Détecter et promouvoir les promoteurs de projets africains qui proposent des initiatives innovantes s'appuyant sur les enjeux de développement durable en Méditerranée et en Afrique. Tel est l'objectif de l'édition 2019 du concours Med'Innovant Africa pour lequel la start-up camerounaise Promagric a été retenue parmi les 5 finalistes.
Euroméditerranée, c'est l'établissement public d'aménagement qui a retenu la start-up camerounaise Promagric dans la liste des cinq finalistes du concours Med'Innovant Africa 2019.
Les 05 et 06 décembre sont retenus comme dates de publication des résultats par le jury qui a été particulièrement séduit par le projet camerounais Promagric. Ce projet est un Clinic Plant, une application qui permet aux seigneurs de la terre( agriculteurs), de poser le diagnostic des maladies dans un intervalle de temps raisonnable. Il facilite également l'obtention en instantané des traitements biologiques adaptés, à partir d'une simple photographie de plante.
Promagric a su se démarquer des 28 autres projets camerounais présentés. Au total, il y avait 129 projets issus de 22 pays africains dans le cadre de cette compétition. La particularité de l'application camerounaise est qu'elle utilise une technologie artificielle permettant d'avoir une excellente reconnaissance d'image et met à la disposition des agriculteurs, des bonnes pratiques de prévention.
Au soir du 06 décembre 2019, Promagric pourra à travers cette innovation technologique empocher une enveloppe de 5.000 euros qui accompagnera le prix du jury.
Innocent D H
Jean Marc Bikoko point focal de ce consortium d'organisations de la société civile, a donné, ce mercredi, une conférence de presse, au cours de laquelle il a dénoncé l'attitude du Chef de l’Etat Camerounais qu’il juge condescendante et méprisante
« C'est à cause des décisions autoritaires sans prise en compte de leurs préoccupations malgré les interpellations et dénonciations récurrentes par le biais des différentes familles d'acteurs que sont, entre autres, les partis politiques de l'opposition, la société civile, les médias, les leaders d'opinion, etc.
Au-delà de cet acte de dénonciation, J.M. Bikoko demande au Président de la République de « reporter les élections législatives et municipales programmées à travers une loi à voter par les parlementaires avant la fin de la session budgétaire en cours. Il exige, par la même occasion, la dissolution du conseil électoral d'Elections Cameroon ou, à défaut, sa restructuration, car, dans sa configuration actuelle, cet organe n'est qu'un instrument du régime au pouvoir et une machine à fabriquer les victoires du parti au pouvoir…
Selon Serge Aime Bikoi, le point focal de Dynamique citoyenne appelle, dans la même lancée, les partis républicains (ceux-là qui prétendent travailler pour l'intérêt supérieur de la nation et le bien-être des Camerounais) à un boycott de toutes élections organisées dans les conditions actuelles de crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et d'encadrement du processus par l'actuel code électoral vicié. Il met, enfin, en garde tous les partis politiques qui décident, malgré tout, de prendre part à ce scrutin contre toute revendication relative aux résultats qui en découleront.
L'enseignant de géographie et ses collatéraux prennent cette décision d'appeler au boycott des prochains scrutins au regard de la grave crise sociopolitique et sécuritaire, qui prévaut en ce moment au Cameroun, et qui démontre, clairement, que les conditions ne sont pas réunies pour un tel rendez-vous. En effet, explique Bikoko, « non seulement l'Etat n'a plus de pouvoir sur les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où sévit une grave crise sécuritaire, qui consacre la partition du pays, mais aussi et surtout le système électoral est totalement vicié et plombé avec un code électoral non consensuel et truffé d'incongruités et un organe chargé de la gestion des élections acquis au parti au pouvoir ».
Les mêmes causes produisant donc les mêmes effets, la décision des autorités administratives d'organiser les élections dans le contexte décrit supra n'a qu'un seul objectif, celui de consolider son pouvoir à travers l'occupation de la majorité des postes de commandements à travers le pays.
A cause de cet état de choses, J.M. Bikoko et Dynamique citoyenne propose, en termes de première étape, l'organisation d'un nouveau débat sur la crise anglophone, dont les lieux seront le Nord-Ouest et le Sud-ouest.
