs qui interviennent dans le processus du recrutement des agents publics, des contraintes qui s’y greffent, de la complexité des opérations, de sensibiliser les différents intervenants sur les contours et méandres du processus y afférent".
Les Directeurs de l’administration générale et les Directeurs des ressources humaines d’une dizaine de ministères ont ainsi contribué à l’élaboration de ce plan stratégique.Car pour le ministre Joseph lé, Il faut absolument sortir des goulots d’étranglement et arrimer la Fonction publique camerounaise sur les normes internationales.
Les candidats arpentent les couloirs des services publics question de faire légaliser leurs pièces et déposer leur dossier dans le respect des délais. Si certains candidats trouvent que tout se passe sans anicroche, la majorité déplore la lenteur administrative et surtout le manque voire l'absence du certificat médical.
L’un des documents dans la constitution des dossiers des concours officiels au Cameroun, le certificat médical, manque le plus depuis quelque temps à Garoua. Cette situation a un impact direct sur le coût de délivrance de ce document. Les frais déboursés pour acquérir cette pièce ont été doublés, à en croire les candidats aux différents concours que nous avons rencontrés. DJICKSIA Robert, candidat au concours de contractualisation des instituteurs déplore cette situation : « J’ai parcouru tous les centres de santé de la ville mais en vain. Il n’y a pas de certificat médical. Je suis obligé d’aller jusqu’à Gachiga pour me faire signer un certificat médical à raison de 5000 F Cfa la pièce ».
A l’accès difficile au certificat médical dans les formations sanitaires, se greffe une lenteur dans certaines administrations. Ahmadou Zakaryaou, candidat au concours de greffier adjoint : « Nous sommes alignés ici depuis deux jours et jusqu’à présent nous ne sommes pas sûrs de pouvoir déposer notre dossier pour le concours. Les rangs se bousculent et ça avance lentement. Il faut être courageux pour ne pas abandonner ».
Face à cette situation, ces postulants au concours administratifs et grandes écoles souhaitent une amélioration de la qualité du service. Comme ce fut le cas de Halima Sadia postulante : « Nous demandons au pouvoir public de nous alléger la tâche en facilitant l’accès dans les différents services et pourquoi pas prolonger la date limite du dépôt de dossiers, parce que nous ne sommes pas sûrs d’être prêts le jour dit. »
En dépit des difficultés dans le processus de constitution des dossiers, les candidats aux concours officiels à Garoua espèrent respecter les dates butoirs pour faire acte de candidature.
Innocent D H