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L’Ong qui prétend lutter pour la préservation des Droits de l’Homme a affirmé dans une publication que la décision de Donald Trump, est «  un signal d'alarme incitant le Président Biya à agir contre les violations ».

 

Ceux qui disent avoir mené cette enquête ajoutent que : « La décision du président des Etats Unis devrait inciter les autres partenaires internationaux du Cameroun à agir pour répondre publiquement aux graves préoccupations concernant les droits humains dans ce pays… ».

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale et membre de cette organisation ajoute avec beaucoup d’assurance que : « Human Rights Watch a documenté de graves violations des droits humains commises par les forces de sécurité camerounaises depuis 2017, à la fois dans la région de l’Extrême Nord  et dans les régions anglophones.  Parmi ces abus, on compte des meurtres de civils, l’incendie de centaines d’habitations et le recours systématique à la torture et à la mise en détention au secret… ».

Autre exemple donné par Ilaria Allegrozzi

« La semaine dernière, les autorités ont interdit trois réunions prévues par le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Défiant l’interdiction, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés dans la capitale, Yaoundé, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. Des témoins ont affirmé que la police avait violemment battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ont été remis en liberté le jour même… ».

Par ailleurs, Trump devant le congrès a affirmé que « le Cameroun  s’était abstenu de répondre aux préoccupations concernant les violations continuelles des droits humains par les forces gouvernementales camerounaises, notamment les meurtres extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et les actes de torture… ».

Pourtant, cet organisme dont la « défense des Droits de l’Homme » semble être l’objectif premier, apparaît uniquement lorsque ceux qui veulent mettre à mal l’intégrité, la paix et l’unité de ce pays dont les richesses suscitent de grandes convoitises sont invités à répondre de leurs actes.

Même lorsqu’il apparaît comme c’est le cas dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que ce sont les camps des terroristes qui sont détruits par les Forces de Défense et de Sécurité, lorsque les preuves sont établies que les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, les élèves, les mères de famille, des enfants innocents sont sauvagement assassinés par des hommes sans foi ni lois, qui utilisent des armes sophistiquées dont la provenance est ignorée par le camerounais lamda, les enquêteurs de Human Rights watch n’évoquent pas la « Violation des Droits de l’Homme, nenni ».

Il est évident, au regard de certains faits que des brebis galeuses existent au sein des Forces de Défense et de Sécurité mais, combien sont –elles ? Quel pourcentage représentent – elles, face à tous ces milliers de Jeunes Hommes et Femmes, ayant juré Honneur et Fidélité qui travaillent jours et nuits, pour que ce Cameroun reste debout et que les populations actuelles ne connaissent pas le génocide des années de l’indépendance, lorsque les leadeurs, les Grands Hommes de ce pays, ont été lâchement assassiné par ceux là qui sont des bien pensants aujourd’hui, mais qui ne rêvent que d’une chose, voir le Cameroun, Afrique en miniature tombé dans le chaos, afin de se le distribuer.

Lire aussi : Exclusion du Cameroun de l’AGOA : Paul Atanga Nji répond à Donald Trump

Certes, ce pays accuse un grand retard, à cause de la mal gouvernance, de la corruption et autres exactions que commettent ceux qui contribuent à sa destruction.

Mais, en écoutant Marthe Moumié, ainsi que ces grandes Dames dont les époux ont marqué l’histoire du Cameroun, le peuple notamment les jeunes, savent à quoi s’en tenir et, ils sont dans leur grande majorité engagés à ne plus laisser faire.

Donald Trump a certes décidé du retrait du Cameroun de l’Agoa mais à côté, combien sont –ils, ces pays  qui courtisent cette Afrique en miniature ? Bon gré, mal gré, le peuple camerounais va réussir à dépasser ses divergences et, se souvenir que dans le monde, le Cameroun est un pays unique qu’il faut préserver.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Diplomatie

C’est du moins la lecture que l’on pourrait faire, en lisant le bilan présenté par Charles Mongue – Mouyeme, Consultant en marketing et communication qui affirme entre autres que : « Ceux qui conteront l’histoire de notre époque nous traiteront de zombies, et, malheureusement, ils auront raison… ».

