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Dans une chronique publiée il y a quelques heures, le prélat affirme que la Nuit est bientôt Finie et qu’il ne faut surtout pas céder à l’option de facilité et croire que tout sera réglé au lendemain du 09 Février 2020. 

 

« Au nom du sang des milliers de camerounais anglophones, qu’advienne enfin un prince de la paix capable de dompter les faiseurs de guerre !

Le premier dimanche de l’avent fait justement souffler le vent de l’espérance, l’espérance qui entretient en nous l’espoir de lendemains meilleurs. Oui, « La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière.

C’est cela l’espérance dans laquelle nous plonge le temps de l’avent aussi bien au niveau personnel que collectif. L’espérance n’est cependant pas un optimisme béat, mais une vertu théologale qui, en entretenant la vie divine en nous, nous motive à œuvrer de toutes nos forces pour un monde meilleur. Justement la parole de Dieu nous invite à la vigilance en ces temps qui sont les derniers au Cameroun. Espérance, oui, mais dans la vigilance.

Quand une personne ou une société traverse des moments de crise, la grosse tentation est de céder aux solutions de facilité ou aux fausses solutions. Les élections du régime Biya en sont une ! L’urgence c’est quoi aujourd’hui ? Arrêter d’abord le torrent de sang dans le No/So ou aller aux élections avec un code électoral taillé sur mesure pour un autre braquage électoral ? En effet, comment peut-on se préoccuper des élections dans un pays où le sang de nos frères et sœurs continue de couler ? Oui, appelons d’abord la paix sur le Cameroun : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! » À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : Paix sur toi !

À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien

Oui, Frères, vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil » et de devenir plus humain. En ces temps qui sont les derniers, c’est le moment de veiller pour savoir distinguer les voleurs des bergers, les opportunistes des vrais leaders qui portent le souci de relever le Cameroun, de conduire ce pays des ténèbres dans lesquels il est plongé vers la lumière. C’est le moment de faire bloc pour empêcher cette énième mascarade électorale qui ne résoudra aucun problème au Cameroun, en dehors de satisfaire les ambitions égoïstes de quelques opportunistes.

C’est le moment de faire bloc au nom du sang des anglophones pour faire fondre cet égoïsme collectif au soleil de notre humanité commune. Oui, Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie…

Faisons d’abord la paix, De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles.

Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Le Cameroun se relèvera, mais pas par les élections du 09 février 2020 qui ne visent qu’à reproduire un système politique peccamineux. Le prince de la paix, mais la vigilance s’impose.

Oui, Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. (…) Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

Oui, la nuit est bientôt finie, seulement personne ne connait ni l’heure ni le jour. Cependant la consigne est claire : veillez ! » 

 

N.R.M

 
Published in Tribune Libre

Si l’on reste lucide sur l’évolution des prévisions budgétaires du Cameroun, un constat se dégage, il s’agit d’une première depuis au moins dix années que le budget du Cameroun connaît une baisse de chiffres. Par rapport à l’année dernière, un décalage de l’ordre de 260 milliards de FCFA est observé. 

 

Selon les observateurs aguerris de l’évolution budgétaire du Cameroun, si l’on se repère à depuis 2018, le budget du Cameroun n’a plus connu de baisse après avoir réussi à franchir la barre de 2.000 milliards de nos francs. Depuis lors, les prévisions budgétaires n’ont pas cessé d’augmenter. Tenez, en 2019 elles se sont chiffrées à plus de 5.000 milliards de FCFA, au terme d’un collectif de budget sous hautes instructions du Chef de l’Etat en mois de mai de cet exercice. 

A l’observation du projet de budget pour l’exercice 2020 actuellement en examen au Parlement, il s’élève en recettes et en dépenses à la somme de 4.951,7 milliards de FCFA. Comparativement à l’enveloppe budgétaire de l’année dernière qui pesait 5.212 milliards de FCFA, il se dégage une baisse d’une valeur de 260 milliards de FCFA. 

Ce qui retient davantage l’attention de l’observateur, c’est que cette baisse apparaît comme étant la plus importante qu'ait connue le budget du Cameroun ces dernières décennies.  Cette diminution de la consistance de l'enveloppe budgétaire peut s’expliquer notamment, par le contexte socio-économique difficile que traverse le pays. L’arrêt des activités au niveau de la Sonara a imposé au Cameroun, une importation massive des produits pétroliers à l’état fini. Il y a également, les dépenses engagées dans le cadre des défis sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord. 