Objectif: Identifier les causes historiques et les évolutions contemporaines du problème anglophone et définir les stratégies et mécanismes d'un meilleur vivre-ensemble. La 2ème étape consiste à tenir une assise nationale sur la crise politique et le système de gouvernance au Cameroun. Lieux: toutes les dix régions du Cameroun.
Objectif: Analyser la gouvernance politique du Cameroun et faire des propositions d'amélioration. La 3ème étape est consacrée à un débat sur la gouvernance politique au Cameroun. Lieu: Yaoundé. Objectif: définir un système de gouvernance apte à mieux considérer et concilier les spécificités des communautés, la participation citoyenne et les exigences et objectifs de développement économique et socioculturel… ».
N.R.M
Plusieurs agriculteurs sont engagés dans ce secteur avec pour objectif de produire des tonnes d’avocats et de dégager des bénéfices. Dans la région du Nord en l’occurrence, même si certaines estiment que les conditions climatiques ne seraient pas favorables au développement de l’avocatier, quelques rares seigneurs de la terre se sont lancés dans l’expérimentation de la pépinière de cette plante.
La culture d’avocatiers occupe un pan important de l’agriculture au Cameroun. Elle intéresse davantage les seigneurs de la terre dans la mesure où une plantation peut produire annuellement 10 tonnes d’avocats par hectare. La région de l’Ouest est identifiée au Cameroun parmi les plus grands bassins de production notamment dans la zone de Bamboutos. La spéculation génère des chiffres d’affaires considérables à l’économie nationale. Tenez par exemple, sur le marché les consommateurs déboursent en moyenne 100 à 500 francs CFA pour obtenir un fruit. Les revendeurs quant à eux achètent parfois un sac de 100 kilogrammes d’avocats à 25.000 voire 65.000 francs CFA.
Dans la région du Nord et plus précisément dans l’arrondissement de Figuil, le gain immense que procure cette filière ailleurs, a poussé Mazouyané Sambo, la trentaine révolue à s’engager dans l’expérimentation de la pépinière d’avocatiers. « J’ai observé dans la région du Nord, je n’ai vu aucun avocatier. Je me suis dit pourquoi ne pas expérimenter une pépinière pour voir le résultat. C’est ainsi que j’ai semé les graines, jusque là je constate que les plantes sorties des graines évoluent normalement », déclare-t-elle à l’entame de ses propos.
Cette jeune femme se dévoue au quotidien à l’entretien des plants d’avocatiers auxquels elle tient fermement. « Je les arrose chaque matin et soir comme les autres plantes », nous rassure cette passionnée de la pépinière d’avocatier.
Malgré le fait que certaines personnes lui font savoir que le climat de la région du Nord ne serait pas propice au développement de l’avocatier Mazouyané Sambo ne se décourage pas, elle est convaincue de goûter un jour aux fruits de son dur labeur. « Je sais que si je plante les avocatiers et qu’au bout du temps ils produisent des fruits, j’aurai beaucoup d’argents car les avocats coûtent excessivement chers ici au Nord. Pourquoi je ne vendrais pas aux commerçants qui attendent que les avocats viennent de Ngaoundéré, Bafoussam voire de Yaoundé », espère la jeune dame.
Dans la foulée, nombreuses sont des personnes qui, néanmoins trouve son initiative salutaire. C’est le cas de Mahamat qui dit : « c’est une bonne chose parce qu’ici au Nord, je n’en ai pas vu, sauf à Doumo une zone située dans la région de l’Extrême-Nord à la frontière avec le Nigéria. Même si ces avocatiers ne produisent pas des fruits, ses feuilles seront serviables car elles sont reconnues pour leur utilité dans le traitement des maux de ventre, de la fièvre typhoïde entre autres ».
Dans son processus d’expérimentation, cette dame bénéficie du soutien indéfectible du GIC Watiri dans l’entretien de sa pépinière d’avocatiers. Elle compte collaborer avec des ingénieurs agronomes pour atteindre les résultats escomptés.