 

Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Comme cela est de coutume, avant de rentrer dans le vif du sujet, je vous invite à vous présenter

Je suis Charles MONGUE - MOUYEME, camerounais. Consultant en marketing et communication. Promoteur du site Internet cameroonfairview.com. Observateur attentif de la société camerounaise.

06 Novembre 1982–06 Novembre 2019 : 37 ans de pouvoir pour le Président Paul Biya, de prime abord, qu’est-ce que cela suscite en vous ?

J’éprouve le même sentiment qu’un individu qui est victime de tromperie sur la marchandise. Car on dit « République du Cameroun », alors qu’en réalité nous sommes dans un royaume avec à sa tête un souverain tout puissant, et des populations qui ne sont que ses sujets. Cela suscite en moi de la honte parce que dans quelques siècles, je serai compté dans une génération de camerounais qui a laissé une poignée d’individus les abêtir, spolier le pays, et le conduire vers le chaos. Ceux qui conteront l’histoire de notre époque nous traiteront de zombies, et, malheureusement, ils auront raison.

Je ressens en moi une grosse frustration, celle de l’élève aux portes de l’enseignement supérieur que j’étais en 1982, qui rêvait d’une vie radieuse dans un pays rayonnant, mais qui avance vers l’âge de la retraite dans un Cameroun en lambeaux, en ayant mené une pauvre vie à subir l’arrogance et les démonstrations ostentatoires de richesse des égocentriques et des malhonnêtes.

Les 37 ans de pouvoir du Président Paul Biya suscitent également en moi un mélange de colère et de dépit, quand je vois un pays avec un peuple si travailleur, si inventif, à qui Dieu a offert un environnement naturel des plus généreux, être ravalé au rang de pays pauvre très endetté et champion de la corruption. Quel gâchis !

 

Pouvez–vous faire une brève lecture des axes clés de cette gouvernance ? Economie–Justice-Social–Défense–Diplomatie–Politique ?

L’économie camerounaise n’a pas cessé de régresser depuis 37 ans : l’énergie s’est raréfiée, obligeant des industries importantes à quitter le Cameroun ; les privatisations des entreprises publiques ont quasiment toutes échoué ; les secteurs stratégiques et sensibles (eau, électricité, téléphonie, etc.) sont passés aux mains des étrangers ; le sous-emploi et le chômage ont battu des records ; de nombreuses entreprises ont fermé du fait de la pression fiscale et de l’insolvabilité des consommateurs (dont l’Etat !) ; malgré une conférence y consacrée, le pays n’est plus attractif pour les investisseurs ; l’infrastructure de transport est en ruine, etc. Le tableau est vraiment sombre, et les perspectives de relance sont floues, ce d’autant plus que le Cameroun est en train de rater  le train de l’économie numérique. Bref, en 37 ans, nous avons réussi à bâtir une grande économie de l’informel, avec les motos-taxis, la brocante et le « made in China » de bas de gamme comme fleurons.

La crédibilité de la justice est allée en s’effritant au fil des ans, malgré des réformes importantes comme celle du Code de Procédures Pénales. Le fait est que l’indépendance de la justice est sujette à caution au Cameroun, à cause des ingérences du pouvoir exécutif dans le judiciaire. Les violations des lois et des droits par l’Etat ont gagné en ampleur, et l’impunité a contribué à affaiblir chaque jour un peu plus notre Justice. L’une des causes de la non-attractivité de l’économie camerounaise pour les investisseurs étrangers est d’ailleurs cette insécurité judiciaire.

Sur le plan social, la dégénérescence a été progressive depuis 37 ans, et on peut affirmer aujourd’hui que le Cameroun est un pays socialement sinistré. Le système de santé n’est fiable ni en quantité, ni en qualité : le petit peuple est obligé de s’en contenter quand il y a accès, tandis que l’élite se fait soigner à l’étranger. « Santé pour tous en l’an 2000 » slogan largement propagé dans les années 90, s’est avéré creux, et la nouvelle trouvaille « Couverture Santé Universelle » est en train d’emprunter le même chemin de la vacuité. L’insécurité est allée crescendo avec la pauvreté et le désœuvrement, qui ont exposé les populations fragilisées aux méfaits des églises et sectes sataniques. Les guerres s’y sont ajoutées (Boko Haram, NOSO), et avec la montée du tribalisme, le pays est à 2 doigts de basculer dans l’horreur. Les catastrophes se sont enchaînées (Nyos, Nsam, Mbanga Pongo, Eseka, Gouache, etc.) avec des suites mal maîtrisées et souvent confuses.

