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Le journaliste Jean Bruno Tagne dénonce le fait que la France cautionne que le pouvoir ait été repris au Tchad, par un Conseil militaire au détriment de ce que prévoit la constitution de ce pays.

C’est par rapport à ce qui se passe actuellement au Tchad, que le journaliste Jean Bruno Tagne affirme que la France accepte que se passe en Afrique, ce qui est condamné ailleurs.

«Lorsqu’il s’agit de l’Afrique la France s’autorise toutes les outrances. On cautionne ce qu’on condamne ailleurs. La françafrique vit», a écrit Jean Bruno Tagne sur son compte Twitter.

En fait, il faut noter que les camerounais suivent de près ce qui se passe au Tchad. Il y en a comme le journaliste Jean Bruno Tagne, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pour ne citer qu’eux, qui appellent au respect de la constitution de ce pays voisin du nôtre. Sauf que mardi dernier, jour d’annonce du décès du président Idriss Deby Itno, l’Assemblée nationale et le gouvernement ont été dissous.

Dans une interview accordée à la chaîne France 2, Jean Yves LeDrian le ministre français des Affaires étrangères interrogée sur ce point, a révélé que le président de l’Assemblée nationale n’a pas voulu reprendre le pouvoir comme le prévoit la constitution tchadienne.

«Il y a des situations exceptionnelles. Logiquement, ce devrait être le président de l’Assemblée nationale tchadienne, mais il a refusé en raison des situations exceptionnelles de sécurité, nécessité d’assurer la stabilité de ce pays. Il importe maintenant que le conseil de transition qui s’est mis en place indique la manière dont il veut travailler, qu’il soit l’acteur de la sécurisation. Il y a dans cette transition, beaucoup de chefs militaires», a déclaré Jean Yves LeDrian.

Liliane N.

 

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Sur sa page Facebook l’homme des médias estime que ceux qui refusent de proférer injures et menaces au Chef de l’Etat Camerounais sont des cas sur lesquels doivent se pencher les psychiatres  

 

«  Ce qui me chagrine, ce n’est même pas l’attitude de ceux qui nous gouvernent. On peut même les comprendre ; ils se battent pour faire perdurer le système qui les nourrit.

Ce qui est incompréhensible c’est ce petit peuple misérable qui vit toute sorte d’injustice et qui s’en accommode. Il trouve même des arguments pour soutenir les bourreaux. Et le peu d’énergie qui lui reste, il l’oriente contre d’autres victimes du système. Ça me dépasse. Je pense que tout cela relève de la psychiatrie. C’est trop fort ».

Réagissant, un internaute s'en est farouchement pris à l'écrivain :  

"On appelle ça Syndrome de Stockholm. C'est la maladie des camerounais, adeptes de la stabilité dans la pauvreté qui pour eux, est une fatalité et ont une peur bleue du changement. Ils ont plus peur du changement que les Américains l'ont pour un vendredi, 13; pour un chat noir qui croise les pattes ou pour le 13ème étage.
Pour moi, cette maladie est plus que le Covid-19, ce manque de prise de conscience. 

Le problème n'est pas la, quand tu veux aider la population ça ne s'ignore pas peu importe votre obédience, votre région ou votre religion ; mais le problème avec vous c'est que vous faites un combat émotif, dans votre combat vous dévouez une haine farouche envers ceux qui dirigent actuellement on dirait que vous voudrez leur rendre des comptes de façon personnelle. ça n'a rien avoir avec les besoins de la population. Apprenez à équilibrer les choses peut être à ce moment le peuple que vous sollicitez tant pourra cette fois ci essayer de comprendre votre démarche.

C'est de la petite intelligence quand tu n’as pas encore compris le Cameroun comme plusieurs. Le pays est plus complexe, allez le faire ailleurs. Même ceux qui ne supportaient pas le Président de la République le soutiennent aujourd’hui et prient pour lui. Vous insupportez le peuple, avec les mensonges au quotidien, les injures, les agressions même sur des personnes âgées, des appels aux insurrections, la communauté internationale…C’est une honte. Nous n’en n’avons pas besoin. Revoyez vos méthodes. Pardon, il vous faut et en toute urgence, une éducation.

