25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Cameroun

Le français Eric Mansuy a été désigné Directeur général (DG) de l’opérateur majeur du secteur de l’électricité au Cameroun. Sa nomination est intervenue ce jeudi matin au cours du Conseil d’administration de cette structure. 

 

La nouvelle de la nomination du nouveau DG d’ENEO a été rendu publique ce jeudi matin après sa désignation à la faveur du Conseil d’administration de cette structure. Eric Mansuy qui prend les rênes de la direction générale de l’opérateur majeur de l’électricité au Cameroun, prend immédiatement fonction, selon les informations relayées par la Cameroon Radio Television (CRTV). 

Eric Mansuy qui hérite de la direction d’ENEO, est de nationalité française. Il lui revient désormais de préserver les acquis de cette entreprise. Il devra ainsi travailler avec abnégation pour générer à cette société de meilleurs chiffres d’affaires que son prédécesseur. 

Mentionnons qu’avant sa nomination, Eric Mansuy occupait le poste de directeur général adjoint Commerce et Distribution d’ENEO. Il prend donc la direction d’une structure qu’il maîtrise bien.

Lire aussi : Confidentiel : Nana Kontchou démissionne d'Eneo 

 

Innocent D H

 

Published in Entreprises
Tagged under

Ce qui fait une hausse de la production de l’ordre de 3 208,63 par rapport à 2018. La bonne nouvelle est du secrétariat permanent du Processus de Kimberley. 

 

Les économistes disent que c’est une prouesse. Le pays de Paul Biya vient de multiplier par trois la production du diamant. En cette année 2019, le Cameroun enregistre une production nationale de 5 000 carats de diamant brut. Ceci contre 1791,37 carats en 2018. Dans le fond, c’est une hausse de l’ordre de 3208,63 carats.

Ces chiffres sont du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley. La structure donne des détails fiables sur la performance que réalisent les zones d’exploitation du minerai. Cette production nationale camerounaise est le fruit de 46 zones d’exploitation cartographiées. Les sources annoncent que le volume de cette production peut connaitre une hausse plus significative.

Sur le terrain, on peut avoir minimalement entre 1 000 et 1 500 chantiers d’exploitation. Pour cela, il faut une cartographie plus détaillée pour une bonne maîtrise de la production et sortir les artisans de l’informel. C’est du moins, le souhait du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley. « Ces activités de cartographie, de sensibilisation et de formation sont sur les rails. On vient d’obtenir l’accord du ministère des Marchés publics pour les réaliser et les activités ont même déjà été budgétisées », confie Daniel Mackaire Eloung Nna.

En 2015, Amnesty International publie un rapport. Il informe que le Cameroun dispose de plus de 20 000 mineurs artisanaux et dispose par conséquent de capacités de contrôle assez limitées. Un désagrément qui cause des graves répercussions sur la traçabilité de chaque diamant. Il faut alors une sensibilisation dans le but de suivre les stocks exploités. Sur le plan africain, le Cameroun est une destination minière de choix.

 
N.O
 
Published in Agro-Industrie
Tagged under

Accueilli ce mardi à Yaoundé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, échangera avec le Cameroun , principalement  sur la situation  dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest.

 

Le Président de la Commission  de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat  est arrivé au Cameroun ce mardi 26 novembre 2019  à Yaoundé, en fin de matinée. Le diplomate africain, a été accueilli par le Premier ministre, Chef de gouvernement, Joseph Dion Ngute.

Cette visite entre dans le cadre d’une mission conjointe, Union africaine, Organisation  internationale  de la Francophonie  et  du Commonwealth.

Au cours de son séjour, le diplomate tchadien  évaluera avec les dirigeants locaux, la situation dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie depuis 2016 à une crise sociopolitique, dite anglophone.

Par ailleurs, l’Union africaine souhaite une implication du gouvernement camerounais pour un retour de la paix en République Centrafricaine.  