Selon les annonces faites par le Fonds monétaire international (FMI) pour le compte de 2019, le taux de la croissance économique du Cameroun en 2020 ne pourrait pas aller au-delà des 3,9%, alors qu’en 2018, ce taux était de 4,1%.  

 

Innocent D H

 

Published in Finances
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Il s’agit des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun arrêtés dans le cadre de la marche du 1er juin 2019.

 

Quinze militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) vont passer six mois de prison ferme. C’est le verdict rendu par la justice du pays vendredi dernier dans la ville de Douala. Selon Me Gabriel Kontchou leur conseil qui s’est confié à notre confrère d’Agence France Presse (Afp), ces militants mis en cause du côté de la ville de Douala ont été condamnés pour «action de rébellion et manifestation illégale ».

Les militants condamnés n’ont pas figuré dans la liste de ceux qui ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Il faut rappeler que c’est le 4 octobre 2019, que cette décision du Chef de l’Etat a été rendue publique. Elle concernait 333 personnes. 102 militants avaient été remis en liberté. Parmi elles, figuraient Maurice Kamto le président national du Mrc. Ses alliés que sont entre autres Albert Dzongang, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Alain Fogue Tedom, Me Michel Ndoki et Gaston Abe alias Valsero.

Après leur sortie de prion intervenue le samedi 5 octobre 2019, il avait été rapporté qu’on compte toujours 169 militants sous le coup des poursuites judiciaires. 82 d’entre eux sont de même poursuivies à Douala (Ndokoti, Bonanjo), Yaoundé, Nkongsamba. Bien plus, 67 personnes appartenant au parti de Maurice Kamto  sont toujours en détention dans les prisons de Kondengui, Ngoumou, Eseka, Ntui, Mbalmayo, et Mfou. Depuis donc la sortie de prison de Kamto et ceux suscités, il n’y avait plus eu de condamnation pour les militants du Mrc, arrêtés dans le cadre des marches que le parti a baptisé «marches blanches».

Ces marches blanches, faut-il le rappeler, faisait partie d’un Plan national de résistance mis sur pied par le parti qui entre autres dénonçait le hold-up électoral, le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football de 2019 au Cameroun.

 

Liliane N.

 

Published in Judiciaire
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C’était ce dimanche 01er décembre 2019 au cours du culte d’installation de Wirsiy Kingsley comme nouveau pasteur de cette chapelle ecclésiale. Le nouveau berger a été invité par le prédicateur du jour, Révérend Moses Ngalla à être un bon exemple pour les fidèles dans l’accomplissement de son ministère pastoral.   

 

Louanges et adorations formulées à l’église baptiste Christ Roi de Garoua sis au quartier Camp-Chinois où les fidèles ont comme un seul homme investi la chapelle ce dimanche. Ils ont invoqué la grâce divine pour la paix et la cohésion sociale au Cameroun, à l’occasion du culte d’installation de leur nouveau Berger Wirsiy Kingsley. Celui-ci dit, se confier entièrement entre les mains de Dieu pour relever les nombreux défis qui l’interpellent. « Ici à Garoua, je compte entièrement faire la volonté de Dieu. Pour réussir ce travail, je demande à Dieu de me donner la force suffisante. Je compte également sur le soutien des fidèles », déclare le nouveau pasteur.

Dans la prédication de circonstance dite par le Révérend Moses Ngalla s’est appuyé sur le second livre de Corinthien dans son chapitre 10, pour inviter le nouveau serviteur à l’exemplarité dans l’exercice de ses charges pastorales. « Le serviteur de Dieu, c’est celui qu’il recommande. Il doit rester humble, et ne saurait utiliser son autorité pour détruire la foi des Hommes. Il prêche la parole divine qui est une parole de paix », prescrit-il. 

L'événement qui avait des allures hautement festives, a connu la présence de Zacharie FAMA, représentant personnel du Gouverneur de la région du Nord. Précisons que, Wirsiy Kingsley, originaire de la région du Nord-Ouest est âgé de 34 ans. Titulaire d’un master en théologie, il est marié et père de deux enfants. 

 

Innocent D H

 

Published in Société
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vendredi, 29 novembre 2019 18:19

Cameroun : Les enfants de la rue mis en avant

La vingtième année de la convention relative aux droits de l'enfant de la rue signée avec l'appui de l'UNESCO vient d'être commémoré.

 

Le Cameroun s'est joint le 26 novembre dernier à la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale de l'enfant de la rue. En effet, pour célébrer le 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant signée en 1989, l'UNESCO organise la journée des enfants des rues.