Que dire du système éducatif qui s’emmêle les pinceaux depuis plusieurs années à force de changer d’approches pédagogiques et de dénomination des diplômes pour obéir aux mutations imposées par l’Occident ? Les conditions dans lesquelles de nombreux élèves et étudiants suivent les cours sont souvent inacceptables et honteuses. Les enseignants sont clochardisés. Bref, alors qu’elle est à la base de tout développement durable, l’éducation est l’un des parents pauvres du Renouveau.

Du point de vue de la défense, vue du civil profane que je suis, la gouvernance du Président Biya a semblé plutôt bonne, si on exclut la stupide guerre fratricide du NOSO. Que ce soit dans le cadre du conflit de Bakassi qui a connu quelques affrontements armés, ou dans la guerre contre Boko Haram, l’armée camerounaise a fait preuve de bravoure et d’une relative efficacité.

Sur le plan diplomatique, il me semble que depuis 37 ans, elle est en conformité avec la situation de notre pays qui n’est pas tout à fait libre de ses mouvements à l’international : timide, prudente, peu offensive. L’influence de la France sur notre diplomatie est demeurée très forte, et chaque fois que notre pays a été en difficulté vis-à-vis des organisations internationales, nos dirigeants sont allés se lover sous les ailes supposées protectrices de ceux de la France. Il est évident qu’avec les mauvaises notes du Cameroun dans les domaines de l’économie, du respect des règles de la démocratie et des droits de l’homme, notre diplomatie ne peut pas vraiment être fière et conquérante.

En politique, si on devait trouver un seul mot pour la qualifier ces 37 dernières années, ce serait « fourberie ». Au point où, quand une vieille grand-mère du Cameroun vous dit « ne me fais pas la politique », cela signifie : « n’essaye pas de me tromper ». On a laissé créer une multitude de partis politiques pour mieux diluer les idéologies. On a laissé fleurir pléthore de médias (sous « tolérance administrative ») pour mieux les caporaliser et torpiller ainsi la liberté d’expression. Les fraudes et la corruption bloquent toute perspective d’alternance. Les partis d’opposition sont infiltrés par le pouvoir, et les autorités administratives se chargent de les museler, en usant souvent de la violence. Tant du côté de l’opposition que du pouvoir, on instrumentalise le tribalisme et on incite à la haine. La politique sous le Renouveau est un gros échec, le pays étant considéré comme un grand gâteau dont on veut la meilleure part pour soi.

 

Dans l’un de vos récents post, vous avez écrit : «  C’est un exploit de faire regretter le Président Ahmadou Ahidjo » Qu’entendez–vous par là ?

Je constate de plus en plus, en suivant les débats dans les médias, que des gens vantent la gestion du pays par le Président Ahidjo pour montrer à quel point la gouvernance du Président Biya est mauvaise. Or, en 1982, la ferveur qu’il y avait autour du Président Biya était surtout due à la joie de voir son prédécesseur quitter le pouvoir, tellement le peuple se sentait opprimé. Il y avait beaucoup d’injustices, des abus incroyables, et de la corruption à grande échelle. C’est pour cela que le slogan « rigueur et moralisation » du Renouveau naissant avait suscité beaucoup d’espoirs.  Vous comprenez donc que, si au bout de 37 ans de règne du Président Biya, des gens regrettent Ahidjo, c’est qu’ils estiment que notre actuel Chef d’Etat est pire que le premier. Et pour qui a vécu les affres de la gouvernance d’Ahidjo, c’est un terrible exploit de réussir à le faire regretter.

Pensez-vous qu’on puisse attribuer les crises en zone anglophone à la mauvaise gouvernance de l’Homme du 06 Novembre 1982 ?