La culture d’avocatiers reste donc un secteur prometteur pour peu qu’elle soit investie dans un environnement qui lui est favorable.
Innocent D H
Grâce aux renseignements reçus des populations qui soupçonnaient que des choses pas nettes se passaient dans le domicile d’un expatrié chinois au quartier Ndogbond à Douala, les éléments du Groupement Territorial du Wouri ont découvert le pot aux roses
Des sacs et des sacs contenant des pièces de 50 et 100 Frs, anciennes et nouvelles que ces malfrats d’un autre genre ont recueilli dans les machines à sous, que l’on trouve dans les bars et autres débits de boisson, disséminées au niveau des principales métropoles camerounaises.
Une somme de plus de deux millions de FCFA en espèce, destinée comme de coutume pour l’exportation en Chine. Cette monnaie sert à la fabrication de divers objets, d’après les informations données par Saidou Abakachi, Commandant du Groupement de Gendarmerie du littoral les éléments du Groupement Territorial du Wouri : « Sur dénonciation, nous avons mis sur pied une équipe, et, après des filatures, nous avons rendu compte des faits à notre hiérarchie et sur hautes instructions du Commandant de Légion, nous nous sommes déportés de ce côté. Après les investigations nous avons trouvé toutes ces pièces de monnaie… ».
Ses éléments et lui ont fait un véritable travail de fourmi et dans le domicile perquisitionné, ils ont découvert certes découverts l’objet du délit, mais aussi des carcasses et autres pièces de rechange des machines à sous, en plus de pointes d’ivoire.
Devant les micros des hommes des médias, le Commandant de gendarmerie a révélé que les pièces de monnaie étaient mises dans des containers, ce qui permettait aux trafiquants (chinois et des camerounais), d’envoyer sereinement cet argent vers l’empire jaune.
D'autres découvertes ont été faites : « « La perquisition de ce domicile nous a permis de mettre la main sur des cartons de munitions neuves de 9mm, que nous avons saisi. Nous soupçonnons la présence des armes, mais, l’enquête va nous permettre d‘en savoir un peu plus... ».
Le chinois et ses complices ont refusé de parler devant les caméras et, lorsque des questions leurs étaient posées par les fins limiers de la gendarmerie nationale, ils ont soutenu qu’ils ne vont parler qu’en présence de leurs avocats.
C’est ce que croit savoir Marie Ngué, commerçante au marché du Mfoundi qui va même plus loin : « Ils ont réussi à s’ingérer au Cameroun, ils ont envahi tous les secteurs d’activités, sans parler de l’exploitation dont sont victimes les populations autochtones qui voient leurs terres exploitées par ces mêmes chinois sans que les promesses qui leur ont été faites ne soient le moins du monde respectées…Et, c’est depuis leur arrivée qu’on a constaté que les pièces de monnaies sont de plus en plus rares et, pour ceux qui empruntent les véhicules en commun, pour les ménagères, pour nous ici au marché, c’est très grave. Parfois, les clients pensent qu’on les embête alors que réellement, nous n’avons pas de pièces. Et malheureusement, tout cela se fait avec la complicité de nos propres frères camerounais. Et c’est pathétique ».
Nicole Ricci Minyem
Selon lui, le « problème du Cameroun est pourtant simple » et, il suffira de mettre en place, quelques réformes qui vont permettre au pays de retrouver sa croissance d’antan.
« Le parlement examine le projet de loi des Finances avec un budget qui se chiffre à environ 5000 Milliards. Si on exclut la dette, cet argent provient :
- Pour moitié des impôts payés à 85% par les multinationales, le privé national et, l’Etat ne contribuant que pour 14%.
- Pour un quart de la douane
- C’est un argent qui n’appartient à personne, mais dont une poignée d’individus s’est arrogé la gestion en s’appuyant sur une fumisterie intellectuelle : l’unité nationale !
Il n’y a aucune unité nationale là – dedans ! Il y a tout simplement une poignée de prédateurs plantés sur le dos de la Nation comme une sangsue monstrueuse et qui le vide de tout son sang.