À cette occasion, l'UNESCO organise un séminaire sur les enfants de la rue. De nombreuses associations luttent en faveur des enfants des rues, que ce soit en Amérique Latine ou en Asie, qu'elles soient ou non-confessionnelles. Leur action de terrain permet de réaliser un véritable travail de fourmi en faveur des enfants, de leur éducation, de leur sécurité, allant parfois jusqu'à une véritable renaissance des liens sociaux et familiaux.

Après, la Seconde Guerre mondiale, l’histoire des droits de l’enfant connaît plusieurs étapes clés suite à la création de l’ONU qui succède à la Société des Nations.

1948 : déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que "la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une protection spéciale".

1959 : L’ONU adopte la Déclaration des droits de l’enfant, qui reconnaît l’enfant comme sujet de droits.

1979 : Année Internationale de l’Enfant (AIE). L’AIE permet aux droits de l’enfant de commencer à se concrétiser dans de nombreux pays.

1989 : Le 20 novembre, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU. En 54 articles, ce texte énonce les droits civils, économiques, sociaux et culturels de l’enfant.

La Convention des Nations Unies est entrée en vigueur en Belgique le 15 janvier 1992 suite à l’adoption d’une loi et de décrets d’approbation des différentes entités fédérées. Le décret d’approbation a été adopté par la Communauté française le 3 juillet 1991.

L’article 42 de la Convention est libellé comme suit : "Les États parties s’engagent à faire largement connaître les principes et les dispositions de la présente Convention, par des moyens actifs et appropriés, aux adultes comme aux enfants".

 

Marcel Ndi 

 

Published in Société

Les services du Gouverneur de la région du Nord à Garoua, a abrité un atelier pilote de déclenchement institutionnel sur l’hygiène et l’assainissement au Cameroun. Par cette rencontre organisée à l’intention des autorités administratives et municipales, il est question pour le Ministère de l’Eau et de l’énergie d’améliorer l’accès aux toilettes dans le Nord qui demeure en deçà de la moyenne nationale dont le taux est de 35%. 

 

Le constat est clair, le choléra reste encore présent dans certains pays en voie de développement à l’instar du Cameroun. La persistance de la menace peut s’expliquer en partie par le faible taux d’accès aux toilettes. Si l’on parle de 35% au niveau national, dans la région du Nord, ce taux est de 32,8%. Un chiffre qui n’honorerait pas cette partie du pays, d’où la nécessité de sensibiliser à la mutualisation des efforts pour inverser la tendance. Idriss Kouetou Ndjoya, sous-directeur de l’assainissement liquide au Ministère de l’eau et de l’énergie, « ce challenge consiste à stimuler l’adhésion des autorités administratives et les élus locaux à pouvoir accompagner l’intégration des questions d’assainissement dans les plans communaux de développement ». 

Considérés comme principaux acteurs de développement dans les régions, les élus locaux bénéficieront du soutien sans faille du Ministère de l’Eau et de l’énergie. Objectif, avoir désormais plus de toilettes dans les espaces publics. Outre cette sensibilisation, des appuis financiers sont prévus afin de traduire dans les faits le concept de « santé pour tous » à l’horizon 2035. « Cet atelier vient parfaire l’esprit pour le bien être des populations puisque nous savons combien les toilettes sont importantes pour la santé humaine », déclare Julien Doumba, le secrétaire général des services du Gouverneur. Des travaux en atelier assortis des vidéos projections, ont permis de mieux outiller les autorités administratives et municipales de la région du Nord sur la budgétisation des activités d’hygiène et assainissement.

 

Innocent D H 

 

Published in Société
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Ces viols ont été favorisés par la crise sociopolitique présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Le viol est une réalité au Cameroun. C’est ce que révèlent les chiffres mis à la disposition du public par le Système des Nations Unies. Même s’il convient de reconnaître qu’il est difficile d’avoir des données réelles de cette violence faite aux femmes du fait du silence de certaines victimes, il reste qu’il est possible d’avancer avec des données approximatives.

Le Système des Nations unies parle donc pour les deux régions anglophones du pays, de 60 viols commis durant le seul mois d’octobre 2019. A côté du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le Snu fait état de 1016 cas de violences déclarés dans les dans les départements du Logone-et-Chari, du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga. Dans lesdits cas, on a noté que 11% étaient des cas de violences sexuelles et 8% de viols.  

Le Cameroun n’étant donc pas épargné de ce problème, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est activement engagé dans la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette campagne est rendue à sa 13e édition. Elle a pour thème : « Orangez le monde : la génération égalité s’oppose au viol ».