Bien sûr, il ne peut en être autrement, sauf si on ignore le contenu du mot « responsabilité ». L’homme du 06 novembre 1982 comme vous l’appelez, a un peu trop manipulé la Constitution du Cameroun sans rechercher le consensus avec le peuple qui est le vrai détenteur du pouvoir. Le passage de « République Unie du Cameroun » à « République du Cameroun » sans recourir à un référendum sincère était un précédent qui allait nous rattraper tôt ou tard, puisqu'il y a eu des contestations qui ont été ignorées. Et la gestion va-t’en guerre de la grève de la corporation des avocats du NOSO en 2016, après le déni de l’existence d’un problème anglophone au Cameroun, aura été une très mauvaise option prise par le Chef de l’Etat et son gouvernement. Et pendant 03 ans, nos gouvernants ont fait la sourde oreille aux appels à un dialogue inclusif sur la crise au NOSO, privilégiant ainsi une option militaire qui s’est avérée extrêmement meurtrière, pour consentir, plusieurs milliers de morts après, à organiser à Yaoundé un Grand Dialogue National qui n’était pas sincère. Dans ces conditions, à qui d’autre voulez-vous attribuer la responsabilité de la crise au NOSO ? Serions-nous arrivés au désastre actuel si le pouvoir en place avait accepté l’option du dialogue dès la fin d’année 2016, quand il n’y avait encore aucun mort ?

06 Novembre 2018 – 06 Novembre 2019, cela fait un an que le Chef de l’Etat a prêté serment. Pensez–vous qu’après un bilan que nombreux jugent mitigés, il a emprunté la voie de l’émergence du pays dont il a la charge ? 

Pour moi, un régime qui n’a pas réussi à organiser une élection présidentielle transparente et juste pour ne pas provoquer de crise post-électorale ; qui n’a pas pu organiser une CAN 2019 qui lui a été attribuée 05 ans plus tôt ; qui ne réussit pas à arrêter une sale guerre fratricide au NOSO ; qui n’arrive plus à conduire aucun chantier sans emprunter de l’argent à l’extérieur ; qui évacue à l’étranger toutes ses personnalités malades ; qui couve des détournements massifs de deniers publics par salaires fictifs interposés ; un tel régime dis-je, n’a pas un bilan mitigé, mais bel et bien négatif.

Personnellement, je n’ai jamais trouvé le concept d’émergence pour les pays très pertinent, mais même en le prenant en considération tel qu’on semble le concevoir chez nous, nous n’avons même pas encore commencé à faire les études du sol et les relevés topographiques de la voie qui mènerait le Cameroun vers l’émergence. Et je doute fort que nous y arriveront sous la gouvernance du Président Biya. Vivement que je me trompe !

Dans la même logique, est ce à lui qu’on doit attribuer la montée du tribalisme, du repli identitaire qui gangrènent de plus en plus ce pays ?

Non, je ne pense pas qu’on doit attribuer la montée du tribalisme et du repli identitaire au seul Président Biya. Je trouve que ce problème est abordé avec beaucoup de légèreté au Cameroun en ce moment, alors qu’il me paraît d’une très grande complexité. Ce que je reprocherais au régime en place, c’est de manquer de courage pour poser véritablement la question du tribalisme sur la table, à travers une assise nationale y consacrée. Nos gouvernants font comme ces juges qui doivent statuer sur un procès en sorcellerie, et qui reportent les audiences jusqu’à leur affectation, pour laisser la patate chaude à leurs successeurs. En 37 ans, le régime du Président Biya a largement eu le temps de traiter le problème du tribalisme au Cameroun, mais il fait du ponce-pilatisme sur la question.

Des propositions pour que le Cameroun soit différemment perçu, en faisant justement référence sur ce qui n’a pas donné les résultats escomptés, au cours des dernières années ? 

Je pense que ceux qui ont la charge nous gouverner doivent travailler à ce que le Cameroun soit bien perçu par le peuple camerounais. Pour cela, ils doivent s’assurer que leur gouvernance et eux-mêmes sont bien perçus par ce peuple. D'où la nécessité d’organiser des élections transparentes et justes pour avoir la réelle perception du peuple. Autrement, nous allons tourner en rond, et nous mentir à nous-mêmes pour être faussement bien perçu à l’étranger.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Tribune Libre

A l’occasion de la célébration de l’an 37 du renouveau, maître Alice Nkom, fait le bilan du régime Paul Biya.