En effet, la visite du Président de la Commission  de l’Union Africaine intervient après celle de chef de mission de l’Union africaine pour la Centrafrique et l’Afrique, Matias Bertino Matondo.  Ce dernier a été reçu en audience par le Premier ministre. Les deux parties se sont entretenues sur la situation en RCA. « Nous avons dressé un état des lieux à la suite de l’accord de paix qui a été signé le 6 février 2019 pour un retour de la paix en République centrafricaine », a révélé,  Matias Bertino Matondo, au terme de l’entretien avec le Chef du gouvernement camerounais. Et d’ajouter : «  Nous avons mené  un plaidoyer pour que le Cameroun continue de jouer son rôle de leader dans la sous-région et pour l’accompagnement de la stabilisation de la République centrafricaine. »

Le Président de la  Commission  de l’Union Africaine a été rejoint par la secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo et Xavier Puppinck, le Directeur de Commonwealth.  

 

Marie MGUE 

 

Published in Institutionnel

L’actualité, au cours des derniers mois, a été marquée par des « scandales » qui impliquent entre autres des directeurs généraux et leur hiérarchie du fait des décisions prises de façon unilatérale.

 

Les nominations au Cameroun, même à la plus petite échelle a toujours généré beaucoup de joie et, chaque promu devant les responsabilités qui lui incombent, s’est toujours promis, de faire de son mieux, afin de respecter son cahier de charges.

Au-delà des fêtes, réjouissances et promesse d’un compte en banque plus garni, du fait des avantages qui accompagnent le poste, il se trouve quelquefois que le revers de la médaille est moins reluisant. Certains, au fur et à mesure que les semaines passent, ne tardent pas à se rendre compte qu’en fait, ils ne sont que des faire valoir à qui la hiérarchie n’accorde pas la moindre liberté.

Toutes les décisions sont prises en haut lieu et, quelques uns, à l’instar d’Alfred Ndongo, cadre dans une administration para publique de la place, se pose la question de savoir ce qu’il fait à son poste : « Je ne peux vous révéler grand-chose, mais ce n’est pas toujours évident. J’ai été nommé comme chef de service depuis six mois mais, toutes les propositions que j‘ai faite sont restées lettres mortes. Sont–elles mal initiées, qu’est ce qui cloche, je n’ai jusqu’à lors reçu aucune explication, pas pour dire que ma hiérarchie m’en doit mais, la collaboration est très difficile. Toutes les décisions sont prises en haut lieu et parfois, nous prenons connaissance de l’existence de certains dossiers lorsque notre signature est désirée… ».

Ce monsieur qui n’a pas voulu que nous révélions le nom de son ministère a précisé que son prédécesseur a eu mailles à partir avec le « boss » : « Vous savez, monsieur Nyemb Paul avait l’art d’enquiquiner. Pour ses détracteurs, il fourrait son nez là où il ne fallait pas et ne manquait pas de donner son point de vue, même quand celui-ci n’était pas requis. Chaque dossier qui lui était côté était passé au peigne fin et, pour ceux qui ont huilé leur réseau, ce n’était pas acceptable. Pour ma part, j’agis avec plus de diplomatie mais, je puis vous assurer que ce n’est pas évident. Les coups bas, les mauvaises notes, le fait de se savoir à un poste éjectable nous amène aujourd’hui, à avancer avec prudence… ».

Autre lieu, même constat

Silas Ekokbe, ancien cadre à la Fonction Publique a laissé entendre que point n’est besoin de se poser la question de savoir ce qui peut justifier qu’on nomme des gens et qu’on ne les laisse pas exercer de manière souveraine, leur fonction : « C’est logique et évident. Lorsque vous instaurez des concepts comme équilibre régional, lorsque vous n’avez pas mis en place, des règlements qui établissent la promotion du mérite en lieu et place des nominations familiales, nombrilistes, vous vous attendez à quoi ? Lorsque des charges managériales de certains sont un acquis à l’infini, que voulez – vous ? Celui qui nomme ne peut jamais mettre à un poste, quelqu’un qui viendra lui couper l’herbe sous les pieds, quelqu’un qu’il ne pourra pas contrôler. Et, je vous assure qu’ils sont très peu nombreux, qui veulent sortir de ce carcan, à cause des avantages liés à leurs postes… ».  