Il peut dire ce qu'il veut c'est son bon droit. Mais ne pas soutenir Kamto ne veut pas dire qu'on soutient le système en place, juste que Kamto n'est pas le guide qu'il nous faut. 

Jean Bruno Tagne fut nommé par décret présidentiel il y'a quelques années, Membre du Conseil National de la Communication (CNC). A ce moment là, le pays était beau et le Président de la République n'était pas un dictateur. Il bénéficiait ainsi de tous les avantages liés à sa fonction (selon le fameux article 2) et de concert avec ses confrères du CNC, il distribuait à tout vent, des sanctions aux médias. Alors qu'Henriette Ekwe avait refusé une nomination comme membre d'ELECAM à cause de ses convictions politiques. 

Après sa mise à la porte du CNC en 2016 et son remplacement par Guibaî Gatama, il reçut subitement la révélation selon laquelle ce régime serait pourri. Si ce régime est aussi pourri, qu'il sache donc que: Tout régime pourrisseur, pourrit tous ceux qui l’approchent,  lui y compris.

A titre illustratif n'avait-t-il pas dit dans l'audio qui circulait en 2016 que : « Si le grand 9 me donne, je prends aussi ma part ». Cela lui avait valu une traduction devant le conseil de discipline du CNC. En définitive, il n'est pas crédible à mes yeux. Que DIEU te bénisse…"

  

N.R.M

 

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Réaction du journaliste au Journal le Sputnik. Dans une grande interview il donne les axes pour éviter les élections contestées au Cameroun.

 

Le journaliste Jean Bruno Tagne est de ceux qui pensent qu'il est plus que impératif de repenser les élections au Cameroun. En commençant notamment par la révision du code électoral. C'est le seul gage de paix et de stabilité dans un pays ouvert aux crises multiples. « Tout doit commencer par une prise de conscience globale. Tous les camerounais peu importe leur sensibilité politique doivent comprendre que la gouvernance dans un pays, le rapport d'un dirigeant au peuple est très souvent lié à la manière dont il arrive au pouvoir», argumente ce dernier. 

Pour l'homme de média, si le dirigeant est vraiment le choix du peuple, par le biais d'une élection juste et transparente, il ne peut que suivre sa volonté puisque sa réélection en dépend. Par contre poursuit celui-ci, « lorsqu'un dirigeant se maintient au pouvoir par la violence et des fausses élections, le peuple ne compte pas. Il engraisse son armée et s'assure que le jeu électoral est bien verrouillé. Il peut alors dormir tranquillement. Comment peut-on être déclaré vainqueur d'une élection à 71% sans avoir fait campagne, sans avoir accordé la moindre interview, en se faisant représenter partout?», s'interroge le journaliste.

Selon  l'écrivain, il appartient au peuple de faire un sursaut patriotique. « Lorsque les camerounais auront pris conscience de l'incongruité de tout cela, ils se battront pour avoir le cadre légal juste et consensuel pour des élections acceptables. Cela passe par la modification en profondeur du code électoral, un changement substantiel de la composition des membres d'Élections Cameroon et du Conseil constitutionnel ».

Au Cameroun actuellement, le président de la République vient de convoquer le corps électoral, pour les municipales et législatives de 2020. Les candidats ont jusqu'à ce lundi pour déposer leurs dossiers à Elecam. Cela se passe dans un contexte où le code électoral reste le même, les tensions persistent dans les zones anglophones. Des clichés qui sommes toutes peuvent entacher ces élections d'irrégularités.

De l'avis de Jean Bruno Tagne, faire des élections législatives et municipales dans le contexte actuel est «une insoutenable provocation». « Aujourd'hui, nous avons deux régions du Cameroun, le Nord-ouest et le Sud-ouest, qui sont en crise. Là bas, les compatriotes ont pris des armes pour revendiquer la sécession. Il est évident que les élections ne peuvent pas se dérouler de façon normale dans ces deux zones où les armes crépitent ».