Depuis quelques jours, maintenant, Me Alice Nkom ne cache pas sa colère. A la moindre occasion, elle crache son venin et exprime son mépris vis-à-vis du régime Biya. Ce 06 novembre 2019, elle est l’invitée de la matinale sur Abk radio. C’est une radio privée émettant depuis Douala au Cameroun.

Comme ailleurs, dans les autres médias, elle profite de cette tribune pour dire son mécontentement. Elle dit être déjà gagnée par le désespoir. « Nous n’avons plus d’avenir dans ce système qui nous ignore, nous méprise, nous exploite », lance celle-ci sur les antennes de la radio.
 
En 1982, avec l’avènement du renouveau, elle est séduite par la démarche de Paul Biya. 37 ans après, elle accumule, regret et amertume. « Je n’ai pas oublié les images du 6 novembre 1982. Je dois les avoir en mémoire pour mieux lui rappeler une sorte d’ingratitude qu’on ne peut pas expliquer. Il faut qu’il regarde lui-même et qu’il voie ce qu’on était ensemble le 06 novembre et qu’il se demande qu’est-ce qu’on est ensemble aujourd’hui ? », indique celle-ci sur les antennes de la radio que dirige Alex Siewé.
 
 
« Qu’est-ce qu’on a encore de commun ? Qu’est-ce qu’il a fait pour nous ? Qu’est-ce que le peuple camerounais lui a fait pour qu’il le mette comme ça dans la souffrance ? Qu’est-ce qu’on ne lui a pas donné en 37 ans ? On lui a donné en tout cas une chose sure, ce qu’il aime le plus au monde : le pouvoir absolu. Qu’est-ce qu’il nous a renvoyé ? Il doit être sincère avec le peuple camerounais », conclut cette dernière. Dans cette même lancée, elle émet le vœu que Paul Biya, respecte la séparation des pouvoirs. Mais également à mettre en place les conditions d’une véritable alternance de pouvoir.
 
N.O
 
Published in Tribune Libre

Le 04 novembre 2019, le président de la République, Paul Biya a signé deux actes autorisant le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), à contracter deux crédits auprès de la Deutsche Bank d’Espagne pour le développement de la première phase du Projet d’aménagement du Lac municipal. 

 

« Le premier accord est un crédit-acheteur. Il porte sur un montant de 9,03 milliards de FCFA destiné au financement du projet d’aménagement touristique et économique du lac municipal de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Et e second accord est un crédit commercial d’un montant de 3,6 milliards de FCFA. Il est aussi destiné à la phase 1 du même projet. », indique le quotidien Le Jour en kiosque ce 06 novembre 2019.

Et pourtant, par le passé, la Deutsche Bank d’Espagne, représenté par Antonio Navarro Escabias « avait procédé le 13 septembre 2016 à Yaoundé, à la signature de deux conventions de prêt d’un montant cumulé de 21 milliards de Fcfa pour cette phase 1 du projet », révèle le journal Le Jour.

Lancé depuis 2016, l’aménagement du lac municipal de Yaoundé consiste, entre autres, à dépolluer et à assainir les eaux du lac, installer des équipements de sport nautique, aménager ses berges, et construire sur ses abords un hôtel de cinq étoiles et des restaurants de classe internationale, des boutiques, ainsi qu’un espace de détente et de loisirs. L’ensemble de ces travaux est conduit par une entreprise espagnole dénommée Acciona.

A propos du lac municipal

A l’abandon depuis le début des années 1980, le lac municipal de Yaoundé avait été viabilisé pour des courses nautiques en 1952 par l’homme d’affaires Grec Georges Kyriakides, propriétaire du très célèbre Parc Kyriakides, situé derrière l’immeuble siège de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (Oapi).