Qui met l’information dehors ?

Selon Silas Ekokbe, il ne faut pas se leurrer : « Vous les journalistes, vous êtes au courant de ce qui se passe, lorsque les promesses ne sont pas tenues ou encore, lorsqu’une des parties se sent flouée lors du partage. Quand les démarches pour rentrer en possession de ce à quoi on croit avoir droit n’ont pas aboutit, on met l’information dehors en espérant que le scandale va permettre de se venger… Même dans votre monde à vous les journalistes, ne me dites pas que c’est la même réalité. Vous savez que vous ne pouvez lever la tête pour regimber lorsque le patron a parlé, vous allez illico – presto vous retrouver sans emploi… ».

S’agit –il d’une spirale dans laquelle il n’est pas possible de sortir ?     

Certes, la tâche n’est pas facile et, de ce que nous ont révélé les points de vue de quelques acteurs sur le terrain, aucun secteur d’activité n’est exempt de ce fléau. L’humilité n’est pas la qualité première de la plupart des personnes qui occupent des postes de responsabilité et, ils n’acceptent pas toujours qu’on puisse avoir une approche différente de la leur. C’est par exemple à ce moment que surgissent le non avancement des dossiers, la prolifération des pots de vin, des enveloppes de dessous les tables, la quête des charlatans et marabouts pour se maintenir en place et bien d’autres pratiques obscures qui semblent maintenir le Cameroun dans un état de marasme permanent.  

Toutefois, bien que moins représentatifs, il y’a encore des camerounais qui se donnent les moyens d’assumer entièrement les responsabilités qui sont les leurs. Lorsque cela s’avère nécessaire, ils savent déléguer les pouvoirs et, le résultat dans ce cas, est toujours satisfaisant.

C’est une approche, selon Silas Ekokbe, « qu’on gagnerait à inculquer à la nouvelle génération et, je puis vous dire que la tâche sera plus facile, si on remet dans les programmes scolaires, l’apprentissage de l’Education Civique. Les enfants vont ainsi grandir avec des notions autres que le voyeurisme, il leur sera épargné le fait d’être considéré comme des cancres parfaits et c’est à partir de ce moment que nous aurons une administration valable, un Cameroun prospère, une Afrique en miniature comme celle dont j’étais fier, du temps de ma jeunesse… »

 

Nicole Ricci Minyem 

Published in Institutionnel

Certes, des embellies ont été observées pendant plusieurs années dans le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, mais, si l’on remonte le temps, il est clairement constaté que depuis quatre ans, ce domaine n’est pas des plus reluisants. Il y a peu, l’association des opérateurs a vu le jour, elle devrait bientôt se prononcer de manière officielle sur la question, apprend-on des sources crédibles.  

 

L’observation minutieuse de l’évolution du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, amène à formuler et à étayer la thèse du déclin du marché dans le pays. Selon les informations mises à notre disposition par une source proche du dossier, au cours des quatre dernières années, les trois opérateurs en activité sur le territoire camerounais à savoir : MTN, Orange, et Nexttel, ont de manière globale connu une perte de 4% de leur chiffre d’affaires. 

Cette même source fait révéler que, pour la seule année 2018, ces entreprises de la téléphonie mobile implantées au Cameroun ont enregistré une perte globale de l’ordre de 96 milliards de FCFA. Cette morosité affichée dans le secteur démontre à suffisance qu’une entreprise comme Orange Cameroun n’a pas distribué des dividendes à ses actionnaires, il y a quatre ans. 