C’est un modèle qui a totalement échoué et qui, en tout état de cause, ne pouvait jamais réussir. Il ne peut ni entraîner le développement, ni réaliser la paix.
Ce que la science demande clairement au régime en place est clair :
1. Diviser le budget par deux
2. Prenez la moitié, soit 2500 Milliards pour des missions de souveraineté comme la défense, les affaires étrangère, la coordination, la norme, les grands barrages, les autoroutes inter régionales, le réseau électrique haute tension …Là on va vous juger sur des projets dignes d’un grand Etat et de grands dirigeants.
Prenez l’autre moitié et remettez – là aux Etats Régionaux. Chaque Etat prend son argent et assume ses charges d’éducation et de santé opérationnelle, les routes régionales, la police locale, l’eau…
Dans ce partage, chaque Etat reste souverain dans ses matières et ses ressources. Ne vous préoccupez pas de leur gouvernance, car vous êtes mal placés pour les juger ! Les Gouvernements régionaux ont un juge bien plus efficace que vous, leur population qui les a élus ! S’ils mangent leur argent, c’est leur problème.
Faites ce que je vous demande et le Cameroun fera un bond en termes d’unité nationale et de développement ! Car contrairement à ce que vous croyez, les Etats Régionaux n’auront pas besoin de votre expertise pour gérer leur argent !
Cette expertise que vous déniez aux Etats Régionaux et aux Communes, le gouvernement central ne l’a prouvé nulle part ! Il n y a aucun doute là – dessus, puisque le Cameroun est à vau – l’eau !
Du reste, si le Gouvernement a fait les Ecoles de gestion, les Gouvernements Régionaux trouveront aussi des gens qui ont fait les mêmes Ecoles.
Laissez cette prétention morbide à vous mêler de tout et à vous prendre pour des divinités arc – boutées dans une prétendue construction de la Nation camerounaise et de son développement !
En termes de divinités, vous apparaissez plutôt comme des divinités malfaisantes dont le modèle intrinsèquement défectueux ne peut conduire qu’à la misère et au désordre politique… ».
N.R.M
Le Grand « MOPAO » est arrivé au Cameroun ce mardi par l’aéroport de Douala. L’un des derniers patriarches vivant de la musique congolaise est au Cameroun pour des affaires privées, mais aussi pour des sorties musicales qui seront officialisées dans les prochains jours.
« MOPAO MOKONZI » envisage passer de nombreux jours dans le pays de Salatiel et Petit Pays. Tout d’abord pour des affaires personnelles selon des informations partagées par le Président Tchop Tchop. Des affaires personnelles qui consistent le plus souvent en des concerts privés chez certains de ses amis dont l’un des plus connus est l’entrepreneur pétrolier Bekolo BANG. Le Président de la république « Jambolaise » dans son émission diffusé ce mardi sur Sweet Fm a également fait savoir au public que le grand artiste congolais est régulièrement appelé pour des shows privés à la Présidence de la République du Cameroun, à la demande spéciale de la Première Dame qui l’apprécierai particulièrement.
En rapport avec les activités de la première dame, il faut se rappeler que nous sommes en fin d’année. Et comme c’est devenu de coutume, madame Chantal BIYA va s’adonner à une série d’activités dont la remise des dons aux enfants de sa fondation médicale à Yaoundé, mais aussi la cérémonie de bilan du Cercle des Amis de Chantal BIYA, le CERAC. Et à l’occasion des activités du CERAC, Koffi Olomidé devrait y prendre une part active. Il sera très certainement l’atout charme de cette fin d’année auprès de ces dames de la haute société camerounaise. Elles s’attendent certainement à reprendre en cœur le dernier tube de l’artiste, tube d’ailleurs censuré dans son propre pays.
Autre lieu, autre sortie annoncée de l’artiste « Effrakata », c’est vraisemblablement le 21 décembre prochain. A l’occasion de la cérémonie de lancement officielle de l’entreprise de pari sportif portée par le goléador Samuel Eto’o Fils. Les deux personnalités, qui sont par ailleurs de très grands amis auront l’occasion de fêter en dansant sur le refrain « aujourd’hui je ne peux t’appeler, tu es la femme de quelqu’un … ». Le chanteur de « rumba » pourra certainement à l’occasion de son séjour camerounais donner de nombreux concerts privés, et pourquoi pas dans des circuits célèbres de Yaoundé et Douala. De belles fins d’années en perspectives avec ce musicien de renom. A condition de ne rapporter les paroles de sa chanson à aucune situation réelle, même pas chez les Eto’o.
