Une vaste campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à l'introduction de la deuxième dose de vaccin contre ces deux maladies, est prévue du 04 au 08 décembre 2019 dans la région de l'ouest ainsi que sur l'ensemble du territoire national.
En effet, le vaccin contre la rougeole et la rubéole sera gratuitement administré pendant le temps de cette campagne. Selon un communiqué signé et rendu publique à ce sujet, le délégué régional de santé à l'ouest Dr chinmoun Daouda fait savoir que 329 676 enfants de 9 mois à 5 ans seront vaccinées durant cette campagne. Cette opération de vaccination se déroulera dans les postes de vaccination installés au niveau des centres de santé et autre site de grand rassemblement choisit à cet effet.
Pour rappel, la rougeole est une maladie virale grave extrêmement contagieuse. Avant que la vaccination ne soit introduite en 1963 et qu'elle ne se généralise, on enregistrait tous les 2/3 ans d'importantes épidémies qui pouvaient causer environ 2,6 millions de décès par an.
La rougeole reste l'une des causes importantes de décès du jeune enfant, alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace. On estime que 89 780 personnes, dont une majorité d’enfants de moins de 5 ans, sont mortes de la rougeole en 2016.
L'intensification des activités de vaccination a permis de faire baisser considérablement le nombre de décès dus à la rougeole.
Prévention
La vaccination systématique des enfants contre la rougeole, associée à des campagnes de vaccination de masse dans les pays où les taux de morbidité et de mortalité sont élevés sont des stratégies de santé publique essentielles pour réduire le nombre de décès par rougeole dans le monde. Le vaccin antirougeoleux, utilisé depuis plus de 50 ans, est sûr, efficace et peu onéreux. Vacciner un enfant contre la rougeole coûte environ moins d’un dollar.
Le vaccin antirougeoleux est souvent associé au vaccin contre la rubéole et/ou au vaccin contre les oreillons. Il est aussi efficace seul qu’associé. Le fait d’associer le vaccin contre la rubéole au vaccin antirougeoleux n’accroît que marginalement le coût mais permet de mettre en commun les coûts de distribution et d’administration.
Marcel Ndi
Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des Chef d’Etat de la Cemac, a fait ce constat vendredi à Yaoundé.
La Capitale politique du Cameroun a abrité le 22 novembre 2019, une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Cemac. Une session qui se tient au moment où la sous région fait face à plusieurs défis, à la fois économiques et sécuritaires.
Dans son discours d’ouverture des travaux, Paul Biya a déclaré que la situation économique de la Cemac tend à s’améliorer substantiellement:
“Le taux de croissance sous régional s’est situé à 1,8 % en 2018. L’inflation se trouve en dessous de 3 % ; les déficits budgétaires et extérieurs sont sensiblement réduits ; la dette publique se situe à près de 50 % du Produit Intérieur Brut pour l’ensemble de la Communauté ; les réserves de change de l’espace CEMAC s’établissent à présent à plus de trois mois d’importations, écartant ainsi le risque d’ajustement monétaire”, a déclaré Paul Biya.
Cette tendance à l’amélioration intervient après que des Etats de la sous région aient mis en oeuvre des résolutions prises en 2016 lors d’un sommet similaire à Yaoundé, alors même que la crise s'annonçait. Aujourd’hui, s’il est indéniablement admis que l’orientation de la situation économique et financière de Cemac va dans la bonne direction, il n’en demeure pas moins que des vulnérabilités subsistent.
Pour le président Camerounais, “le contexte macro-économique mondial est incertain. Les tensions géopolitiques et commerciales menacent l’épanouissement des échanges au niveau mondial. Ce contexte a conduit le Fonds Monétaire International à réduire ses
prévisions de croissance mondiale pour cette année. La volatilité des prix des matières premières continue d’affecter nos économies dont la diversification doit plus que jamais s’amplifier. Les défis sécuritaires continuent d’exercer une forte pression sur nos finances publiques”.
Paul Biya a émis le voeu que les assises de Yaoundé donnent à nouveau l’occasion aux Chefs d’Etats de la sous région d’échanger et d’arrêter des mesures complémentaires pouvant consolider le redressement économique de la Cemac. “Ceci en ayant à l’esprit que notre objectif commun demeure l’accélération de la croissance pour répondre aux attentes légitimes de nos populations et particulièrement des jeunes, en matière d’emplois”, a dit le Chef de l’Etat camerounais.