Les facteurs probables

L’accumulation des pertes, est consécutive à une augmentation des coûts de production, à une pression fiscale qualifiée sous le vocable « infernale », sans oublier des nombreuses pénalités appliquées durant ces dernières années aux entreprises du secteur par l’Agence de Régulation des Télécommunications(ART). Il faut également aller voir les facteurs des pertes dans le fait que ces trois dernières années, la crise sociopolitique secoue les deux régions anglophones du pays. 

Au même titre que les entreprises agro-industrielles, les opérateurs de la téléphonie mobile sont présents et s’activent dans cette partie du Cameroun. Et, c’est le cas de MTN, le leader du marché camerounais qui fait face à une grosse perturbation de ses activités, due en grande partie à la destruction de ses équipements et à la difficulté de les dépanner à cause de l’insécurité ambiante. 

La bataille que se livrent depuis plusieurs mois les actionnaires de Nexttel (troisième opérateur du pays), pour le contrôle de l’entreprise, expliquerait aussi en partie le malaise que traverse le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, selon certains observateurs. Cette filiale africaine la plus rentable du groupe vietnamien Viettel Global dès 2016, soit deux années seulement après le lancement de ses activités, Nexttel (5 millions d’abonnés, officiellement), connaît un déclin de ses performances.

 

Innocent D H   

 

Published in Télécommunication

« Camtel au service des opérateurs et pour la transformation numérique au Cameroun » est le thème qui pendant deux jours, a conduit les assises organisées par la Cameroon Télécommunications et qui avaient pour cadre, le Palais des Congrès.

 

Etat des lieux

De l’avis de Camtel, des mesures sont prises, à l’effet entre autres, de s’assurer à tous les niveaux de l’efficacité du Système de Management de la Qualité (SMQ), de la pertinence des axes de la Politique Qualité, ainsi que de la cohérence avec l’orientation stratégique de l’entreprise.

Er pourtant les consommateurs, au cours des dernières années, voire plus récemment, n’ont eu de cesse de se plaindre de la qualité de service proposé par la Cameroon Télécommunication. Un constat amer, qui va de la coupure d’internet, de la lenteur de la connexion, de la difficulté à vivre concrètement la 4G qui dont l’éloge a pourtant été faite. Que dire de ces factures que les clients sont obligés de payer, qu’ils aient ou non pu jouir de la connexion internet ainsi que des autres manquements qui ont amené plus d’un à se tourner vers les concurrents?

Des carences qui, de l’avis de certains experts en la matière, « ont fait perdre à la maison mère des Télécommunications au Cameroun, son hégémonie dans un marché exponentiel et porteurs d’une économie ouverte, car incluant plusieurs secteurs d’activités… ».  

Selon une étude menée par la « Word Economic Forum », il se trouve que le marché numérique est devenu l’épine dorsale de la croissance économique à l’échelle internationale. Dans un futur proche, 75% des emplois traditionnels seront impactés par le numérique. Cet organisme a démontré que cinq (5) millions d’emplois vont disparaître, au bénéfice de cinquante huit millions de nouveaux emplois, crées grâce à l’accès au numérique.

Dans son allocution de circonstance, et, comme pour corroborer les résultats de cette étude, Mme Judith Yah Sunday, Dg de Camtel a relevé que « la Lecture actuelle de l’Industrie des télécommunications démontre une forte croissance de la demande pour les services de gestion de donnée et, une tendance des acteurs vers la convergence des produits fixe/Mobile et, les services à valeur ajoutée… ».

 

Par ailleurs, « Le marché du mobile et du fixe à large bande maintiennent une grande croissance alors que la demande en commandes de liens de transmissions à l’international tend à la stagnation.     