L'emplacement choisi pour l'aménagement de ce plan d'eau était la vallée du plateau Atemengue, endroit idéalement situé entre le quartier administratif et le quartier résidentiel de l’époque. Les travaux durèrent une année et prirent fin en avril 1952. Cinq mois plus tard, le hors-bord de Kyriakidès naviguait sur le lac. Dès lors, le lieu connait un véritable engouement avec des fêtes et des activités organisées les dimanches après-midi. Un club nautique y est créé en 1953. Notons que le lac municipal mesure 800 m de longueur pour une largeur de 300 m.

Lire aussi : Construction d’un hôtel 5 étoiles au bord du Lac municipal de Yaoundé : Un investissement apparaît au rabais

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Finances

Intervenant par téléphone sur les ondes de la radio Equinoxe, ce membre du Comité central du Rdpc pense que le Président Paul Biya traverse une phase difficile. 

 

Juriste et politologue, le Pr. Messanga Nyamding observe un retard dans la mise en œuvre des résolutions issues du Grand dialogue national tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé. Un retard qui traduit selon lui, une difficulté du Chef de l’Etat. Il soutient de ce fait : « le Président est en difficulté actuellement, avec une opposition interne qui a des ramifications externes ». 

A propos de l’AGOA 

Dans son intervention, Messanga Nyamding est revenu sur la suspension du Cameroun de l’AGOA par les Etats-Unis. L’enseignant à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), soupçonne dans cette suspension, un agenda caché des Américains. Le Pr. précise que les Etats-Unis sont entrain d’envoyer un message fort en prenant la décision de sortir le Cameroun de l’AGOA dès janvier 2020. Il étaye son propos en disant : « je prends très au sérieux la menace des Américains qui doivent avoir un agenda caché (…). Quand les USA prennent une telle décision, c’est simplement parce que le Cameroun a échoué dans le management international ». 

Messanga Nyamding met également en cause la responsabilité de la diplomatie camerounaise dans cette décision. Il la considère d’ailleurs comme un échec. A en croire ses conclusions, « quand les USA prennent une telle décision, c’est simplement parce que le Cameroun a échoué dans le management international ». 

 

Innocent D H

 

Published in Tribune Libre

Militantes, militants et sympathisants de la section Bénoué Sud dans cet arrondissement ont exprimé leur fervent attachement à la cohésion nationale et à l’intégrité territoriale pour un Cameroun un et indivisible. C’était à « Douka Gaïnako », localité située à 17 kilomètres de la ville de Ngong.

 

Parfaite symphonie entre les militantes, militants et sympathisants de la section Bénoué Sud dans l’arrondissement de Tchéboa ce 06 novembre 2019. Le 37ème anniversaire de l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême est un moment fort pour raviver la flamme militante tout en restant attachés aux idéaux de paix et d’unité. Il est ainsi question de « garantir la cohésion sociale et renforcer le vivre ensemble dans un Cameroun un et indivisible », mentionne le président du bureau de la section Rdpc Bénoué Sud Hamadou Ahiwa. 

Le choix de la localité de « Douka Gaïnako » pour cette célébration, participe de la volonté des différents maillons du parti de la flamme ardente à Tchéboa, de rester en phase avec les organes de base. Ahmadou Ahiwa précise : « c’est l’une de nos unités politiques qui a besoin d’une redynamisation. Au nom de ce principe, le choix a été fait par les militants et militants de cette localité ». 

Pour la réussite des prochaines échéances électorales, la section Bénoué Sud compte sur une mobilisation massive derrière le Président Paul Biya. « J’interpelle toutes les femmes de l’arrondissement de Tchéboa à resserrer les rangs et à éviter tout ce qui peut susciter la division. Voilà les échéances électorales qui arrivent, une chose est sûr si nous nous unissons nous allons remporter des victoires écrasantes avec notre parti », fait noter Emilienne Ngondjo Ndal, présidente de la section Ofrdpc Bénoué Sud.

Cette célébration a connu une forte présence d’autorités administratives, traditionnelles, religieuses, ainsi que de celle des membres des partis alliés notamment l’Undp et Fsnc. Une motion de soutien, d’encouragement et de déférence a été adressée au Président Paul Biya au cours de cette célébration. 