Ils ont été choisis par d’autres militants ayant passés les neuf mois de détention comme eux.
Dans les listes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), on va retrouver ses militants qui ont été détenus pour les marches organisées en début de cette année 2019. Etant sortis de prison au moment où les partis politiques se préparent pour les élections législatives et municipales de 2020, ces ex-détenus se sont aussi lancés dans la mouvance. Ayant décidé de prendre part au double scrutin qui aura lieu le 9 février 2020, ils se sont rassemblés pour choisir ceux d’entre eux qui devront compétir.
A Bafoussam, la rencontre a eu lieu le 21 novembre 2019. «Tous les anciens détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun [Mrc] m’ont proposé comme titulaire de la liste Mrc aux législatives dans le département de la Mifi. C’est une grande satisfaction pour moi», déclare André Téne dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 22 novembre 2019.
Le militant qui fait partie des ex-détenus du Mrc dans la région de l’Ouest, fait savoir qu’être candidat aux élections législatives et municipales de 2020, est en quelque sorte une récompense pour le temps qu’ils ont passé en détention.
« J’ai déjà déposé mon dossier de candidature. Donc, je suis en règle. Nous les ex-détenus Mrc qui avons fait la prison avons décidé de nous rencontrer pour porter notre dévolu sur ceux parmi nous qui pourront se présenter aux législatives et municipales. Nous avons fait la prison, nous avons souffert ; je pense que le bon moment est venu de récolter les fruits de cette souffrance », ajoute-t-il.
Tout comme lui, d’autres militants ont été désignés au cours de la rencontre susmentionnée. Ils vont compétir pour les municipales à Bafoussam 1er, Bafoussam 2e, Bafoussam 3e et dans d’autres villages de la Mifi.
Liliane N.
Divina Maloum, une Camerounaise âgée de 15 ans, a été récompensée pour son « combat pacifique » contre Boko Haram. Elle a reçu le prix international de la paix décerné aux enfants par l'organisation néerlandaise KidsRights.
Mercredi 20 novembre 2019, à Haye, aux Pays-Bas, Divina a été récompensé pour son initiative consistant à appeler « les enfants du monde à faire entendre leur voix et s’insurger contre l’enrôlement des enfants dans l’armée.
Le prix lui a été décerné par l'organisation néerlandaise KidsRights, qui souhaite que les efforts déployés par les enfants pour améliorer leur propre situation soient reconnus. « Au Cameroun et en Afrique, les enfants sont oubliés par les preneurs de décisions en matière de consolidation de la paix », a dénoncé la jeune Camerounaise, qui a reçu sa récompense des mains de l’Indien Kailash Satyarthi, lauréat du Prix Nobel de la paix 2014.
En 2014, l'adolescente camerounaise a fondé le mouvement « Enfants pour la paix », pour travailler avec les enfants victimes de la terreur. Elle se rend dans les communautés pour parler aux enfants de leurs droits et leur dire qu'il n'est pas nécessaire de se laisser entraîner dans la violence.
Boko Haram qui est basé au Nigeria voisin mène des attaques de l'autre côté de la frontière au Cameroun depuis 2014. Le groupe recrute souvent des enfants en particulier des filles pour mener des attaques à la bombe ou pour les marier. De fait, une vidéo produite par KidsRights montre la jeune fille avertissant les jeunes Camerounais de ne pas s'impliquer.
Mme Maloum a « organisé un camp intercommunautaire avec des enfants pour la paix. Elle a créé des clubs de la paix dans les mosquées et, avec d'autres enfants, elle a fait une déclaration des enfants contre l'extrémisme violent », selon KidsRights.
A noter que le Prix international de la paix des enfants est doté de 100.000 euros qui sont investis dans des projets liés à la cause du lauréat.
Traduit de l'anglais-La KidsRights Foundation est une organisation internationale d'aide et de défense des enfants basée à Amsterdam, aux Pays-Bas. La fondation a été créée en 2003 par Marc Dullaert et Inge Ikink et distingue chaque année depuis 2005 un mineur pour son engagement pour les droits des enfants.
KidsRights promeut le bien-être des enfants vulnérables à travers le monde et plaide pour la réalisation de leurs droits. KidsRights considère les enfants comme des acteurs de changement dans ce processus. Il décerne chaque année le Prix international pour la paix aux enfants à un enfant qui se bat avec courage pour défendre ses droits.