Objectifs à atteindre pour un Cameroun Numérique 2020

Afin de changer la donne, la Camtel en collaboration avec les autres parties prenantes du secteur des communications électroniques envisagent, en réponse à leur feuille de route, entre autres

- L’Augmentation de  l’indice d’accès au numérique de 0.34  à 0.47

- L’Augmentation de l’accès aux populations à partir d’un point communautaire de 46 000 à 10 000  

- La Baisse du coût des méga bites

- La Hausse de la contribution au PIB de 5 à 10%

- La Hausse de la pénétration de l’internet de 11à 50%

 

Des objectifs qui cadrent avec la feuille de route qui leur a été assignée et qui intègre l’extension et la densification du réseau, notamment la fibre optique et son exploitation – la commercialisation des capacités des infrastructures incluant les quatre points d’’atterrissement  des câbles sous – marins.

Pour y parvenir, Judith Yoh Sunday laisse entendre qu’ « une stratégie à deux leviers a été engagé : Customer Centricity » qui met le client au centre de toutes les préoccupations et, « Change Management » qui se concentre sur les aspects de la gouvernance et du modèle managérial.

D’autres précisions ont été données, au cours de l’énoncé de son discours, intervenu pendant la phase protocolaire, présidée par le ministre des Postes et Télécommunications, avec la contribution du ministre de la Décentralisation et du Développement Local.

Par ailleurs, les exposés aux thématiques explicites ( Organisation du réseau de Camtel et ses modalités d’intervention – Modèle d’ouverture de l’activité de Camtel aux tiers), ont permis aux uns et aux autres  ont permis de mettre en lumière les nouvelles formes de partenariats que la Cameroon Télécommunications offre aux acteurs de ce secteur.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in High-tech

Le Président de l’Assemblée nationale comptabilise déjà plus de quatre mandats à la tête de la chambre basse du Parlement.

 

Jusqu’hier lundi 25 novembre 2019, on était encore rendu à supputer sur la présence ou pas du nom de Cavaye Yéguié dans les listes de candidats aux élections législatives de 2020, du  Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans la région de l’Extrême-nord, les avis étaient aussi partagés sur le fait qu’il devait tenter ou pas de briguer un énième mandat.

Un habitant de Mora approché par le journal L’Essentiel du Cameroun s’est montré plutôt sentencieux sur le sujet. «Ce sont ses gens (les gens de Cavaye Ndlr) qui travaillent pour lui pour le moment, vous voyez il n’a même pas fait le déplacement de Mora parce qu’il connait son sort», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal.

Un autre a indiqué qu’il est temps que le Pan prenne sa retraite. «Trop c’est trop. Il faut que ces vieux libèrent la place, nous voulons aussi gérer la cité comme ils le font depuis des décennies, qu’ils aillent se reposer»,  a déclaré dans les colonnes du journal, Aboubakar Alhadji, un président des jeunes du Septentrion.

Au moment où les politiques ont fixé les yeux sur les élections législatives et municipales de 2020, une interrogation se pose aussi. Celle de savoir si Paul Biya le Président de la République, va se séparer de Cavaye Yéguié. «C’est quasiment impossible de se séparer d’une personnalité du rang de Cavaye Yéguié, qui non seulement est membre du bureau politique RDPC, mais cumule une expérience dans la vie politique connue de tous», confie un analyste politique au journal L’Essentiel du Cameroun.

A titre de rappel, Cavaye Yéguié en sa qualité de Président de l’Assemblée nationale a longtemps été la deuxième personnalité du pays. C’était avant que le Sénat ne soit fonctionnel au Cameroun.

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

La présidente du CPP, Edith Kah Walla, se réjouit de la décision de Maurice Kamto de ne pas aller aux élections municipales et législatives 2020.

 

Hier lundi 25 novembre 2019, Maurice Kamto a annoncé, le désistement de son parti aux législatives et municipales 2020. Les raisons de cette résignation selon le MRC sont : la situation critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que le processus électoral toujours biaisé. Une annonce qui fait beaucoup jaser.