 

Innocent D H

 

Published in Parti politiques
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Le sélectionneur des lions indomptables U17 vient d’être brutalement viré par les responsables de la fédération camerounaise de football. Un limogeage qui sonne comme un règlement de compte à un sélectionneur qui a voulu résister à la mafia des joueurs évoluant dans les championnats étrangers pour la sélection des cadets. Seulement, le coach reste zen et fait savoir qu’il va continuer à tout donner pour le football jeune.

 

Dans une réaction attribuée au sélectionneur par intérim des U17, il affirme « c’est le dernier de mes soucis. Je travaille dans les sous-quartiers avec des gamins sans contrepartie. Je ne suis pas payé. J’ai 430 jeunes, 5 équipes en Ligue. Je me bats pour le football car le football m’a tout donné.» Une réaction qui cache mal la colère qui habite en ce moment l’ancien international Camerounais Thomas Libiih. Le coach dit qu’il va continuer à s’occuper des jeunes footballeurs camerounais dans les stades de la république comme il a eu l’habitude de le faire. Le fondateur de la THOMAS LIBIIH ACADEMY, balai d’un revers de la main cette décision emprunt de rancune que vient de signer le Président de la Fecafoot.

Est-ce Samuel Eto’o qui se paye la tête du coach ?

Thomas Libiih a été abandonné par la fédération pour le compte de cette compétition. Dès les premiers jours tous les observateurs ont remarqué que les lions cadets n’avaient pas d’équipements d’entrainement approprié. On les a vu avec des maillots estampillés à la fois Puma et Coq Sportif.

Plus encore, la polémique autour des binationaux et du respect des textes de 1994, a obligé le sélectionneur a laissé, puis convoquer, puis relaisser le fils de Samuel Eto’o Fils, le jeune Etienne Eto’o. Le cirque autour de la non convocation du fils de Samuel Eto’o est resté le fait majeur qui a certainement laissé une mauvaise tâche sur le coach Thomas Libiih. Dans un tel environnement, comment maintenir la sérénité dans les rangs de ses garçons quand on sait que les dispositions de ce texte qui encadre le fonctionnement des sélections jeunes au Cameroun a obligé le sélectionneur à se séparer de plusieurs pièces importantes qui lui ont permis de remporter la Coupe d’Afrique des Nations de la Catégorie.

La fédération qui a une part importante de responsabilité dans cet échec à la Coupe du Monde a vite fait de trouver un bouc émissaire. Virer un staff qui vient de remporter la Coupe d’Afrique dans une catégorie dédiée à la formation est un acte qui ne va pas faire du bien au football jeune.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Sport

Le Cameroun traverse depuis 2014, une série de crise sécuritaire qui s’intensifie et se diversifie au fil des ans. Aujourd’hui, le pays est en proie à des tensions entre communautés. Tensions exacerbées à la suite des joutes post électorales d’octobre 2018. Une situation qui ne laisse pas les dirigeants et les fidèles de l’EEC indifférent. L’église s’est réunit une fois de plus pour prier pour la paix au Cameroun.

 

Ils sont venus de plusieurs régions du pays pour prendre part à cette grande rencontre de prière pour que la paix vienne sur la nation. L’évènement s’est déroulé dans la paroisse de l’EEC de New – Bell. Sous la coordination du Révérend Pasteur Joseph Nono. Par ailleurs Président de la conférence des régions synodales. Pour l’organisateur de cette rencontre spirituelle, « une église n’est église que si elle prie. Alors on s’est rassemblé ici pour prier. On a appelé juste quelques responsables pour nous retrouver et continuer à prier pour la paix dans l’église et la réconciliation nationale. » Parmi ces responsables, le président de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC), le Pr Samuel Hendje et toutes les têtes couronnées de l’église.