Stéphane NZESSEU
Le ministre camerounais en charge des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a annoncé ce mardi, 03 décembre 2019, la signature de deux contrats avec deux entreprises. Il s’agit respectivement des entreprises italienne et canadienne, concernant la construction d’une route longue de 188 km.
Les deux contrats signés par le ministre des Travaux publics pour la construction d’une route de 188 kilomètres au Cameroun avec les deux entreprises italienne et canadienne obéissent à une déclinaison précise.
S’agissant du premier contrat, il est confié à la société italienne ICM-CMC. Ledit contrat est relatif à la construction d’une route de 179,2 kilomètres dans la région du Sud du Cameroun reliant les villes d’Ebolowa, Akom 2 et Kribi. Il concerne par ailleurs, les travaux de bitumage de cette route avec pour objectif majeur permettre la facilitation de la desserte entre les villes de Kribi et d’Ebolowa sus évoquées, en annulant le détour par Yaoundé qui s’impose actuellement aux voyageurs.
Le second contrat que le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a annoncé ce mardi 03 décembre, c’est celui attribué à l’entreprise canadienne Magil. Selon les termes du contrat, il s’agit de la construction et l’aménagement de certains ouvrages, sur un linéaire long de 8,5 kilomètres. Les travaux vont être réalisés sur la pénétrante Est la ville de Douala.
Innocent D H
Les journées de l’Entrepreneuriat Ethique du Cameroun (JEC), 11e édition, s’ouvrent ce jour à Yaoundé sous le thème : « Entreprendre c’est créer ».
C’est l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé qui sert de cadre aux expositions de la 11e édition des journées de l’Entrepreneuriat Ethique du Cameroun (JEC). Depuis ce matin, les stands d’exposition grouillent de monde. Des entreprises pour l’essentiel opérant dans la transformation des produits locaux présentent leurs savoir-faire. Jusqu’au 05 décembre prochain, des artisans et des patrons de petites entreprises rencontreront de nombreux visiteurs, mais aussi des apporteurs d’affaires et des financiers susceptibles de donner un coup de pouce pour la croissance et l’expansion des différents projets.
Les JEC ce sont aussi ses sessions de formation qui s’étendent sur toute la durée de l’évènement. Des exposés d’experts autour du thème principal : « Entreprendre c’est créer ». Pour cette 11e édition, ils sont une dizaine d’orateurs, d’une expertise éprouvée dans les domaines de l’entrepreneuriat qui se succèderont devant une centaines d’apprenants. Parmi ces orateurs on peut citer Thierry NYAMEN (le PDG de TANTY), Roland Kwemain, Daniel Claude ABATE, Philippe TAGNE Noubissi (patron des supermarchés DOVV), et le promoteur des JEC, Erika Lindou.
Des sessions de formations qui ont reçu l’onction du gouvernement de la République. Ce qui justifie la présence effective à cette autre édition des JEC des départements ministériels tels le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), le Ministère du Commerce, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC), le Ministère des Postes et Télécommunications, du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ainsi que de l’Agence de Promotion des Moyennes Entreprises (APME).
Les thématiques qui seront développées tout au long de ces journées de capacitation des jeunes camerounais tournent autour du patriotisme économique, les techniques pour se découvrir des atouts d’entrepreneur, la conduite efficace des réunions, la créativité et l’innovation, le courage d’un entrepreneur, le marketing comme technique de création des valeurs, et bien d’autres. Autour de ces enseignements, il est également prévu des séances de réseautage et d’échange entre les participants et les encadreurs des journées. Mais aussi, les apprenants auront l’occasion de toucher du doigt des succès story de l’entrepreneuriat au Cameroun. Une série d’activités dont l’objectif à termes est de susciter une génération d’opérateurs économiques outillés capables de participer efficacement au redressement économique du Cameroun par la création d’entreprises qui recrutent d’autres citoyens et qui prospèrent.