Ayant eu vent du renoncement du MRC, la femme politique Kah Walla s’en réjouit. « Le CPP a appris l’annonce faite ce lundi 25 novembre 2019 par le Président du MRC, Pr. Maurice Kamto, de ne pas participer au simulacre électoral organisé par le régime dictatorial de Yaoundé. Cette décision qui convoque la situation critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que le processus électoral toujours biaisé est pleine de bon sens. C’est fort des raisons désormais convoquées par le MRC que le CPP, en 2018, a décidé de ne pas prendre part à l’élection présidentielle et a réitéré sa non-participation à de fausses élections qui sont prévues en février 2020 », a-t-elle écrit.

« Cette décision s’inscrit dans la logique que le mouvement Stand Up For Cameroon a initiée depuis plusieurs années en faveur d’une Transition Politique pour Refonder tant l'État que la Nation du Cameroun. C'est le moment de rappeler que le mouvement Stand Up For Cameroon a été lancé par les partis UPC-Manidem, CPP, MRC et Univers le 31 mars 2016. Les sirènes électorales du Régime Biya ont entre-temps séduits plus d'un. Il est important que le présent désistement de participation aux élections ne soit pas juste une tactique politicienne, mais une réelle prise de conscience politique, qui se traduira en acte concret de travail en concertation et en partenariat avec les autres forces pour une véritable Transition Politique au Cameroun. » A-t-elle ajouté.

Par la suite, Kah Walla appelle les autres formations politiques d’opposition, les associations et groupements, bref, l'ensemble des Camerounais(es) qui souhaitent véritablement la refondation du pays à en faire de même. « Le CPP et ses partenaires du mouvement Stand Up For Cameroon appellent tous les autres formations politiques, les associations et groupements, l'ensemble des Camerounais / es qui souhaitent véritablement la refondation du pays à rejoindre la seule voie qui peut nous permettre de l’obtenir : celle de le Transition Politique, démocratique et non-violente. »

Une  transition politique qui comprend selon elle les étapes suivantes : Le départ de ce régime dictatorial par la volonté du peuple souverain, l’organisation d’un véritable dialogue national inclusif et souverain pour bâtir une nouvelle fondation de l'État et de la Nation, la conduite des réformes des institutions (Exécutif, Législatif, Judiciaire) et des systèmes clés (Système électoral, système éducatif, etc.), l’organisation d’élections libres et transparentes pour un nouveau départ.

Pour Edith Kah Walla, le CPP continuera de manière active et déterminée son combat pour la résolution des crises que connaissent notre pays et la mise en place d’un État véritablement démocratique et Républicain. « Le CPP espère que dans cette conjoncture nouvelle, d’autres forces auront le courage et la lucidité d’agir de concert en vue d’atteindre prioritairement cet objectif salutaire pour le Peuple Camerounais.Vouloir le changement c’est bien. Agir pour le changement c’est mieux. Agir pour une vraie refondation du pays, c’est ce dont l'ensemble des citoyens camerounais ont besoin ! Agissons ensemble pour sauver notre pays ! » A-t-elle conclut.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Parti politiques

Réaction du journaliste au Journal le Sputnik. Dans une grande interview il donne les axes pour éviter les élections contestées au Cameroun.

 

Le journaliste Jean Bruno Tagne est de ceux qui pensent qu'il est plus que impératif de repenser les élections au Cameroun. En commençant notamment par la révision du code électoral. C'est le seul gage de paix et de stabilité dans un pays ouvert aux crises multiples. « Tout doit commencer par une prise de conscience globale. Tous les camerounais peu importe leur sensibilité politique doivent comprendre que la gouvernance dans un pays, le rapport d'un dirigeant au peuple est très souvent lié à la manière dont il arrive au pouvoir», argumente ce dernier. 

Pour l'homme de média, si le dirigeant est vraiment le choix du peuple, par le biais d'une élection juste et transparente, il ne peut que suivre sa volonté puisque sa réélection en dépend. Par contre poursuit celui-ci, « lorsqu'un dirigeant se maintient au pouvoir par la violence et des fausses élections, le peuple ne compte pas. Il engraisse son armée et s'assure que le jeu électoral est bien verrouillé. Il peut alors dormir tranquillement. Comment peut-on être déclaré vainqueur d'une élection à 71% sans avoir fait campagne, sans avoir accordé la moindre interview, en se faisant représenter partout?», s'interroge le journaliste.