C’était également l’occasion de prier pour la paix au sein de l’église. Par cette journée de prière pour la paix, les responsables de l’EEC souhaitent que les cœurs s’apaisent et que la réconciliation soit effective dans l’église. Pour le Rev Pasteur Joseph Nono cette rencontre d’intercession est un moyen pour « que les différents responsables et à différents niveaux se retrouvent autour d’une table pour parler pour échanger. »

Les sujets de prière, c’était d’abord la crise dans les régions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une crise qui a entraîné des milliers de déplacés vers la ville de Douala. Des déplacés qui pour certains ont trouvé refuge dans plusieurs paroisses de l’EEC. Les pasteurs ont aussi prié pour la situation socio-politique du Cameroun. Avec au cœur des requêtes des hommes de d’églises, que la paix revienne dans les communautés et que soit tût au plus vite ses revendications de types identitaires et tribales.

Les intentions de prières sont également montées en faveur de la jeunesse camerounaise. Jeunesse en proie au chômage et au sous emploi. Abandonnée à elle-même, cette jeunesse est aujourd’hui le terreau de tout type de dépravation : la consommation de stupéfiants, la prostitution, d’aucuns qui s’adonnent de plus en plus à la pratique de l’homosexualité.

Pour le Rev Pasteur Joseph Nono, ces sessions de prières se poursuivent dans les différentes communautés de l’église.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ces prix ont été décernés au Cameroun à Lusaka en Zambie. C’était à l’occasion de la Conférence des ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine.

 

Elle n’est pas rentrée bredouille. La délégation camerounaise qui a pris part à la Conférence des Ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine. Dans cette délégation, se trouvait Alexandre Marie Yomo, le Directeur général du Bureau national de l’état civil (Bunec). La Conférence qui est en réalité un Forum biannuel a eu comme thème : « Des systèmes innovants d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement des statistiques de l’état civil : fondement pour la gestion de l’identité juridique ».

Durant ces assises, le système d’état civil usité par le Cameroun a été analysé. Il en ressort que les composantes pour lesquelles le pays affiche un score compris entre 65 et 79% sont le cadre juridique, les infrastructures et ressources et la qualité des processus d’enregistrement des faits d’état civil. Là où le pays doit s’améliorer, c’est la production des statistiques de l’état civil et la numérisation.

Pour saluer donc ses efforts, le Cameroun s’est vu décerné deux prix. Le premier lui a été donné pour le plus grand nombre d’apprenants certifiés à la version française de la formation avancée sur l’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques de l’état civil. Le deuxième prix a récompensé le taux de réussite le plus élevé obtenu à la formation, aussi bien en version française qu’anglaise.

Pour parler en bref de ces efforts reconnus du Cameroun dans le domaine de l’état civil, il faut souligner que le pays a opté pour la numérisation de l’ensemble des centres d’état civil. Alexandre Marie Yomo avait indiqué qu’il y a des avancées dans la conduite de ce projet. Par exemple, l’opération pilote de numérisation des données de l'état civil a été lancé, grâce à un don fait au Cameroun par la France.

 

Liliane N. 

 

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L’assurance a été donnée par John Nkengasong, un expert de la santé publique de l’Union africaine.

 

C’est sur le sol camerounais, que l’expert de la santé publique de l’Union africaine (Ua) a apporté des éclaircis sur la situation du pays par rapport à l’épidémie d’Ebola. « Il n’y a aucune nécessité de vacciner la population (au Cameroun) contre Ebola », a-t-il déclaré. John Nkengasong est le Directeur du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Cdc Afrique), une institution technique de l’Ua mandatée à renforcer la capacité de réponse des pays membres aux menaces sanitaires. Il a donc fait cette mise au point lundi dernier. Ce, en réponse d’une folle rumeur circulant sur la toile et indiquant le lancement imminent d’une campagne de vaccination contre Ebola au Cameroun. John Nkengasong a rencontré à ce propos, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, chef du gouvernement.

A titre de rappel, il faut dire que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait prescrit une surveillance épidémiologique. C’était le mois dernier, lors d’une de ses descentes dans la ville de Kye-Ossi. Portant son attention sur l’épidémie d’Ebola même si aucun cas de cette maladie n’a été déclaré au Cameroun, le Ministre avait trouvé bon d’appeler ses collaborateurs à jouer la carte de la prudence. Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Dr Malachie Manaouda ne s’était pas retenu en sa qualité de patron de la santé au Cameroun, de faire des recommandations.

« Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », avait-il déclaré.

 

Liliane N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01