L'urgence pour lui,  doit être la pacification de ces deux régions avant de penser à une élection quelconque. Cela permettrait aux compatriotes qui se plaignent de marginalisation de participer au processus électoral de façon sereine. Ainsi, donc en allant aux élections forcées, quasiment sans eux on acte une sécession de fait de ces deux régions.

 

N.O

 
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Son nom est apparu dans un fichier rendu public et présentant des journalistes de la presse privée dont les noms figuraient dans le fichier solde de l’Etat du Cameroun. Des noms soustraient par l’actuel ministre des finances Louis Paul Motaze dans l’opération d’assainissement du fichier solde qu’il vient d’effectuer dans son département ministériel.

 

C’est sur ces entre faits que l’ancien journaliste de Canal 2 international a choisi de réagir pour se dédouaner de cette pratique qu’il condamne tout aussi.

C’est sur son compte Facebook que l’ancien membre du conseil national de la communication va éclairer la lanterne des camerounais sur ce qu’il en est véritablement. Il dit précisément :

« J’ai appris à ne pas me laisser distraire par toutes sortes de ragots que l’on publie sur moi dans les réseaux sociaux. Il y en a tellement que si je devais y réagir systématiquement, cela me prendrait un précieux temps que je peux occuper utilement.

Le dernier fantasme en date et qui fait le buzz - comme on dit aujourd’hui - est que je serais un fonctionnaire fictif, que j’aurais pendant mes années à Canal 2 International perçu un salaire comme fonctionnaire, que je ne suis évidemment pas. Pas moins que ça.

Tout ceci relève du mensonge éhonté, de la calomnie et de la distraction pure et simple. »

Dans la suite de sa défense, l’auteur de Programmés pour échouer  revêt sa cape de défenseur des pauvres camerounais spoliés par cette pratique ayant pignon sur rue dans notre pays. Pour lui, « ce problème (réel) de salaire fictif dans la fonction publique est si sérieux qu’il ne mérite pas d’être traité avec autant de légèreté. Plusieurs milliards de francs cfa ont été volés aux Camerounais et au lieu d’identifier très clairement les responsables de ce crime, de les juger publiquement et de les châtier de façon exemplaire, des apprentis sorciers balancent des noms à tort et à travers dans le seul but de salir d’honnêtes gens et surtout de noyer le poisson. Et après cette petite distraction, on passera à autre chose et on ne saura jamais qui a fait quoi dans ce vol à grande échelle. 

Serons-nous un jour sérieux dans ce pays ?

Mon souhait le plus ardent est que tous ceux qui ont perçu des salaires fictifs soient traduits devant les tribunaux et qu’ils rendent gorge ».

Au finish, pour comprendre pourquoi le nom de Jean Bruno Tagne figure dans ces listes qui circulent, il faudrait peut-être lorgner du côté des méthodes opaques de financement des activités de certains médias de notre pays.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La dédicace du nouvel ouvrage de l’ancien journaliste de Canal2 International s’est tenue ce lundi à la Librairie des Peuples Noirs sis à Yaoundé. Après « Programmés pour échouer », voici «  Accordée avec Fraude ».

 

Jean Bruno Tagne vient une fois de plus de donner du grain à moudre à tous les observateurs de la scène politique camerounaise. L’ancien patron du desk politique du journal le Jour  vient de commettre un ouvrage à la fois d’histoire politique et de science politique. L’ouvrage intitulé « Accordée avec fraude : De Ahidjo à Biya, comment sortir du cycle des élections contestées ». « Accordée avec Fraude, est un ouvrage qui porte sur le processus électoral au Cameroun. C'est un titre qui donne toute la substance de ce que sont en réalité les élections au Cameroun. Elles sont accordées avec Fraude », fais savoir Jean Bruno Tagne. Il ajoute,  « c'est une manière de faire un pied de nez aux observateurs internationaux ».

Un travail de fouille autour des événements qui ont entouré les différentes élections au Cameroun. Les acteurs, les procédures, les points d’étranglement, et des anecdotes croustillantes qui apportent à cet ouvrage une aisance dans la lecture à nulle autre pareil.