Selon  l'écrivain, il appartient au peuple de faire un sursaut patriotique. « Lorsque les camerounais auront pris conscience de l'incongruité de tout cela, ils se battront pour avoir le cadre légal juste et consensuel pour des élections acceptables. Cela passe par la modification en profondeur du code électoral, un changement substantiel de la composition des membres d'Élections Cameroon et du Conseil constitutionnel ».

Au Cameroun actuellement, le président de la République vient de convoquer le corps électoral, pour les municipales et législatives de 2020. Les candidats ont jusqu'à ce lundi pour déposer leurs dossiers à Elecam. Cela se passe dans un contexte où le code électoral reste le même, les tensions persistent dans les zones anglophones. Des clichés qui sommes toutes peuvent entacher ces élections d'irrégularités.

De l'avis de Jean Bruno Tagne, faire des élections législatives et municipales dans le contexte actuel est «une insoutenable provocation». « Aujourd'hui, nous avons deux régions du Cameroun, le Nord-ouest et le Sud-ouest, qui sont en crise. Là bas, les compatriotes ont pris des armes pour revendiquer la sécession. Il est évident que les élections ne peuvent pas se dérouler de façon normale dans ces deux zones où les armes crépitent ».

L'urgence pour lui,  doit être la pacification de ces deux régions avant de penser à une élection quelconque. Cela permettrait aux compatriotes qui se plaignent de marginalisation de participer au processus électoral de façon sereine. Ainsi, donc en allant aux élections forcées, quasiment sans eux on acte une sécession de fait de ces deux régions.

 

N.O

 
Published in Tribune Libre

Dans sa lettre de démission, le responsable de la stratégie du parti nationaliste explique qu’il lui est devenu moralement et politiquement insoutenable de militer davantage au sein de l’Union des populations du Cameroun sous l’actuelle direction.

 

L’Union des populations du Cameroun (UPC) vient de perdre une grosse pointure à la quelques mois du double scrutin législatif et municipal de février 2019. En effet, Charly Gabriel Mbock vient de rendre le tablier. Dans sa lettre de démission, celui qui a milité 27 ans durant au sein de l’UPC explique :

« J’ai l’honneur de vous faire connaître que malgré la fraternelle estime que nous nous témoignons, et pour diverses raisons que la pudeur et mon respect pour l’UPC m’empêchent d’exposer, il m’est devenu moralement et politiquement insoutenable de militer davantage au sein de l’Union des populations du Cameroun sous l’actuelle direction. En conséquence je vous présente ma démission avec effet immédiat ».

La lettre est adressé à Pierre Baleguel Nkot, secrétaire général de l’UPC. Charly Gabriel Mbock occupait le poste de chargé de la stratégie de l’Upc depuis le congrès unitaire de 2017. En attendant d’y voir plus clair, il n’est pas pour le moment établi que Charly Gabriel Mbock veuille rejoindre un autre parti. 

Né au Cameroun, Charly Gabriel Mbock est Professeur à l’université de Yaoundé 1. Écrivain, anthropologue, directeur de recherche et homme politique, il a publié, entre autres, Quand saigne le palmier, 1978 (roman) ; Le monde s'effondre” de Chinua Achebe, 1978 (essai critique) ; Le soupçon, 1980 (nouvelle) ; La croix du cœur, 1984 (roman) ; Cameroun, l'intention démocratique, 1985 (essai politique) ; Cameroun : le défi libéral, 1990 (essai politique) ; Comprendre “Ville cruelle” d’Eza Boto, 1992 (essai critique).   

Avant d’être membre de l’Upc, Charly Gabriel Mbock a milité au Social democratic front. Ce sont les deux partis qu’il a connus dans sa carrière politique.

 

N.O
Published in Parti politiques






Sunday, 05 June 2022 11:01