Depuis l’annonce du décès de Patrick Ekema Esunge, les rumeurs vont bon train. Alors que les membres proches de sa famille parlent d’un Avc, certains se sont empressés de dire qu’il s’agit d’un empoisonnement
Les propagateurs de cette information, notamment affirment que les médecins camerounais ayant effectué les premiers tests médico-légaux auraient trouvé des taux de Botox 18 fois supérieurs à ce qui devrait être dans son estomac, son côlon et sa bouche. Ils auraient par ailleurs relevé des traces d’éthanol dans l’intestin grêle.
Ces derniers affirment également que le rapport médico-légal de Douala a été remis aux représentants de la veuve du regretté maire de Buea ainsi qu’aux représentants des autorités du conseil municipal de Buea lundi. Une copie du rapport a été obtenue exclusivement par la Cameroon Tribune, qui l’a communiquée à la CRTV avant publication.
C’est ainsi qu’on pourrait percevoir ce démenti publié par le quotidien gouvernemental il y’a quelques heures. Dans un communiqué dont la signature est attribuée à Marie-Claire Nnana, on peut lire que « le Directeur général de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam), directrice de publication de Cameroon Tribune dément formellement et catégoriquement cette information qui relève de la pure affabulation et de l’intox. Ce pseudo papier attribué à Marline Eko Nalowa ne se retrouve dans aucune publication de la Sopecam et sa supposée auteure ne fait pas partie des personnels de la Sopecam… ».
Poursuivant sur la même lancée, Marie Claire Nnana assure qu’ : « il importe de noter que dans son édition du lundi, 28 Octobre 2019, en page 5, Cameroon Tribune a relayé la nouvelle de la mort subite du regretté maire de Buea. Dans ce papier signé de notre collaborateur de l’Agence régionale de la Sopecam dans le Sud Ouest. Il y est simplement mentionné que sieur Ekema Patrick Esunge serait mort des suites de maladie… ».
Une question qu’ils sont nombreux à se poser, en se référant sur certains cas qu’on a connu au Cameroun, notamment le décès par (assassinat) de Monseigneur Jean–Marie Benoît Bala. Pendant longtemps, les prélats, les fidèles catholiques et tous les camerounais ont attendu qu’on leur dise ce qui était la cause de la mort de l’Archevêque de Bafia et pourtant…
Qu’est ce qui justifie la propagation de cette information, qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui a permis à tous d’aller chacun de son commentaire, selon qu’on ait ou non apprécié la prise de position de cette autorité municipale qui a su démontrer que pour lui, le Cameroun est un tout et qu’il n’est pas envisageable de le découper pour assouvir les désirs pathologiques de ceux qui n’hésitent pas à faire couler le sang des citoyens qui n’aspirent qu’à une chose : Vivre en paix, malgré les vicissitudes de la vie.
Nicole Ricci Minyem