Pour l’auteur, « il y'a une ingénierie de la fraude qui a été mis en place au Cameroun et qui compromet l'alternance ». « Les victoires sont toujours accordées avec fraude ». « Institutionnellement, on reconnaît la victoire du Président sortant, mais on sait que c'est accordée avec Fraude ». L’écrivain pense que le code électoral doit être toiletté. « Il Faut absolument modifier le code électoral du Cameroun », pense-t-il. Et cela doit se faire dans l’urgence. « Il faut dans l'urgence modifier le code électoral », précise-t-il.

C’est le résultat d’une longue période d’observation de la scène politique. Pour la réussite de ce projet littéraire, la clarté et la précision des informations proposées, Jean Bruno Tagne a rencontré de nombreuses personnalités de la République, fait plusieurs voyages dans le pays et à l’extérieur pour collecter le maximum d’informations sur le sujet.

Un livre qui ne va pas dans le sens de ce que les tenants du pouvoir actuel veulent faire retenir aux camerounais. Au sortir de cet ouvrage, il devient évident que la démocratie est encore à construire dans notre pays. Plus encore, la démocratie électorale qui devra se départir du système de fraude mis en place depuis l’époque Ahidjo.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Hier c’était Urbain, Jean-Marie, Ephraïm ; aujourd’hui c’est Alain Abraham et demain ce sera…
 
Ce qui arrive à Alain Abraham Mebe Ngo’o devrait inspirer ceux qui sont encore aux affaires et se gargarisent du soutien de je ne sais quelle coterie. Dans le système Biya, il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. La chute peut parfois être brutale et aussi inattendue que l’ascension elle-même.
 
Hier, Mebe Ngo’o fut à la manœuvre de l’interpellation-humiliation des Urbain Olanguena, Jean-Marie Atangana Mebara et bien d’autres. Obnubilé par le pouvoir et l’argent, il était bien loin de se douter qu’il sera lui-même un jour la proie du régime cannibale de Yaoundé, qui bouffe tous ses enfants. Il ne faut donc jamais se réjouir du malheur d’autrui.
 
Celui qui fait face en ce moment à la Justice camerounaise fut délégué général à la Sureté nationale, directeur du Cabinet civile de la présidence de la République, ministre de la Défense et ministre des Transports. Qui diantre oserait donc inquiéter un homme avec un tel curriculum vitea (CV) ?
 
C’est mal connaître le président Paul Biya que de se poser une telle question. Il connaît ses hommes. Ce sont pour la plupart des jouisseurs, des gens pour qui le pouvoir est simplement un certificat pour se livrer à toutes sortes d’orgies. Jamais, pendant qu’ils sont aux affaires, ils ne prennent le temps de se constituer un réseau solide sur des bases idéologiques capable de les défendre, au besoin de mourir pour eux. Non. Ils se constituent plutôt un réseau de gens légers et coquins, des profiteurs sans épaisseurs, des adeptes de l’insignifiance et du dérisoire. Quand vient la chute, ils se retournent et se retrouvent bien seuls, abandonnés à leur triste sort et à celui de leur famille.
 
Si Alain Abraham Mebe Ngo’o venait à être arrêté, il n’y aurait ni manifestation nulle part (même pas dans son propre village), aucun militaire ne tirerait un coup de feu (même pas le dernier des troufions), aucun journaliste jadis acquis à sa cause du temps de sa gloire ne le suivrait pour longtemps, aucun député ou camarade du parti ayant longtemps profité de ses largesses ne lèverait le moindre petit doigt, pas plus que ses partenaires d’affaires qui en profiteraient maintenant qu’il est à genou pour le gruger.
 
Le président Paul Biya connait ses hommes et les Camerounais. Il les sait sans grande conviction et leur fidélité très fragile. C’est pour cela qu’il met un soin particulier au châtiment « exemplaire » de tous ceux qui veulent sortir des rangs. Je citerai le cas du professeur Titus Edzoa… Chacun peut citer d’autres exemples… plus récents…
 
Propos recueillis par Bossis Ebo'o
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Sunday, 05 June 2022 11:01