Parlant des cas spécifiques trouvés dans les deux régions anglophones, le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille rappelle qu’il y a des dispositions juridiques. Cependant, elles ne sont pas respectées. Les chiffres tendent à grimper au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, du fait de la crise. Un fait qui ne réjouit pas les autorités.

Saisissant donc le temps de la campagne, Marie Thérèse Abena Ondoa le chef du département ministériel en charge de la promotion de la Femme et de la Famille va jusqu’au 10 décembre 2019, va faire entendre la voix des différents mouvements de femmes dans les régions et les secteurs qui s’attellent à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes. Il sera aussi question de plaider pour des spécifiques au sein des institutions et des environnements de travail. Elle sera accompagnée des différents partenaires du Ministère.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

A l’ouverture d’une rencontre de deux jours entre Camtel et les acteurs du secteur des communications électroniques tenue à Yaoundé le 25 novembre dernier, Minette Libom Li Likeng, la Ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel) a lancé un appel aux collectivités territoriales décentralisées (CTD). Elle les invite à une forte implication dans la bataille de la révolution numérique au Cameroun. 

 

Pour la Minpostel, il est clairement question de traduire dans les faits, la vision du Chef de l’Etat définie depuis quelques années, celle de mener avec abnégation la bataille de la transformation numérique au Cameroun, « personne ne devrait être laissé pour compte dans la révolution numérique ». Dans cette logique la forte implication des collectivités locales, elles qui sont au contact direct des populations s’avère de mise. C’est certainement la raison pour laquelle, Minette Libom Li Likeng a saisi l’opportunité de la rencontre Camtel et les acteurs du secteur des communications numériques tenue à Yaoundé, pour inviter ces CTD à jouer effectivement leur rôle. 

« Qu’il s’agisse du développement des infrastructures TIC, de l’accès à internet ou de la fourniture en services TIC, la collectivité territoriale décentralisée est au cœur du processus lorsqu’on veut atteindre les populations locales. Dans ce contexte, le développement numérique devient un moyen de dynamisation économique et sociale des collectivités territoriales décentralisées, grâce aux opportunités qu’il offre », précise le Minpostel. 

Dans une telle logique, les collectivités territoriales décentralisées devraient donc prendre la mesure des enjeux du développement numérique qui leur incombe. Minette Libom Li Likeng fait alors savoir, « la révolution digitale ne doit pas être perçue comme un risque par les collectivités, mais plutôt comme une véritable opportunité. Les outils numériques permettent de gagner du temps et en même temps simplifient et améliorent le service aux usagers ». 

 

Innocent D H

 

Published in High-tech

C’est en marge du Sommet mondial sur le genre qui se tient du 25 au 27 novembre à Kigali, au Rwanda, que, le McKinsey Global Institute, institut de recherche indépendant de McKinsey, a présenté hier mardi 26 novembre son rapport 2019 sur la parité en Afrique intitulé « The Power of Parity ». De fait, le Cameroun est classé parmi les pays moyens en matière de parité sur le genre en Afrique.

 

Bien que certains pays africains aient réalisé d’énormes progrès dans la recherche de la parité dans certains domaines, les inégalités entre les hommes et les femmes demeurent élevées sur l’ensemble du continent. Les femmes représentent plus de 50% de la population totale de l'Afrique, mais en 2018, elles ne généraient que 33% du PIB total du continent. Cela renforce et alimente les inégalités et compromet la santé économique à long terme de l'Afrique.

Dans l'ensemble, les progrès en matière d'égalité des sexes ont stagné au cours des quatre dernières années. Au rythme actuel des progrès, il faudrait plus de 140 ans à l’Afrique pour atteindre la parité des sexes. Sur le score de parité ou le GPS de MGI - une mesure des progrès en matière d'égalité, le score de l'Afrique est de 0,58 en 2019, indiquant une forte inégalité de genre parmi les 15 indicateurs GPS de l'égalité de genre dans le travail et la société.

Selon le McKinsey Global Institute, le GPS de l'Afrique pour 2019 est le même qu’il y’a quatre ans auparavant. En Afrique, les seuls indicateurs sur lesquels des progrès ont été accomplis sont la protection juridique et la représentation politique. Tous les autres indicateurs sont restés identiques voire en régression dans certains pays.

Le cheminement vers la parité diffère considérablement entre les pays africains. L'Afrique du Sud a le GPS le plus élevé à 0,76, ce qui indique une inégalité moyenne entre les sexes. La Mauritanie, le Mali et le Niger ont les scores les plus bas, respectivement 0,46, 0,46 et 0,45 (inégalité extrêmement élevée).

