Ce qui fait une hausse de la production de l’ordre de 3 208,63 par rapport à 2018. La bonne nouvelle est du secrétariat permanent du Processus de Kimberley.
Les économistes disent que c’est une prouesse. Le pays de Paul Biya vient de multiplier par trois la production du diamant. En cette année 2019, le Cameroun enregistre une production nationale de 5 000 carats de diamant brut. Ceci contre 1791,37 carats en 2018. Dans le fond, c’est une hausse de l’ordre de 3208,63 carats.
Ces chiffres sont du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley. La structure donne des détails fiables sur la performance que réalisent les zones d’exploitation du minerai. Cette production nationale camerounaise est le fruit de 46 zones d’exploitation cartographiées. Les sources annoncent que le volume de cette production peut connaitre une hausse plus significative.
Sur le terrain, on peut avoir minimalement entre 1 000 et 1 500 chantiers d’exploitation. Pour cela, il faut une cartographie plus détaillée pour une bonne maîtrise de la production et sortir les artisans de l’informel. C’est du moins, le souhait du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley. « Ces activités de cartographie, de sensibilisation et de formation sont sur les rails. On vient d’obtenir l’accord du ministère des Marchés publics pour les réaliser et les activités ont même déjà été budgétisées », confie Daniel Mackaire Eloung Nna.
En 2015, Amnesty International publie un rapport. Il informe que le Cameroun dispose de plus de 20 000 mineurs artisanaux et dispose par conséquent de capacités de contrôle assez limitées. Un désagrément qui cause des graves répercussions sur la traçabilité de chaque diamant. Il faut alors une sensibilisation dans le but de suivre les stocks exploités. Sur le plan africain, le Cameroun est une destination minière de choix.