Desmond Tutu, lauréat du prix Nobel de la paix et mécène de KidsRights, n'aurait pas mieux dit: « KidsRights cherche à donner la parole aux sans-voix ».
Danielle Ngono Efondo
Après le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, l’organisation de celle de 2021 lui a été attribuée. Jusqu’ici, on n’est pas encore sûr qu’elle ait lieu en terre camerounaise. Car, les polémiques autour de cette organisation ne font qu’alimenter les réseaux sociaux. Initialement prévue entre juin-juillet 2021, la date de la CAN sera probablement retouchée.
Maintenant la question qui taraude les esprits est celle de savoir quand est-ce que la CAN 2021 aura lieu ? En effet, suite aux travaux de la deuxième réunion statutaire de 2019 du Comité Exécutif de la CAF, tenue jeudi 21 novembre 2019 au Caire, sous la présidence de Ahmad Ahmad, il ressort qu’il est probable qu’il ait un changement de dates à laquelle se déroulera la CAN 2021 au Cameroun.
C’est en ces termes que sont formulées les résolutions adoptées lors de cette réunion. « En raison des conditions météorologiques, les dates de la CAN 2021 seront décidées conjointement par la CAF et le pays hôte ».
Un prétexte fallacieux, lorsqu’on sait que la période préalablement arrêtée correspond à celle de la saison sèche au Cameroun. Donc, aucun risque que le déroulement de la compétition soit perturbé par les pluies si tant est que ce sont elles qui causeraient problème.
Ainsi, l’hypothèse la plus plausible serait que le président Ahmad veut mettre en exécution l’injonction qui lui a été faite par la FIFA, de modifier la date de la CAN 2021 pour éviter un télescopage avec la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs qui se jouera à la même période.
Pour rappel, au mois d’octobre dernier, le conseil de la FIFA avait attribué l’organisation de la coupe du monde des clubs selon une formule remaniée, à la Chine. Elle doit cependant se joueur en juin-juillet 2021 au même moment que la CAN. Le conseil de la FIFA qui compte pourtant 07 membres africains en son sein, parmi lesquels le président de la CAF Ahmad Ahmad avait-il seulement tenu compte du fait que la CAN se joue désormais à cette même période ? En tout cas, une nouvelle date sera sûrement communiquée dans les prochains jours.
Danielle Ngono Efondo
Le ministère camerounais du Commerce fait savoir que les équipes de la Brigade nationale de contrôle et de la répression des fraudes ont reçu des smartphones et des logiciels. Ces outils vont assurer le traçage afin de mieux améliorer les techniques de contrôle de certains produits manufacturés à l’instar des vins et spiritueux.
Les 14 et 15 novembre derniers, ces équipes ont été déployées dans les villes de Douala, Bafoussam et Yaoundé avec pour mission de s’assurer de la conformité de l’estampillage sur les vins et spiritueux conformément au décret N°2010/0483/PM du 18 mars 2010, qui fixe les modalités de mise en œuvre des vignettes sur certains produits manufacturées.
Ces outils technologiques vont permettre à la Brigade de répression contre la fraude, de retracer les informations de la vignette, de son achat jusqu’à sa destination finale. En effet, lorsqu’une vignette après son checking ne peut pas faire ressortir des données informatives exactes de traçabilité, dans ce cas, est considéré comme d’origine douteuse, le produit sur lequel elle est estampillée.
Des prouesses qui offrent l’occasion à l’administration en charge du Commerce, de se féliciter : « au terme de cette opération, une importante quantité de vins et liqueurs a été saisie et transportée dans les services du ministère du Commerce. Ces opérations traduisent l’engagement des pouvoirs publics à lutter contre toutes formes de commerce illicite et la concurrence déloyale ».
Innocent D H
www.cocan2021.cm, le site web du Chan 2020 et de la Can 2021 qu’abritera le Cameroun a été mis en ligne le 20 novembre dernier avec ses autres plateformes numériques.
Le site web du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020 et de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021, qui seront organisés par le Cameroun, est officiellement en ligne depuis le mercredi 20 octobre 2019, a relayé la Crtv radio. Ce site internet interactif baptisé, www.cocan2021.cm et ses plateformes numériques, à l’instar de Facebook, Instagram, Twitter, youtube vont contribuer à la promotion de ces deux grandes compétitions, qu’organisera le pays des Lions Indomptables les deux prochaines années.