Bien que la situation générale soit caractérisée par une stagnation, voire des renversements, dans la progression vers la parité, certains pays ont montré une amélioration remarquable de certains indicateurs. Par exemple, le Rwanda et l'Afrique du Sud ont augmenté la représentation des femmes dans les postes de cadres moyens de 27% et 15%, respectivement. L'Algérie a réduit les taux de mortalité maternelle d'environ 9%. L'Egypte a triplé son score et la Guinée et le Liberia ont doublé leurs scores en matière de protection juridique des femmes.

Le Cameroun obtient une note de 0,53 sur 1, pour ce qui concerne la parité au travail ; 0,71 pour l’ouverture de l’économie formelle et informelle aux femmes ; 0,35 pour ce qui est de la protection légale des droits des femmes dans le domaine de la politique ; 0,78 pour la protection de l’intégrité des femmes ; 0,62 sur les inégalités liées au genre dans la société ; une note de 0,52 pour l’accès aux métiers professionnels et techniques, etc. Le score final du Cameroun pour la parité en matière du genre est de 0,59 sur 1.

Ces exemples de progrès rapides devraient inspirer les autres à aller de l'avant avec des actions visant à faire progresser l'égalité des sexes.

A propos de MGI

La mission de MGI est d’aider les dirigeants des secteurs commercial, public et social à mieux comprendre l’évolution de l’économie mondiale et à fournir une base factuelle qui contribue à la prise de décision concernant des questions de gestion et de politique critiques.

Le McKinsey Global Institute (MGI), la branche de recherche sur le commerce et l'économie de McKinsey, a été créé en 1990 pour développer une compréhension plus profonde de l'évolution de l'économie mondiale. La mission de MGI est de fournir aux chefs de file des secteurs commercial, public et social les faits et les connaissances sur lesquels baser leurs décisions en matière de gestion et de politiques.

MGI Research combine les disciplines de l’économie et de la gestion, en utilisant les outils analytiques de l’économie et les idées des dirigeants d’entreprise. Sa méthodologie «micro à macro» examine les tendances microéconomiques du secteur pour mieux comprendre les forces macroéconomiques générales affectant la stratégie commerciale et les politiques publiques.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société

Le Directeur général des élections affirme qu’il pourrait s’agir des cas marginaux.

 

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Erik Essousse n’a pas caché son étonnement sur des affirmations faisant état des documents qui n’ont pas été signés, du fait de l’absence de certaines autorités administratives. « Je suis plutôt surpris qu’on dise qu’il y ait des candidats qui n’ont pas pu faire signer leurs documents. Les autorités administratives sont disponibles partout pour le faire. Peut-être s’agit-il de cas marginaux », a-t-il déclaré.

Appelé à répondre à la question de savoir si Elections Cameroon peut intervenir dans le cas où un dossier de candidature sera incomplet du fait d’un document qui n’a pas été signé, le Directeur général des élections se veut plutôt ferme. Elecam n’a rien à faire dans cas de figure. « Au niveau d’Elecam, nous ne jugeons pas au niveau du dépôt des dossiers si c’est complet ou pas. Nous recevons le dossier, nous enregistrons et transmettons au Conseil constitutionnel. C’est à eux de juger de la qualité du dossier », a-t-il déclaré.

A titre de rappel, la semaine dernière l’actualité a été marquée par certains mouvements des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Ceux-ci affirmaient que des sous-préfets refusaient de signer leurs documents. Pourtant ils avaient besoin d’avoir des dossiers complets pour les déposer à Elecam. Alain Fogue Tedom le trésorier du parti de Maurice Kamto et d’autres militants avaient décidé de bloquer l’entrée de la Sous-préfecture de Yaoundé 3.

« Les différents candidats doivent faire signer un certificat de domicile. Nos candidats viennent à la Sous-préfecture de Yaoundé 3 depuis une semaine. Monsieur le Sous-préfet, de manière grossière, discrimine ses signatures. Il donne joyeusement les signatures, aux candidats du Rdpc et refusent de signer les dossiers des candidats du Mrc. Cela fait plus d’une semaine que les camarades traînent ici. Nous sommes à quelques heures de la clôture des listes à Elecam. Nous sommes arrivés ce matin, appelés par nos camarades qui ne savent plus à quel saint se vouer… », avait-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Institutionnel






Sunday, 05 June 2022 11:01