Stéphane NZESSEU
Selon des sources bien introduites, le défunt joueur se trouvait sur un engin à deux roues (une moto) avant d’être violemment percuté dans une ville mozambicaine par un véhicule. Un coup qui va malheureusement finir par lui ôter la vie après quelques heures passées dans une formation sanitaire.
Ce footballeur camerounais qui passe de vie à trépas est âgé de 25 ans. Selon les informations que relaie Giga-foot.com, Eric Mfonchi Yeyap puisqu’il s’agit de lui, est décédé ce 03 décembre 2019. Selon ce même site d’information sportive, le jeune footballeur camerounais se trouvait sur une moto lorsqu’il a été violemment percuté dans une ville mozambicaine par une Audi immatriculée au pays-Bas qui aurait perdu le contrôle du véhicule. Il se serait ensuite écrasé à vive allure sur la façade du café Den Hoek de Kortessem au quartier de la Dorpsstraat et la Tongersesteenweg.
Giga-foot.com fait renseigner que le drame s’est produit le lundi, 02 décembre 2019. « Transporté de toute urgence dans une formation sanitaire, il rendra l’âme moins de 24 heures plus tard », apprend-on. Le site nous informe aussi que cet attaquant avait quitté le Cameroun à la quête des meilleures conditions de travail. Avant son départ du pays, il aurait défendu les couleurs de plusieurs clubs au niveau national. Il s’agit notamment de Union sportive de Douala, Apejes de Mfou, Dragon de Douala, Racing football club de Bafoussam. Le joueur faisait une pige au Gabon et en Angola. Il venait de célébrer son accession dans le noyau A de l’équipe de Saint-Trond, avant ce coup fatal du destin.
La mort brusque d’Eric Mfonchi Yeyap plonge la grande famille sportive camerounaise dans le deuil, sa famille, ainsi que ses coéquipiers. Reconnaissons, ici que sa fiancée serait sans doute la plus touchée dans la mesure où le jeune footballeur camerounais s’apprêtait juste à voyager pour le Cameroun afin de convoler en justes noces le 21 décembre prochain.
Innocent D H
Quelques jours après l’assassinat de Pascal Ngwayi, agent de l’Ong Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud) les réactions de puissances étrangères et d’organismes internationaux se succèdent. Après la coordonatrice humanitaire des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi, les Etats-Unis ont adressé condamné l’acte.
Pascal Ngwayi, travailleur humanitaire a été enlevé puis assassiné le 30 novembre dernier par des hommes armés dans le département du Donga Mantung, région du Nord-Ouest au Cameroun. Le drame est survenu alors qu’il effectuait une mission d’assistance humanitaire, selon le système des Nations Unies au Cameroun. En effet, il était partenaire des Nations unies dans le programme d’assistance aux déplacés et autres victimes de la crise anglophone au Cameroun et officiant pour l’Organisation non gouvernementale Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud).
Les Etats-Unis ont réagi ce 03 décembre 2019 à cette nouvelle. Tout en exprimant leurs condoléances à la famille du défunt, les Américains demandent « une enquête indépendante sur cet assassinat afin que les auteurs soient traduits devant la justice conformément à la loi camerounaise ».
Cette réaction suscite cependant des interrogations. En gardant le silence sur l’identité des auteurs de cette tragédie, les Etats-Unis continuent de ménager et de protéger les sécessionnistes qui pillent deux régions du Cameroun depuis trois ans déjà. Nul n’ignore pourtant que les leaders et sponsors principaux de ces combattants sécessionnistes et par ailleurs commanditaires de toutes ces horreurs, sont logés aux Etats-Unis. Cette puissance mondiale qui se veut protectrice des Droits de l’Homme, ne cesse par là de montrer ses limites et poursuit l’inaction envers des terroristes avérés vivant sur son territoire.
Condamner la violence envers les civils et travailleurs humanitaires, ne devrait en réalité, représenter que le début des décisions des Etats-Unis.