Ils mettront à la disposition du public, des informations concernant le pays d’accueil, les sites de compétitions et les pays qualifiés. « Le site web du Cocan 20-21 est un instrument indispensable mis à la disposition de l’ensemble de commissions techniques permanentes et autres structures impliquées dans l’organisation rationnelle des événements avenirs, attribués par la Confédération africaine de football (Caf) au Cameroun », explique Albert Mbengue, le président de la Commission communication Cocan 20-21 au micro de la Crtv.
Selon le responsable de la communication, cette plateforme numérique a pour tâche essentielle, une visibilité rayonnante du Cameroun et une crédibilité des actions entreprises par le Cocan. Le site sera animé, dit-il, par des commissions et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), « partenaire inclusif » de la stratégie de l’ensemble de l’organisation. Les informations ne se limiteront pas aux seuls aspects compétitifs, mais elles porteront également sur l’ouverture du pays hôte au monde.
Marie MGUE
Les ressortissants des deux pays se plaignent encore d'obstacles administratifs à l'obtention de l'autorisation de franchir la frontière pour se déplacer ou faire passer des marchandises.
Depuis la réouverture de la frontière entre le Cameroun et le Gabon après sa fermeture en janvier de cette année par les autorités gabonaises, la circulation terrestre des personnes et des biens entre les deux pays a été lente mais régulière, a observé la Cameroon Tribune. Les citoyens des deux pays, en particulier ceux qui résident à Kye-Ossi du côté camerounais et à Meyo-Kye du côté gabonais, déclarent avoir toujours des difficultés à obtenir l'autorisation des agents d'immigration et d'autres autorités pour traverser la frontière, eux-mêmes ou leurs marchandises.
Dans un reportage du journal aux postes frontières du Gabon et du Cameroun, juste à côté du fleuve Kye, le mercredi 20 novembre 2019, l’on apprend que le trafic entre les deux pays était faible, avec moins de 30 personnes et 10 véhicules passant une heure. Un agent d'immigration qui a préféré ne pas être nommé parce qu'il n'avait pas le mandat de parler a confirmé que la circulation des personnes et des biens a été lente, mais constante.
Selon la source, environ 500 personnes ont été enregistrées chaque mois au cours des six derniers mois. Selon le journal, certains locaux qui vivent près de la frontière, les cyclistes commerciaux et les chauffeurs sont autorisés à traverser la frontière à volonté.
Selon Mballa Camille Blaise, Commissaire du poste de police des frontières de Kye-Ossi au Cameroun, ils ont veillé à ce que le passage de la frontière se fasse sans stress en donnant un accès facile aux citoyens des pays membres de la CEMAC. Ils n'effectuent que des contrôles mineurs pour des raisons de sécurité et de traçabilité.
Le Commissaire a noté que, en collaboration avec l'armée, la gendarmerie et les douanes, ils effectuent des patrouilles régulières le long de la frontière pour éviter les entrées et sorties clandestines. Les gens, en particulier les commerçants, sont réputés pour emprunter des voies non conventionnelles pour se croiser entre les pays afin d'échapper à l'impôt ou de perpétuer la criminalité.
"Si la circulation à la frontière n'est pas aussi fluide qu'on aurait pu s'y attendre, la faute n'est pas à nous [Cameroun] ", a-t-il dit. Le fonctionnaire de police a déclaré qu'ils n'exigent pas que les citoyens des pays de la CEMAC présentent un visa avant d'entrer dans le pays. "Nous n'émettons des timbres d'entrée et de sortie que pour ceux qui entrent dans notre pays au-delà d'Ebolowa ", a dit Mballa.
Malgré ce rythme timide, l'intégration régionale par la libre circulation des personnes et des biens entre le Cameroun et le Gabon semble s'accélérer. La plupart des habitants des localités gabonaises autour de la frontière passent à Kye-Ossi pour acheter des produits sur un marché toujours en effervescence.
La libre circulation a également renforcé la cohésion sociale et l'interaction entre les deux pays.
Mba Mba George a déclaré à Cameroon Tribune que depuis que les chefs d'Etat ont décidé de faire respecter la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région, il passe à peine une semaine sans passer au Cameroun. "Je viens au Cameroun pour profiter des jolies filles ", a-t-il dit en plaisantant, puis il a noté que l'intégration est une réalité et une bénédiction.
« Suppression de l’indemnité compensatrice sur échelon à certains personnels de l’ART, mise en application des résolutions liées à l’assainissement du fichier du personnel et avancements du personnel », c’est l’objet de la correspondance transmise par Hessena Mahamat, le président du conseil d’administration(PCA) de l’Agence de régulation des télécommunications(ART) au directeur général(DG) de cet organe de régulation, Philippe Zo’o Zame.
Le PCA de l’ART fait constater dans cette correspondance, l’existence d’une indemnité compensatrice attribuée à certains responsables de l’organe camerounaise de régulation des télécommunications : le DG, le DGA et certains directeurs. Hessena Mahamat fait rappeler au DG, les observations du conseil d’administration prenant appui sur le rapport du contrôleur financier spécialisé examiné au cours de la 43ème session ordinaire tenue le 30 août 2019 d’une part, et de l’autre, du rapport général du Comité en charge de l’assainissement du fichier du personnel.
De manière spécifique, le PCA parle en ces termes : « la présence dans le traitement salarial du directeur général, d’une indemnité de non-logement qui s’élève à 900.000 FCFA, alors qu’il est déjà logé par l’ART dans une résidence dont le loyer s’élève à deux millions de FCFA ; le paiement dans le salaire du directeur général d’une prime d’ancienneté de 18 ans, dont le montant ne saurait correspondre à l’ancienneté de l’actuel directeur général, nommé il y a à peine deux ans ; le paiement dans le salaire du directeur général d’une indemnité compensatrice d’un montant de 1,8 million de FCFA, celle des directeurs à 300.000 FCFA ».
La suppression unilatérale des avantages par le PCA
Signalons que, Hassena Mahamat, a procédé à la suppression unilatérale et sans explications préalables de certains avantages accordés au personnel de l’ART : téléphone, prime d’astreinte et de rendement, indemnité compensatrice sur échelon, prime de fin d’année, prime de médaille, arbre de Noël etc. Le président du conseil d’administration précise : « il est de la compétence du conseil d’administration de remédier aux insuffisances de la grille salariale s’il y en a, et non au directeur général de procéder sans autorisation préalable dudit conseil ».
« En vous rappelant enfin que la combinaison des irrégularités ci-dessus évoquées à l’avantage du directeur général ainsi que d’autres responsables avec la suppression abusive et irrégulière de l’indemnité compensatrice d’échelon à certains responsables ne sont pas de nature à garantir un bon climat social au sein de l’ART, je vous enjoins de remédier sans délai à la situation en objet et de procéder à l’assainissement du fichier du personnel de l’ART », termine le PCA.
Innocent D H
Au cours des neuf premiers mois de l’année 2019, les pays de l’UE ont pu importer 582.500 tonnes métriques de sciages tropicaux, soit une hausse d’importations de 7% comparée à la même période en 2018.
Remarquons que les cargaisons importées par les pays de l’UE, ont coûté près de 558 millions d’euros (environ 336 milliards de FCFA), selon les données de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT). A y voir de près, les pointages de l’OIBT indiquent que ces exportations camerounaises connaissent une augmentation d’un taux de 11% par rapport à la même période en 2018, qui correspond bien évidemment à l’année au cours de laquelle, « les importations en provenance du Cameroun avaient été particulièrement faibles ».
Au regard du d’exportations en hausse, le Cameroun se positionne comme premier fournisseur de ces de ces types de bois à l’UE pour la période sous-revue. Ici, la cargaison représente environ 35% de l’ensemble des importations opérées par les pays de l’UE pour l’intervalle de temps allant de janvier à septembre 2019. Au cours de cette période, les expéditions des sciages du Brésil ont augmenté de 30%, ce qui lui permet d’ailleurs, de suivre la locomotive économique de la zone Cemac.
Le Gabon qui vient ensuite, enregistre une progression de 8% sur ses exportations de sciages vers les pays de l’UE. La Malaisie complète le top 5 malgré la chute de ses exportations de 28%, ainsi que le Congo dont les expéditions des sciages vers l’UE ont progressé de 32% sur la période prise en compte.
Innocent D H